La dame 03 Chez Madame

 La dame 03

Chez Madame




La température était douce, il faisait même encore chaud dans la journée et les deux amants se sont installés au soleil à côté de la terrasse. Jonaz, le majordome s'appelle Jonaz, je précise  pour que vous sachiez de qui on parle. 


Jonaz donc s'assurait que personne ne manquait de rien, il apportait à la demande une boisson fraîche. Rapidement Teddy se détendait et débandait, la présence de Jonaz qui passait régulièrement le perturbait un peu, mais il gardait une grosse molle qui se balançait lourdement à chacun de ses pas. 


Madame s'était allongée sur un transat. '' C'est fou comment une paire de lunette de soleil de marque ça habille !'' se disait Teddy en la regardant. Il ne lui aurait pas fallu grand chose pour bander de nouveau. Sa queue était aux aguets, une invitation, un contact et elle réagirait. 


Jonaz approchait de Madame, il lui apportait le téléphone. 


– On demande Madame, c'est le bureau !


Elle tendait le bras, il lui posait le combiner dans la main et pendant qu'elle parlait elle glissait sa main contre la cuisse de Jonaz, contre l'intérieur de la cuisse. Elle remontait jusqu'à ses testicules. Il était bien habillé, très sobre et on ne devinait aucune réaction. 


Il se penchait vers elle et lui caressait les sein avec le dos des ses doigts légèrement repliés, il passait doucement ses doigt sur le contour de ses seins puis sur leurs pointes et descendait enfin sa main sur tout le corps de Madame jusqu'à sa vulve. Elle lui rendait enfin le combiner de téléphone.


– Voulez-vous autre chose Madame ?

– Non Merci Jonaz, ce sera tout ! Lui répondait-elle en lui tripotant les couilles.


C'était peut être le signe que Teddy attendait, brusquement il ne contrôlait plus rien et sa belle grosse queue se relevait avec conviction. A son tour il s'approchait de Madame, Jonaz avait disparu dans la maison.


C'est par une caresse de la main que Teddy attirait l'attention. Madame lui caressait le bras en réponse. Une nouvelle caresse suivait, sa main partant de la pointe d'un sein, glissait lentement sur le côté de son torse, revenait sur le ventre, à la base de son sein, puis continuait vers le bas de son ventre.


Elle soulevait ses lunettes, il se penchait vers elle et l'embrassait avec douceur. Leurs bouches se touchaient à peine et la langue de Teddy glissait sur les lèvres de Madame, puis sa langue glissait contre la langue de Madame et c'était finalement un baiser passionné qu'ils échangeaient.


La main de Madame glissait entre les cuisses de Teddy, remontait jusqu'à ses couilles pour les lui tripoter généreusement. Elle s'amusait ensuite avec sa queue. Teddy avait baissé son visage sur la vulve de Madame et c'est avec sa langue qu'il lui donnait un peu de plaisir, enfin … Un peu … À en croire les gémissements de Madame, on pouvait deviner que c'était un peu plus que cela. 


Teddy était à côté de Madame, il prenait position entre ses cuisses, les genoux posés sur un petit coussin. Les rebord de la piscine sont en béton très dur. Il se glissait entre les cuisses de Madame, les caressant avec son propre corps. Puis il penchait la tête sur la vulve de Madame. 


Il glissait sa langue dans tous les recoins qu'il pouvait atteindre. Madame était prise de tremblements instantanément, elle se cramponnait alors à lui et lui tirait la tête vers elle, lui plaquait le visage entre ses cuisses. Il manquait d'air et tentait de se dégager, quand il y parvenait il respirait à fond puis elle le rattrapait et de nouveau ce jeu recommençait. 


Il parvenait enfin à se dégager totalement, Madame se masturbait, il se relevait la regardait un moment avant de s'allonger sur elle. Il la pénétrait d'un coup, en un mouvement rapide il se logeait en elle et en quelques instants ressortait, revenait avec vigueur et conviction et continuait ainsi.


Elle refermait ses jambes dans son dos. Son étreinte était encore plus forte que celle qu'ils avaient partagé juste avant. Il sentait ses ongle lui labourer le dos, il lui défonçait la chatte avec sa queue. Il gueulait autant de plaisir que d'une certaine douleur. Il tentait de se dégager, elle le retenait de toutes ses forces.


Il devenait un peu plus violent, il savait qu'après tout ça, il lui faudrait un certain temps avant de jouir, d'éjaculer et de débander, avant d'en arriver à conclure pour la soirée. 


C'est qu'il commençait à fatiguer le pauvre. 


Elle était déchaînée et le mordillait, le mordait même. Il gueulait, il la limait avec force et il gueulait. Elle s'agitait, elle était prise de convulsions et quand elle le tirait vers elle, il s'écrasait contre son sexe et là, c'est elle qui gueulait.


Suivait un moment de pure délire, Teddy roulait et tombait du transat. Madame le suivait et tombait sur lui, il amortissait le choc et là elle se lâchait. Elle remuait son cul vers le haut, vers le bas, gigotait et ses seins s'agitaient sous le nez et sur la poitrine de Teddy. Il était dépassé le pauvre Teddy, stimulé dans tous les sens, il ne contrôlait plus rien.


Madame était devenue comme folle, elle s'agitait sur lui, s'empalait avec violence, par moment il avait même peur qu'elle ne le blesse. Mais que pouvait-il faire sinon, tenter de reprendre le contrôle de la situation. 


S'il retournait sa maîtresse pour la prendre avec force, elle semblait se calmer puis de nouveau redevait folle, folle de désir. Sa queue glissait avec force, son ventre s'écrasait contre celui de Madame avec violence. 


– Vas y, maintenant viens. Gueulait-elle .


Mais  pour Teddy, rien. Rien ne venait, il ne mollissait pas pour autant. Sa queue de belle taille restait en forme, toujours aussi dure, toujours aussi raide.


Ça durait dans le temps, ça durait quand brusquement Teddy entendait juste à côté de lui.


– Le repas sera prêt dans quelques minutes Madame.


Teddy, complètement incrédule levait les yeux, c'était Jonaz qui était là, il les regardait avec un air patibulaire. C'est à ce moment que Teddy à joui, il a senti le plaisir monter et en quelques secondes il éjaculait avec force, trois puis quatre jets de spermes. Un volume abondant qui débordait. 


Il regardait sa compagne dans les yeux et lui souriait, la grimace qu'il faisait quelques instants plus tôt avait disparue et il affichait maintenant un sourire satisfait. Il lui donnait un baiser.


– C'était quelque chose !

– Tu m'avais l'air en forme mais un peu long pour conclure.

– Excuse moi, je serais plus rapide à l'avenir.

– Ne change rien, c'était bon mais seulement je ne sais pas si tu tiendras longtemps à ce rythme.


Elle lui donnait un baiser.


– Monsieur Teddy voudra-t-il de la pommade pour son dos ? Demandait Jonaz.


Là Monsieur Teddy ne comprenait plus rien. Il sursautait de nouveau en voyant que Jonaz était toujours là. Il se relevait, Madame se relevait également, collait son corps contre celui de Teddy, lui caressait le dos …


– Tu ne devrais pas te mettre en maillot de bain pendant ces prochains jours. Lui disait-elle. C'est une bonne idée la pommade. Rajoutait-elle à l'intention de Jonaz.


Jonaz repartait. 


– Mais c'est quoi son problème à lui ? Demandait Teddy.

– Il n'a pas de problème, je lui avait demandé de me prévenir dès que le repas serait prêt. 


Jonaz revenait et se proposait pour passer la pommade cicatrisante sur le dos de Teddy qui finalement se laissait faire. 


– Monsieur et Madame se rhabilleront-ils pour souper ?


Teddy remarquait que ses vêtements avaient disparu. 


– J'ai plus rien à me mettre, ils sont ou mes vêtements ?

– Je les ai ramassé, ils sont à la lessive. Ne vous inquiétez pas Monsieur, je suis entraîné à vider les poches de quelqu'un sans même voir ce que  j'en retire. Ce qui ne m'empêche pas de tout ranger comme il convient, sur la table de nuit de la chambre d'amis, juste à côté de la chambre de Madame.

– Oui … Bon … c'est bien mais … Wouah, ça fait un bien fou votre truc là. 


Teddy parlait de la pommade, sans attendre Jonaz lui en passait avec douceur sur le dos puis il suivait Jonaz qui le conduisait dans sa chambre.


– Nous avons toujours une chambre prête en cas d'imprévu. Vous devriez prendre une douche Monsieur. Je vais préparer quelques vêtements.


Teddy était très beau et avec les cicatrices sur le dos il avait l'air d'un combattant, on n'était pas sûr s'il avait gagné ou perdu ce dernier combat mais, avec les stigmates du combat il avait l'air viril. Il avait toujours une lourde queue molle qui se balançait entre ses cuisses.


Le majordome n'avait pas l'air embarrassé de la situation aussi Teddy faisait pareil, il était un peu embarrassé mais ne le montrait pas. Il se douchait puis se séchait puis s'habillait. Jonaz le regardait faire et lui présentait un costume parfait à sa taille.


Madame arrivait.


– Alors Jonaz, tu lui a rendu forme humaine ?

– Voilà Madame, Monsieur Teddy est présentable !

– Je l'aimais bien tout nu mais c'est bien aussi comme ça.


Elle avait passé une robe de soirée, une robe noir, couverte de petit trucs brillants et quand elle passait dans la lumière elle lançait de éclairs et brillait de mille feux. 


– Nous sortons, pour être sûrs de passer une repas tranquille, je pense qu'il vaut mieux qu'on sorte. Sinon tu vas encore me sauter dessus avant le dessert !


Il y avait une superbe voiture de sport devant la maison. Elle lui donnait la clé.


– Si cette voiture ne te convient pas comme voiture de fonction, tu n'auras qu'à aller la changer demain, je te laisse choisir celle qui te plaira.


Teddy n'en revenait pas. Il avait un peu le vertige. Tout allait si vite. Hier secrétaire, aujourd'hui directeur de … il ne savait pas vraiment de quoi en fait mais, directeur tout de même. Et demain, prince-consort ?


Il ouvrait la portière pour Madame et s'installait au volant. Elle lui plaisait la voiture, elle lui plaisait, il aurait fallu être difficile. C'était un modèle haut de gamme de grande marque. Une marque Italienne … 


Madame n'avait pas réservé mais en la voyant sortir de la voiture le directeur du restaurant sortait pour l'accueillir.


– Je vous présente Teddy, qui m'est très cher.


Le directeur du restaurant ' Le croupion gavé ' se prosternait devant madame, et saluait bien bas Teddy. C'est un restaurant très chic, vous avez du en entendre parlé, il faut réservé quelques mois à l'avance mais Madame ne se préoccupait pas de ces détails, il y avait toujours un salon qui lui était réservé.


Teddy n'évoluait plus dans le même monde que la veille. 


Un voiturier allait garer sa voiture, il allait dans le restaurant le plus chic de l'état ( ou presque ) sans réservation, le directeur le saluait bien bas et son patron se levait quand il passait à côté de sa table pour le saluer. 


Deux jours plus tôt seulement il avait eu ce geste, celui de secourir Madame au cimetière, il lui avait attrapé le bras pour lui éviter de tomber. C'est vrai que Madame ne fait pas la différence entre des talons aiguille et des chaussure de marche.


A suivre



N'hésitez surtout pas à me laisser un commentaire et à me retrouver sur Twitter …  @CharlyChast 




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