Jeune adulte 02 Le petit frère

 Jeune adulte  02

Le petit frère



Dans quelques mois je vais fêter mon dix neuvième anniversaire. Au fait il me semble que j'avais oublié de me présenter la dernière fois qu'on s'est vu, je m'appelle Nathan. Mon frère Yohan va bientôt fêter ses seize ans. Depuis que j'ai mis mon dispositif il n'arrête pas de me poser des questions sur ce que ça fait. 


Comme je vous disais, dans notre société on ne met habituellement pas le dispositif avant l'âge de dix huit ans. C'était mon cas, mais ailleurs certains le portent à seize ans. Seize ans c'est la limite minimum prévue par la loi. Donc en théorie on peut, et lui, il veux en porter un pour ses seize ans … Il m'en parle tout le temps, il en a parlé a son confesseur ( on a le même ), à son médecin ( on a aussi le même ), à ses parents ( on a les mêmes ) oui, bon là je dis n'importe quoi, c'est mon frère donc …


Depuis plus de dix mois, il n'arrête pas. Il à tanné le cuir à nos parents et a fini par gagner. Personne ne s'y oppose, ni le confesseur, ni le médecin, ni moi car on m'a même demandé mon avis. Bon, et bien moi je pense comme nous en avons beaucoup parlé, je pense lui avoir tout expliquer … Alors pourquoi pas. 


Donc mon petit frère va bientôt me suivre dans la chasteté, dans deux jours pour être précis. Mais nos parent tiennent absolument à ce qu'il ait un anniversaire de son âge. Avec un clown, un magicien, un château gonflable … Il faut se calmer ! Il va avoir seize ans tout de même, et en plus il portera déjà un dispositif au moment de la fête. On va le lui proposer le matin même, je devrai assister à la cérémonie, il l'a demandé et en plus ça arrange notre père qui a justement prévu quelque chose et qui devra s'absenter.


En attendant on lui réserve la surprise. Il ne doit rien savoir sur la fête qu'on lui prépare.


Le grand jour arrivait, on discutait dès le réveil, on prenait notre petit déjeuner mais comme nos parents étaient là on ne disait plus rien … Après, en se rendant au temple pour la cérémonie, on avait choisi d'y aller à pied.


– Alors tu t'es fait plaisir cette nuit ?

– Je quoi ? Me répondait-il …

– Tu t'es fait plaisir, tu t'es branlé quoi ?


Décidément c'est une bourrique, quand il décide de ne pas comprendre quelque chose celui-là. Il est pourtant moins complexé que moi sur ce sujet.


–Ah si je me suis branlé ? Fallait le demander clairement … Oui toute la nuit ! Me répondait-il avec un grand sourire.

– Et tu te sens comment ?

– Tu veux savoir si j'arriverais encore à bander là ? … Peut être … Faut voir … Je me demande si … Une dernière fois peut être, vite fait …


Je le regardais et franchement je me demandais s'il était sérieux et là je le voyais rigoler, il était hilare. 


– Et tu …

– Six fois ! Et bien, en plus … 

– Tu es sûr de ta décision.

– Bein oui ! Et toi tu t'étais branlé combien de fois ?

– Huit ! Lui répondais-je avec une toute petit voix.

– HUIT ! Mais tu es une Bête, c'est pas humain ça. Il s'était branlé HUIT fois !

– Mais vas-tu te taire bourrique !


Il rigolait encore plus. Moi je vous jure je ne rigolais pas, je regardais partout autour de nous, il n'y avait personne mais bon, il abuse !


Le temple n'était pas très loin, on arrivait, directement on entrait par la petite porte, il n'y avait personne. On attendait … Personne !


– Bon je vais voir ce qui se passe. Déclarait mon frère.


Quelques instants plus tard j'entendais des grands cris, c'était lui … '' YOUHOU ON EST LÀ ! ''. Il revenait en rigolant. 


– Ils nous attendaient tous devant la grande porte !


Tout le monde prenait position et la cérémonie pouvait commencer. Le conseil des prudes était de nouveau réuni. Je restais en retrait, témoin silencieux, je n'étais qu'observateur. Notre père n'était pas venu, il était venu pour moi mais là il préparait secrètement la fête. On avait fait toute une histoire à Yohan, que ce serait plus facile pour lui si c'était moi, enfin bref, il s'en moquait un peu en fait.


Le confesseur faisait un petit discours, comme avec moi, on discutait avec mon frère pour le rassurer. Mais lui il n'avait pas l'air inquiet. Quand il a baissé son pantalon, c'était la première fois que je le voyais nu. On s'était peut être vu nu dans le passé mais c'était il y a très longtemps. On devait être enfants à l'époque. Aujourd'hui nous étions des hommes, jeunes mais nous étions des hommes. 


Il avait une belle grosse queue, il m'a semblé qu'elle était plus grosse que la mienne. Mais ça n'aurait plus d'importance. Ma queue était étroitement confinée dans une cage en titane indestructible et se manifestait à ce spectacle. Je la sentais qui prenait de l'ampleur, je la sentais qui poussait contre les barreaux de la cage et c'était agréable, j'aime de plus en plus cette sensation. Je savais que je n'avais pas à me préoccuper des apparences, il n'y en aurait pas. Rien ne serait visible. Je restais détendu, seule ma queue se crispait, se contractait, voulait manifester.


Tout comme moi il n'a pas bandé, tout comme moi ça s'est passé très bien, il avait l'air content, satisfait de lui quand il remontait son pantalon. Il n'essayait même pas de dissimuler un sourire de satisfaction. Il écoutait ensuite le petit discours, avec un air distrait mais il est toujours comme ça. 


La cérémonie était terminée, mon frère tout comme moi était désormais un adulte. On ressortait du temple Yohan n'avait pas l'air perturbé du tout .


– C'était juste ça, il n'y avait pas de quoi faire toute une histoire ! Me déclarait-il en revenant.


C'est là que je lui proposait de m'accompagner à la Cour du Palais, c'était un local ou on organisait des fête, un petit détour de dix minutes. Il me suivait sans poser de questions. C'est là qu'était organisée la petite fête. Il a tout de suite compris. Il était content, il bombait le torse devant ses camarades,  tout comme je l'avais fait moi aussi dix mois plus tôt. Tous était impressionnés et certains demandait si ils pourraient eux aussi avancer la date de leur cérémonie. 


Mon frère était désormais un adulte mais je vous jure qu'il s'amusait comme un enfant. Le château gonflable, par exemple, on a bien cru qu'il allait le faire éclater. La barbe à papa, il s'en est bâfre et le clown, là c'est simple, mon frère faisait rire tout le monde encore plus que le clown. Il y avait ensuite le spectacle de magie. La mon frère avait un regard de gamin.


J'étais un peu dubitatif quand je surprenais le clown donner un baiser au magicien. Ça s'est passé dans les coulisses, il n'y avait personne et c'est par le plus grand des hasards que j'étais là. Personne n'a rien vu, et on ne m'a pas vu non plus. 


La fête continuait pendant un long moment dans l'après midi. Tout le monde finissait par se calmer et, plus tard, on retrouvait mon frère endormi dans un coin avec une peluche dans les bras. Adulte, en théorie mais en théorie seulement.


On rangeait tout, on couchait les enfants, à commencer par mon frère, il était à moitié malade, il avait trop mangé de gâteau. Le lendemain il était content comme tout sauf peut être au niveau de sa cage de chasteté. Mais ça lui passerait, ça fini toujours pas passer …


Le lendemain mes parents me demandait d'aller payer la facture pour la fête d'anniversaire. Ils me donnaient l'argent. Nos deux lascars, les organisateurs le clown et le magicien habitaient un endroit étonnant. Un ancien bâtiment industriel reconverti en lofts. Ils s'étaient installé sur le toit terrasse. Un garde fou totalement opaque leur garantissait une grande tranquillité et sur un tiers de la surface de la terrasse il y avait leur maison. C'était non seulement très grand, c'était insolite aussi. Une maison sur un toit. 


Je ne reconnaissais pas la personne qui venait m'ouvrir, c'était le clown et je ne l'avais vu qu'avec son maquillage. 


– Entre ! Me disait-il.

– Je suis venu vous payer.

– Et bien, vous au moins vous ne traînez pas. ALEX TU PEUX VENIR ?

– Et qu'est ce qui t'arrive Joshua ? Répondait une voix.


Il appelait son camarade, ils travaillaient ensemble. Ça ne m'a pas fait tiquer quand j'ai vu les fesse de son associé. Vous savez, on était entre homme et maintenant je suis un homme. J'ai l'habitude de voir mes camarades nus sous la douche, on porte tous un dispositif de chasteté voyons. On ne va pas se formaliser parce que un des deux comiques bronzait tout nu au soleil. Sauf peut être que, justement, le dispositif de chasteté, il n'en portait pas !


Je l'ai remarqué dès que je l'ai vu de face. Et là, je ne suis pas habitué, mais pas habitué du tout. Je suis devenu tout rouge de confusion. C'est pas convenable de se montrer nu devant quelqu'un qu'on ne connaît pas, devant quelqu'un qu'on connaît également remarquez. C'est pas convenable de se montrer nu ! C'est tout ! La seule fois que j'ai vu un homme nu, c'était mon frère la veille, juste avant qu'il ne mette son dispositif de chasteté pendant la cérémonie. 


Je ne savais plus quoi faire, plus quoi dire, j'étais pétrifié et ma queue protestait comme jamais. Je ne pouvais par détourner mon regard de sa queue. Elle pendait lourdement, elle était longue, plus longue que la mienne ça c'est sûr. Plus large, plus épaisse que la mienne également. J'avais le vertige. Un instant j'ai cru que ma cage allait exploser. Ma queue me faisait presque mal. Je la sentais qui forçait pour se redresser et là plus rien.


J'ai repris connaissance un peu plus tard, ils m'avaient allongé sur un transat à l'ombre. Le toit terrasse avait été aménagé un peu comme un jardin, pas d'arbres bien sûr mais des arbustes qui allaient jusqu'à deux mètres de haut. C'était magnifique. On m'avait apporté une boisson fraîche et Alex me passait de l'eau fraîche sur le visage et j'avais sa nudité sous les yeux en retrouvant mes esprits. 


Il était beau, musclé, bien proportionné, je le reconnaissais maintenant. Avec un costume de magicien sur le dos il avait fière allure. Nu il était craquant. Ma queue continuait à protester, elle remplissait sa cage et en débordait même. Ça ne m'était pas arrivé bien souvent ça, surtout à ce point là. 


– C'est moi qui te fait cet effet ?


Je le regardais avec un air hagard. Il avait ouvert ma chemise sur toute sa hauteur. Distraitement il me caressait le torse, il insistait avec une grande douceur sur mes téton puis sa main glissait sur mon ventre puis revenait sur mes téton. Elle glissait ensuite vers mon cou, il me caressait la joue avec une incroyable gentillesse. Comme je ne réagissais toujours pas il se sentait autorisé à me donner un baiser.


Ses lèvres étaient douces, je n'avais jamais rien senti de si doux. Son regard était bienveillant, je voyais mon reflet dans ses yeux. Il me souriait et sa mains glissait à nouveau sur mon corps, sous ma ceinture maintenant, entre ma ceinture et ma peau.


Je tremblais de plaisir. Je ne savais pas quoi faire, on m'avait toujours appris que ça ne devait pas arriver, que c'était mal. C'était peut être mal mais j'avais envie de continuer, j'avais envie qu'il continue, c'était peut être mal mais c'était bien. Déjà je tremblais de plaisir. Je n'avais jamais rien ressenti de pareil. C'était peut être ça qui me manquait, c'était peut être ça le vide, le manque que je ressentais quelquefois depuis bientôt un an. 


Arrivé là, je n'étais plus sûr de rien. Tout ce qui m'avait guidé, toutes mes certitudes avaient disparu. J'avais envie de son corps, j'avais envie de le sentir sur moi, ses caresses, sa peau. Et cette douceur qui me rendait fou de désir. Il m'embrassait mais cette fois je lui rendais son baiser. Je posais ma main sur sa joue.


– Vous en êtes déjà là ? Demandait son associé qui arrivait. Il va mieux j'ai l'impression.


Alex ne répondait pas et continuait à glisser sa main dans mon pantalon et quand il sentait mon dispositif de chasteté je le voyais faire un large sourire.


– C'est un prudeur ! Disait-il à son ami Joshua.

– Tout s'explique ! Répondait Joshua.

– Il n'a jamais touché quelqu'un et n'a jamais du être touché comme je le fais en ce moment.


Il ouvrait mon pantalon et commençait à me tripoter les couilles. C'était génial, elles pendaient comme un vieux sac,  elles pendaient et se resserraient par moment. J'ai cru mourir de plaisir, je tremblais de tout mon corps. Le désir, le plaisir, la folie envahissait mon cerveau et mon cœur.


Mon cœur explosait tant il battait fort, mon cerveau lui aussi était envahi par ce plaisir vertigineux. Je sentais un baiser sur mon téton, c'était Joshua qui se joignait à nous. Il était aussi doux que son camarade, je relevais la main et la glissait sous sa chemise. Lui aussi avait la peau douce. 


Mon émotion était telle que j'ai joui à ce moment, j'ai éjaculé et j'ai joui encore plus que quand je pouvais me masturber. Je ne me souvenais pas avoir éprouvé un tel plaisir. 


Ces deux hommes étaient adorables, ils ont compris que pour moi c'était nouveau, que c'était tellement nouveau qu'il fallait me laisser un peu de temps pour m'en remettre et pour pouvoir continuer à avancer. Un des deux m'a essuyé, puis ils ont veillé sur moi jusqu'à ce que je tienne sur mes jambes.


– Maintenant que tu sais ou on vit, tu peux repasser nous voir quand tu veux. Me disait Joshua.

– Tu es ici chez toi. Tu sais, il y a encore bien des plaisirs à découvrir, si tu veux bien, ça nous ferait plaisir de te guider quelques temps …


En réponse je leur souriais puis je prenais congé. J'avais déjà décidé de ne jamais revenir les voir.


A suivre



N'hésitez surtout pas à me laisser un commentaire et à me retrouver sur Twitter …  @CharlyChast 


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