Le curé du village Ep 01 : L'arrivée

 Le curé du village

Ep 01 : L'arrivée



Il était beau comme un dieu le nouvel arrivant. Dans le train pendant tout le trajet les filles le regardaient du coin de l’œil. Quelques regrets sans doute de voir un aussi bel homme avec cette tenue sur le dos. Oh il ne portait plus la soutane, c'est totalement démodé. Il avait un pantalon noir qui tombait bien, une chemise et une veste légère de couleur noir. C'était austère mais il portait un col blanc qui révélait son statut ainsi qu'un petit affiquet en forme de croix, il paraît que ça fait partie du costume, c'était le nouveau curé d'un petit village perdu dans la montagne et il s'y rendait. 


La petite locomotive poussive s'arrêtait à toutes les stations. Elle laissait le temps aux passagers de descendre ou de monter, selon le cas.


Le jeune passager descendait, tout le monde le suivait des yeux, les filles surtout, comme je vous le disais, il était beau comme un dieu. Il était blond, et portait les cheveux plutôt court mais pas trop, après ce voyage il était décoiffé et les portait un peu rebelles, il n'en était que plus beau, cela lui donnait un air de poète et quand son regard croisait celui des autres passager, son regard bleu clair semblait lancer deux éclairs de lumière couleur ciel soulignés par une rangée de dent blanches éclatantes.


Il avait juste une valise à la main, il préférait voyage léger, le reste de ses bagages devaient suivre quelques jours plus tard. C'est sans aucune hésitation qu'il prenait la direction de l'église, personne ne le reconnaissait mais lui, il semblait savoir ou il allait.


En fait il était né ici, il était parti depuis un peu plus de dix ans, mais les maison et les bâtiments ne changent pas de place même en dix ans. Il savait parfaitement ou il était. Il savait parfaitement ou il allait. Il remontait une étroite ruelle puis juste après il arrivait à la petite place du marché. Il était devant l'église, il entendait des cris de surprise.


– Mathieu, c'est toi Mathieu, espèce de grosse bourrique ! J'y crois pas, je ne pensais pas te revoir ici un jour.


Ça lui était adressé. Il s'arrêtait et regardait dans la direction d’où  venaient ces cris. C'était José, un vieil ami, enfin un ami oui sans doutes, un vieux camarade d'école, ils étaient allé en maternelle ensemble. Mathieu semblait garder ses distances, il restait sur la réserve face à cette rencontre. 


– Et comment tu vas, ta sainteté ?

– J'ai comme l'impression que tu n'as pas changé toi ! 

– Tu sais que tu arrives bien, j'ai besoin de me confesser. Tu ne peux pas imaginer combien de connerie j'ai fait depuis ton départ …

– Oh si, j'en ai une idée. Et si tu n'as pas changé, j'en ai une idée assez précise même. 


José ne se dégonflait pas et suivait Mathieu qui entrait dans l'église.


– Tu sais Mathieu, ça me fait vraiment plaisir de te revoir.

– Pourtant tu n'arrêtais pas de me taquiner quand on était plus jeunes. Ou alors c'est ça qui te manque. C'est pas moi en fait, mais simplement, tu ne peux plus m'embêter. 

– Bon alors tu m'entends en confession ? Je te jure que ça urge !

– Si tu en étais au derniers sacrements, là ça urgerait … C'est pas le cas ?

– Non c'est pas le cas, mais, ça urge tout de même. Je voudrais bien remettre le compteur à zéro, histoire de pouvoir recommencer. En plus ça risque d'être long !

– Je viens juste d'arriver …

– Et alors il n'y a pas un service d'urgence ?

– Non il n'y a pas de service d'urgence, et en plus je me demande si tu n'es pas un cas désespéré … En tout cas tu es désespérant. Tu n'as pas changé !


José s'approchait de Mathieu, le prenait dans ses bras et lui faisait l'accolade. Mathieu levait les yeux au ciel mais le laissait faire.


– Je viens juste d'arriver, si tu voulais bien me laisser le temps de poser ma valise dans un coin, tu serais gentil.


Mathieu sortait par une porte dérobée, José le suivait sans rien dire. Il y avait juste à côté les appartements réservés au religieux. C'était confortable, assez grand en fait, il pouvait recevoir, et c'était confortable, ancien mais confortable. Il déposait sa valise sur la table et se retournait pour rejoindre son ami José.


– Ah ! Tu m'avais suivi. Je ne t'avais pas entendu. S'exclamait-il en voyant José juste derrière lui.


José s'approchait de nouveau de son vieux camarade devenu religieux, lui posait doucement les mains sur les hanches, mais là ce n'était pas pour lui faire une accolade. Il approchait son visage puis déposait un baiser très tendre sur les lèvres de Mathieu.


Le religieux ne se défendait pas.


– José, on ne devrait pas …

– Alors repousse moi …


Mathieu n'en faisait rien et avec douceur refermait lui aussi ses bras autour du corps de son camarade.


– Ça ne te rappelle rien ? Demandait José.

– Je suis entré dans les ordres depuis …

– Pas moi, et je te trouve toujours aussi désirable.

– Tu es un démon …

– Et fier de l'être !


Puis ils ne disaient plus rien, ils s'embrassaient avec une certaine passion. Les lèvres de chacun des deux hommes goûtaient au visage, à la peau de l'autre. Ils se connaissaient, ce n'était pas nouveau, pour aucun d'entre eux. Mais c'était déjà vieux, la dernière fois qu'ils s'étaient tenu dans les bras c'était bien avant, bien plus tôt, c'était juste avant le départ de Mathieu.


José portait un bleu de travail, il était sexy, autant que musclé. Il avait une belle carrure, large et musclée. Il avait les cheveux mi-court qui retombaient sur son front. Mathieu craquait, il se lâchait, en quelques gestes il ouvrait la fermeture à glissière, elle s'ouvrait sur toute la hauteur depuis le haut du torse jusqu'à l'entre jambe. 


Mathieu glissait une main sur le torse de son camarade et le caressait avec douceur. 


– Je trouve que tu es encore plus beau qu'avant mon départ.

– C'est mon boulot, ça fait les muscles.

– Tu es superbe, vraiment superbe, et toujours aussi poilu.


José avait le teint mat et une fourrure épaisse et douce, Mathieu le caressait. Sa main descendait sur tout son corps, elle partait de la poitrine et descendait, le ventre était ferme et plat, un peu comme une tablette de chocolat, mais c'était du chocolat au lait presque du chocolat blanc. José avait la peau bronzée, juste un bronzage brun léger.


José se laissait faire. La main de Mathieu continuait à glisser sur le corps de José pour arriver à son entre jambe. Il bandait le bestiaux, il bandait ferme.


– Et en plus tu ne portes pas de sous vêtements ! Faisait remarquer Mathieu.

– Je me sens bien comme ça moi ! Lui répondait José.


Mathieu s'accroupissait et attrapait la queue de José. Il la tripotait, la soupesait pendant quelques secondes avant de la prendre dans la bouche. 


Au début il ne prenait que le gland dans la bouche, il faisait rapidement gémir de plaisir son compagnon en passant avec expertise sa langue tout autour, il l'humidifiait généreusement avant de prendre cette superbe bite un peu plus profond, puis encore un peu plus profond. Finalement la queue de José s'écrasait au fond de la gorge de Mathieu avant de ressortir. 


José lui caressait les cheveux, il passait sa main derrière sa tête et appuyait doucement pour l'encourager à bien avaler sa bite. Il appuyait doucement sur la tête, sans trop forcer. Le relâchait puis recommençait. À chaque fois sa queue s'enfonçait un peu plus profond.


José aimait particulièrement quand le visage de son partenaire s'écrasait sur son ventre, il le maintenait ainsi pendant quelques instants, à chaque fois plus longtemps et ne relâchait son camarade que quand il tentait de se dégager, il ne voulait pas non plus l'étouffer. 


La fièvre montait, José retenait le visage de Mathieu fermement avec ses deux mains puis enfonçait avec force sa queue dans la gorge de Mathieu puis la retirait, il lui limait la bouche. Mathieu se laissait faire, le laissait faire. Il participait également, il avait passé ses deux mains derrière les cuisses de son partenaire et le tirait vers lui, ils s'étaient synchronisés et le pauvre Mathieu en prenait plein la gueule. Il faisait des bruits bizarre, mais on pouvait deviner qu'il aimait ça. 


Les mouvements devenaient rapide et violents, un peu désordonnés aussi. Les deux hommes ne se retenaient plus. José gémissait de plaisir, il criait presque. Les murs sont épais et personne ne pourrait les entendre. 


Par moment Mathieu semblait paniquer, il avait un geste de recul mais José n'en tenait pas compte. Il continuait à lui buriner la bouche avec toujours autant de force. 


Puis sans prévenir, José lui retenait la tête avec force, il l'appuyait bien contre lui et gémissait au moment ou il lui jutait dans la gorge. Il jutait plusieurs fois de suite, Mathieu voulait se dégager mais José ne pensait plus qu'à son plaisir et ne le lâchait pas.


Mathieu parvenait à se dégager et à dégager son visage, il recevait alors une dernière giclée de sperme sur la figure. José respirait fort, il était content, satisfait et content de lui.


Mathieu toussait un moment et se relevait. José le prenait alors dans ses bras puis avec sa langue faisait disparaître du visage de Mathieu toutes les trace de sperme qu'il avait reçu sur la joue.


On entendait des voix féminines qui approchaient. 


– La prochaine fois je te rends la politesses, c'est promis !

– Alors là ça m'étonnerait ! Répondait le religieux.

– Pourquoi tu n'aimes pas. Tu aimais bien ça dans le temps ? Demandait José en lui attrapant les couilles avec la main.

– C'est pas ça mais … Tu sais ce qu'ils nous font à l'école ?

– De quoi tu parles, et c'est quoi ce que je sens là ? 


Mathieu ouvrait son pantalon et montrait à son partenaire un superbe dispositif de chasteté.


– C'est une sorte de rivet qui ferme le dispositif, pour l'ouvrir il faut le détruire. C'est impossible à dissimuler surtout qu'il y a une sorte de puce électronique …


José avait l'air émerveillé, il tripotait les couilles de son camarade, ça semblait lui plaire cette affaire. Les voix s'approchaient.


Il ne leur à fallu que quelques secondes pour se rhabiller et être très présentables. On frappait alors à la porte.


Mathieu allait ouvrir. Deux dames âgées se présentaient. Mathieu les connaissait, il ne faudrait pas oublier qu'il était originaire du village.


– Mademoiselle Dominique , Mademoiselle Marie Thérèse. Je m'attendait à vous voir, comment allez vous .

– Bon moi je te laisse, ta sainteté. José sortait en saluant rapidement et distraitement les deux dames.


Dans son dos il les entendait qui murmuraient.


– Mon petit Mathieu, maintenant que tu es prêtre, j'espère que tu ne vas pas voir trop souvent ce voyou.

– Mais mon travail consiste aussi à guider les âmes perdues, et vous savez mesdemoiselles, il n'est pas aussi mauvais qu'il en à l'air, il se donne un genre …

– Oh mais Monsieur l'Abbé, vous avez une tache sur votre chemise, laissez moi faire je vais vous l'enlever …


A suivre


N'hésitez surtout pas à me laisser un commentaire et à me retrouver sur Twitter …  @CharlyChast 


2 commentaires:

  1. il donnerait presque envie d'aller à l'église ton curé !

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  2. Dieu vous bénisse tous mes frères, et veille sur vous !

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