La dame 04 La nuit aussi

 La dame 04

La nuit aussi



Teddy appréciait de plus en plus le confort et le luxe que lui donnait cette nouvelle vie, cette nouvelle maîtresse. Il n'avait pas seulement une nouvelle voiture de sport haut de gamme, mais des gens qui deux jours plus tôt lui donnaient des ordres sans même le regarder le saluaient bien bas, certains jouaient même les lèches cul.


C'était tout compte fait très agréable.


Et tout ça parce qu'il s'était montré galant, et qu'il avait un corps superbe … et une grosse bite. Il se demandait bien un peu si c'était très honnête tout ça, si c'était pas une sorte de prostitution. Mais il pensait à la douceur de la peau de Madame et au confort qu'elle lui offrait contre le plaisir de lui faire plaisir.


Ça le tracassait bien un peu mais pas assez pour troubler sa digestion. 


– Qu'est-ce que tu vas prendre. Tu choisis ce que tu veux, fais toi plaisir. Lui disait Madame.

– Je ne sais pas, je ne connais pas tous ces plats, je te laisse choisir pour moi. Je suppose que tout doit être délicieux.

– Bien, nous allons commencer par un petit vin régional une pure merveille. En plus ici il n'est pas trop cher il me semble. 


Elle avait la carte sans les prix, c'est toujours au monsieur qu'on donne la carte qui porte les prix. Il vérifiait et a failli s'étrangler quand il a vu à combien était la bouteille. Au final le repas pour deux à coûté ce qu'il gagnait en deux semaines. Avant son augmentation bien sûr. Mais pour le moment il ne connaissait pas le montant de son nouveau salaire.


Au milieu du repas il s'est excusé de quitter la table mais, un besoin urgent  … Discrètement Madame le suivait. Il entrait dans une sorte de petit salon, il y en avait plusieurs, verre opaque au fenêtres, rideaux épais, moquette dans laquelle on s'enfonçait jusqu'aux genoux. Ça n'avait rien à voir avec les toilette que Teddy connaissait. 


Surpris par le décor il ne remarquait pas que Madame l'avait suivi, elle verrouillait la porte derrière elle et attendait qu'il ait fini de pisser.  Elle le regardait faire, de dos, rassurez vous c'était tout à fait convenable elle ne jouait pas les voyeuses, elle attendait c'est tout. Mais au moment ou il allait refermer sa braguette elle l'attrapait par le bras, le retournait vers elle et l'embrassait. Surpris il ne résistait même pas. Il n'avait pas le temps de réagir. 


Elle se collait contre lui, le serrait fort contre elle et glissait une main dans son pantalon. Il ne bandait pas, pas encore mais sous l'effet de la chaleur de son corps elle provoquait rapidement la réaction qu'elle attendait. Elle tombait alors à genoux devant lui. La queue de Teddy sortait déjà par sa braguette, elle ouvrait son pantalon et le faisait glisser sur ses genoux et dans un même mouvement prenait sa queue dans la bouche.


Il la regardait faire avec un large sourire satisfait. Il ne s'y attendait pas mais c'était pas bien grave, elle suçait bien et c'était très agréable, c'était une surprise. Ça faisait quoi ? Moins de trois heures qu'il n'avait pas joui, peut être un peu plus mais pas beaucoup plus. 


Rapidement sa queue disparaissait dans la bouche de sa nouvelle maîtresse et patronne. Elle lui massait également les testicules avec douceur. Il posait ses mains sur ses cheveux et la guidait sans la contraindre. 


C'était doux, chaud et humide, les caresses de la langue étaient stimulantes. Il bandait ferme.


Elle se relevait ouvrait sa robe sur toute sa longueur, elle n'avait pas de sous vêtements, et collait son corps contre le bassin de son partenaire, elle s'accrochait à son cou. 


– Prend moi ! Maintenant là.


Un court instant de panique traversait la tête de Teddy puis il oubliait ou il était. Il la pénétrait, il la serrait contre lui et la limait avec vigueur. Il semblait se dire, vite fait bien fait. Il s'y prenait comme s'il voulait en terminer rapidement. 


Elle gémissait de plaisir, elle avait le corps chaud et la chatte confortable. Il limait, il limait de toutes ses forces. Elle relevait une jambe et la passait sur la fesse de Teddy qui continuait à la limer. Il la repoussait contre le mur et continuait à la limer avec force. Sa queue entrait et sortait rapidement. Madame penchait la tête en arrière il l'embrassait dans le cou, sur les seins. Elle tremblait dans ses bras.


Il s'agitait, se crispait, il voulait en finir rapidement mais avec la journée qu'il avait passé il ne parvenait pas à jouir. Il insistait, il y allait avec force, elle faisait quelques grimaces, son visage était grave et concentré, je veux dire son visage à lui.


Il lui passait les deux mains sur les fesses et la soulevait. Elle en profitait pour passer et refermer ses deux jambes sur les fesses de Teddy. Il la soulevait et quand elle retombait elle s'empalait de tout son poids sur sa queue, il lui balançait en même temps de violents coup de bassin, de plus en plus violents. 


Elle tremblait, vibrait, se contractait. Il sentait son bras le retenir avec force. Il sentait son corps se crisper. Elle l'embrassait maintenant, c'est elle qui l'embrassait, avec les lèvres, avec les dents. Il râlait de plaisir puis gueulait de douleur. Elle le mordait, elle ne faisait plus semblant. 


Elle ne l'a pas blessé je vous rassure mais sur le coup elle lui a fait mal, il l'a senti passer.


Elle ne lâchait pas, elle était prise de convulsion, c'est tout son ventre qui réagissait, tout son ventre qui se contractait, qui le repoussait, qui le retenait. Il transpirait sous l'effet de cette fièvre sexuelle. Il faisait brusquement chaud, très chaud dans ce petit salon toilettes.


Les minutes passait, Teddy sentait le plaisir monter mais il montait lentement. A plusieurs moments il s'est même demandé s'il pourrait conclure. Ce n'était pas désagréable comme situation, il ne risquait pas de débander mais pourrait-il éjaculer dans un délai raisonnable. Avant la fermeture du restaurant par exemple …


Il sentait l'organe de Madame lui masser la queue, le gland. Elle jouissait et c'est sans prévenir que le plaisir est venu, pas comme une explosion de plaisir mais un grand plaisir tout de même. Ce n'était pas le premier orgasme de la journée et là, ça commençait à devenir moins intense … Sauf pour Madame apparemment. Pour elle c'était plus intense, c'était à chaque fois plus intense, et ce n'était pas le première fois aujourd'hui.


Les deux partenaires se calmaient brusquement. Sacha donnait à Teddy un baiser sur ses lèvres, il avait le vertige. Ils se passaient alors de l'eau sur le visage, Madame se remaquillait et ils sortaient tranquillement, l'air de rien pour retrouver leur place. Il s'était passé une bonne demie heure et les serveurs attendaient pour apporter le plat suivant. Teddy avait une belle marque rouge au niveau de son cou. 


– Tu as déjà essayé de ne pas porter de sous vêtements ? Demandait Sacha.

– Mais, heu, enfin … Répondait Teddy un peu embarrassé.

– Tu devrais moi, j'en ferai de même. 

– Et si je venais à avoir une réaction incontrôlée ?

– Je suis sûre que tu saurait réagir comme il faut, comme un homme.

– Bein. C'est précisément ça qui m'inquiète justement … 


Elle glissait son pied sur sa jambe et remontait, sur sa cuisse, elle appuyait son pied sur son sexe. Ils étaient juste à la bonne distance pour le permettre. Teddy retenait un couinement et sentait une érection qui montait sans prévenir. Pourtant il venait juste de tirer un coup.


Il était impressionné par les besoins sexuels de sa partenaire. Il aimait bien, mais il commençait à avoir un peu peur, il se demandait s'il pourrait suivre et s'il vivrait vieux à ce rythme.


Il pensait à son défunt mari, à cent ans, il ne devait certainement pas suivre la demande. Et à cent ans on ne peut pas vraiment dire qu'elle l'avait tué prématurément, de plus ce n'était pas le cœur qui avait lâché selon les médecins.


Mais le sien, son cœur à lui, combien de temps tiendrait-il. Maintenant il bandait ferme, il pensait à cette idée de ne pas porter de sous vêtements … ' Elle est folle ' se disait-il, ' si je reste avec elle je ne vivrai pas vieux '.


Madame était très en forme quand elle remontait dans la voiture. Elle était de nouveau câline, souriante également, et joyeuse … Le repas était délicieux, Teddy comprenait maintenant la réputation du restaurant. Il n'y avait pas que le cadre et le service.


Chacun montait dans sa chambre. Pour Teddy, il la découvrait, il l'avait vue quand il s'était changé avant de partir mais n'avait pas tout vu. Un écran télé aux pieds du lit, il disparaissait dans le meuble qui servait de pied de lit. La salle de bain, ça il la connaissait, il n'avait pas remarqué la baignoire, la première fois c'était une visite rapide et il s'était contenté de la douche. Le lit, là c'est simple il ne savait pas qu'un lit pouvait être aussi confortable. Il y un coin bureau. Un téléphone bien sûr, et un bouton d'appel, au cas ou. 


Les vêtements qu'il portait le matin étaient propres, repassés, bien pliés sur un porte manteau prévu à cet effet. Il était épuisé, jetait ses vêtement sur le sol, au milieu de la chambre et s'effondrait dans son lit. Il s'endormait rapidement.


C'est la douceur d'une caresse qui le réveillait, il tâtait, une mains, un bras terriblement doux, au bout de ce bras il y avait un corps totalement dépourvu de poil. Il avait reconnu Madame. 


Ce corps doux se glissait contre lui, tout contre lui. Déjà il bandait. Le réveil indiquait deux heures du matin. C'est tout doucement que ce corps chaud et doux se glissait sur le sien. Ses baisers, il les connaissait bien ces baisers, pas depuis bien longtemps mais il les connaissait bien ils était chauds et passionnés. Ses seins bien fermes s'écrasaient sur son torse et ses deux bras l'enveloppaient et le caressaient. 


C'est avec tout son corps que madame caressait le corps de Teddy. La peau glissait sur la peau, surtout que la peau n'avait pas le moindre poil et était terriblement douce. Teddy était allongé sur le dos, il se contentait d'apprécier le contact de cette peau brûlante qui pourtant ne laissait aucune brûlure, aucune trace.


C'est surprenant quelquefois à quel point on peut trouver la peau de l'autre chaude. On a l'impression de pouvoir se blesser mais ce n'est jamais le cas. Ce contact est sans risque. 


Elle lui retenait les deux bras en crois, c'est de son corps à lui qu'elle voulait recevoir des caresses. C'est à son corps, avec son corps à elle qu'elle voulait donner des caresses. Ses seins glissaient sur tout son torse, et c'est en glissant ainsi qu'elle s'empalait sur sa queue.


Elle continuait à glisser sur son partenaire et sa queue glissait en elle pour son plus grand plaisir, enfin pour leur plus grand plaisir. Elle le couvrait de baiser, n'oubliait pas un petit bout de peau, elle revenait sur son cou.


– Je crois que je t'ai marqué là, ça devrait se voir encore quelques jours.


Puis elle déposait un très tendre baiser sur le suçon qu'elle lui avait fait au restaurant. Elle caressait ses bras, lui mordillait les tétons, il tremblait, il paniquait quand il sentait ses dents mais elle ne lui faisait aucun mal, ce n'était pas son but. 


Elle le traitait comme un godemichet, un godemichet vivant . La douceur de cette peau aussi lisse que la sienne et la fermeté de ses muscles la rendait folle de désir. Elle glissait contre ce corps avec légèreté, avec force, avec douceur … Elle alternait et la queue de son gode, pardon je voulait dire la queue de son partenaire entrait et ressortait avec douceur. Le  plaisir montait, chez Madame il montait plus vite et plus fort que chez Monsieur. 


Mais quand il a senti le plaisir le submerger Teddy ne cherchait plus à contrôler ce qui se passait il se laissait aller, il a joui il a éjaculé, sans le vouloir il a donné quelques coups de bassin puis se laissait retomber sur le dos. Madame se laissait retomber sur ce corps devenu inerte après cet orgasme. 


Plus tard elle se relevait, lui donnait un tendre baiser sur les lèvres et disparaissait. Teddy ne bougeait pas il se sentait bien, heureux, comblé, vidé. Il regardait l'heure il était presque trois heures trente. 


Rapidement il se rendormait.


Il avaient encore des étoiles dans les yeux quand il se réveillait le lendemain matin. Et avant qu'il n'ait le temps de réagir, Madame lui tombait dessus. En quelques secondes elle s'était glissée contre lui sous la couette et c'était reparti … Elle le couvrait de baisers, de caresses et lui, bon bougre, bandait et tentait du mieux qu'il pouvait de satisfaire sa nouvelle maîtresse.


Le moins qu'on puisse dire c'est qu'elle avait un sacré tempérament.


Les deux corps roulaient l'un sur l'autre, c'est vrai que ce contact sur cette peau totalement lisse était particulièrement agréable, c'est vrai que ces étreintes étaient intenses et chaudes. Mais c'est vrai que un mois plus tard Teddy était sur les rotules. Il n'en pouvait plus, il s'était installé à demeure chez Madame, il y avait sa chambre mais une porte seulement séparait sa chambre de celle de Madame et elle en avait la clé.


Tous les jours, le soir, dans la nuit, le matin, dans la journée si jamais ils venaient à se rencontrer … Et si jamais il devait rester au bureau, c'est elle qui passait et quand elle mettait l'écriteau '' NE PAS DÉRANGER '' personne n'aurait eu l'idée de '' DÉRANGER '' …


Teddy n'en pouvait plus ! 


Il était jeune, il était sportif, il était costaud et sans ça il n'aurait pas survécu si longtemps à ce traitement. C'est en tout cas ce qu'il se disait. Il se demandait même par moment si le regretté maris de Madame était réellement si vieux qu'on le disait. Par moment il s'imaginait qu'en fait il n'avait peut être pas plus de trente cinq ans et que quelques années de vie commune avec Madame l'avait fait vieillir prématurément. Dans sa tête il n'avait pas toujours les idées claires … 


A suivre



N'hésitez surtout pas à me laisser un commentaire et à me retrouver sur Twitter …  @CharlyChast 


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