Le nouveau voisin 05

 Le nouveau voisin 05



Je restais très calme, c'était peut être la petite drogue qu'elle m'avait donné, ça m'avait fait bandé et maintenant ça me détendait. Ou alors c'était peut tout simplement le plaisir, je venais de jouir et j'étais sous endorphines. 


En fait, j'en sais rien mais je me sentais bien et ça, c'était le principal. Je n'ai vraiment réaliser que je venais d'enfermer ma queue dans une cage qu'au milieu de la nuit. Je me suis réveillé violemment, il y avait une gêne terrible là ou justement il n'y a rien qui gêne d'habitude. Je bandais de nouveau, mais ça c'était normal, et là je la sentais bien la cage. L'anneau aussi, je le sentais bien.


Ma queue était écrasée contre les barreau de ce système qui me paraissait diabolique maintenant. J'ai eu du mal à me rendormir. Le matin j'étais moins convaincu que la veille. Je décidais d'en parler à Coraline dès le lendemain.


La journée au boulot s'est assez bien passée, je soir en revenant je passait chez les voisins. Personne …


Je les ai attendu, pas sur le palier mais j'habite juste à côté je vous rappelle, je les ai attendu et finalement je les ai entendu. Je suis vite allé frappé, c'est Dylan qui m'a ouvert. 


– Salut toi. Alors ça se passe bien ?

– Oui enfin pas vraiment mais plutôt non ça ne se passe pas bien !

– Heu ! Bien ou pas bien ? Tu peux répéter ?


J'entrais et lui expliquait.


– J'allais prendre ma douche, tu viens me frotter le dos. On pourra regarder ça de plus près.


Je n'étais pas vraiment convaincu par sa réponse. Le voir à poil risquait de ne pas me calmer mais plutôt de produire l'effet inverse. Malgré le risque je le suivais dans la salle de bain. 


– Et Coraline, elle rentre quand Coraline ?

– Elle ne rentre pas tout de suite. Elle m'a appelé ce midi, elle est repartie pour deux semaines … 


Là j'ai tiqué quand j'ai entendu ça. Comment ça, elle ne rentrerait pas ? Comment ça elle était repartie ? Comment ça elle m'avait enfermé la queue dans un dispositif diabolique juste avant de partit ?


– Quoi elle est partie ! Après ce qu'elle m'a fait ?

– Je crois que tu l'a fait tout seul ! J'étais là. Aller enlève tes vêtements.


Je me mettais à  poil, il passait sous la douche, je le suivais. 


– Fais voir ton problème !


Je lui montrais, il regardait ma nouille tristement emprisonnée dans sa cage, il me tripotait les couilles et ça n'a pas loupé. Loin de me calmer, il m'a exciter encore plus. Ça l'a fait rire.


– Tout va bien bonhomme, moi ça fait pareil, enfin moins maintenant. Il faut t'y habituer. Ta queue est en colère parce qu'elle ne peut plus faire ce qu'elle veut mais ça va lui passer. Rajoutait-il en rigolant.

– Je ne trouve pas ça drôle.

– Retourne toi !


Je lui tournais le dos, je le sentais me lubrifier le cul. Il avait lui aussi la queue en cage. Il ne risquait pas de me faire de mal, pas plus il ne risquait de me faire du bien. Il me glissait un ou deux doigts dans le cul, c'était pas vraiment désagréable, bien au contraire mais ça ne me calmais pas. 


J'ai senti quelque chose de plus gros que son doigt qui poussait contre mon cul, c'était agréable et sur le coup je ne me suis pas posé de question. Rapidement je sentait mon cul se dilater et quelque chose, c'était un gode, glissait dans mon cul. Il y allait doucement et je commençais à gémir de plaisir. C'était agréable, vraiment agréable. Je sentais cette forme cylindrique qui me pénétrait. 


Je ne l'avais pas vu prendre le gode, il devait avoir ça sous la main, peut être se le destinait-il. Je ne sais pas mais j'en redemandais. Comme réponse, il me l'enfonçait un peu plus, il poussait plus fort. Ça finissait par résister, il le retirait alors avant de me l'enfoncer de nouveau un peu plus profond.


Ce gode me semblait gros mais surtout long, très long. Il glissait assez facilement mais arrivé à une certaine profondeur ça devenait difficile. Je penchais la tête en arrière, comme si ça devait m'aider. Lui il poussait.


J'ai senti ce qui devait être la base du gode appuyer sur mes fesses. J'ai senti la paume de sa main qui appuyait dessus et appuyait sur mes fesses. Je prenais une grande inspiration. Je frissonnais et me redressais. Sans même m'en être rendu compte, je m'étais penché en avant.


La je me redressais et je sentais le gode qui se figeait dans mon ventre. Il me l'avait introduit par le cul mais c'est là, au milieu de mon ventre que je le sentais. C'était bon, encombrant mais bon. 


Dylan me retournait et me prenait dans ses bras. Il m'embrassait, je lui rendais ses baiser et refermais mes bras sur lui. Il me caressait tout le corps, il insistait sur mes fesses et régulièrement il appuyait sur le gode pour qu'il ne ressorte pas. 


Rapidement ça provoquait un massage autant au niveau du muscle anal qu'au niveau de la prostate. C'était bon, ça devenait divin. Un intense plaisir envahissait tout mon ventre, tout mon torse et se répandait jusqu'à mes bras. Je tremblais de plaisir.


Je me laissais faire, je voulais écarter les jambes mais il me disait de bien garder les cuisses fermées et de serrer les fesses. Je m'exécutais sans réfléchir. Il était là son corps contre le mien. Il posait une main contre le gode et appuyait dessus par a-coups. Le plaisir montait un peu plus à chaque a-coup.


Je lui caressais les couilles, elles s'étaient resserrées et formaient deux sortes de boules juste en dessous de sa cage. Il semblait y avoir autant de pression dans sa cage que dans la mienne. Il respirait fort, lui aussi devait être en manque, sur tout que pour lui ça durait depuis trois semaines, contrairement à moi ou ça ne faisait que depuis la veille.


J'avais le vertige, je me souvenais qu'elle avait dit 'le double' ça faisait six semaines, en plus moi je ne serais libéré qu'après Dylan. Mais combien de temps après Dylan ?


Je l'entendais gémir, il prenait du plaisir, c'est vrai que le contact de la peau est agréable mais c'est quand même limité. Il me massait la prostate depuis un moment et là, par contre, le plaisir était réel et de plus en plus présent, de plus en plus intense. 


Je vibrais de plaisir, je sentais son souffle contre mon oreille. Il continuait et à un moment, je me suis senti submergé de plaisir, j'ai éjaculé. Il ne me stimulait pas du tout la queue ou les couilles mais j'ai joui, et j'ai juté. J'ai tremblé.


Il a continué un moment à me masser la prostate puis à retiré sa main, quelques instants le gode glissait en dehors de mon cul et retombait par terre. Il me tenait toujours dans les bras et m'embrassait. Nous avons terminé notre douche, il n'avait pas vraiment joui même s'il avait pris un certain plaisir, pour lui ce n'était pas un orgasme, pour moi oui.


Pour moi c'était déjà frustrant, pour lui je n'osais pas imaginer. C'est vrai qu'il avait l'habitude, ce n'était pas une première pour lui mais ça faisait déjà trois semaines, et vous pouvez me croire, trois semaines c'est déjà pas rien. Moi j'en étais à vingt quatre … heures . 


Dans l'immédiat je me sentais bien. Il venait de me faire plaisir, très plaisir. J'étais détendu. On a terminé notre douche, on s'est essuyé l'un l'autre puis on est revenu au salon.


Je sentais sa tension, il était en manque. Je sentais aussi une force qui émanait de lui, j'aurais aimé pouvoir le prendre dans mes bras, bon ça c'est vrai je pouvais, j'aurais aimé pouvoir l'enculer comme je le faisais depuis quelques temps. C'est vrai que je suis habituellement passif mais depuis quelques temps, j'étais actif. Fallait bien qu'il y en ait un qui se dévoue.


Mais je savais que tout ce que je pouvais espérer avoir, on me l'avait déjà donné, je l'avais déjà reçu, je n'aurais rien d'autre. 


On a terminé la soirée à discuter, il me donnait des conseils, on échangeait nos impressions. La mienne était mitigée, je ne savais plus quoi penser. Une heure plus tôt je voulais me débarrasser de ce dispositif mais maintenant il me semblait moins diabolique.


Il me rassurait pour les semaines à venir. Il avait de l'expérience et je ne sais pas pourquoi mais je ne le trouvais pas très convaincant … 


– Tu sais. Me disait-il. Si tu ne peux pas bander, tu ne bandes pas ! Si tu peux pas te branler, tu ne te branles pas ! Et si tu ne peux pas te donne de plaisir …

– Tu ne te donnes pas de plaisir. Terminais-je. Ça me paraît trop simple ton truc.

– Et pourtant ça marche. Tout est dans la tête. 

– Dans la tête, je veux bien, mais pas que … 


Je n'étais pas convaincu mais vraiment pas du tout quand je rentrais chez moi. Et je ne vous cacherais pas que j'étais inquiet pour l'avenir. Je me souvenais des paroles de Coraline, elle avait décidé que je serais libéré après Dylan mais que Dylan resterait enfermé pendant six semaines. Et c'est long vous savez, c'est très long ça six semaines. Je me demandais si je tiendrais.


Tout ce qu'arrivait à me dire Dylan se résumait à : ' Si tu ne peux pas faire, tu ne fais pas' ! Et cette idée se tournait et se retournait dans ma tête tant que je ne dormais pas. J'ai très peu dormi. 


Je ne me sentais pas vraiment à mon aise dans les jours qui ont suivi. Ma queue me torturait, bon torturait peut être pas. Mais ça y ressemblait. Les premiers  jours je la sentais tout le temps la cage. Les jours suivant, c'était encore pire …


Il m'arrivait souvent au début de ne pas dormir ou de dormir très mal. Je suivais un des conseil de Dylan et ressortait régulièrement le gode. Si, si je vous jure ça aide. C'est pas pareil mais ça aide.


Je passais le voir régulièrement, on faisait des câlins et peu à peu on jouait avec des gadgets, il avait une petite collection de godes, j'en avais une aussi. Coraline est revenue au bout de deux semaines, elle n'avait pas prévenu, un matin elle était là. Il y avait un homme avec elle.


C'était un gros morceau le bonhomme, un peu plus grand et plus large que Dylan. Je me demandait ce que cela présumait. Dylan passait me voir, il n'était pas vraiment enthousiasme, pas vraiment désappointé non plus. Il m'a juste dit : '' Elle me refait le coup ! ''. Ensuite il m'invitait au nom de Coraline à souper le soir même.


– Je m'habille comment, c'est une soirée spéciale ?

–Tu t'habilles normalement, oui c'est une soirée spéciale, enfin pas officiellement je m'entends …

– Et il faut s'attendre à quoi exactement ? Demandais-je ;

– Au pire ! Répondait-il.


J'en avais déjà vu de toutes les couleurs (comme on dit) aussi je ne prêtais pas attention à ce dernier commentaire. Le soir même j'avais un bouquet de fleurs dans la main et une boite de chocolat dans l'autre … 

C'est Dylan qui ouvrait. Ces derniers événements m'avaient tellement surpris, que pour quelques heures je ne pensais plus à ma queue enfermée au fond de sa cage. Il faut aussi dire que je commençait à m'y habituer. Dylan m'avait bien précisé qu'avec le temps on s'y fait, et bien je confirme, on s'y fait bien même. Le plus souvent dans la journée, on n'y pense pas mais il y a des moments ou on y pense et alors, on ne pense plus qu'à ça. Pour le moment je n'y pensais pas.


Coraline me sautait au cou, elle prenait les fleurs.


– Hiiiiii ! Des fleurs mais il ne fallait pas !


Dans un même mouvement elle m'embrassait et me passait une main sur la cage, elle écartait son visage du mien et me lançait un très large sourire. Ma queue se réveillait et commençait à bander. C'était trop beau, ça ne pouvait pas durer. Je me retrouvais les mains vides. Elle me présentait son lascar, Eddy. Il avait déjà un chocolat dans la bouche.


– Par contre pour ce qui est des chocolats, là, c'était une bonne idée. Me lançait-il.


Je ne sais pas ce qui m'a pris mais je vous jure. J'ai senti la colère monter, je n'en ai rien montré, je suis trop bien élevé pour ça mais j'avais brusquement envie de le mordre. 


Il bouffait mes chocolats comme un goinfre.


A suivre 



N'hésitez surtout pas à me laisser un commentaire et à me retrouver sur Twitter …  @CharlyChast 


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