PHILIPPE EP 23 : GUEULE DE BOIS

PHILIPPE
EP 23 : GUEULE DE BOIS


Alex ne se privait pas de m'engueuler, il ne regardait même pas Joey, pas un regard.  

– Bon je te ramène à la maison, je crois que ton grand père ne va pas être content du tout ! M'informait Alex.
– On ne le verra pas avant cet après midi ! Répondais-je.
– Et pourquoi ça ? Je l'ai eu au téléphone il n'y a pas deux heures, il m'a dit qu'il arrivait !
– Le train n'arrive qu'en début d'après midi.

Je voulais me redresser mais je tombais en avant, Alex me retenait. Il me soulevait et me portait presque jusqu'au bateau, c'était une petite vedette de la sécurité elle était très rapide, le pilote nous attendait et démarrait dès que j'avais le pied sur le bateau.

Finalement j'ai fait le retour la tête penchée par dessus bord, j'étais malade pendant tout le trajet. 

– Ton grand père va tenter d'étouffer l'affaire, dans l'espoir que ton père n'en entende pas parler, sinon …
– Rhaaa , Rheuuu, heuh, heuh !

Je m'excuse auprès du lecteur mais je vous jure que je ne pouvais pas faire mieux à ce moment précis, j'étais malade et en plus Alex ne semblait pas vraiment compatissant. 

– Si jamais ton père à vent de cette histoire … Tu es mal mon petit père !

J'entendais bien ce qu'il me disait mais … Je n'arrivais même plus à relever la tête … Et en plus on allait vite, j'étais secoué, j'étais malade … Pfff !

On arrivait tout en bas de la falaise, il y a une porte d'ascenseur. En descendant du bateau j'allais tomber mais Alex me retenait. Je l'aime bien moi Alex … 

– Tu n'as même pas dessaoulé depuis deux jours je paris !

Un hélicoptère survolait la falaise et se posait sur le toit de la maison.

Alex me soutenait dans l'ascenseur, me montait dans ma chambre, me jetait sur le lit.

– Bon maintenant tu vas faire un effort, tu te déshabilles, tu prends une douche et tu essayes de te rendre présentable. Ton grand père vient d'arriver, il faut que j'aille l'accueillir. 
– Mais non ! Tu dis n'importe quoi ! Le train n'arrive qu'en début d'après midi …

Je me laissais tomber sur mon lit, je roulais, tombais du lit et me retrouvais allongé sur le ventre le visage sur le sol …

– Oups, chuis tombé par terre moi … Aïe … M'ai fait mal au nez moi !

Alex sortait de ma chambre quelques instants plus tard ce sont mes camarades qui arrivait à mon chevet.

– Mais qu'est ce qui t'arrive tu saigne du nez ? S'écriait Victor.
– M'ai fait mal . Bobo ! Poum tombé du lit !
– Mais il est dans un état ! Faisait remarquer Théo.
– Bon on le passe sous la douche. Ils me retiraient mes vêtements et pendant qu'un des deux me tenait l'autre m'arrosait.

Je ne les laissais pas faire, je gueulais, je m'agitais. On se retrouvait rapidement tous complètement trempés, et couverts de sang. Je ne m'étais pas loupé en tombant du lit et m'était réellement cassé le nez. Un peu paniqué Victor allait donner l'alerte, le coach Dave arrivait, il me prodiguait les premiers soins et envoyait Victor pour demander un médecin. 

C'est donc trempé et couvert de sans qu'il arrivait devant Alex et mon Grand Père. Alex paniquait, décrochait le téléphone et demandait un médecin en urgence. Mon Grand Père paniquait et venait tout de suite avec Victor qui lui racontait la situation.

Moi je pleurait, je gémissait … '' Je vais mourir, ne me laissez pas tout seul. Tu sais Victor je t'aime beaucoup … ''

– Moi c'est pas Victor, moi c'est Théo !
– Et toi Alex tu sais que je t'aime vraiment beaucoup …
– Et moi c'est Dave.
– J'ai beaucoup aimé quand on a fait l'amour Alex, tu sais …
– Vraiment ? S'étonnait mon grand père en regardant Alex qui venait d'arriver.
– Victor, tu étais ou Victor ?
… 

Je ne me calmais pas, Alex préférait sortir, le médecin arrivait, Théo et Victor sortaient également. Le médecin finissait par me calmer et m'examiner. Un autre de ses collègues arrivait peu après. J'étais bien tombé sur le nez, il était cassé et ils n'étaient pas trop de deux pour me poser l'espèce de pansement, atèle je ne sais pas comment ça s'appelle ce truc. J'étais pas beau à voir. Je ne me sentais pas mieux mais je ne bougeais plus, ne disais plus rien, je me ratatinais sur moi même et finissais par m'endormir. 

Un peu plus tard …

– Bon qu'est ce qui lui est arrivé exactement à son nez ? S'inquiétait mon grand père maintenant que la situation était sous contrôle.
– Il est tombé du lit ! Lui répondait Alex.
– Sur le nez ?
– Sur le nez !
– Dommage qui ne soit pas tombé sur la tête, elle aurait amorti le choc, et là il n'y avait rien à craindre … Il n'y a rien dedans !

Mes copains pouffaient de rire en entendant ça.

– Et pour cette relation dont il parlait … Ça remonte à quand ?

Là Alex se retrouvait mal à l'aise, il baissait la tête …

– Quelques semaines Monsieur Brosso !
– Quelques semaines ! Bon, et bien alors ça va dans ce cas là. Si tu m'avais répondu '' Il y a quelques années … ''  je peux te garantir que tu aurais été mal mais si ça ne fait que quelque semaines, ça ne regarde que vous !
– Pour la peine tu vas le veiller et prendre soin de lui !

C'était là, la seule sanction que mon Grand Père à appliqué à Alex. Il est cool mon grand père tout de même. Il considère que tant que ce n'est qu'une histoire de cul, ce n'est pas bien grave ! Sur ce point il n'est pas comme mon père ! Il est vrai que techniquement Alex ne travaille pas pour lui mais pour mes oncles mais il est vrai aussi que si mon Grand Père prenait une décision, une sanction par exemple, mes oncles le suivraient !

Alex veillait sur moi, il s'assurait que je buvais suffisamment, un peu plus tard dans la matinée il me passait de nouveau sous la douche, la première fois le résultats n'était pas idéal. J'avais mal au cul, j'avais mal au nez, j'avais mal à la tête … Je ne vous parle pas du ventre, le vertige qui ne passait pas … Enfin, j'étais pas en forme. Alex me faisait manger à la petite cuiller à midi, j'étais complètement calmé, je faisais ce qu'on me disait.

Plus la journée avançait plus je bandais, mais c'était sans espoir, l'autre là, le pfff, il avait jeté la clé et je me trouvais condamné à garder mon dispositif jusqu'à mon retour … Je vous jure, c'est pas facile tous les jours !

Pendant ce temps mon grand père avait convié mes amis à table. Son passage n'était pas prévu mais il en profitait pour se renseigner sur ce que nous faisions.

– Donc ça se passe bien pour vous, à ce qu'on me dit !
– Bein oui ! Répondait Victor.
– On m'a dit aussi que vous vous étiez fait des amis …
– Oh ça oui Monsieur Brosso ! Répondait Théo.

Victor était devenu tout rouge !

– Et pour Joey vous allez faire quoi ?
– Il prend le prochain train, il est viré !

… 

A la fin du repas mon Grand Père semblait réfléchir un moment, puis il appelait un valet, lui demandait de préparer des costumes pour chacun de mes deux camarades.

– Je n'avais pas prévu de passer ici et il faut que je reparte mais vous allez venir avec moi. Je vous rassure vous serez juste absent pendant une journée ou à peine plus. Nous partons dès que vous serez prêts. 
– Et Philippe ?
– Dans l'état ou il est il ne survivrait pas là ou nous allons !

Alex prenait soin de moi, je ne savais même pas que mes camarades étaient partis. On ne me dit jamais rien à moi ! Mais j'avais Alex pour moi tout seul, j'en profitais, je faisais  un caprice. Il s'en rendait compte Alex mais c'est vrai qu'il m'aime bien lui aussi et il est adorable.

– Tu veux encore quelque chose Philippe ? Me demandait Alex qui était au petits soins pour moi.
– Câlin !
– Ça ne t'a pas suffi la nuit dernière, pardon je voulais dire … Hier et les deux dernières nuits ?
– C'étaient des brutes, pas comme toi. 
– Tu sais mon petit Philippe, j'aurais bien aimé te faire une petite gâterie, mais par distraction il semblerait que tu ais perdu la clé.
– C'est malin !
– Mais toi, tu es sûr de pouvoir me faire un petit plaisir, avec ton nez qui est deux fois plus large et deux fois moins long ?
– Ouin ! Tu m'embêtes Alex, moi je voulais juste un petit câlin. J'ai passé un  moment difficile, et j'ai été malade.

Il rigolait, s'asseyait à califourchon sur moi et me caressait le corps, doucement. Il commençait par me masser les épaules, les bras. Je me laissais faire, il fait ça bien quand il veux. Je me laissais aller et rapidement je me sentais tout mou !

Je sentais ses lèvres se promener sur mon torse, il me chatouillait avec le bout de son nez. J'aurais bien aimé lui en faire autant mais mon nez … Enfin vous savez … Je l'avait explosé sur le sol le matin même et là, rien qu'à l'idée qu'on puisse le regarder de trop prêt ça me faisait mal. 

Mais Alex lui, il ne me faisait pas mal. Ohhhhhhh non mais pas mal du tout. Ses lèvres s'attardaient sur mon cou, ma gorge, mon menton puis il arrivait à la commissure des lèvres, je le laissais faire. Il me posait un baiser d'une extrême douceur sur les lèvres …

Il savait ne pas insister là, ça me rassurait parce que … Enfin vous savez … ( remarquez pour vous ça doit être pareil … j'espère ) mais juste au dessus de mes lèvres il y a mon nez et … Bon vous , '' pas pareil '' bein oui je m'en doute, vous le vôtre vous ne l'avez pas explosé en choux fleur mais ne rigolez pas comme ça. Ça pourrait vous arriver aussi !

Bref !

Alex continuait à me chatouiller du bout du nez et son nez me chatouillait maintenant juste en dessous de l'oreille, là ça ne faisait pas mal. De plus on ne peut pas tomber sur une oreille ? Je gémissais de plaisir, je ne résistait pas, j'appréciais vraiment cette douceur, ça me changeait des deux nuits passées. 

Ses lèvres se promenaient ensuite sur tout le corps, les tétons, il me mordillait doucement. Le torse, il descendait ensuite vers mon ventre, me chatouillait le nombril puis glissait son visage entre mes cuisses. Il ne pouvait pas vraiment me sucer mais il glissait sa langue, ses doigts dans les parties les plus intimes de mon corps. 

Ses doigts se dirigeaient doucement vers mes fesses, je les relevais pour l'aider. Je me souvenais brusquement que Alex ne portait pas de dispositif de chasteté. Je le laissais faire quand il me glissait un doigt dans mon cul. 

J'avais eu mal au cul pendant toute la journée mais là, ses caresses me soulageaient, il ne me faisait pas mal, bien au contraire, il me faisait du bien beaucoup de bien. Il glissait un doigt puis deux, il y allait doucement. Mon anus avait été tellement stimulé depuis deux nuits que le moindre contact me donnait une sensation incroyable. Je jouissais, en quelques instants je jouissais. Je respirais fort, je relevais le bassin et me tortillais dans tous les sens.

Je me cramponnais au draps. Alex continuait à me masser l'anus, toujours avec cette grande douceur. Il ne se concentrait que sur mon plaisir. Le plaisir montait encore plus, je frémissais, je tremblais et finalement j'éjaculais. C'était le pied, ces deux derniers jours, je m'était fait baiser par des brutes, Alex est différent, lui c'est un amour. Il n'avait pensé qu'à moi, qu'à mon plaisir.

Il me laissait me reposer, je me sentais mieux et je terminais l'après midi sous un parasol à côté de la piscine. J'aurais bien fait quelques plongeons mais vous savez, mon nez … Enfin oui je crois que vous savez !

– Ils sont sortis mes copains ?
– Ils sont parti avec ton Grand Père !
– Ils sont partis ou ?
– Je ne sais pas !
– Et moi alors ?
– Ton Grand Père a dit que dans ton état tu ne survivrais pas là ou ils vont !
– Au fait il était pas venu en train mon Grand Père ?
– Tu le sous estimes, il est venu en avion supersonique !
– Ah ouai, quand même !
– Le premier jour on n'a pas paniqué, on s'est à peine inquiété. On se demandait quelle connerie tu avais encore bien pu faire. La deuxième nuit l'inquiétude à monté puis en fin de nuit c'était la panique. Il a failli faire intervenir l'armée tu sais. Si je n'avais pas retrouvé ta trace vers trois heures du matin, l'armée débarquait !
– La vache !
– Non, pas la vache, la troupe d'intervention. Il était prêt à faire retourner chaque grain de sable sur tout l'archipel.
– Et mon père ?
– Espérons qu'il n'entende pas parler de cette histoire !

En début d'après midi mes deux camarades bien habillés, bien présentables étaient monté dans l'avion de mon Grand Père. C'était un petit supersonique fabriqué par une de nos filiales, il pouvait transporté sur une distance de dix mille kilomètres six passagers et deux membres d'équipage, dans le confort douillet d'un vrai salon. 

Théo connaissait bien sûr ce genre d'appareil, ce n'était pas la première fois pour lui mais Victor avait des étoiles dans les yeux, il n'en revenait pas.

– Mais ça vole à quelle vitesse ce genre de truc ? Demandait Victor.
– Mac deux virgule cinq, pas loin de trois mille kilomètres heures. Nous serons arrivés dans moins de deux heures. 
– Oui mais on va ou ? Continuait Théo.
– De l'autre côté de l'océan !
– Mais on ne peut pas, j'ai pas pris mon passeport ! Répondait Théo.
– Moi non plus ! Rajoutait Victor.
– Ne vous inquiétez pas les jeunes, c'est un détail qui a déjà été réglé avec la douane ! J'ai demandé à mon secrétariat de s'en occupé juste avant de partir.

Une fois de plus Victor avait l'impression d'être tombé dans la quatrième dimension. Décidément ce monsieur que toute la planète admirait ne connaissait pas les frontières et semblait avoir un passe qui ouvrait toutes les portes.

Deux petites heures plus tard l'avion se posait. Un voiture de luxe longue comme un autobus arrivait, ils montaient tous à bord, les douaniers les saluaient mais n'intervenaient pas … La voiture filait ensuite vers une destination inconnue, enfin inconnue de mes camarades. Ils m'ont raconté par la suite que mon Grand Père avait un petit sourire malicieux sur le coin des lèvres.

Il n'était pas tard, ils étaient partis juste après le repas, surtout qu'avec la vitesse de l'avion il avaient gagné quelques heures, et là bas il n'était pas encore l'heure de passer à table. 

Mes deux amis ouvraient de grands yeux quand ils ont vu qu'il entraient dans le Centre de Recherche Aéronautique : Le Comte. Ils se regardaient comme pour se rassurer qu'ils ne rêvaient pas.

– J'avais rendez-vous ici avec le conseil d'administration aussi je me suis dit que vous aimeriez visiter le centre. 

– Et en plus il y a un lancement prévu ce soir. On pourra y assister ? S'exclamait Victor.
– Mais bien sûr, il y en a aussi un autre demain matin. Je vous promet que vous serez au premières loges.

La voiture s'arrêtait devant un bâtiment immense. Mon Grand Père sortait de la voiture puis il présentait mes deux amis à un officier …

– Voilà les deux amis de mon fils dont je t'ai parlé. 
– Il n'a pas pu venir ? Demandait l'officier.
– Il est souffrant, je te les confie, tu leur fait faire une visite ?
– Comme prévu !

Il les faisait monter dans une jeep décapotable et leur lançait : '' Et si on commençait par un petit vol parabolique les jeunes, ça vous tente ?''.


N'hésitez surtout pas à me laisser une commentaire et à me retrouver sur Twitter …  @CharlyChast 

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