L'hôtel 02 Les coulisses

 L'hôtel 02

Les coulisses



Régis était un garçon actif, il bougeait tout le temps. Il était mince, musclé, forcément il faisait du sport et dans le sport encore plus qu'au quotidien il bougeait … Il entrait comme une furie dans la chambre de Dylan, c'étaient les deux autres lauréats de l'école, Régis était arrivé premier à l'examen, Mike second et Dylan bon troisième. Vous savez une troisième place dans ce genre d'école vaut largement une première place dans n'importe quelle autre école. 


Dylan sortait de la salle de bain, il avait sa serviette autour de ses hanches, c'est sans aucune gène qu'il la retirait pour bien se sécher. Régis ne réagissait même pas à la nudité de son camarade. Ces deux là étaient dans la même école et avaient l'habitude de se voir nus sous la douche. Ils portaient eux aussi un dispositif de chasteté. Ils portaient la marque des maîtres.


Régis était vautré sur le canapé, il n'avait pas mis longtemps à trouver cette place.


– Mike est sous la douche, il a perdu sa valise, il n'a rien à se mettre sur le dos. On ne va pas l'attendre, il en a pour la soirée. J'ai mis ma tenue de sport, tu me suis on va faire le tour du propriétaire ?

– C'est une idée. Répondait Dylan. 


Il passait alors son pantalon de sport et un blouson assorti. Il ne mettait pas de sous vêtements, dans cette tenue ça ne sert à rien. Il se dirigeait vers la porte ou l'attendait déjà Régis qui s'échauffait en sautant sur place. 


Il ne leur fallait que quelques instants pour se retrouver devant l'hôtel, ils ont bien sûr éviter l'ascenseur. Ils partaient alors, parfaitement synchronisés fait quelques kilomètres en petite foulée. Ils arrivaient alors à l'extrémité du parc, un endroit charmant à l'entière disposition des clients.


Un mur d'enceinte en pierre délimitait l'arrière du parc. 


– Allez on grimpe, on saute et hop. S'exclamait Régis.

– Et pourquoi on ne passerait pas par la grille ? On n'est pas dans une prison et on peut sortir librement. Rétorquait Dylan à Régis qui était déjà en haut du mur.

– Oui mais ça fait moins sportif. Répondait rapidement Régis juste avant de sauter du mur et de disparaître de l'autre côté.

– Il est pas possible. Se disait à haute voix Dylan. Puis grimpait à son tour et retrouvait son camarade de l'autre côté.


Ils étaient dans un endroit boisé, le parc qu'il y a juste derrière l'hôtel sans doute. Il devait y avoir une plage plus loin, ils en prenaient la direction. Ils pourraient se baigner, tous les clients dans cet établissement étaient des maîtres, et de ce fait tous portaient un dispositif de chasteté comme le leur. Dans de telles conditions ça les dispensait du maillot de bain. 


Et c'est avec rythme soutenu qu'ils se retrouvaient … perdus. Il n'y avait pas de quoi paniquer, ils n'étaient pas loin et ils apercevaient encore le toit de l'hôtel par moment dans les zones dégagées.


Ils entendaient des voix, ils se dirigeaient dans cette direction. Mais en s'approchant il remarquaient quelque chose de bizarre. C'était une installation de détente qui de toutes évidence ne devait pas faire partie de l'hôtel. Tout le monde portait un maillot de bain. Enfin les quelques personnes qu'ils voyaient au travers des buisson. Ils étaient sous la végétation, et personne ne les avait remarqué.


– On est ou ? Demandait Dylan.

– On n'est plus à l'hôtel. Répondait Régis.


Ils approchaient sous les buissons, rapidement ils comprenaient que en effet, ils étaient dans un endroit réservé aux employés de l'hôtel. Un endroit de détente. Ils décidaient alors de se retirer et de ne déranger personne. Mais c'est là qu'ils ont vu deux jeunes hommes qui se couraient l'un après l'autre en rigolant.


Celui qui était derrière attrapait le premier, le ceinturait, il ne se défendait pas, il se retournait et refermais ses bras sur le second. Ils s'embrassaient.


Nos deux héros on fait de grands yeux tout rond en voyant ça. Par réflexe il s'accroupissaient et s'installaient pour ne rien louper à la scène qui se préparait devant eux.


– Non pas ici ! Disait l'un.

– Il n'y a personne. Répondait l'autre.

– On pourrait nous surprendre. Reprenait le premier.


Pour seule réponse, le second refermait ses bras sur son camarade et l'embrassait alors avec passion. Une passion partagée, les deux se tenaient fermement et s'embrassaient.


Un des deux s'agenouillait, ouvrait frénétiquement la braguette de l'autre, en sortait sa queue et commençait à la sucer et à la masturber. Il ouvrait également sa braguette et tout en suçant son camarade, se branlait avec énergie.


La queue de son camarade entrait avec facilité dans sa bouche, elle en ressortait et y revenait, à chaque fois plus profondément. Au bout de quelques instants c'est le visage du premier qui s'écrasait avec force sur le ventre de l'autre. Surtout que celui qui était debout tirait vers lui la tête de l'autre tout en donnant des coups de bassin. 


Les deux jeunes hommes qui étaient de s'envoyer en l'air, étaient à l'écart de leurs camarades. Personne ne les voyait. Sauf nos deux héros.


– J'en reconnais un, disait Régis, c'est lui qui à monté ma valise dans ma chambre .

– C'est lequel ? Répondait tout bas Dylan.

– Celui qui a la bouche pleine !


Dylan devait se retenir de ne pas pouffer de rire. Ils ne voulaient pas se faire remarquer, surpris à jouer les voyeurs, ils auraient du mal à s'expliquer …


Les deux amants continuaient à se caresser et à s'embrasser. Ils inversaient les rôles et le suceur devenait le sucé. Puis ils inversaient encore.


Régis et Dylan n'osaient plus bouger une oreille, ils avaient le souffle coupé, ils ne voulaient surtout pas faire de bruit pour ne pas se faire remarquer. Tout comme leur copains Mike ils n'avaient jamais vu ça. Ils n'avaient même plus vu leur bite depuis qu'ils avaient mis ce dispositif de chasteté qu'ils maudissaient en ce moment. 


Ils étaient ratatinés dans la végétation, mais ils étaient à la meilleur place. Leurs bites protestaient, c'était à redevenir fou. Leurs cages écrasaient leurs bites. Et leurs bites protestaient, poussaient contre les barreaux de leurs cages et hurlaient leur détresse.


Ils avaient glissé leurs mains dans leurs pantalon et tentaient désespérément de réajuster leurs cages. Les deux amants leur faisaient face et c'est à moins de deux mètres de leurs visages qu'ils se masturbaient en toute liberté. Ils pouvaient se masturber librement eux. Ils pouvaient se donner du plaisir quand il le voulaient, leurs bites étaient accessibles et ils pouvaient jouer avec, seuls ou à plusieurs.


Régis et Dylan entendaient les gémissements de plaisir qu'il poussaient, ils en bavaient d'envie les pauvres. Ils se souvenaient que deux ans plus tôt, deux ans seulement, deux ans déjà, eux aussi savaient se donner un petit plaisir régulièrement.


A cette époque on ne tentait pas de les en décourager, bien au contraire. On leur expliquait que c'était normal tant qu'on ne portait pas un dispositif de chasteté. On leur disait qu'un garçon en général ne peux pas se contrôler et que c'est pour cette raison qu'ils seraient invités à en porter un dès qu'ils arriveraient à l'âge réglementaire. Il était inutile de luter contre l'inévitable. 


Les deux hommes se masturbaient l'un l'autre, se masturbaient eux même. Ils commençaient à devenir  plus nerveux, ils respiraient plus fort, un gémissait l'autre suivait. Leurs gestes devenaient plus rapides, moins précis, et quand un des deux jutait, il éjaculait avec force. Le second le suivait dans la seconde et éjaculait aussi avec la même force. Ils éjaculaient tous les deux plusieurs fois, trois ou quatre giclées particulièrement fortes puis quelques giclées moins fortes.


Les deux hommes se calmaient, leur respiration restaient forte et c'est la bouche ouverte qu'ils retrouvaient leur calme. On pouvait deviner que leurs cœurs battaient fort. Ils se sont longuement secoué la queue puis se sont essuyé, ils ont alors remonté leur pantalon, et sont partis retrouver leurs camarades en courant et en rigolant.


Régis et Dylan ne respiraient plus, ils se tripotaient les couilles qui leur faisait un peu mal. C'était la pression, ils bandait et le dispositif est trop petit pour cela. C'est fait exprès. Comme il bandaient vraiment fort c'était désagréable, presque douloureux.


Ils se regardaient, ne savaient plus quoi dire. Régis qui bouge tout le temps était à moitié amorphe, il se glissait vers le chemin d’où ils venaient. Dylan le suivait. Aucun des deux ne parlaient. 


– On est venu par ou exactement ? Demandait Dylan.

– Un peu plus loin, là ou le mur n'est pas très haut. 


Ils marchaient vers cette direction, puis couraient. Ils retrouvaient facilement l'endroit et de ce côté, le mur n'était pas plus difficile à escalader. Ils étaient tous les deux sportifs et ce n'était pas un exploit pour eux et en quelques secondes ils se retrouvaient dans le parc de l'hôtel.


– Il y en a qui s'amusent bien ! Disait Dylan.

– Heureusement, nous on est protégé ! Rajoutais Régis.

– Heureusement ! Tu es sûr du ' Heureusement ' ? Faisait remarquer Dylan.


Régis dodelinait de la tête sans vraiment formuler une réponse.


– Tu n'as jamais regretté toi, depuis deux ans ? Demandait Dylan.

– Je ne dis pas mais, c'est la règle. Et il faut toujours respecter les règles. Allez au pas de course à la douche.


La bonne humeur revenait, elles n'était pas partie bien loin et c'est au pas de course qu'ils arrivaient à l'hôtel, au pas de course qu'ils montaient dans leurs chambres et au pas de course qu'ils passaient sous la douche. Enfin pour Régis ça c'est sûr pour Dylan peut être pas. 


C'est toujours au pas de course que Régis faisait éruption dans la chambre de Mike qui somnolait sur son lit, dans un peignoir. Régis était habillé pour passer à table. Il a sursauté Mike et avant qu'il ait le temps de réagir Régis était assis sur son lit, à ses pieds et lui remuant le pied comme un peu énervé.


– Il faut que je te raconte quelque chose. Il faut que je te raconte quelque chose .

– Vas y raconte. Lui répondait Mike en repliant ses  jambes. Et arrête de me secouer comme ça.

– Voilà on était allé courir Dylan et moi et …


Mike écoutait ça d'une oreille distraite, il avait encore mal au cul le pauvre. 


– Et bien quelle histoire, il vous arrive de ces trucs … Faisait remarqué Mike en essayant d'être convaincant.

– Et toi tu as fait quoi ?

– Moi j'ai perdu ma valise et voilà …

– Ils vont la retrouver au moins. Tu ne vas pas descendre déjeuner dans cette tenue … tu es à poil en dessous ?

– Ça t'a chauffé la cervelle cette histoire on dirait.


On frappait à la porte, la porte s'ouvrait doucement. C'était Gilles, il apportait le costume. Il saluait Régis qui maintenant était vautré sur le fauteuil à l'autre bout de la chambre. Gilles s'approchait du lit et posait le costumes au pieds de Mike. 


– Il devrait vous aller monsieur. J'ai l’œil pour repérer la bonne taille.


Gilles sursautait de voir Régis juste à sa gauche et qui voulait voir ce que c'était exactement. Il jetais rapidement un regard vers le fauteuil à l'autre bout de la chambre, il était vide.


– S'il vous faut encore quelque chose ou si …

– C'est bon, c'est bon, c'est bon ! On va y arriver ! Faisait remarquer Régis qui était à la porte et l'ouvrait pour bien faire comprendre à Gille qu'on avait plus besoin de lui.


Mike se relevait mais déjà Régis inspectait le costume. Il bouge tout le temps je vous disais, au début ça surprend. Mike retournait dans la salle de bain pour se rincer le cul, il avait toujours mal au cul le pauvre mais déjà il pensait à la prochaine fois qu'il remettrait ça. Tout allait bien, ça faisait juste un peu mal. Mais bon il l'avait cherché.


Il revenait à son lit.


– Et bien ils ne se sont pas moqué de toi, ce costume est vraiment super.


Mike ne prenait pas la peine de mettre de sous vêtement, les vêtements qu'il portait en arrivant avaient disparu, et il n'en avait aucun autre. Régis remarquait le détail. 


– A poil sous tes vêtements ! Dis donc , c'est chaud … Remarque moi c'est pareil j'ai rien mis en dessous. Avec la cage on n'en a pas besoin.


Mike n'avait pas envie de parler, il enfilait les chaussettes, le pantalon tombait très bien, la chemise devait être en soie naturelle, pas de cravate mais un nœud papillon, très chic. Et la veste était parfaite. Mike était déjà habillé comme je l'avais dit plus tôt.


Il ne leur restait plus qu'à passer chercher Dylan et à descendre au bar attendre l'heure du premier service. Dylan n'est pas aussi rapide que Régis et n'était pas prêt, Régis était déjà dans l'ascenseur quand Mike sortait de la chambre. Dylan les rejoindrait.


Finalement ce jour là à table, il bougeaient tous les trois. Mike parce qu'il avait mal au cul et avait du mal à rester assis et Dylan parce que sa queue ne se calmait pas et continuait à protester laissant ce pauvre garçon dans une situation inconfortable … 


Régis bougeait aussi mais lui, il bouge tout le temps de toutes façons.


A suivre



N'hésitez surtout pas à me laisser un commentaire et à me retrouver sur Twitter …  @CharlyChast 


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