Le Roy 03 Comment tenir

 Le Roy 03

Comment tenir




J'ai bien sûr cherché mon frère, pour qu'il m'avance l'argent. En même temps je redoutais de le trouver, il se serait moqué de moi. Mais bon je m'inquiétais. Ce n'était pas prévu le matin je savais bien sûr que ce genre de dispositif existait même si j'en avais jamais vu. J'en avais entendu parler. Je ne savais même pas ou en trouver. Si j'avais voulu en acheter un, je n'aurais pas su ou aller et là j'en avais un sur moi, et je  n'avais pas la clé pour le retirer. Quand j'y repensais j'étais pas fier de moi. 


Les jours passaient. Mon frère semblait bien s'adapter, je l'ai revu trois jours plus tard, il avait le sourire. C'est vrai que ce n'est pas douloureux, mais pas du tout. Toutefois si on vous dit qu'on y pense pas, là il ne faut pas le croire. Au bout d'un mois je ne pensais plus qu'à ça. 


J'avais vendu des bêtes avant le marché ou j'avais acheté le truc, j'avais l'argent enfin j'aurais même normalement du avoir l'argent avant mais l'acheteur ne m'avait pas encore payé, ça s'est joué à une journée près. 


À une journée près je pouvais payer !


À une journée près j'aurais eu la clé et je n'étais pas obligé d'attendre le retour de mon vendeur.


Le jour prévu, un mois plus tard, les marchands revenaient. Je me préparais pour sortir je cherchais ma tunique et je me souvenais que je l'avais laissé dans la grange aux moutons. J'avais depuis peu repris mes habitudes de me balader à poil. Je faisais comme mon frère. Lui aussi il se baladait à poil dans tous ses déplacements. 


– Tu sais Flèsh, me disait ma belle sœur Inridia, les filles aiment tout particulièrement les garçons qui portent un tel dispositif de chasteté. Surtout quand tu leur en donne la clé.


Elle avait encore pris quelques rondeurs.


– Et on s'est mis d'accord, comme les relations intimes lui sont désagréables, j'attendrai qu'elle soit prête pour retirer mon dispositif de chasteté. Rajoutais mon frère.


Je me disais que finalement si tout se passait comme prévu, je devrais être libre avant mon frère. Les marchands s'installaient, j'y arrivais tôt. Je recherchais mon vendeur, il avait dit deux ou trois mois et ça n'en faisait qu'un mais … On peut espérer quoi !


Toute la matinée j'ai fait le tour de tous les marchands, vers midi il fallait bien se rendre à l'évidence il n'était pas là. J'avais demandé à tous les marchands qui vendaient des armes. J'en ai trouvé plusieurs qui le connaissaient mais ils m'ont confirmé qu'il n'était pas dans la caravane.


– Dans un mois peut être. Me disait un d'entre eux.


C'était un peut être dont je me serais bien passé. Ce premier mois avait été terrible, oh non ce n'était pas douloureux à porter mais avec un truc pareil il était impossible de se masturber. Impossible de se faire sucer et impossible d'enculer un de ses petits camarades comme Artemi. Je l'aurais bien enculé mon pote Artémi. Surtout que, comme maintenant je portais une cage de chasteté, Artémi venait souvent me voir.


De plus mes copains ne m'épargnaient rien. Ils étaient tous à poil tout le temps, dans la journée il arrivait à l'un ou à l'autre de mettre un étui pénien mais jamais plus. Il pouvaient le retirer quand ils le voulaient. Ils pouvaient se branler quand il le voulaient et ils ne s'en privaient pas. 


Souvent, très souvent même, ils semblaient y prendre un malin plaisir, ils venaient à plusieurs pour me voir. Je gardais les moutons, ils venaient me tenir compagnie. On s'allongeait sous un arbre, à l'ombre, ils apportaient une boisson, une bière légère qu'on partageait et quand ils étaient bien détendus ils bandaient.


Ils se masturbaient là devant moi, je bandais comme un fou dans ma cage mais c'était désespérant, je ne pouvais pas me stimuler. Il n'y avait rien à faire, c'était de la folie.


– Le jour ou tu vas retirer ton truc Flèsh, ça va être une explosion ! Disait l'un.

– S'il le retire un jours ! Rajoutais l'autre.

– Et pourquoi je ne pourrais pas le retirer ? Demandais-je.

– Je ne sais pas, suppose que le marchand ne revienne jamais, il pourrait avoir eu un accident …


Je devenais tout pâle à cette idée. Le dispositif était fait par des forgerons d'Extrêmasie, si on en croyais les marchands. Très loin d'ici. Le métal était tellement dur qu'on ne pouvais même pas le rayer, il était indestructible. Si une telle chose se produisait, je ne pourrais jamais le retirer … Jamais …


Là je vous jure je m’angoissais.


Artémi, toujours aussi serviable me proposait de le sucer. Il m'avais bien sucé lui. Oui mais lui il aime sucer les queues, il aime aussi se faire enculer, ça aussi il me le proposait. 


– Je te jure Flèsh, ça te détendrait, tu sais on peut arriver à un plaisir intense et je sais m'y prendre pour faire hurler un homme de plaisir …


Je déclinais ses propositions, il avait une queue plus petite que la mienne mais ça restait trop gros pour mon cul, beaucoup trop gros.


Je restais là, à les regarder, il se masturbaient, se tripotaient l'un l'autre. Il y en avais bien un qui me tripotait les couilles, je laissais faire. J'avais encore l'espoir de pouvoir trouver un peu de plaisir. J'étais en manque et les voir s'amuser comme on le faisait souvent me tourmentait maintenant au plus haut niveau.


On avait l'impression que la cage avait rétréci, elle était toujours de même taille mais moi aussi j'avais l'impression qu'elle était plus petite. C'était ma queue qui protestait maintenant en permanence. Ce n'était pas vraiment douloureux mais presque. 


Mon sexe formait comme une sorte de grosse boule, les deux couilles bien pleine et la queue bien écrasée, bien confinée. Il se balançait de haut en bas à chaque battement de mon cœur. À chaque battement, la pression sanguine devait augmenter et mon sexe semblait se contracter, suivait un sursaut vers le haut.


Un de mes camarades jutais, il le faisait entendre et le souffle me manquait. Artémi ne demandant rien à personne se penchait alors sur Reggy un de nos camarades et prenait sa queue dans sa bouche. Il approchait son visage, et la queue de notre camarade glissait sans difficulté sur toute sa longueur. Artémi avait fait des progrès, ou alors la queue qu'il avalait était plus petite que la mienne. Il m'avait toujours semblé qu'on avait la même taille, mais c'est vrais  qu'au bout de plus d'un mois je commençais à perdre un peu le sens des tailles, en attendant peut être de perdre le sens des valeurs.


Dans ma tête c'était la folie, je me revoyais à la place de Reggy, quelques semaines plus tôt j'étais à la place de Reggy et je me souvenais comment la langue de Artémi était douce, comment il savait faire plaisir. Avec Reggy son visage s'écrasait sur son ventre. Il insistait et gardait la position. Avec moi il n'avait pas réussi à s'en sortir aussi bien.


Je transpirais de désir mais je savais que je resterais sur ma faim. Je les regardais. Artémi avait décidé de me donner des regrets, il suçait avec vigueur, il y mettait tout son cœur, toute sa science. Et il commençait à en avoir le bougre. Reggy prenait son pied, il était aux anges, il s'était allongé sur le dos, les jambes écartées et il croisait les bras derrière sa tête.


Je le voyais, je l'entendais, il gémissait et il tremblait de plaisir. Il ne faisait rien, il se laissait faire et il appréciait.


De temps en temps Artémi relevait la tête, il me regardait et m'invitait à venir me joindre à lui. Puis il replongeait et de nouveau faisait couiner de plaisir notre ami Reggy. Je n'osais pas, je n'avais jamais été attiré par la queue d'un mec. Le laisser me sucer ou l'enculer je veux bien mais le sucer … Ça non ! Et pourquoi pas me faire enculer pendant qu'on y est !


J'étais en manque, mais pas à ce point, je les regardais et je m'accroupissais et je m'approchais. Artémi se relevait et me laissait la place. J'avais l'impression que Reggy allait suffoquer, je me penchais sur sa queue, c'était sans conviction. Je passais ma langue sur son gland et je recevais une énorme giclée de sperme dans la bouche suivait une autre giclée sur la figure, je parvenais à éviter la troisième. Je relevais la tête et je remarquais que tout le m onde avait joui, sauf Artémi et moi bien sûr. Pour Artémi il était trop occupé à donner du plaisir à Reggy et pour moi c'était sans espoir tant que je porterais cette saloperie.


Artémi s'allongeait sur le sol, les jambes bien écartées le dos relevé il se masturbait, je me relevais, j'avais le visage couvert de sperme, je le regardais se branler devant moi. Je devais avoir une tête à faire pitié. Il me regardait.


– Met toi à quatre pattes je vais t'enculer. Tu en as besoin, et je suis sûr que tu vas aimer.


Là c'était trop, je craquais et je m'exécutais. Brusquement c'était un grand silence chez mes camarades. Ils me regardaient, Artémi prenait position, se lubrifiait, il avait toujours une sacoche et le nécessaire en cas d'imprévu avec lui, comme nous tous d'ailleurs. On ne sait jamais, on était toujours à poil, donc on n'avait pas de poche … 


Je ne bougeais pas mais je vous jure que là j'en menais pas large. Il allait m'enculer, il avait une grosse queue, moins grosse que la mienne mais elle était grosse. Je sentais sa queue contre mon cul, mon cœur battait fort, j'avais presque envie de défaillir tellement je paniquais, et la panique se rajoutait au manque. 


Il faut me comprendre quoi, depuis ma puberté je n'avais pas passé une seule  journée sans jouir, je me branlais tout les jours, je jutais tous les jours. Là ça faisait un mois et j'en pouvais plus.


Puis Artemi à poussé. Sa queue est entrée dans mon cul, c'était très douloureux, son ventre s'est écrasé contre mes fesses, c'était infernal. J'ai pas pu tenir, je me suis dégagé en hurlant. Tout le monde à rigolé.


Je me suis retourné et je hurlais.


– Mais ça fait un mal de chien ton truc !


Tous nos copains rigolaient tout ce qu'il savaient à commencer par Artémi.


– Elle est rentrée ! Faisait remarquer Artémi en se tripotant la queue.

– Oui et bien j'espère que tu as aimé car elle n'y retournera jamais.


J'ai eu mal au cul pendant trois jours, mais il avait raison sur un point. Ça m'avait calmé. Je ne bandais plus du tout, ma queue était ratatinée dans sa cage qui après ça semblait trop grande.


On est resté là, d'un œil je surveillais les moutons, et de l'autre mes camarades. On a passé reste de la journée à discuter, je n'arrivais pas à rester calme, j'avais mal au cul.


Artémi, me regardait régulièrement, il rigolait, il ne pouvait plus se retenir, moi, je le regardais de travers. J'étais bien décidé à me venger dès que ça serait possible.


Les jours ont passé, quelques semaines puis de nouveau le marché. Les marchands importants revenaient. J'avais comme un pressentiment, je redoutais, en moi je savais déjà qu'il ne serait pas là.


Ça faisait maintenant deux mois. Et j'en pouvais plus.



A suivre



N'hésitez surtout pas à me laisser un commentaire et à me retrouver sur Twitter … @CharlyChast


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