Gigolo 12
Nouveaux plaisirs
Dans les jours qui suivaient François restait dubitatif. Non pas à cause de Serena, elle s'amusait à l'enculer avec un gode ceinture, alors demander à un partenaire de passage d'en faire autant pendant qu'il lui suçait la chatte ne l'étonnait donc pas !
Il ne s'étonnait pas non plus de Anthony, ce type était libertin, François s'en doutait depuis toujours aussi ...
Non ce qui l'étonnait le plus c'était lui-même.
Il avait aimé !
Oui, il avait aimé se faire défoncer le cul. Il n'aurait jamais imaginé ça plus tôt. Il l'avait senti passé, je ne dirais pas le contraire. Surtout que Anthony en avait une grosse, une bien grosse même. Mais passé le moment ou il se prenait cette grosse queue dans le cul, passé la douleur du début, elle glissait avec force, avec résistance, il avait bien lubrifié mais elle était large et François ne l'était peut être pas assez.
Mais bon, après le passage de son ancien collègue Anthony, il l'était assez. Anthony avait fait de la place.
Ensuite il a limé, puis limé encore. Avec douceur, en prenant bien son temps, bien à fond, puis avec plus de force. Et c'est à ce moment que François s'est senti envahi et submergé de plaisir.
C'était un plaisir qu'il n'avais jamais ressenti, enfin pas à ce point. Avec Serena il avait déjà éprouvé du plaisir, mais enfin quoi , Serena ( vous l'avez deviné à son prénom ) c'est une fille !
Ce qui n'est pas le cas d'Anthony !
Et jamais il n'aurait pensé prendre du plaisir entre les mains d'un homme, il ne se faisait même jamais masser par un homme ! C'est dire !
Mais là, c'était une nouveauté, là c'était une découverte. Le corps de Anthony était doux, était tellement plus ferme que celui des ses clientes. Exception faite des sa nouvelle copine Serena, qui était jeune, les autres étaient toutes très âgées. Très riches aussi c'est vrai, ça compense.
Une fraction de seconde une idée stupide traversait son esprit, et si finalement il choisissait un homme très riche. Mais il préférait chasser cette idée, franchement c'était ridicule. Il n'était pas pédé lui, il avait des copains qui l'étaient, d'autres étaient bi , d'autres comme Anthony. Ce n'était pas son penchant.
Il se remettait les idées en place en se disant qu'il était normal , lui !
Il reprenait ses activités en pensant à autre chose.
Mais voilà, le reste de la journée il remarquait les hommes qui l'entouraient, il ne remarquait plus que les hommes qui l'entouraient, qu'il croisait. Il n'avait jamais remarqué qu'ils étaient beaux, il n'avait jamais remarqué leur silhouette élégantes et musclées. Surtout que dans son milieu, la beauté physique était très importante, tous faisaient du sport et tous s'habillaient très bien.
Et cet homme superbe qu'il croisait, il était en bleu de travail, les cuisses larges et épaisse, il portait une chemise de bûcheron ouverte sur une tablette de chocolat, fine, douce musclée et totalement dépourvue de poil. Et couleur chocolat au lait en plus.
Là François s'est brusquement ressaisi et s'est dit que quelque chose n'allait pas dans sa tête.
Cet ouvrier du bâtiment qui travaillait sur un chantier dans la rue n'était pas de son milieu. Il n'était pas bien habillé, il portait des vêtements de travail, en plus il travaillait dans la rue.
Mais qu'est ce qu'il est beau pensait François et le reste de la journée il revoyait son sourire, et l'ouverture dans sa chemise, comme un décolleté masculin, un magnifique décolleté qui cachait juste ce qu'il faut cacher, ne révélait pas les téton mais seulement un ventre plat qu'il avait eu envie de caresser.
En y repensant il ressentait sa queue qui protestait dans sa cage. C'était pas normal ça.
Cette rencontre s'était passée à quelques dizaine de mètres de chez lui, enfin de chez Serena bien sûr. N'oublions pas qu'il vivait chez elle. Il n'avait pas vraiment de logement , enfin pas à lui. Mais il était très bien logé quand même et avait toujours sa magnifique voiture rouge qui faisait beaucoup de bruit, qui roulait très vite et qui coûtait très cher.
Quand il repassait par là, le soir des barrières étaient installé autour d'un trou dans le trottoir, il y avait plusieurs lumières clignotantes pour éviter tout risque d'accident. Et en repassant François repensait à cette rencontre de rêve qu'il avait fait quelques heures plus tôt, il revoyait ce torse magnifique et ce visage éclairé avec ce sourire merveilleux.
François s'arrêtait et pendant quelques secondes sans bouger se demandait ce qui n'allait pas dans sa tête. C'était dans sa tête ou au niveau de sa queue que quelque chose n'allait pas. Il commençait à se poser des questions, avant , il ne se posait jamais de questions. Avant …
Avant qu'on ne lui mette cet objet de torture sur sa queue ! Avant, quand il pouvait baiser librement et prendre du plaisir, en donner et se faire payer pour cela.
Avant quand la vie était douce et simple.
Depuis, tout avait changé, tout était devenu plus compliqué. Les filles, il n'osait plus s'en approcher. Les hommes, voilà que maintenant il les regardait avec envie, il aimait découvrir la bosse entre leurs cuisses ( non pas les fesses, de l'autre côté ) !
François continuait sa vie comme il le pouvait. Une seule chose lui manquait vraiment. Il ne disait rien, il ne se plaignait pas il savait que Serena n'aimerait pas entendre ses gémissement. Et pour contrôler son manque il faisait beaucoup de sport et tous les jours passait en courant devant le chantier.
Le trou ouvert quelques jours plus tôt au milieu du trottoir s'était élargi, il devenait énorme maintenant, on ne savait pas trop ce qu'ils cherchaient à y faire mais ils travaillaient dur.
Le matin, François passait au pas de trot, il s'arrêtait et toujours en sautillant sur place regardait les travaux, il regardait tout particulièrement les ouvriers. Un ouvrier en particulier, un qu'il trouvait terriblement beau, terriblement attirant.
Il a bien fini par le remarquer.
Mais loin de s'en offusquer, il s'en amusait. Dans le quartier tout le monde connaissait François, il pavanait avec sa superbe voiture rouge qui roulait vite et surtout faisait beaucoup de bruit. On l'entendait de loin, on l'entendait passer plusieurs fois par jours.
Ce soir là, c'était week-end. Le chantier avait fermé un peu plus tôt. En plus des lumières clignotantes autour de ce trou béant, il y avait maintenant une tante qui recouvrait tout, ça rendait les travaux plus solennelles. Un camion stationnait à une des extrémités du trou. Ça devait être un gros chantier.
François rentrait tôt de sa ballade, non il n'avait pas fait de sport il avait sorti sa voiture. Serena était absente, il avait quartier libre. Il remarquait les installations abandonnées, rentrait sa voiture et repassait quelques minutes plus tard.
Il faisait le tour du chantier tout en tendant de voir ce qui se passait sous la tante ou au fond du trou. Il ne pouvait rien voir de précis, le trou n'était pas éclairé, seule sa présence était indiquée, c'était pour éviter tous accidents.
François pesait à ce magnifique ouvrier qu'il avait vu ici depuis quelques jours. Il le revoyait bouger, il avait de l'élégance le bougre se disait François. François se sentais toujours à l'étroit, ça lui arrivait très souvent , même depuis que Serena était parti. Quand elle était présente, elle adorait le taquiner, elle adorait sentir sa frustration. Il n'était pas vraiment fan mais il n'avait pas le choix.
Et là, elle n'était pas ici, et pourtant il éprouvait la même frustration en repensant à cet ouvrier.
Il ressentait sa queue à l'étroit en revoyant son torse imberbe et musclé dans l'ouverture de sa chemise. Il avait envie de toucher, de la caresser.
C'est donc cela le manque, le vrai manque , celui qui dure ? Se disait-il !
C'est toujours en pensant à cet ouvrier que François avançait sur le boulevard, il marchait sans but. Un peu plus tard il arrivait devant un grand bistro très éclairé, il entrait, avec une démarche mécanique il approchait du bar.
C'est à ce moment qu'il l'a vu.
L'ouvrier auquel il pensait depuis plusieurs jours. Il l'a regardé, l'ouvrier l'a regardé et lui a fait un sourire. François lui a rendu son sourire et, comme dans un rêve s'est approché de lui !
– Je te paye un verre ? Proposait François !
A suivre
N'hésitez surtout pas à me laisser un commentaire et à me retrouver sur Twitter … @CharlyChast
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