Antoine 02 Antoine Découvre la vie

 Antoine 02

Antoine Découvre la vie



  Cette petit histoire sous les douches l'avait marqué, sur le coup il avait été horrifié puis peu à peu il avait en partie oublié. L'année suivante était l'année charnière, celle ou les élèves atteignaient leur seize ans. Avant aucun d'entre eux ne portaient un dispositif de chasteté … Sauf Antoine mais ça c'est une autre histoire … Deux ans plus tard, tous ceux qui avaient choisi  l'université PK en porteraient un. Ce qui représentait, et de loin, la plus grande partie des étudiants.


Un jour, Antoine arrivait pour prendre sa douche, il rencontrait ce garçon qu'il connaissait bien, très bien même. Dans le classement des notes il était le second juste après Lui. Isidore Péna, il voulait devenir révérend. Et se destinait à des études de théologie. 


Isidore faisait toujours comme Antoine, lui aussi prenait sa douche dans une cabine mais ce jour là, il se déshabillait sans faire de manière. Antoine était  un peu surpris au début puis remarquait le dispositif de chasteté de son ami.


– Et toi tu te décides quand ? Lui demandait Isidore.


Sans répondre Antoine se déshabillait à son tour, c'était la première fois qu'il se montrait nu à la vue de tous, l'endroit le permettait mais malgré tout il ressentait comme un pincement au cœur. Pourtant il portait un dispositif et c'était donc parfaitement convenable.


Isidore éclatait de rire.


– J'aurais du m'en douter, tu viens juste d'avoir tes seize ans, tu n'as pas attendu bien longtemps.

– Toi non plus.

– En fait j'ai un peu devancé, ça va faire un an bientôt, je ne voulais pas le montrer, j'avais peur qu'on de demande de le retirer sous prétexte que je n'avais pas l'âge.

– Moi pareil mais moi ça fait plus de deux ans et demi. Lui répondait Antoine.


Les deux garçons étaient visiblement sur la même fréquence, ils n'avaient pas de secret l'un pour l'autre … Sauf ce petit dispositif … A partir de maintenant il n'en n'auraient plus aucun.


Ils étaient les deux premier de cette tranche d'âge à porter ce dispositif et à montrer l'exemple. Ils décidaient de fait de ne plus utiliser les cabines individuelles, et de ne plus se cacher. 


Dans les mois qui suivaient le nombre de porteur augmentait. Certains se sentaient gênés de ne pas pouvoir en porter un. Seize ans étaient la limite d'âge et la loi était formelle, pour éviter tout excès, cet âge était une obligation formelle. Et il est plus que probable que, en effet on aurait interdit à Antoine de le porter s'il l'avait dit. Pour Isidore aussi, même s'il le portait depuis moins longtemps.


Isidore aussi, tout comme Antoine, avait caché à ses parents qu'il en portait un. Son père était un cadre dans la ' PK Chastity Research ', et il n'avait pas eu plus de mal que son ami Antoine pour se procurer le dispositif.


A la fin de cette avant dernière année avant la fac, un peu plus des trois quarts des élèves en portait un. L'ambiance était plus calme, au moins en apparence, dans le milieu des porteurs. Les autres ne se faisaient plus remarquer. Le plus souvent c'étaient eux qui utilisaient les cabines. Une érection sous la douche était désormais très mal vue …


Bien des choses se passaient sous les douches, peu de choses avaient changées depuis l'époque de Philippe, heu, enfin depuis l'époque de Djé je voulais dire. Et peut de choses allaient changer d'ici à l'époque de Philippe. À l'époque d'Antoine tout se passait sous la douche, dans les chambres un peu aussi mais c'était surtout sous la douche. Il y en avait à chaque étage, dans chaque ailes des bâtiments, ainsi que dans les installation sportives.


Antoine était externe et n'avait donc pas accès aux douches des dortoirs, il ne connaissait que celles des installations sportives. C'était très suffisant remarquez. A plusieurs reprises, il était témoin de certaines scène qui le dégouttait au plus haut niveau. Il n'osait pas en parler et ne se confiait qu'à son ami Isidore. 


– L'autre jour, dans les douches … J'étais dégoutté.

– Raconte. 

– Il y avait un garçon qui prenait sa douche, jusque là tout allait bien. Il portait un dispositif de chasteté tout comme nous. Je terminais ma douche on revenait un cross country, et on avait bien transpiré. Je me rhabillait et c'est au moment  ou j'allais sortir, j'étais dans le coin au fond, juste à côté des cabines. Un autre étudiant arrivait. Il était entièrement nu. Il s'était déshabillé rapidement, je n'ai eu le temps de rien voir.

– Il ne portait pas de dispositif.

– Comment as tu deviné ? Je les ai entendu parler, le premier a dit quelque chose puis l'autre lui a répondu '' Il est sorti, il n'y a plus personne ! ''. Je me suis glissé dans la cabine.


Isidore écoutait avec attention. 


– Le second qui était arrivé bandait, il en était fier et se trémoussait devant l'autre. L'eau coulait, je ne pouvais plus entendre ce qu'ils disaient. Mais rapidement celui qui portait un dispositif de chasteté s'est mis à genoux et à commencé à sucer son camarade.


Isidore faisait une grimace de dégoût.


– Comme ça ! Direct !

– Ça n'a pris que quelques secondes. Il y allait le gars, je n'osais plus bouger.

– Mais ils ne sont pas seulement dégoûtant, ils sont stupides, quelqu'un pouvait entrer et les surprendre.

– Je ne savais plus quoi faire. Tu aurais fait quoi toi à ma place.

– Je sais pas, ça m'est arrivé aussi et je ne sais pas quoi faire dans une telle situation.

– Ensuite ils s'embrassaient, ils se tenaient dans les bras, ils se caressaient. J'avais pas l'impression que c'était la première foi. Ils semblaient se connaître bien, très intimement.

– Au sens biblique du terme ! Rajoutait Isidore sur un ton ironique !

– Ils se lavaient l'un l'autre, l'un tripotait le sexe de son camarade, le second caressait le cul de son camarade avec insistance. Et je te jure il lui glissait plusieurs doigts dans le cul. Au début j'étais pas sûr mais il fallait se rendre à l'évidence, c'est bien ça qu'il faisait.

– Et l'autre il se laissait faire ?

– L'autre, c'était écœurant, il se tortillait dans tous les sens, il gémissait, il en redemandait. Il ne se laissait pas seulement faire il gueulait de plaisir.


Un moment de silence et Antoine reprenait.


– Ils arrivent vraiment à éprouver du plaisir ? Moi je trouve ça dégouttant.

– Je ne sais pas, mais oui, il semblerait que certains aiment. J'ai honte pour eux, rien que d'y penser. Répondait Isidore.


Suivant encore un moment de silence puis Antoine reprenait.


– Ils se câlinaient, se caressaient, s'embrassaient partout. Celui qui portait le dispositif s'accroupissait à plusieurs reprise pour sucer son  camarade, c'était pathétique. J'avais autant pitié pour l'un que pour l'autre mais ça ne s'est pas arrêté là.

Il a fini par se retourner, il s'est penché contre le mur, a écarté les jambes. L'autre se positionnait juste derrière lui. Il bandait je ne sais pas comment ils peuvent faire ça ces gens … Il bandait et brusquement il s'est approché et lui a enfoncé son sexe dans le cul. 

J'ai sursauté, j'ai bien failli me faire remarquer, qu'auraient-ils imaginé à mon sujet ? Il m'auraient pris pour un voyeur ! Je crois que je n'aurais jamais pu me disculper …

Le gars, le premier qui était penché contre le mur à hurlé, c'est pour cela qu'ils ne m'ont pas entendu. Il a hurlé mais il s'est laissé faire.

Je ne comprendrai jamais ces gens il hurlent de plaisir, on dirait qu'ils ont mal mais en fait ils aiment. 

Tu crois qu'ils sont masochistes ?


– Je ne sais pas moi non plus je ne les comprendrai jamais. C'est un vice, une perversion dont nous devons nous protéger. Lui répondait Isidore.


Il y avait encore un moment de silence puis Antoine reprenait.


– Le gars enfonçait son sexe avec violence, il ressortait et revenait. Il revenait toujours avec violence, avec une grande violence. Mais ce n'est pas ça faire l'amour. Ça c'est bestial, ça c'est de la dépravation, de la débauche ! Et ce n'est pas comme ça qu'ils vont procréer !

– Que pouvons-nous faire pour combattre le démon qui les guide.

– Il faudrait que tous les hommes en âge de procréer portent un tel dispositif. Là au moins il seraient neutralisé, protégés de leurs pulsions primitives.


Antoine et Isidore se taisaient, il étaient pensifs. Puis Antoine reprenait.


– Ça ne s'est pas arrêté là. Ils s'agitaient, ils se frottaient l'un contre l'autre, je voyais très bien d’où j'étais le sexe du gars, derrière, qui s'enfonçait et ressortait de plus en plus vite. L'eau ne coulait plus et j'entendais parfaitement son ventre claquer contre les fesses de l'autre.

Ils gémissaient de plus en plus fort, ils criaient presque. Je me demande vraiment quel genre de plaisir ils prétendent obtenir de cette manière. C'est le démon qui les inspire. Je préférais fermer les yeux, j'aurais voulu ne plus les entendre. J'avais honte pour eux, je n'arrive pas à savoir ce que je ressentais ne savais pas s'ils m'inspiraient du dégoût ou de la pitié. 

Les coups de bassin de l'un devenaient vraiment violent, l'autre gémissait et parfois criait ou hurlait, mais c'était du plaisir. Ils doivent être bien dépravés j'ai l'impression.


– Complètement dégénérés ! Rajoutait Isidore.


Antoine reprenait.


– Ensuite les mouvements sont devenus vraiment violent. Ils hurlaient tous les deux. Là je fermais les yeux, je ne bougeais pas, je ne voulais surtout pas me faire remarquer. Mon dieu, s'il m'avaient vu … Je crois que je serais mort de honte.


Suivait encore un moment de silence.


– Tu crois que tous les garçons sont comme ça ? Demandait Isidore.

– Tu es comme ça toi ?

– Moi ! Oh que non ! Ils me dégouttent. Non mais franchement dans le cul !

– Je te dis, le seul moyen de contrôler le démon qui est dans certains hommes, c'est la cage de chasteté.

– L'année prochaine, ils en porteront tous un. Ça les calmera. Et ça s'est terminé comment ?

– Brusquement ils se sont calmés, ils ne bougeaient plus. Ils se sont séparés on terminé de se doucher, puis ils sont reparti en rigolant.

– C'est fou, ça, il y en a je te jure !

– Dégouttant !

– Écœurant !


Au moins ces deux là étaient d'accord, cette complicité ne les a pas quitté, bien plus tard, le révérend Isidore Péna et l'industriel Antoine Brosso étaient toujours amis. D'ailleurs c'est le révérend Péna qui devait marier Antoine plus tard ainsi que son fils Philippe bien des années plus tard. Même si ce dernier était beaucoup moins convaincu. 


Isidore et Antoine devenaient inséparables, chacun savait se faire apprécier des parent de l'autre et c'est ainsi qu'ils ont survécu aux deux années suivantes qui les conduisaient jusqu'à la fac. Là les choses devenaient plus claires … Tout les étudiants et enseignants portaient un dispositif de chasteté. 

  

Le jour de leur entrée en fac, c'est avec un enthousiasme non dissimulé que le directeur les recevait, Djé n'avait pas eu besoin d'intervenir et de faire jouer ses relations. Antoine était le meilleur élève de sa classe ! Et le second c'était Isidore.


En plus Antoine était déjà équipé. Il avait plus de dix huit ans à ce moment et ça faisait donc presque cinq ans qu'il portait son dispositif de chasteté. Il n'en montrait aucune fierté, pour lui c'était normal.


A suivre.




N'hésitez surtout pas à me laisser un commentaire et à me retrouver sur Twitter … @CharlyChast


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