Antoine 01 Le jeune Antoine

 Antoine 01

Le jeune Antoine



Comme tous les garçons depuis toujours c'est vers l'âge de onze, douze ans que le jeune Antoine faisait sa puberté. Jusque là tout était normal. On lui expliquait ce qui se passait en lui, ses transformations autant physiques que mentales. Et tout se passait bien, enfin tout se passait normalement.


Antoine n'était pas de ceux qui aimaient parler en public de ce qu'il ressentait ou vivait, pour lui c'était quelque chose de privé, de personnel et si un certains nombre de ses camarades exprimaient leurs émois, c'était pas son cas. Il en parlait bien sûr a son confesseur ou à son médecin mais uniquement dans le but de s'informer ou de s'assurer que tout était normal. 


Il était très pudique ! Personne n'y trouvait rien à redire.


Il avait bien sûr déjà vu des  hommes nus, son père sous la douche ou aussi à la piscine, enfin uniquement dans des situations normales. Il connaissait donc depuis toujours le dispositif de chasteté. Et à plus d'une reprise il avait demandé à son père quand … Quand pourrait-il lui aussi en porter un.


Son père Djé n'était pas pressé de le voir avec, il ne voulait en aucun cas le contraindre et hésitait même à le lui proposer. Il lui expliquait alors qu'il faudrait attendre qu'il ait au moins dix huit ou vingt ans.


Pour Antoine c'était long. 


Il ne devait pas avoir beaucoup plus de treize ans quand il décidait d'essayer, son père était le fabriquant de ces dispositifs, et comme il était très docile, très obéissant, et terriblement sage ( c'en était presque inquiétant ) tout le monde lui faisait confiance, il avait accès à toutes les parties de la maison. On ne l'avait jamais vu, depuis sa naissance, fouiller par curiosité, s'il cherchait quelque chose c'était pour s'instruire et il demandait toujours …


Il pouvait donc très facilement se procurer un de ces dispositifs, sans se faire remarquer, et le  jour ou il le décidait, il le faisait. Il enfilait alors le dispositif sans rien dire à personne. Ça lui plaisait, il l'a gardé.


Un peu plus de deux ans plus tard Djé, son père repensait à cette époque ou son fils lui demandait souvent des informations sur les dispositifs de chasteté. Depuis maintenant quelques années il n'en parlait plus. Djé ne s'en inquiétait pas, bien au contraire, son fils Antoine n'en porterait peut être pas et ce n'était pas un problème, il n'avait alors que seize ans, et c'était l'âge minimum autorisé par la loi. Il en entendrait parler à l'école et il aborderait le sujet quand il le déciderait. Antoine semblait tout à fait épanouie, il ne s'intéressait pas aux filles et ne pensait qu'à ses études. Il faut dire qu'il était le meilleur de sa classe. Et de très loin !


Lors d'une journée portes ouvertes qui étaient organisée dans l'école, les parents étaient invités, et une journée d'information était organisée par la même occasion, c'était pour les classes des élèves qui approchaient de leurs seize ans.


Djé ( le père ) était là, il était très sollicité vous imaginez … Non ? …  Mais enfin Djé quoi, Jérémy Brosso, ça ne vous dit rien ? Alors là je ne sais pas quoi vous dire … Lisez ou relisez les histoires … 


Bref …


Djé était là, son fils Antoine également. Djé visitait les lieux, il les connaissait très bien il avait été témoin de la construction de cette école et avait fait partie des décideurs pour toutes les modifications. Quand il était arrivé pour faire ses études c'était à la fac, cette école il ne l'avait jamais fréquentée mais tout le monde le connaissait, il saluait les professeurs, il était coutumier de de ce genre de festivité. Les inaugurations, les petites fêtes et les cérémonies étaient son quotidien.


La PK compagnie était bien sûr représentée, c'était la fameuse société qui fabriquait les dispositifs de chasteté, obligatoire à partir de la fac. Accessoirement si ça peut vous dire quelque chose, Djé était le PDG de cette société … Toujours pas ? Bon !


Le port de ce dispositif était obligatoire, enfin pour ceux qui continueraient dans l'école de la PK … Leur but était d'informer les élèves, il n'était pas question de le leur en proposer, ils n'avaient pas encore seize ans.


– Je me souviens qu'il y a quelques années tu voulais tout savoir sur ces dispositifs. Faisait remarquer Djé à son fils.

– Oh tu sais papa, je suis très bien informé maintenant !

– Mais tu n'en parles plus du tout. Tu as décidé de ne pas en porter ? Tu fais ce que tu veux, tu es libre de ton choix !

– En fait … Répondait le fils en hésitant … J'en porte un depuis plus de deux ans.


Djé faisait des yeux tout ronds et ne parvenait pas à cacher sa surprise. 


– Deux ans dis-tu ! Et tu t'en ai procuré un comment ?

– Dans ton bureau, il y en a toujours tout un tas qui traînent. Je me doutais bien que tu ne t'en rendrais pas compte. C'est mal ?

– Mal, non … Mais je trouve cela précoce … 

– Mais moi j'aime bien tu sais, ça me plaît.

– Et tu n'en a parlé à personne ?

– J'avais peur qu'on me dise que j'étais trop jeune et qu'on me l'interdise.


Djé restait un peu sonné par cette nouvelle, il avait tout faux. Lui qui pensait que son fils n'en porterait probablement pas …


Pour l'année suivante, plusieurs élèves semblaient intéressés, ils auraient seize ans avant la prochaine année scolaire et se renseignaient sur les formalité pour en porter un vers la fin de l'année en cours ou pour leur anniversaire.


La journée se passait bien et se terminait tôt. Djé était la star de la journée, chacun de ses déplacements était un événement. Il était en passe de devenir une des personne les plus célèbres de la planète, depuis la mort de Monsieur Le conte, Djé et sa femme Sophie avaient repris la direction de la société et elle devenait chaque jour plus puissante. 


Le port du dispositif s'était installé dans l'esprit des gens, pour certains c'était une évidence, pour d'autre une période de leur vie, pour les derniers il n'en était pas question. Pour rentrer dans la PK Université, c'était une obligation mais il n'y avait pas d'obligation d'entrer dans la PK Université.


Depuis deux ans Antoine avait réussi à cacher à tout son entourage ce dispositif, grâce à sa discrétion, tout le monde prenait ça pour de la pudeur excessive et comme il convient de toujours respecter la successibilité des autres, personne ne l'embêtait, il prenait sa douche dans des cabines individuelles il y en avait également dans les installations sportives.


Mais un jour, on approchait de la fin de cette année scolaire, Antoine était allé prendre un douche comme il le faisait après chaque entraînement sportif. Comme à son habitude il s'était enfermé dans une cabine et il était en train de se sécher quand il entendait des rires joyeux.


– Hé il n'y a personne !

– A cette heure c'est normal, toutes les douches sont à nous.


Antoine glissait un œil pour voir de qui il s'agissait, c'était deux élèves plus âgés. Il continuait à se sécher et à se préparer tranquillement. Cette situation n'avait rien d'exceptionnel, il savait se glisser en dehors des douches sans se faire remarquer mais … Les rires devenaient plus forts.


– Arrête tu me chatouille !

– Tu adores ça. 

– Oui mais quelqu'un pourrait venir.

– Mais non je te dis nous somme seuls.


Suivait un moment de silence, c'est à ce moment que Antoine décidait de sortir de la douche. C'est à ce moment qu'il les a vu. Il étaient tendrement enlacés, ils s'embrassaient et se caressaient. Antoine refermait immédiatement la porte de sa douche. Là ça se compliquait, il était pourpre de confusion. Il ne bougeait plus, ne respirait plus, ne faisait plus aucun bruit !


Suivaient des gémissements de plaisir, des '' Tu aimes ça dis ?'', des '' Oui vas y encore. ''. 


Antoine n'en revenait pas, il entrouvrait tout doucement la porte et là c'était l’horreur. Un des deux jeunes hommes était à genoux devant l'autre et … Il lui suçait la bite. Antoine était scandalisé, choqué, il ne croyait pas ça possible. Enfin vous imaginez … On vient à l'école pour étudier par pour … Antoine ne parvenait même pas à terminer sa phrase dans sa tête. 


Il écoutait, peu après il entendait les deux voix, il pensait naïvement que tout était terminé, il attendait encore avant de sortir puis.


– Dis moi que tu n'as pas aimé ?

– A moi, je vais te sucer comme tu ne l'a jamais été.

– Attention bonhomme, tu n'es pas le premier, et je suis difficile …


Suivait un instant de silence. 


– Oh oui tu fais ça bien. J'ai vu mieux mais tu t'en sors …


Antoine n'osait plus bouger, et surtout il prenait soin de ne faire aucun bruit.


– Alors tu aime ?

– C'est pas mal !

– Comment ça … ' Pas mal ' … C'est tout ce que tu trouve à dire ? Tu vas voir ce que tu vas voir …


Suivait encore un nouveau moment de silence mais celui-ci était interrompu par un cris suivi d'un gémissement. 


Antoine tentait de nouveau un œil et là c'était encore pire. Un des deux jeune homme était penché en avant contre le mur et l'autre lui glissait sa queue dans l'anus. Il poussait et ils gémissaient tous les deux. 


D’où il était Antoine pouvait voir la scène de profil, il pouvait tout voir. Il voyait la queue du mec s'enfoncer lentement, il voyait la queue de l'autre se redresser. En plus le gars derrière semblait en avoir une belle, il pouvait le constater quelques secondes plus tard quand elle ressortait.


Puis c'était un câlin, puis il recommençait, le gars derrière prenait position et poussait fort, son ventre frappait contre les fesses de l'autre qui hurlait maintenant.


– Essaye de crier moins fort, on pourrait nous entendre !

– Vas y défonce moi le cul, vas y !


Et l'autre y allait, ses mouvements devenaient rapides, ils restait toujours aussi violent mais là il s'agitait, ses coups de bassin devenait rapide et encore plus rapide, c'était de la folie. Antoine se sentait mal. Lui si prude, lui si pur, lui si … naïf.


Il continuait à regarder, mais pas pour jouer les voyeurs uniquement parce qu'il ne pouvait pas faire autrement. Il était tétanisé, au bord de l'asphyxie, au bord de l'évanouissement. Il était dégoutté.


Il voyait la queue du gars s'enfoncer, ressortir avec autant de vitesse que de violence pendant que l'autre se masturbait. La scène durait et durait et durait encore et Antoine se demandait comment il allait faire pour aller à son cour, il n'avait jamais été en retard à aucun de ses cours. Ce serait une première, une première honteuse. 


Ça devait bien faire une heure que cette scène scabreuse durait . Ils ont joui, ils ont hurlé de plaisir. Antoine en a vu un éjaculer. Antoine lui ne bandait pas, ah ça non, ça ne risquait pas il était trop mal à l'aise. Ce genre de scène ne le faisait pas bander !


Les deux jeunes on conclu rapidement on terminé leur douche puis sont partis en se taquinant. Ils étaient d'humeur taquine. Antoine était effondré, dégoutté. Il attendait quelques minutes après que les portes de la douche se soient refermées. Il sortait en rasant les murs, il n'y avait plus personne, il se glissait hors des douches, toujours personnes. Puis il se pressait il y avait son cour, finalement tout ça n'avait pas duré si longtemps, il arrivait à son cour, le professeur allait fermé la porte et était surpris de le voir arriver … En dernier …


Antoine devait resté marqué par ce qu'il avait vu. 


Quelques semaines plus tard il partait passer ses vacances chez ses deux oncles, Luc et Bob, il s'en faisait une fête, il les aimait beaucoup et ne pensait plus à rien d'autre. Ils venaient d'acheter une maison à l'autre bout du pays, une petite propriété de type coloniale, mais un peu fou-fou comme ils étaient, ils prévoyaient déjà d'agrandir, de faire construire et d'acheter la forêt qu'il y avait à côté. 


Antoine leur sautait au cou, il embrassait son oncle Luc, puis son oncle Bob. Il était reçu comme un prince dans cette maison.


C'est pendant ce séjour qu'il à vu son oncle Bob entièrement nu. Attention ce n'était pas une exhibition, non, d'une manière totalement imprévue il l'a simplement vu se changer pour passer sous la douche. Bob ne s'est rendu compte de rien. Mais Antoine a bien vu que son oncle Bob ne portait pas de dispositif de chasteté, il savait que Luc en portait un. 


A ce moment il se souvenait de la scène de la douche, il n'en concluait certaine pas que ses oncles pouvaient jouer entre eux comme les deux gars sous la douche … Oulala, ce genre d'idée ne lui venait même pas.


Antoine était un grand naïf, enfin à cette époque il était encore très naïf.



A suivre




N'hésitez surtout pas à me laisser un commentaire et à me retrouver sur Twitter … @CharlyChast


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

INDEX

                              Textes et fictions sur le thème de la chasteté masculine, gay.                                         PAGE D&...