PHILIPPE EP 36 : APRES UNE NUIT D'AMOUR

PHILIPPE
EP 36 : APRES UNE NUIT D'AMOUR


Mon père ressortait de ma chambre. Il faisait une drôle de tête, il semblait à la fois rassuré et effondré. C'était difficile à dire. Il avait l'air retourné le pauvre. 

Finalement ça c'était bien passé !

Alex entrait et la porte ouverte j'entendais des hurlements dans le couloir, je reconnaissais la voix de mon oncle Bob. 

– Et bien tu as fait du propre mon garçon ! Surtout ne bougez pas d'ici je m'occupe de tout et vous tiens au courant de tout ce qui se passe ! Me déclarait Alex.

Il repartait et maintenant même la porte fermée j'entendais les hurlements. Ça me faisait tout drôle, à la maison quand ça gueule comme ça, c'est toujours mon père qui gueule et moi qui m'en prend plein la tête … Là c'était un peu différent, les aînés, c'étaient mes oncles Luc et Bob et là c'était eux qui gueulaient et c'était mon père qui en prenait plein la tête.

Juliette se levait mais ne voulant pas dévoiler sa nudité partait dans la salle de bain avec la couette sur le dos. Je me retrouvais à  poil au milieu de mon lit.

J'ai entendu des phrases du genre …

'' Antoine tu es peut être le maître du monde mais ici tu ne me parles pas sur ce ton ! '' . Ça c'était mon tonton Bob, on m'a dit plus tard que mon père l'avait traité de '' grosse tapette '', c'est vrai ça c'est vexant, mon tonton Bob n'est  absolument pas gros.

'' Tu t'attendait à le trouver dans les bras d'un homme ? '' , là c'était tonton Luc et il reprenait : '' tu vas immédiatement présenter des excuses à ton oncle ''. 

Ça me faisait tout bizarre, en temps normal c'est mon père qui parle fort et je crois que c'était la première fois que j'entendais quelqu'un lui parler sur ce ton.

Ça se calmait, je n'entendais plus rien. 

– Ça va Juliette ? Lui demandais-je.
– Non pas vraiment ! Me répondait-elle depuis la salle de bain.
– Mais qu'est-ce qui ne va pas ma puce !

Je suis un vrai gentleman quand je veux moi vous avez vu ça … '' ma puce '' ! 

– Mais tu te rends pas compte du désordre qu'on a provoqué. Je vais dire à ton père que c'est ma faute, je ne veux pas que tu ais des problèmes.
– Alors là certainement pas ! Ce serait pire. Mon père est spécial, laisse moi gérer la situation !

Alex entrait de nouveau, il apportait le petit déjeuner. 

– J'ai pensé que ce serait plus calme dans ta chambre. 

Il faisait une pause, me regardait, j'étais à poil sur mon lit.

– Tu n'as plus de couette ?
– C'est Juliette elle est …
– Ah ok !
– Ils en sont ou là ?

Juliette arrivait elles s'était habillée !

– Tout va bien les jeunes. Au dernières nouvelles ton père menaçait de te déshériter et ton oncle Luc menaçait de le dénoncer au publique s'il osait. Nous expliquait Alex.
– Le dénoncer ? S'étonnait Juliette.
– Histoire de lui faire honte ! Monsieur Luc est le plus gros directeur de presse de la planète, il dirige je ne sais combien de centaines de journaux à travers la planète et je ne sais combien de chaînes de télé … Expliquait Alex en servant le petit déjeuner.
– Oui mais tout ça appartient à la PK ! Continuait Juliette.
– Certes mais en partie seulement de plus monsieur Antoine n'a pas le pouvoir de lui en retirer la direction, son frère monsieur Djé a rédigé lui-même le contrat ! Combien de sucre Mlle Juliette ?
– En un mot il ne peut rien faire ! Expliquais-je à Juliette.
– Au fait si je peux vous donner un conseil … Vous devriez rester dans votre chambre jusqu'à ce que ça se calme. Philippe, ton grand père arrive !
– Oui mais il a de la route à faire !
– C'est pour ça qu'il a pris un Jet, l’hélicoptère n'était pas assez rapide.

Bon là vous vous dites que je ne contrôlais plus rien … C'est un fait ! Mais bon si mon grand père s'en mêlait tout devait bien se passer !

Un peu plus tard Alex revenait il se proposait de ramener Juliette, il lui semblait préférable que je reste sur place. Peu après le jet se posait sur la piste privée, mon grand père était dans les murs.

Il commençait par venir me voir, je lui racontait … Et c'est ensemble que nous descendions dans le grand salon. Mon père était dans un coin, il regardait par la fenêtre. Luc était dans son bureau, et Bob également dans son bureau. Ils nous rejoignaient.

Quelques secondes plus tard c'était l'engueulade …

– Quoi ! Tu as osé traité ton oncle de grosse tafiole  ?
– Tapette Djé il a dit tapette …
– Tu vas présenter des excuses à ton oncle !
– Papa je te rappelle que je ne suis pas n'importe qui, pas un obscur conservateur d'art moi en tout cas !
– Je ne vois pas le rapport, tu n'est que le directeur d'une multinationale et si tu parles encore comme ça à tes aînés ton père pourrait bien te virer !
– Et moi je ne suis pas un obscur conservateur d'art ! ''

...
Je pense qu'il ont mis du temps avant de remarquer que j'étais sorti.

Bein oui il faut bien me comprendre, j'étais dépassé par les événements et ne contrôlais plus rien. C'était pas la peine que je reste plus longtemps. J'étais venu en voiture aussi je prenais une moto de sport dans le garage, une tenue complète et je faisais route. 

Un peu plus tard sur la route, je m'arrêtais au '' Refuge des Cotes '', c'est une sorte de bar, un endroit étonnant, on m'en avait parlé. Il fait bar, salon de thé, bibliothèque et on ne sait trop quoi. Le temps était morose, il n'y avait personne sauf le gérant. C'était un homme de plus de quarante ans sympathique et souriant. 

– Dites donc, il n'y a pas grand monde aujourd'hui.
– C'est le temps et il faut bien dire aussi que c'est pas la pleine saison. Me répondait Thom le patron des lieux.

Je regardais par la baie vitrée, d'un côté on pouvait voir la mer et de l'autre la forêt. Le ciel devenait noir, la luminosité baissait, on se serait cru le soir pourtant on était en début d'après midi.

– Vous faite à manger ? Demandais-je.
– Je peux te dégeler quelque chose. Désolé en cette saison les cuisines sont fermées.
– Ça marche, tu me proposes quoi ?
– J'ai une petite merveille, un cassoulet maison .
– Ouai maison, je vois le genre, et surgelé en plus !

Il rigolait.

– Parfaitement, c'est moi qui l'ai cuisiné, c'est moi qui l'ai emballé et c'est moi qui l'ai surgelé ! … Tu vas voir, c'est une recette maison !

Il avait raison, il était bon son cassoulet. Ensuite il me proposait un café. La cheminée était allumée, on s'installait devant, le temps passait on ne disait rien. J'oubliais peu à peu la scène qui devait encore continuer à la maison. 

Thom se levait. 

– Je vais fermer, si tu veux rester …

Je ne bougeais pas, je restais là tranquille, plongé dans une sorte de mélancolie. La nuit n'avait pas été facile et le début de la journée, je préférais ne plus y penser. Thom s'installait juste à côté de moi. 

– Tu as l'air un peu perdu ?

Il posait sa main sur la mienne, il avait les manches relevées et ses bras était recouverts d'une fourrure épaisse. Sans penser à rien je lui caressais le bras, sa fourrure était douce.

– En tous cas tu n'es pas farouche.

Il m'embrassait sur la bouche et je lui rendais son baiser. Il me caressait le visage, passais sa main sur mon cou, il faisait preuve de beaucoup de douceur. Ça me changeait, la nuit avait été pleine d'émotions. C'est vrai que Juliette n'est pas vraiment violente mais … Bon … Ouai … Un mec c'est tout de même bien mieux et là au moins je sais comment ça marche.

Thom était un ours, mes copines ( là je parle des mecs ) sont jeunes, ils ont mon âge et aucun n'est aussi poilu que Thom. Mais c'est vrai que sa fourrure était douce, épaisse, noire et vraiment douce finalement. Il était brun, très brun et sa peau était bronzée. Il avait fermé la porte, on ne serait pas dérangé. Il jetais un gros tapis sur le sol, juste devant le feu, s'allongeait et m'invitait à le suivre. 

Je lui faisais un grand sourire et me penchais sur lui. Ma main passait sous sa chemise, il en faisait de même.

– C'est mignon ça, tu n'as pas un poil sur le corps. J'aime bien.
– Toi par contre tu as une vraie fourrure.
– Tu aimes ?
– C'est doux ! Je ne suis pas habitué mais jusque là ça me plaît. 

On échangeait des baisers, je lui suçais les téton, ses poils me chatouillaient mais j'étais surpris. J'avais toujours pensé que les poils ça devait être rugueux, mais là sa fourrure était vraiment douce, rapidement j'en redemandais.

Il prenait l'initiative de me retourner sur le dos et de commencer à me déshabiller. Il me retirait ma chemise en premier et couvrais mon torse de baisers et de caresse. A chaque fois que son corps se posait sur le mien je sentais sa fourrure tellement douce. Quand je le retournais sur le dos à mon tour je continuais à profiter de cette douceur en m'allongeant sur lui. 

Je le regardais droit dans les yeux au moment ou j'ai ouvert son pantalon. Il me souriait, il levait la main pour me caresser le visage, je glissais ma main dans son pantalon. Pas un instant je n'avais imaginé qu'il pourrait porter un dispositif de chasteté et je crois que si ça avait été lé cas j'aurais crisé. Je vous jure que là, j'avais vraiment envie d'une queue et la sienne était belle.

Il soulevait le bassin pour m'aider à faire glisser son pantalon et en même temps que je le lui retirais je me penchais sur lui et prenait sa queue dans la bouche. Il était circoncis, j'aime bien. Je lui chatouillait le gland avec le bout de la langue, puis je le lui suçais plus fermement. Pour finir je prenais sa queue dans ma bouche jusqu'à la gorge. Ma langue la léchait sur toute sa longueur. Il gémissait déjà de plaisir.

Thom : Bein dis donc mon bonhomme, tu sais y faire toi !

Il soupirait fort, il respirait fort, il appuyait doucement sur ma tête pour m'encourager. Je n'en avais pas vraiment besoin. Là c'était autre chose que ce que j'avais eu la nuit dernière. Une belle bite, une poitrine musclée et bien poilue, bien virile. C'était quand même bien mieux.

Je me lâchais et le caressait de toutes mes mains, et je regrettais de n'en avoir que deux. Il me caressait les bras, ses mains étaient fortes et douces. Il était nu dans mes bras, j'avais encore mon pantalon mais ça ne devait pas durer bien longtemps. Il me retournait sur le dos, me prenait dans ses bras avec virilité, je sentais tous ses muscles qui m'enveloppaient, je me cramponnais à lui.

Quand il me relâchait c'était pour m'ouvrir mon pantalon et me le retirer. Il me suçait la queue à son tour, relevait la tête et me regardait dans les yeux.

– Je vais te prendre !

Ce n'était pas une question mais je lui répondais en refermant mes jambes dans son dos. Avec force, d'une manière décidée, il me tirait vers lui, me soulevait les jambes, posait mes chevilles sur ses épaules, s'appuyait sur moi. Son bassin s'approchait de mes fesses et quand sa queue touchait mon anus je poussais un petit gémissement.

Il ne s'arrêtait pas, il continuait à avancer son bassin et je sentais sa queue s'introduire dans mon cul, doucement mais fermement. Un instant j'étais saisi, j'ouvrais ma bouche en grand mais aucun son n'en sortait.

Il me regardait avec beaucoup d'attention, il faisait très attention à toutes mes réactions tout en continuant à me pénétrer. Au moment ou son bassin touchait mes fesses il se penchait sur moi et m'embrassait avec passion. Toujours en m'embrassant il se retirait et revenait, il commençait son mouvement de va et vient.

Je gémissait pas le nez, il avait sa bouche collée sur la mienne. Ça le faisait rire et il accélérait le mouvement. Un peu plus vite, toujours avec force, avec virilité, mais toujours avec douceur. Il était bien monté, sans plus mais bien monté et je ne vous dis pas comment j'ai apprécié, j'avais envie de hurler de plaisir. 

Ça me changeait tellement de la nuit dernière.

Je refermais mes jambes dans son dos, je le retenais, quand il se retirait je serrais les jambes plus fort et me détendais quand il s'enfonçait en moi. 

Je n'ai pas vu le temps passer. Nous sommes resté un long moment dans les bras de l'autre. Par moment il ne bougeait plus mais je continuais à trembler de plaisir. Le plaisir ne cessait de monter de plus en plus et quand il s'est lâché c'était un orgasme comme j'en avais jamais eu. J'ai éjaculé en même temps. C'était le pied. Il a repris alors ses mouvement plus rapidement. Je l'ai senti trembler dans mes bras un peu plus tard, il jouissait dans mon cul. 

Il s'est laissé tombé sur moi, ne bougeait plus. Juste sa bouche qui me donnait des baisers puis il a relevé la tête, me souriait et se relevait, il se retirait alors à ce moment seulement. 

Je me sentais tellement bien à ce moment. J'avais oublié mon père, Juliette, la famille, j'étais bien !

L'après midi était bien avancé, il fallait que je rentre. 

On se rhabillait, un dernier baiser et je reprenais ma moto. Sur la route je me disais que ça serait peut être bien si je passais voir Juliette. Je m'étais servi d'elle, je n'allais pas la garder dans mes relations, mais j'avais envie de rompre avec élégance. Je lui expliquerais que … Avec mon père … Et tout ça … Ensuite on se verrait moins … Puis on ne se verrait plus … 

Et hop ! 

Elle était juste derrière sa fenêtre quand je passais devant chez elle. Elle descendait dans la rue et courait vers moi. Je lui donnais un baiser et la prenait dans mes bras. Elle m'a trouvé très tendre à ce moment. Je ne lui ai pas dit que je venais de me faire enculer et que j'avais pris mon pied …

J'ai préféré la laisser croire que c'était le plaisir de la retrouver … C'était presque des adieux déguisés en un '' A bientôt ''. Elle n'avait pas eu de nouvelles de la maison, c'est à ce moment que je réalisais, c'est vrai ça, que je les avais tous oublié. 

J'étais parti, ils s'engueulaient. Je revenais il n'y avait pas un bruit dans la maison, en plus j'avais oublié mon téléphone donc si quelqu'un avait voulu me joindre j'étais mal. 

Je rencontrais Alex en premier …

– Alors on en est ou ? Demandais-je à Alex.
– A la mie-temps. En fait je pense qu'ils ont tellement gueulé qu'ils n'ont plus de voix.

Mon père passait et c'est avec une petit voix qu'il me disait '' Bonsoir Philippe ! ''.


N'hésitez surtout pas à me laisser une commentaire et à me retrouver sur Twitter …  @CharlyChast 

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