Antoine 05 Conclusion dramatique

 Antoine 05

Antoine : Conclusion dramatique



  Cette petite histoire pleine de rebondissements, vous en conviendrez, nous montre que le père, Antoine, et le fils, Philippe ne se ressemblent pas et ne se sont jamais ressemblé.


Antoine jusqu'à ce jour s'était toujours montré un garçon puis un jeune homme sans histoires, sans caprices et pas compliqué … En tout cas en apparence. 


Philippe, son fils qui ne viendra au monde que bien plus tard, on le connaît et lui s'est toujours montré un peu moins ordonné dans sa tête, mais finalement peut être pas plus compliqué à gérer … 


Mais pour le moment c'est Antoine qui inquiétait tout le monde, dans l'hélicoptère qui les ramenaient. Djé essayait de parler à son fils. Antoine avait le regard fermé, le visage hermétique, on sentait comme une colère ou un malaise. Djé s'inquiétait réellement.


Il faisait de nombreuses tentatives de pour communiquer mais Antoine restait muet.


– Que dirais-tu Antoine si je te proposais de terminer tes vacances chez tes oncles ?


Finissait pas proposer Djé. Ho, ne vous méprenez pas il ne voulait pas se débarrasser de son fils mais il savait combien Antoine aimait aller chez ses oncles. Il y était très libre et tout le monde était aux petits soins pour lui.


C'était sans doute la bonne proposition à faire, Antoine retrouvait le sourire. On faisait alors route vers la maison de la plage. Djé avertissait son frère de son arrivée, il connaissait déjà la réponse et entendait les cris de joie de son beau frère Bob. Oui, tout le monde adorait Antoine, et ses oncles Luc et Bob se faisaient tout de suite une joie de le recevoir. Sans attendre ils faisaient préparer sa chambre.


Antoine était reçu très chaleureusement. Djé décidait de rester pour la nuit, on le logeait aussi. L'après midi était bien avancé et la soirée approchait. A table Antoine restait muet sur son aventure mais semblait tout à fait à son aise, il était détendu, décontracté. C'est vrai que là, il était dans sa famille.


Il est allé se couché tôt, très tôt. Et le lendemain bien reposé, il avait retrouvé le sourire, il se levait tôt également il déboulait comme une furie dans la cuisine pour son petit déjeuner, le cuisinier lui avait fait un cake rien que pour lui … Je vous le disais, ici tout le monde était aux petits soins pour lui !


Il déboulait ensuite dans la piscine, y faisait quelques plongeons avant de partir faire le tout du parc en vélo. Comme tout le monde dans la famille il était très sportif. 


Plusieurs jours ont passé ainsi. C'étaient maintenant les vacances bonheur.


Puis un soir, après une journée bien remplie, il s'était endormi sur un transat à côté de la piscine, il avait traîné dans le parc tard et c'est seulement quand les hombres des arbres avaient envahies tout l'espace qu'il était revenu, il avait regardé se levé l'étoile du berger et après avoir trouvé cette petite étoile qui indique le Nord, il s'était installé dans un coin et s'était endormi.


C'était quelques murmures qui le réveillaient. Il y avait deux hommes dans la piscine, ils nageaient lentement l'un à côté de l'autre et par moment se frôlaient, se touchaient. 


Antoine ne les reconnaissait pas tout de suite, il connaissait tout le monde ici mais la lumière était au minimum. Tout était calme, les deux silhouettes s'approchaient l'une de l'autre puis … semblaient s'enlacer. Antoine avait l'étrange impression d'avoir déjà vu ce genre de situation.


Les deux silhouettes se séparaient et ressortaient de la  piscine. De profil Antoine pouvait voir qu'un des deux hommes bandait, un seul d'entre eux portait un dispositif de chasteté. Antoine était scandalisé. Mais comment une telle chose pouvait être possible. Tout le monde portait un tel dispositif, dans le monde d'Antoine tout le monde portait ce dispositif en permanence. Lui même portait un tel dispositif depuis très jeune mais c'est vrai que dans son cas il n'y avait aucune contrainte, c'était son choix.


Il se souvenait, il se souvenait bien et il se souvenait que personne ne l'avait obligé, c'était un choix personnel, et il était totalement libre. Il se souvenait qu'il n'avait même prévenu personne à l'époque, de peur qu'on ne le lui interdise. Il était trop jeune !


Il restait perdu dans ses pensées et il ne comprenait pas comment c'était possible qu'un employé travaillant pour la PK Compagnie pouvait ne pas porter un tel dispositif. A la maison, chez son père, tout le monde sans exception en portait un. 


Là c'étaient bien des employés de ses oncles mais un d'entre eux ne portait pas le dispositif. 


Les deux silhouettes s'approchaient l'une de l'autre. Maintenant Antoine les reconnaissait. Deux hommes qui faisaient le service, l'un d'entre eux lui avait même préparé un gâteau, l'un était le cuisinier et l'autre avait préparé sa chambre. 


Les deux hommes se prenaient dans les bras, s'embrassaient avec passion. Un des deux bandait et il ne faisait pas semblant. L'autre s'accroupissait et commençait à lui sucer la queue. Le premier gémissait tout de suite de plaisir, là non plus il ne faisait pas semblant. Il faisait nuit noire et les deux hommes savaient qu'ils ne seraient pas dérangés.


Au bout d'un moment qui semblait avoir duré des heures le cuisinier se relevait, il regardait son partenaire dans les yeux, puis de nouveau ils se prenaient dans les bras. De nouveau ils s'embrassaient, se caressaient, les corps glissaient l'un contre l'autre. Le cuisinier tournait sur lui même, ce n'étaient pas les caresses de son partenaire qui le faisait tourner mais quand il se trouvait le dos contre son amant il ne bougeait plus.


Le valet de chambre, celui qui bandait, retenait alors son amant, le repoussait en avant. Il se penchait en avant s'appuyait sur une chaise pendant que l'autre lui lubrifiait le cul. L'autre avait une belle érection, il se lubrifiait la queue et sans prévenir d'avantage la lui enfonçait rapidement et fermement dans le cul.


Dans les secondes qui suivaient l'ambiance douce et câline avait disparue, c'était brusquement plus violent. Le valet de chambre limait le cul du cuisinier avec force et violence. Il s'enfonçait bien à fond en faisant claquer son ventre contre les fesses de son partenaire. Il râlait sous l'effort, se retirait totalement avec la même volonté. Il marquait une petite pose et reprenait toujours avec la même détermination. 


C'était violent. Il retenait son partenaire par les hanches et le tirait vers lui tout en poussant sa bite dans son cul. Il ne faisait pas semblant, les coups portés étaient réels. Le cuisinier râlait maintenant, il râlait avec force, il criait, par moment il hurlait et en redemandait.


Antoine était sans voix. Ce qu'il voyait ne lui plaisait pas. Il ne parvenait pas à comprendre que ce qu'il voyait comme étant de la violence et de la douleur pouvait être subis par un homme, pouvait être demandé par cet homme.


Il était retourné le pauvre Antoine, il se demandait comment on pouvait faire subir des coups pareils à son partenaire. Ce n'étaient pas des cris de plaisir, c'était de la douleur et si la douleur devenait un plaisir c'est que … Ces deux là devaient être de vrais malades.


C'est tout ce qu'Antoine pouvait comprendre de ces réaction.


Le cuisinier s'effondrait sur le sol quand son camarade le lâchait, il continuait à gémir puis se reprenait. Pendant ce temps son partenaire le regardait, il devait avoir un sourire que Antoine interprétait comme une marque de sadisme.


Antoine était sous le choc, il ne trouvait rien de normal à cette relation entre deux hommes. Le cuisinier qui était effondré sur le sol se retournait et s'allongeait sur le dos, il écartait les jambes. Son camarde s'allongeait sur lui, lui relevait les jambes et avec une certaine dextérité enfonçais sa queue dans le cul du premier.


Il soulevait en même temps les jambes de son partenaire, lui posait les chevilles sur ses épaules et sans attendre il recommençait à lui limer le cul. Avec violence, avec vigueur, il poussait de toutes ses forces, accélérait le mouvement et faisait claquer son ventre sur les fesses de son camarade.


Le Cuisinier encaissait, il hurlait et en redemandait.


Antoine s'était ratatiné sur lui même. Et pendant des  heures, Antoine qui n'osait pas bouger devait supporter ce spectacle. Il était retourné, scandalisé le pauvre Antoine. En tous cas il n'était pas excité, ça par contre pas du tout.


Les deux hommes terminaient enfin leurs ébats, ils avaient bien pris leur temps pour se faire plaisir. Le valet de chambre avait hurlé au moment ou il avait éjaculé, il avait joui bruyamment et là il était allongé sur son camarade, il se laissait tomber sur le côté. Plus personne ne bougeait, Antoine ne respirait même plus. 


Les deux hommes se sont levé et son parti prendre une douche à deux, c'étaient maintenant des éclats de rire qu'Antoine entendait. Pour lui c'étaient deux malades, ils ne pouvaient qu'être totalement dégénérés. Mais comment peut on éprouver du plaisir dans ce qui n'est rien de plus qu'un acte de violence. Un des partenaire portait une cage, ça c'est normal mais il y en avait aussi un qui n'en portait pas et là … C'était peut être là le problème. 


'' Tous les hommes devraient porter une cage de chasteté '' se disait Antoine et là il se souvenait …


Un jour il l'avait vu, son oncle Bob ne portait pas de dispositif de chasteté. Et brusquement l'image de son oncle Luc, qui lui portait un dispositif, et celle de cet oncle Bob qui dormaient dans le même lit.


Il imaginait ses deux oncles faire ensemble ce que ces deux employés venaient de faire. Il imaginait se oncles se livrant à cette gymnastique décadente, et indécente. Il se demandait lequel des deux criait le plus fort, il se demandait si en ce moment …


Les deux  employés étaient partis, Antoine perdu dans ses pensées se rendait dans sa chambre. La maison était paisible et silencieuse. Il se changeait, il se sentait sale, il se sentait mal. Lui si prude. La '' pruditude '' ce n'était pas de la théorie, ce n'était pas un principe abstrait, c'était du sérieux et pour lui c'était tout les jours, à chaque instant.


Mécaniquement Antoine se changeait, il ne savait plus vraiment ce qu'il faisait et ce n'était pas son pyjama qu'il mettait.


Toujours comme un somnambule il se dirigeait vers la chambre des ses oncles. Il entrait sans frapper et là il les voyaient, ils dormaient tous les deux l'un à côté de l'autre.


Chez lui, même ses parents ne se livraient pas à ce genre de proximité. Il ne savait pas que son père avait un amant et que sa mère avait une maîtresse. Soyez gentils ne lui dites pas, surtout pas, ça ne simplifierait pas la situation …


Ses deux oncles dormaient, ils étaient torse nue et Antoine devinait que sous les couvertures ils devaient être nus, complètement nus. Là Antoine à vu rouge et il s'est mis à crier, à hurler comme un fou. 


Ses deux oncles ont sursauté, ils ne s'attendaient pas à ça et la suite, vous la connaissez.


Plus personne ne comprenait ce qu'il lui arrivait. Lui toujours calme, pondéré, réfléchi. Luc et Bob on voulu le faire parler, lui faire dire ce qui n'allait pas et une fois de plus Djé s'est vu obligé de venir chercher son fils en hélicoptère. C'est uniquement au moment ou on lui a dit que son père était en route qu'il s'est calmé.


Le valet de chambre est arrivé mais Antoine s'est mis à hurler encore plus fort quand il l'a vu, aussi celui-ci a préféré repartir.


Dans  l'hélicoptère il dormais paisiblement, Djé était mort d'inquiétude, et commençait à vraiment s'alarmer sur l'état de santé de son fils. Plus personne ne comprenait rien. Le psy, de ce côté ils ont tout ce qu'il faut à la PK, va mettre des mois avant de comprendre et de faire parler Antoine. Alors que Isidor Péna lui sera mis au courant dans les jours qui vont suivre. Finalement il n'est pas si simple que ça à suivre le jeune Antoine. 


Et c'est depuis ce jour là qu'Antoine a changé de comportement vis à vis de ses oncles, ils n'y sont pour rien mais malgré les années Antoine n'a pas changé.


Heureusement son fils serait moins compliqué, bien moins compliqué mais ça par contre ce ne sera pas l'avis d'Antoine …



Fin ( probable )



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31 Aout 2022

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Antoine 04 Les doutes sont levés

 Antoine 04

Antoine : Les doutes sont levés



  Antoine a bien dormi la nuit suivante, le grand air, le sport, l'activité. Toute la journée il avait couru, couru après une balle, couru à travers la campagne, couru autour du lac, bon il avait nagé aussi. Il se sentait bien terriblement bien, totalement libre de ses mouvements.


Il était le dernier à se réveillé ce matin là et il retrouvait ses camarades sous la douche. Suivait le petit déjeuner copieux, ils se dépensaient tous beaucoup et avaient besoin d'énergie.


Ce jour là c'était parachutisme, et ils ont aimé s'envoyer en l'air … Enfin c'est pas ce que je voulais dire mais vous m'avez compris ( note de l'auteur ) … 


L'euphorie était totale et Antoine ne savais plus s'il avait rêvé ces scènes qui l’avaient scandalisé. Il finissait par se dire que c'était son imagination, qu'il faudrait qu'il en parle à son confesseur. Il y avait encore en lui à cet âge beaucoup de naïveté.


Les deux jours suivants se passaient tranquillement. Puis un jour Antoine arrivait à la cabane, il n'y avait personne et il remarquait sur la table un objet allongé qu'il n'identifiait pas tout de suite, il s'approchait et là c'était la surprise, il s'agissait d'un pénis en caoutchouc. Cinq bons centimètre de diamètre sur plus de vingt de long. Antoine était pétrifié. Il reconnaissait bien sûr tout de suite de quoi il s'agissait même si ça faisait maintenant quelques années qu'il n'avait plus accès à sa queue. Il n'avait pas oublié à quoi ça devait ressembler.


Il restait tétanisé, l'objet était énorme, enfin maintenant il lui semblait énorme. Il ne comprenait pas, ça n'avait aucun sens, c'était une plaisanterie qu'on lui faisait. Il était évident que personne ne pouvait utiliser ce genre d'objet ici. Tout le monde était sous clé.


Puis les scènes qu'il avait surpris, lui revenait en mémoire, le lit ou plutôt les lits occupés par deux alors qu'il ne s'agissait que de lits une place. Ce couple enlacé sous les arbre le jour ou il se préparait à la course de canoë. 


Non il n'avait rien imaginé, non, tout était réel.


Là vous devez vous dire, il n'était pas vraiment futé le jeune Antoine, et dire que c'est le fils de Djé et le père de Philippe ! Dans la famille, c'est pas lui le plus futé ! J'en conviens … (Note de l'auteur)


Il touchait l'objet malgré le dégoût qu'il lui inspirait, c'était sans doute pour se convaincre qu'il ne rêvait pas. Et il ne rêvait pas. 


Il entendait des voix qui approchaient de la cabane. Il était pris de panique, il ne voulait pas qu'on le trouve dans la même pièce que cet objet, il faisait le tour de la pièce du regard et décidait de se cacher dans le coin, là au fond. L'endroit était sombre et discret, on ne le verrait pas.


Deux de ses camarades entraient.


– Mais tu es fou, tu as laissé le gode sur la table ! S'écriait l'un.

– Enfin tout le monde est au courant, tout le monde y a goûté ça ne choquerait personne.

– Personne, tu parles, si le père Brosso était tombé dessus, tu ne dirais peut être pas la même chose.


L'objet était dans la mains du premier qui était rentré.


– Il n'y a personne, on sera tranquille. J'aimerais bien m'amuser avec ce truc.

– Et si Brosso arrivait.

– J'ai entendu le moniteur, on l'attend pour organiser le spectacle de ce soir. On sera tranquille.


On n'attendait pas Antoine tout de suite et il espérait que ses deux camarades ne traînent pas trop, il n'attendait qu'une occasion pour sortir discrètement. Il était scandalisé mais totalement tétanisé, il ne pouvait plus bougé, il était cloué sur place par une honte dont il n'était pourtant en aucun cas responsable.


– Tu as raison, on sera tranquille, les autres ne passeront pas avant un long moment.


En disant cela, le jeune homme, se fixait le dispositif devant lui, Antoine n'avait pas remarqué la présence des bretelles, c'étaient les sangle du gode ceinture. D’où il était Antoine pouvait voir en détail tout ce qui se passait, il était dans un coin et une sorte de tenture le rendait invisible.


Les deux garçons commençaient par se faire un câlin. Chacun prenait l'autre dans ses bras, leurs lèvres se rencontraient et leurs baisers devenaient tout de suite brûlants. Ils se serraient fort, ils se caressaient et rapidement leurs caresses descendaient vers les fesses de l'autre.


Antoine ne bougeait plus, il ne respirait même plus.


Un des deux s'était installé le gode ceinture, c'est l'autre qui s'allongeait sur la table au centre de la pièce. Il était sur le dos, son camarade se penchait sur lui et le caressait partout sur son corps. Il l'embrassait sur les téton puis ses baisers se promenaient sur son torse, de temps en temps il le mordillait. 


Les deux gémissaient de plaisir, juste le plaisir des caresses et des baisers. 


Une main glissait entre les cuisses du garçon allongé sur le dos, un doigt devait glisser entre ses fesses, il poussait de légers gémissements. Puis on le voyait se crisper, ça devait devenir plus sérieux. En effet un doigt tentait le passage dans son cul, ça résistait, il forçait. 


Un peu de salive ouvrait le passage et le doigt entrait alors de toute sa longueur.


Antoine ne voyait certes pas les détails mais il les devinait parfaitement. Il était choqué, pourpre de confusion, et toujours en apnée ( en tout cas c'était son impression ).


Le garçon qui était debout relevait les jambes de son camarade et lui posait les chevilles sur ses épaules. Son cul était juste à la bonne hauteur, il s'amusait un peu avec puis redressait le gode, le lubrifiait généreusement. Antoine n'avait pas vu apparaître le gel mais il n'en était plus à ce genre de détail.


Et c'est un cri qui le choquait encore plus, il était toujours en apnée, en tout cas c'est toujours ce qu'il ressentait. Le cri que poussait son camarade allongé sur la table. L'autre lui enfonçait à ce moment le gode dans le cul. Les deux gémissaient mais un seul d'entre eu gueulait.


Antoine était toujours en apnée. Il avait la bouche grande ouverte comme s'il cherchait de l'oxygène et les yeux tout ronds, un peu comme horrifié. Il ne comprenait plus, il avait la cervelle en feu.


Le gode entrait avec difficultés en apparence, c'est l'impression qu'avait Antoine. Ça devait faire mal. Il entrait lentement, il était long, il était énorme mais il entrait et si jamais ça semblait résister alors son porteur forçait un coup. L'autre hurlait mais ne se défendait pas, il ne cherchait pas à se dégager. Il laissait tomber sa tête sur la table et la balançait de droite à gauche en gémissant de plaisir. 


Finalement le gode était entièrement entré, Antoine n'y croyait pas, s'il ne l'avait pas vu il ne l'aurait jamais cru et même là il avait du mal mais il fallait bien se rendre à l'évidence le garçon qui était debout écrasait son ventre sur les fesses de son camarade. Et juste au niveau de son ventre il y avait, bien fixée, une bite en plastique de très belle taille.


Celui qui était allongé sur la table gémissait de plaisir, il respirait fort et semblait manquer d'air. Un peu comme Antoine qui était toujours en apnée.


Son partenaire se penchait sur lui et l'embrassait en le caressant, rapidement c'est tous les deux qu'ils partageaient des caresses et des baisers. Puis il se redressait, se retirait et arrachait des cris de plaisir au moment ou le gode  ressortait. Puis il revenait et de nouveau se retirait.


Il lubrifiait de nouveau généreusement et recommençait. Ses mouvements devenaient de plus en plus rapides, ils restaient amples mais devenaient plus rapides et les cris de celui qui encaissait devenait plus sourds également. 


Le garçon qui avait le rôle de l'actif se penchait sur son camarade et c'est de tout son poids qu'il s'appuyait sur lui. Il était à moitié allongé sur son camarade, ses pieds ne touchaient plus le sol et c'est avec force qu'il s'appuyait sur le cul de son camarade, qu'il appuyait son ventre avec son gode, sur le cul de son camarade. 


La pauvre victime râlait, gémissait, criait mais ne demandait pas grâce, bien au contraire, il semblait apprécier et il en redemandait. 


Puis l'actif se décidait à se redresser, il reposait ses pieds sur le sol et se lâchait contre le cul de son partenaire. Il le limait avec force. Les coups portés devenaient autant rapides que violents. Le passif s'agitait et par réflexe tentait de se dégager mais il n'était pas en position de force et il ne demandait toujours pas à son camarade de le laisser. 


Au contraire même il râlait mais dans ses cris il y avait des '' OUI VAS Y '', ou des '' DÉFONCE MOI LE CUL ''. Et son camarade ne se privait pas de lui en donner.


Il avait un regard furieux et un front décidé, il faut bien imaginer que seul celui qui se prenait le gode dans le cul ressentait quelque chose. L'autre n'était qu'un objet de plaisir, il ne ressentait rien. Enfin il ne ressentait aucun plaisir, il ressentait une frustration, la frustration de sentir son camarade trembler, frémir dans ses bras. La douceur le la peau de son partenaire, ses caresses, autant celles qu'il recevaient que celles qu'il donnait. Mais aucun plaisir sexuel physique.


Pourtant c'est lui qui donnait le plaisir, il savait qu'on le lui rendrait mais ce ne serait pas ce soir, ce ne serait pas maintenant.


Les coups continuaient, il ne risquait pas la panne, il ne risquait pas de débander. Un gode en caoutchouc ça ne débande jamais. 


Les cris de plaisir du passif, j'allais dire de la victime devenaient plus forts. Dehors il n'y avait personne dans le coin pour le moment, ils savaient qu'ils ne seraient pas dérangés. Et même, tout le monde faisait la même chose. Ça Antoine ne le savait pas. Et si quelqu'un entendait les cris, soit il entrait pour participer soit il faisait semblant de ne rien entendre, c'était la règle tacite. 


Puis le passif à convulsé, il a hurlé, son corps s'est cambré, il s'est mis à trembler comme un fou, il jouissait, sa respiration devenait incontrôlable et il éjaculait. D’où il était Antoine pouvait voir très clairement le jet de sperme qui allait s'écraser sur son corps, puis ce n'était plus un jet mais le sperme continuait à couler .


Le passif souriant, il avait réussi à faire jouir son camarade, à un autre moment, un autre  jour, ce serait son tour mais là, il riait juste pour cacher sa frustration. Il attrapait une serviette essuyait son partenaire, se retirait sans ménagement arrachant un dernier cris au passif.


Ensuite ils ont effacé les traces, l'un est allé se décrocher le gode ceinture et l'a nettoyé au lavabo, l'autre récupérait des ses émotions, se relevait avec difficulté, et allait faire un petit câlin à son partenaire. 


Ils dissimulaient l'objet du plaisir dans un placard, oh ils ne prenaient pas vraiment la peine de le cacher, ils le rangeaient, c'est tout puis ils repartaient en discutant.


Antoine était sonné par ce qu'il venait de voir. Il attendait que le calme revienne dans la cabane, il voyait ses deux camarades s'éloigner par la fenêtre, il sortait de sa cachette, si on le surprenait maintenant personne ne soupçonnerait rien. Même ses deux camarades dégoûtants qui venaient de s'envoyer en l'air penseraient qu'il était arrivé après. 


Antoine allait ouvrir machinalement le placard, il n'avait jamais regardé à l'intérieur avant et il a failli tomber à la renverse quand il a vu qu'il y avait d'autres objets du même genre. Il y avait plusieurs godes, celui-là c'était le plus gros … 


Il était dégoûté, là il a tout compris. Antoine était un peu naïf mais pas stupide, il a compris que tous ses camarades n'étaient que des dégénérés. De répugnants 'masturbateurs', enfin des branleurs si vous préférez, des pervers qui ne savait même pas profiter des bienfaits que leur offraient les dispositif de chasteté …


Il est devenu tout rouge de colère autant que de dégoût. Mais avant de sortir il enfilait des vêtements, un pantalon et un blouson de sport. Il n'était plus question pour lui de se balader à poil et de montrer son cul à tout le monde.


C'est ensuite d'un air décidé qu'il allait voir le responsable du camp et exigeait de repartir sur l'heure. Et quand on lui répondait ...


– Mais enfin Antoine, tu sais très bien que c'est impossible. Il faut une urgence pour …


Là Antoine s'est mis à hurler, et ce n'était pas de plaisir, ce n'était certainement pas un cri d'orgasme. Il était alors impossible de le calmer, il hurlait et n'écoutait plus rien de ce qu'on lui disait. 


Au bout d'une heure, le responsable du camp s'inquiétait réellement. Il téléphonait alors à son père qui ne cachait pas son inquiétude lui non plus et répondait seulement … '' J'arrive !''.


Antoine ne s'est calmé qu'à ce moment. Deux heures plus tard il montait dans l'hélicoptère. Son père ne cachait pas son inquiétude, en effet Antoine n'est pas du genre capricieux … Donc … 


Au passage, vous conviendrez que si le jeune Philippe avait eu le même comportement, on se serait contenté de le jeter dans le lac et ça aurait suffi à le calmer. Oh pas pour le noyer, je vous rassure, tout le monde sait que Philippe nage très bien … 


A suivre



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Antoine 03 Innocence trompée

 Antoine 03

Antoine : Innocence trompée



  Personne n'a compris ce qui s'était passé ce matin là, malgré tout l'amour qui l'entourait Antoine hurlait, il ne voulait pas rester dans cette maison une secondes. Plus tard il gueulait, il exigeait qu'on le ramène chez lui immédiatement !


Ses oncles Luc et Bob ne comprenaient pas ce qui pouvait lui arriver. Tout allait bien, ils dormaient paisiblement, Antoine est entré dans leur chambre et il s'est mis à hurler.


– Mais que lui arrive-t-il ? Demandait Bob.

– Je ne sais pas il doit avoir un problème. Mais si seulement il voulait parler on pourrait l'aider … Rajoutait Luc.


Pour des raisons inconnues Antoine était dans un état de colère incroyable, personne ne comprenait mais il fallait se rendre à l'évidence, rien ne le calmait. Luc s'est vu obligé de réveiller le pilote de l’hélicoptère ( bein oui quoi, on a les moyens ou on ne les pas ) et deux heures plus tard seulement l'hélicoptère se posait sur le toit de la maison familiale. 


Djé dormait paisiblement il était dans les bras de Liam qui dormait lui aussi du sommeil du juste. Ces deux là étaient toujours ensemble. Il se montraient discrets mais Liam étant le plus proche collaborateur de Djé et de plus étant porteur d'un dispositif de chasteté tout comme son amant Djé. Personne n'y trouvait rien à redire …


Attention quand je vous dis ' son amant ' … Ils étaient amants, certes, mais surtout ne le répétez pas. C'est un secret que peu de personnes connaissent.


La mère d'Antoine, Sophie, dormait paisiblement dans les bras de sa maîtresse Danny qui est aux yeux de tous, et pas seulement aux yeux de … Mais qui est réellement sa première collaboratrice et amante. Là pareil, ne répétez pas à tout le monde qu'elles sont amantes. Ça ferait désordre …


Enfin quoi on est là dans un monde très puritain. Et sur ce sujet on peut être ce que l'on veut, vivre comme on l'entent à condition que ça reste dans le stricte domaine de la vie privée.


La chambre de Monsieur et celle de Madame n'étaient pas dans la même aile de la maison. Une aile pour les femmes et une pour les hommes. Ça paraissait très convenable dans cet univers étrange. La chambres d'Antoine était côté jardin. 


Djé avait été tiré de son sommeil et c'est les yeux encore englués qu'il se retrouvait avec sa femme Sophie sur le toit de la maison quand l'hélicoptère se posait. Antoine en sortait il avait l'air renfrogné. C'est à peine s'il embrassait ses parent et repartait sans rien dire vers sa chambre ou il s'enfermait. 


Djé et Sophie étaient catastrophé et parlaient longuement avec Luc et Bob au téléphone pour essayer de comprendre mais eux même n'en savaient pas davantage. Ils avait été réveillés par Antoine qui hurlait, il était entré dans leur chambre et il était là au pied du lit et il hurlait.


Ensuite il s'était sauvé en courant et avait exigé de pouvoir rentrer chez lui !


Cette histoire n'était pas claire surtout que Antoine n'était pas du genre capricieux, bien au contraire. Au passage je vous ferais remarquer que si Philippe faisait une telle chose, le connaissant bien, ses deux oncles lui auraient répondu : '' Mais retourne te coucher espèce d'abruti, il est tard ! ''. Et l'affaire aurait été réglée, mais voilà Philippe n'est pas du tout comme son père Antoine. Autant l'un est complètement chaotique dans sa tête, autant l'autre est sans histoires, sans caprice et toujours parfaitement stable.


Les parents, les oncles y compris étaient terriblement inquiets. Luc et Bob arrivaient par l'hélicoptère suivant, une demie heure plus tard. Ils avaient suivi avec un autre appareil puisque Antoine ne voulait pas les voir avec lui. 


Sophie essayait de parler avec son fils mais il refusait de s'expliquer.


Là encore je me permets de vous faire remarquer que si, avec Philippe il ne fallait pas grand chose pour que ce soit la panique dans sa tête. Avec Antoine, ça ne se produisait jamais … L'inquiétude n'en était que plus grande.


Bref tout le monde a passé une nuit blanche, le lendemain Liam était chargé avec Danny de s'occuper des affaires courantes. Djé et Sophie passeraient au bureau à tour de rôle.


Le lendemain, on faisait venir un médecin et un psy, le confesseur d'Antoine passait également, Antoine avait de très bons rapports avec lui et lui accordait toute sa confiance.


En un mot, c'était la panique et personne ne parvenait à comprendre ce qui se passait.


Rien mais absolument rien ne pouvait expliquer un tel comportement de la part d'Antoine. Tout se passait bien, il venait de rentrer prématurément d'un camp, à cause justement d'une crise qui ressemblait à celle qu'il venait de pousser chez ses oncles. Et on se posait encore beaucoup de questions sur cet événement. C'était un groupe de sport pour être précis. ( si ça ne vous dit rien relisez l'épisode 16 des aventures de Djé. ).


Tout le monde en disait du bien, tous ceux qui y étaient allé voulaient y retourner. Antoine s'est inscrit ! Deux semaines de vacances entre jeunes, à faire du sport, et tout un tas d'activité, et surtout tous les participants porteraient un dispositif de chasteté. Il n'y aurait aucune exception à aucun niveau. Antoine trouvait ça très bien. 


On expliquait aussi à Antoine que ce serait un séjour naturiste. Ça ne le dérangeait pas, tout le monde porterait un dispositif de chasteté il n'y avait donc aucun problème, bien au contraire. Antoine se disait que ce serait très agréable de se balader à poil toute la journée, enfin presque à poil. Isidore aurait bien suivi lui aussi mais il devait participer à une retraite de prières. Mais il réservait pour les vacances suivantes.


Ces vacances se passaient à la montagne, il y avait un lac … Ça vous rappelle quelque chose ? Bein oui c'est là que Djé était allé lui aussi quelques années plus tôt. Tout s'était bien passé pendant ce séjour, enfin c'est ce que tout le monde croyait … 



Moins d'une heure après leur arrivée, je parle là de leur arrivée au camp de vacances, les jeunes avaient fait le tour des baraques et s'étaient installé. Ils se retrouvaient tous à poil, ou presque comme vous savez, il ne portaient que leur dispositif de chasteté. Bien sûr s'il y avait du soleil ils avaient le droit de se couvrir la tête …


Antoine était aux anges, même les membres de l'encadrement, les moniteurs étaient dans le même tenue. Les corps étaient beaux, musclés, lisses et Antoine au milieu de ce groupe se sentait particulièrement bien à l'aise. 


Puis tout le monde commençait à s'amuser. Certains partaient traverser le lac, il n'était pas gigantesque et ils étaient tous très sportifs. D'autres sortaient les canoë et les rames, d'autres encore partaient explorer les alentours au pas de course. Les chaussures étaient également autorisées bien sûr, ils étaient loin d'être nus en fait. 


La première journée passait à une vitesse incroyable. La moitié des participants commençaient à s'endormir autour du feu dès le début de la soirée. La soirée se terminait donc très tôt chacun se retrouvait dans son lit. La nuit était calme.


Elle était très avancée, on ne percevait pas encore les premières lueurs de l'aube que Antoine se trouvait éveillé par des murmures. 


Il relevait la tête et dans un premier temps il ne percevait rien d'anormal. Puis en en faisant attention, il remarquait que le lit juste à côté du sien était vide, il ne prononçait pas un mot et les murmures devenaient plus précis.


Il remarquait des mouvements dans un lit un peu plus loin. Il se concentrait pour tenter de percevoir et brusquement il comprenait, la lumière se faisait dans sa tête.


Ils étaient deux dans le lit.


Des bruits de baiser, des murmures, il devinait les phrases … ' Tu le sens mon doigt ? ' … ' Oui vas-y plus profond, hoooo oui, c'est bon … '.


Antoine était puceau, plus puceau que lui, il y a Banby chez Disney mais ça doit être tout … Mais il n'était pas naïf, enfin il était un peu moins naïf que par le passé, il devinait ce qui se passait et il n'aimait pas. Il était profondément choqué. Il était bien décidé à intervenir dès le lendemain. 


Quelques cris de plaisir lui parvenaient. Il les ignorait avec le plus grand mépris et finissait par se rendormir.


Quelques heures plus tard l'aube blanche arrivait, le lit à côté du sien était toujours vide et il pouvait voir que le suivant était occupé par deux personne. Un autre lit était dans la même situation. Seul deux lits sur les six ne recevait que leur occupant officiel. 


Antoine était scandalisé, il ne comprenait pas vraiment ce que ses camarades recherchaient puisqu'ils portaient tous un dispositif de chasteté. Quel plaisir pouvaient-ils bien trouver à s'empiler ainsi dans un lit qui n'avait qu'une seule place ? Il n'était pas seulement scandalisé il était aussi incrédule. 


Peu après le pauvre Antoine n'a pas tout de suite réalisé ce qui se passait, tout le monde semblait se réveiller ensemble et le silence de la nuit prenait fin, il était remplacé par des cris, tout le monde se levait en même temps et tous sortaient de la cabane pour se rendre aux douche. C'est seulement à ce moment que la cloche du réveil se faisait entendre. 


Antoine se retrouvait seul dans la cabane, il ne comprenait plus tout à fait ce qui se passait. Il finissait par sortir et retrouvait ses camarades sous la douche. 


Je sais, je viens de vous dire que Antoine n'était plus aussi  naïf que par le passé, mais, j'ai comme un doute, je me suis peut être un peu avancé.


Et là au milieu de tous ces camarades qui portaient si bien la cage de chasteté il commençait à se demander si finalement il n'avait pas rêvé. C'était peut être son austérité naturelle, il savait bien que tout le monde le trouvait austère. Et finissait même à conclure que cette vie en collectivité devait avoir provoqué chez lui un rêve étrange. 


La journée continuait normalement et Antoine rasséréné continuait. Finalement il devait bien se l'avouer, tous ces corps nus ne le laissaient pas indifférent. Ces contacts physiques non plus, il sentait des érections à de nombreux moments de la journée. Mais ce qui l'a vraiment surpris, ce qui l'a vraiment retourné C'est cet instant ou juste derrière un arbre alors qu'il préparait un canoë, ce couple …


Ils étaient tendrement enlacés, il se caressaient et il s'embrassaient. Aucun des deux ne bandait vraiment mais on pouvait deviner que leurs cages de chasteté étaient sous pression. Ils se caressaient le corps et les mains descendaient vers le sexe de l'autre, lui tripotaient les couilles. 


Ils s'embrassaient et se donnaient des baisers, pas seulement sur la bouche pas seulement sur les lèvres mais sur les tétons. Un des deux s'accroupissait et caressait et embrassait le corps de son camarade.


Antoine était tellement surpris qu'il ne parvenait même pas à réagir. Il restait là, comme pétrifié. 


Puis un des deux glissait une main entre les cuisses son partenaire, il la remontait jusqu'à la cage de chasteté. Lui tripotait les couilles avant de les lui gober.


Le garçon qui était debout écartait les cuisses et l'autre lui glissait un doigt dans le cul. Il y allait doucement mais il y allait et l'autre gémissait de plaisir. Les mouvements trahissaient parfaitement ce qui se passait, Antoine ne voyait la scène que de loin mais il devinait tout. C'était parfaitement clair. 


Antoine n'en croyait pas ses yeux.


Au bout de quelques minutes d’où il était Antoine voyait un liquide blanc qui coulait de la cage de chasteté de celui qui était resté debout et qui de toutes évidences se faisait masser la prostate avec un plaisir qu'il ne tentait même pas de dissimuler. Il gémissait et se tortillait dans tous les sens.


L'autre semblait ravis du résultat obtenu. Il tournait la tête vers Antoine et lui lançait …


– Tu veux essayer bonhomme ?


Son camarade était reparti faire un plongeon dans le lac.


Antoine était pétrifié, presque statufié. Il ne parvenait pas à bouger. Quelques instants plus tard il ressentait une main qui se posait sur son épaule, il sursautait et se dégageait. 


– Alors tu rêves ? Lui demandait un des moniteurs. On t'attend pour la course.


Antoine le regardait, il avait un regard fixe. Il lui fallait  un peu de temps pour réagir, il regardait dans la direction ou il y avait ses camarades en train de se faire un câlin quelques secondes plus tôt, il n'y avait plus personne. Le moniteur semblait ne rien comprendre et à juste titre du comportement d'Antoine. A juste titre oui, lui n'avait rien vu.


Un peu plus tard dans la journée de nouveau Antoine se demandait s'il n'avait pas rêvé mais là il avait du mal, enfin un peu plus de mal à s'en convaincre. C'est vrai qu'il n'avait  même pas vu le visage des deux personnes concernés, il aurait été incapable de dire qui ils étaient alors qu'il connaissait tout le monde … 


Il commençait à se demander si tout allait bien chez lui …


A suivre



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Antoine 02 Antoine Découvre la vie

 Antoine 02

Antoine Découvre la vie



  Cette petit histoire sous les douches l'avait marqué, sur le coup il avait été horrifié puis peu à peu il avait en partie oublié. L'année suivante était l'année charnière, celle ou les élèves atteignaient leur seize ans. Avant aucun d'entre eux ne portaient un dispositif de chasteté … Sauf Antoine mais ça c'est une autre histoire … Deux ans plus tard, tous ceux qui avaient choisi  l'université PK en porteraient un. Ce qui représentait, et de loin, la plus grande partie des étudiants.


Un jour, Antoine arrivait pour prendre sa douche, il rencontrait ce garçon qu'il connaissait bien, très bien même. Dans le classement des notes il était le second juste après Lui. Isidore Péna, il voulait devenir révérend. Et se destinait à des études de théologie. 


Isidore faisait toujours comme Antoine, lui aussi prenait sa douche dans une cabine mais ce jour là, il se déshabillait sans faire de manière. Antoine était  un peu surpris au début puis remarquait le dispositif de chasteté de son ami.


– Et toi tu te décides quand ? Lui demandait Isidore.


Sans répondre Antoine se déshabillait à son tour, c'était la première fois qu'il se montrait nu à la vue de tous, l'endroit le permettait mais malgré tout il ressentait comme un pincement au cœur. Pourtant il portait un dispositif et c'était donc parfaitement convenable.


Isidore éclatait de rire.


– J'aurais du m'en douter, tu viens juste d'avoir tes seize ans, tu n'as pas attendu bien longtemps.

– Toi non plus.

– En fait j'ai un peu devancé, ça va faire un an bientôt, je ne voulais pas le montrer, j'avais peur qu'on de demande de le retirer sous prétexte que je n'avais pas l'âge.

– Moi pareil mais moi ça fait plus de deux ans et demi. Lui répondait Antoine.


Les deux garçons étaient visiblement sur la même fréquence, ils n'avaient pas de secret l'un pour l'autre … Sauf ce petit dispositif … A partir de maintenant il n'en n'auraient plus aucun.


Ils étaient les deux premier de cette tranche d'âge à porter ce dispositif et à montrer l'exemple. Ils décidaient de fait de ne plus utiliser les cabines individuelles, et de ne plus se cacher. 


Dans les mois qui suivaient le nombre de porteur augmentait. Certains se sentaient gênés de ne pas pouvoir en porter un. Seize ans étaient la limite d'âge et la loi était formelle, pour éviter tout excès, cet âge était une obligation formelle. Et il est plus que probable que, en effet on aurait interdit à Antoine de le porter s'il l'avait dit. Pour Isidore aussi, même s'il le portait depuis moins longtemps.


Isidore aussi, tout comme Antoine, avait caché à ses parents qu'il en portait un. Son père était un cadre dans la ' PK Chastity Research ', et il n'avait pas eu plus de mal que son ami Antoine pour se procurer le dispositif.


A la fin de cette avant dernière année avant la fac, un peu plus des trois quarts des élèves en portait un. L'ambiance était plus calme, au moins en apparence, dans le milieu des porteurs. Les autres ne se faisaient plus remarquer. Le plus souvent c'étaient eux qui utilisaient les cabines. Une érection sous la douche était désormais très mal vue …


Bien des choses se passaient sous les douches, peu de choses avaient changées depuis l'époque de Philippe, heu, enfin depuis l'époque de Djé je voulais dire. Et peut de choses allaient changer d'ici à l'époque de Philippe. À l'époque d'Antoine tout se passait sous la douche, dans les chambres un peu aussi mais c'était surtout sous la douche. Il y en avait à chaque étage, dans chaque ailes des bâtiments, ainsi que dans les installation sportives.


Antoine était externe et n'avait donc pas accès aux douches des dortoirs, il ne connaissait que celles des installations sportives. C'était très suffisant remarquez. A plusieurs reprises, il était témoin de certaines scène qui le dégouttait au plus haut niveau. Il n'osait pas en parler et ne se confiait qu'à son ami Isidore. 


– L'autre jour, dans les douches … J'étais dégoutté.

– Raconte. 

– Il y avait un garçon qui prenait sa douche, jusque là tout allait bien. Il portait un dispositif de chasteté tout comme nous. Je terminais ma douche on revenait un cross country, et on avait bien transpiré. Je me rhabillait et c'est au moment  ou j'allais sortir, j'étais dans le coin au fond, juste à côté des cabines. Un autre étudiant arrivait. Il était entièrement nu. Il s'était déshabillé rapidement, je n'ai eu le temps de rien voir.

– Il ne portait pas de dispositif.

– Comment as tu deviné ? Je les ai entendu parler, le premier a dit quelque chose puis l'autre lui a répondu '' Il est sorti, il n'y a plus personne ! ''. Je me suis glissé dans la cabine.


Isidore écoutait avec attention. 


– Le second qui était arrivé bandait, il en était fier et se trémoussait devant l'autre. L'eau coulait, je ne pouvais plus entendre ce qu'ils disaient. Mais rapidement celui qui portait un dispositif de chasteté s'est mis à genoux et à commencé à sucer son camarade.


Isidore faisait une grimace de dégoût.


– Comme ça ! Direct !

– Ça n'a pris que quelques secondes. Il y allait le gars, je n'osais plus bouger.

– Mais ils ne sont pas seulement dégoûtant, ils sont stupides, quelqu'un pouvait entrer et les surprendre.

– Je ne savais plus quoi faire. Tu aurais fait quoi toi à ma place.

– Je sais pas, ça m'est arrivé aussi et je ne sais pas quoi faire dans une telle situation.

– Ensuite ils s'embrassaient, ils se tenaient dans les bras, ils se caressaient. J'avais pas l'impression que c'était la première foi. Ils semblaient se connaître bien, très intimement.

– Au sens biblique du terme ! Rajoutait Isidore sur un ton ironique !

– Ils se lavaient l'un l'autre, l'un tripotait le sexe de son camarade, le second caressait le cul de son camarade avec insistance. Et je te jure il lui glissait plusieurs doigts dans le cul. Au début j'étais pas sûr mais il fallait se rendre à l'évidence, c'est bien ça qu'il faisait.

– Et l'autre il se laissait faire ?

– L'autre, c'était écœurant, il se tortillait dans tous les sens, il gémissait, il en redemandait. Il ne se laissait pas seulement faire il gueulait de plaisir.


Un moment de silence et Antoine reprenait.


– Ils arrivent vraiment à éprouver du plaisir ? Moi je trouve ça dégouttant.

– Je ne sais pas, mais oui, il semblerait que certains aiment. J'ai honte pour eux, rien que d'y penser. Répondait Isidore.


Suivant encore un moment de silence puis Antoine reprenait.


– Ils se câlinaient, se caressaient, s'embrassaient partout. Celui qui portait le dispositif s'accroupissait à plusieurs reprise pour sucer son  camarade, c'était pathétique. J'avais autant pitié pour l'un que pour l'autre mais ça ne s'est pas arrêté là.

Il a fini par se retourner, il s'est penché contre le mur, a écarté les jambes. L'autre se positionnait juste derrière lui. Il bandait je ne sais pas comment ils peuvent faire ça ces gens … Il bandait et brusquement il s'est approché et lui a enfoncé son sexe dans le cul. 

J'ai sursauté, j'ai bien failli me faire remarquer, qu'auraient-ils imaginé à mon sujet ? Il m'auraient pris pour un voyeur ! Je crois que je n'aurais jamais pu me disculper …

Le gars, le premier qui était penché contre le mur à hurlé, c'est pour cela qu'ils ne m'ont pas entendu. Il a hurlé mais il s'est laissé faire.

Je ne comprendrai jamais ces gens il hurlent de plaisir, on dirait qu'ils ont mal mais en fait ils aiment. 

Tu crois qu'ils sont masochistes ?


– Je ne sais pas moi non plus je ne les comprendrai jamais. C'est un vice, une perversion dont nous devons nous protéger. Lui répondait Isidore.


Il y avait encore un moment de silence puis Antoine reprenait.


– Le gars enfonçait son sexe avec violence, il ressortait et revenait. Il revenait toujours avec violence, avec une grande violence. Mais ce n'est pas ça faire l'amour. Ça c'est bestial, ça c'est de la dépravation, de la débauche ! Et ce n'est pas comme ça qu'ils vont procréer !

– Que pouvons-nous faire pour combattre le démon qui les guide.

– Il faudrait que tous les hommes en âge de procréer portent un tel dispositif. Là au moins il seraient neutralisé, protégés de leurs pulsions primitives.


Antoine et Isidore se taisaient, il étaient pensifs. Puis Antoine reprenait.


– Ça ne s'est pas arrêté là. Ils s'agitaient, ils se frottaient l'un contre l'autre, je voyais très bien d’où j'étais le sexe du gars, derrière, qui s'enfonçait et ressortait de plus en plus vite. L'eau ne coulait plus et j'entendais parfaitement son ventre claquer contre les fesses de l'autre.

Ils gémissaient de plus en plus fort, ils criaient presque. Je me demande vraiment quel genre de plaisir ils prétendent obtenir de cette manière. C'est le démon qui les inspire. Je préférais fermer les yeux, j'aurais voulu ne plus les entendre. J'avais honte pour eux, je n'arrive pas à savoir ce que je ressentais ne savais pas s'ils m'inspiraient du dégoût ou de la pitié. 

Les coups de bassin de l'un devenaient vraiment violent, l'autre gémissait et parfois criait ou hurlait, mais c'était du plaisir. Ils doivent être bien dépravés j'ai l'impression.


– Complètement dégénérés ! Rajoutait Isidore.


Antoine reprenait.


– Ensuite les mouvements sont devenus vraiment violent. Ils hurlaient tous les deux. Là je fermais les yeux, je ne bougeais pas, je ne voulais surtout pas me faire remarquer. Mon dieu, s'il m'avaient vu … Je crois que je serais mort de honte.


Suivait encore un moment de silence.


– Tu crois que tous les garçons sont comme ça ? Demandait Isidore.

– Tu es comme ça toi ?

– Moi ! Oh que non ! Ils me dégouttent. Non mais franchement dans le cul !

– Je te dis, le seul moyen de contrôler le démon qui est dans certains hommes, c'est la cage de chasteté.

– L'année prochaine, ils en porteront tous un. Ça les calmera. Et ça s'est terminé comment ?

– Brusquement ils se sont calmés, ils ne bougeaient plus. Ils se sont séparés on terminé de se doucher, puis ils sont reparti en rigolant.

– C'est fou, ça, il y en a je te jure !

– Dégouttant !

– Écœurant !


Au moins ces deux là étaient d'accord, cette complicité ne les a pas quitté, bien plus tard, le révérend Isidore Péna et l'industriel Antoine Brosso étaient toujours amis. D'ailleurs c'est le révérend Péna qui devait marier Antoine plus tard ainsi que son fils Philippe bien des années plus tard. Même si ce dernier était beaucoup moins convaincu. 


Isidore et Antoine devenaient inséparables, chacun savait se faire apprécier des parent de l'autre et c'est ainsi qu'ils ont survécu aux deux années suivantes qui les conduisaient jusqu'à la fac. Là les choses devenaient plus claires … Tout les étudiants et enseignants portaient un dispositif de chasteté. 

  

Le jour de leur entrée en fac, c'est avec un enthousiasme non dissimulé que le directeur les recevait, Djé n'avait pas eu besoin d'intervenir et de faire jouer ses relations. Antoine était le meilleur élève de sa classe ! Et le second c'était Isidore.


En plus Antoine était déjà équipé. Il avait plus de dix huit ans à ce moment et ça faisait donc presque cinq ans qu'il portait son dispositif de chasteté. Il n'en montrait aucune fierté, pour lui c'était normal.


A suivre.




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