Benoît à la
plage Ep01
Le naufrage
Le
naufrage avait été terrible. Beaucoup de bruit, des flammes, une
explosion, les vagues qui retournaient le bateau dans tous les sens.
Puis il y a eu les blessés, j'ai vraiment eu très peur, je me
demande même si on a pas fait plusieurs tonneaux … Gégé à
trinqué, lui si mignon d'habitude se retrouvait avec la tête
complètement déformée, je vous jure je n'exagère pas mais son
crâne avait changé de forme.
Pareil
pour Zaza, oui je sais mes copines ont des surnoms bizarres mais
comme ils ne sont pas toujours futés, il ne faut pas trop compliquer
les choses avec eux. Zaza donc ne tenait plus debout, il avait du se
casser une jambe, les deux peut être même, il boitait en
s'approchant de moi.
– Benoît,
tu es vraiment un abruti ! Me disait-il sur un ton très en
colère.
– Bein
oui, bein non, c'est pas moi, j'ai rien fait. C'est le volant qui
marche pas bien.
– Un
volant ! Tu sais que tu me fais pitié mon pauvre Benoît. C'EST
PAS UN VOLANT C'EST UNE BARRE ! On est sur un bateau.
– Je
ne dis pas, tu es certainement un spécialiste mais ce truc a la
forme d'un volant et puis on est peut être sur un bateau mais on es
surtout sur le sable …
– Je
renonce ! S'exclamait il . Là je renonce . Gégé fait quelque
chose avant que je ne le passe par dessus bord.
– Calme
toi Zaza, ça va passer, mais calme toi … Intervenait Gégé.
– MON
DIEU ! Tu t'es vu, tu as vu dans quel état tu es. M'exclamais
je horrifié !
– Mais
qu'est ce que j'ai ?
– Tu
as une petite bosse sur le front. Lui répondait Zaza.
– Tu
appelles ça une petite bosse, mais c'est un œuf d'autruche !
M'exclamais-je.
– Disons
la moitié d'un œuf de pigeon, et encore en voyant large ! Un
tout petit pigeon alors ! Rajoutait Zaza.
Là
je ne répondais pas, je me doutais qu'ils étaient en train de
s'agacer tous les deux. Et il finiraient encore par me le reprocher.
– Bon,
voyons ou on est. Finissait par se demander Zaza.
– On
est sur le sable ! Répondais-je.
– Retiens
moi Gégé je vais le …
Là
j'ai préféré sauté sur le sable. Normalement le bateau est trop
haut pour que j'atteigne la hauteur du rebord, je crois qu'on appelle
ça le pont, mais le bateau était dans un trou et moi j'étais sur
le bord du trou.
Ils
me regardaient sans comprendre pourquoi je paraissais si grand. Ils
ne sont pas très futés je vous dis. D’où j'étais j'examinais un
peu mieux la situation. Le bateau avait glissé hors de l'eau et
avait continué sur quelques mètres, l'eau était calme il n'y avait
pas un souffle de vent, et là au milieu de la plage il y avait une
sorte de grand trou et le bateau y avait trouvé naturellement sa
place. C'était bien visé et même si j'avais voulu le faire, je
n'aurais certainement pas réussi mais là encore je préférais ne
pas me venter.
– Mais
dis moi Benoît … Mon petit Benoît, pourquoi tu fonçait à fond
en direction de la plage. Me demandait Zaza.
– Bein
je suivais le GPS …
– Le
GPS ?
– Bein
oui !
– Quel
GPS, c'est un petit bateau et on n'a pas de GPS.
– Et
ce truc rond avec une aiguille au milieu c'est quoi alors.
Zaza
se jetais dans les bras de Gégé.
– Dis
moi que je rêve, Gégé, s'il te plaît, dis moi que je rêve.
– C'est
pas un GPS, me répondait Gégé, c'est une boussole, et ça indique
toujours la même direction, c'est tout.
– Ah !
Autant pour moi ! Mais reconnaissez que c'est trompeur !
– Le
plus important c'est qu'il n'y a pas de blessé. Concluait Gégé.
– Parle
pour toi, moi je suis blessé !
Ils
me regardaient un peu comme des abrutis inconscients de la gravité
de la situation. J'étais blessé moi ! Je levais la main et
redressais mon petit doigt.
– Bein
moi je me suis retourné un ongle … Puis je rajoutais … Bobo !
Zaza
était en larme.
– Benoît
tu es un abruti, un naufrageur. Rajoutait-il …
Je
le savais émotif mais là il en rajoutais, il n'y avait que ça pour
expliquer son commentaire …
Après
s'être lamenté pendant la moitié de la nuit je décidais donc de
prendre la direction des opérations de survie. Ça faisait près
d'une demie heure que nous étions là et je décidais qu'il fallait
faire quelque chose, j'étais le seul qui avait le sang froid aussi
je me présentais ainsi.
– On
va s'en sortir, vous allez voir, je prends la direction des
opérations.
– On
est foutu ! S'exclamait Zaza.
Zaza
s'était replié sur lui-même, il se couvrait d'une couverture comme
s'il avait froid. C'est vrai que la température avait baissé, et la
nuit tombe vite sous ces latitudes mais il faisait encore près de
trente cinq degrés. Je les regardais, ils avaient l'air de vieux
clodos, désespérés, et je comprenais que si je ne faisais rien
dans quelques siècle peut être pas plus tôt, on nous retrouverait
tous les trois, moi peut être pas, j'ai un certains goût pour
l'aventure, je suis tout de même allé dans un parc a thème le mois
dernier. Moi on me retrouverait probablement pas, je serais parti à
la recherche d'un charitable secours, et je serais tombé dans une
rivière sauvage et je me serais fait manger par des poissons rouges
carnivores. Je ne sais plus comment ça s'appelle mais on m'a dit que
ça existait !
Je
sautais sur le bateau et en sortais une toile, une sorte de bâche
avec laquelle je montais en hâte une sorte d'abris de fortune juste
à côté du bateau. Je m'y installait et puisque que les autres
avaient décidé de passer la nuit sur le bateau je les laissais à
leur désespoir.
Nous
étions isolé du monde, oubliés de tous, les recherches avaient
déjà cessé. Je me sentais perdu, responsable de tout un équipage
inconscient de la situation, nous n'aurions bientôt plus de
ressources et c'est la faim qui nous tenaillerait l'estomac, déjà
la tête me tournait, c'était l'inanition. La fin était proche …
Je
m'enveloppais dans un sac de couchage et tentais, le ventre vide, de
m'endormir.
Mes
deux camarades avaient décidé de dormir dans le bateau, c'est vrai
que son pont était à peut près droit mais la prudence m'ordonnait
de rester en sécurité et de ne pas traîner sur une épave, on ne
sait jamais.
Ils
on cuisiné, sans s'occuper de moi, ils ont cuisiné. Ensuite ils ont
soupé. Ne me voyant pas venir Gégé, plein de charité me passait
une assiette. C'était irresponsable de leur part, dans notre
situation. Mais je suis faible, je ne suis pas le héros sans défaut
qui étonne tout le monde enfin pas toujours et … J'ai tout mangé !
Je
me suis ensuite blotti dans le trou, enveloppé dans un sac de
camping, je crois qu'on dit sac de couchage.
Mais
c'est qu'ils faisaient du bruit les deux autres, ils avait choisi de
dormir dans un couchette, le bateau était petit mais il y en avait
quatre. Et ils faisaient du bruit, chahutaient.
Je
regardait par une de ces fenêtres circulaires et j'étais navré de
voir leur inconscience. Totalement irresponsable, c'était pas le
moment tout de même, ils s'étaient déshabillé, se tenaient bien
serrés l'un contre l'autre.
Je
connaissais bien ces deux corps, je les avait souvent pratiqué. Tous
les deux je veux dire …
Gégé
refermait ses bras sur Zaza, ils se couvraient de baisers. Ils se
caressaient. J'étais vert, ils m'avaient oublié.
Ils
étaient câlins, je les connaissais bien. Zaza s'allongeait sur une
couchette, c'est un peu étroit mais ils arrivaient à à s'allonger
tous les deux et ils n'en étaient que plus proches. J'imaginais la
peau brûlante de Zaza, à ce moment, la nuit était tombée mais il
ne faisait guère plus de trente degrés.
Le
visage de Gégé courait sur le corps de Zaza en y déposant avec une
régularité un baiser puis un autre, puis encore … Je voyais,
j'avais presque l'impression de ressentir la douceur de ses lèvres,
la douceur de sa langue, la dureté relative de sa barbe naissante.
Son
visage arrivait au niveau du sexe de Zaza qui là commençait à
gémir, pourtant il ne semblait plus avoir mal aux jambes. C'était
autre chose, vous l'avez compris, sa queue bien raide disparaissait
instantanément dans la bouche puis dans la gorge de Gégé.
Je
savais par expérience que Gégé faisait ça bien. Son nez
s'écrasait sur le ventre de son partenaire, je le voyais allonger
ses lèvres. Puis il relevait la tête, la queue de Zaza ressortait,
la langue de Gégé continuait à la caresser. Puis il insistait
longuement avec le bout de sa langue sur le bout de la queue de son
camarade.
Zaza
gémissait, Zaza se tortillait de plaisir sous les caresses de Gégé.
Puis Gégé remettait ça et de nouveau il avalait, en un mouvement
rapide, la queue de son camarade jusque à la garde.
Zaza
criait de plaisir, c'est vrai que celui-là, il cri facilement. Mais
il y avait pire … J'étais retourné, ils m'avaient oublié.
Aucun
des deux n'avait pensé à m'inviter à cette petite partie fine.
J'étais vexé. La fièvre montait il se retournaient et se
retournaient encore. Ils roulaient sur le sol c'est Zaza qui prenait
le dessus, et à son tour suçait avec passion la queue de Gégé.
Puis suivait la position sacrée ou chacun faisait plaisir à
l'autre. Ah soixante neuf, année érotique comme chantait le poète.
Puis
je sentais que Gégé allait s'énerver, lui je le connais bien, il
retournait sans ménagement le pauvre Zaza. Il glissait longuement
sur son dos, passant les bras, les mains sur le ventre, les épaules,
le torse et la bite de Zaza.
Et
Zaza, cette salope, je le connais bien celui là aussi, se laissait
faire. Il en redemandait même. Et on lui en donnait. Il se
retournait face à Gégé qu'il retournait, et c'était lui qui
glissait contre le dos de Gégé. Et chacun glissait dans les bras de
l'autre, il se retournaient et se retournaient encore sans sembler se
lasser.
C'est
Gégé qui se décidait, il caressait doucement puis plus fermement
les fesses de Zaza quand sans prévenir il enfonçait un doigt, puis
deux dans le cul de son camarade. Zaza criait de plaisir autant que
pour encourager Gégé à continuer.
Je
voyais Gégé se préparer, il avait attrapé un tube de gel
lubrifiant. Et après avoir bien lubrifié le cul de Zaza il y
enfonçait d'un coup sec sa queue, il était bien monté et je voyais
Zaza se cambrer, se crisper et crier de plaisir.
Gégé
se lâchait, il commençait à limer le cul de Zaza. Je le
connaissais bien et je sais qu'il aimait bien cette position de
dominant. Moi aussi j'aime bien, enfin je veux dire, j'aime bien
quand il prend cette position avec moi …
Les
coups pleuvaient, Zaza en prenait plein le cul, il fallait s'y
attendre. Et Gégé lui en donnait et lui en donnait encore. Je
voyais Zaza se masturber . Les deux garçons se séparaient, Gégé
s'allongeait sur le dos, il bandait comme un fou, Zaza n'hésitait
pas une seconde et s'asseyait sur la queue de Gégé, ils semblaient
se calmer, je le voyais, ils respiraient fort mais ils se calmaient,
leurs gestes devenaient plus lents, plus insistants, plus fermes.
Zaza
se balançait d'avant en arrière bien empalé sur la bite de son
camarade, Gégé relevait et laissait retomber son bassin avec plus
ou moins de régularité, plus ou moins de force.
Zaza
se masturbait, par moment c'est Gégé qui le masturbait puis l'un à
joui, je ne sais pas lequel à joui en premier mais le second suivait
dans la seconde, ça c'était évident.
Zaza
se laissait tomber sur Gégé, ils s'embrassaient et se caressait …
Puis la je ne voyais plus rien.
Je
collais mon visage à cette étrange fenêtre ronde qui ne s'ouvre
pas.
Je
sursautais quand apparaissait juste de l'autre côté de la vitre le
visage de Gégé qui me gueulait …
– Alors
tu as aimé ?
– Mais
enfin vous êtes irresponsables, vous ne comprenez donc pas dans
quelle situation on est tous et vous ne pensez qu'à vous envoyer en
l'air. Lui répondais-je.
– Mais
si, grosse bourrique on sait parfaitement à cause de qui on a fait
naufrage !
A
suivre
N'hésitez
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Twitter … @CharlyChast