Antoine 04 Les doutes sont levés

 Antoine 04

Antoine : Les doutes sont levés



  Antoine a bien dormi la nuit suivante, le grand air, le sport, l'activité. Toute la journée il avait couru, couru après une balle, couru à travers la campagne, couru autour du lac, bon il avait nagé aussi. Il se sentait bien terriblement bien, totalement libre de ses mouvements.


Il était le dernier à se réveillé ce matin là et il retrouvait ses camarades sous la douche. Suivait le petit déjeuner copieux, ils se dépensaient tous beaucoup et avaient besoin d'énergie.


Ce jour là c'était parachutisme, et ils ont aimé s'envoyer en l'air … Enfin c'est pas ce que je voulais dire mais vous m'avez compris ( note de l'auteur ) … 


L'euphorie était totale et Antoine ne savais plus s'il avait rêvé ces scènes qui l’avaient scandalisé. Il finissait par se dire que c'était son imagination, qu'il faudrait qu'il en parle à son confesseur. Il y avait encore en lui à cet âge beaucoup de naïveté.


Les deux jours suivants se passaient tranquillement. Puis un jour Antoine arrivait à la cabane, il n'y avait personne et il remarquait sur la table un objet allongé qu'il n'identifiait pas tout de suite, il s'approchait et là c'était la surprise, il s'agissait d'un pénis en caoutchouc. Cinq bons centimètre de diamètre sur plus de vingt de long. Antoine était pétrifié. Il reconnaissait bien sûr tout de suite de quoi il s'agissait même si ça faisait maintenant quelques années qu'il n'avait plus accès à sa queue. Il n'avait pas oublié à quoi ça devait ressembler.


Il restait tétanisé, l'objet était énorme, enfin maintenant il lui semblait énorme. Il ne comprenait pas, ça n'avait aucun sens, c'était une plaisanterie qu'on lui faisait. Il était évident que personne ne pouvait utiliser ce genre d'objet ici. Tout le monde était sous clé.


Puis les scènes qu'il avait surpris, lui revenait en mémoire, le lit ou plutôt les lits occupés par deux alors qu'il ne s'agissait que de lits une place. Ce couple enlacé sous les arbre le jour ou il se préparait à la course de canoë. 


Non il n'avait rien imaginé, non, tout était réel.


Là vous devez vous dire, il n'était pas vraiment futé le jeune Antoine, et dire que c'est le fils de Djé et le père de Philippe ! Dans la famille, c'est pas lui le plus futé ! J'en conviens … (Note de l'auteur)


Il touchait l'objet malgré le dégoût qu'il lui inspirait, c'était sans doute pour se convaincre qu'il ne rêvait pas. Et il ne rêvait pas. 


Il entendait des voix qui approchaient de la cabane. Il était pris de panique, il ne voulait pas qu'on le trouve dans la même pièce que cet objet, il faisait le tour de la pièce du regard et décidait de se cacher dans le coin, là au fond. L'endroit était sombre et discret, on ne le verrait pas.


Deux de ses camarades entraient.


– Mais tu es fou, tu as laissé le gode sur la table ! S'écriait l'un.

– Enfin tout le monde est au courant, tout le monde y a goûté ça ne choquerait personne.

– Personne, tu parles, si le père Brosso était tombé dessus, tu ne dirais peut être pas la même chose.


L'objet était dans la mains du premier qui était rentré.


– Il n'y a personne, on sera tranquille. J'aimerais bien m'amuser avec ce truc.

– Et si Brosso arrivait.

– J'ai entendu le moniteur, on l'attend pour organiser le spectacle de ce soir. On sera tranquille.


On n'attendait pas Antoine tout de suite et il espérait que ses deux camarades ne traînent pas trop, il n'attendait qu'une occasion pour sortir discrètement. Il était scandalisé mais totalement tétanisé, il ne pouvait plus bougé, il était cloué sur place par une honte dont il n'était pourtant en aucun cas responsable.


– Tu as raison, on sera tranquille, les autres ne passeront pas avant un long moment.


En disant cela, le jeune homme, se fixait le dispositif devant lui, Antoine n'avait pas remarqué la présence des bretelles, c'étaient les sangle du gode ceinture. D’où il était Antoine pouvait voir en détail tout ce qui se passait, il était dans un coin et une sorte de tenture le rendait invisible.


Les deux garçons commençaient par se faire un câlin. Chacun prenait l'autre dans ses bras, leurs lèvres se rencontraient et leurs baisers devenaient tout de suite brûlants. Ils se serraient fort, ils se caressaient et rapidement leurs caresses descendaient vers les fesses de l'autre.


Antoine ne bougeait plus, il ne respirait même plus.


Un des deux s'était installé le gode ceinture, c'est l'autre qui s'allongeait sur la table au centre de la pièce. Il était sur le dos, son camarade se penchait sur lui et le caressait partout sur son corps. Il l'embrassait sur les téton puis ses baisers se promenaient sur son torse, de temps en temps il le mordillait. 


Les deux gémissaient de plaisir, juste le plaisir des caresses et des baisers. 


Une main glissait entre les cuisses du garçon allongé sur le dos, un doigt devait glisser entre ses fesses, il poussait de légers gémissements. Puis on le voyait se crisper, ça devait devenir plus sérieux. En effet un doigt tentait le passage dans son cul, ça résistait, il forçait. 


Un peu de salive ouvrait le passage et le doigt entrait alors de toute sa longueur.


Antoine ne voyait certes pas les détails mais il les devinait parfaitement. Il était choqué, pourpre de confusion, et toujours en apnée ( en tout cas c'était son impression ).


Le garçon qui était debout relevait les jambes de son camarade et lui posait les chevilles sur ses épaules. Son cul était juste à la bonne hauteur, il s'amusait un peu avec puis redressait le gode, le lubrifiait généreusement. Antoine n'avait pas vu apparaître le gel mais il n'en était plus à ce genre de détail.


Et c'est un cri qui le choquait encore plus, il était toujours en apnée, en tout cas c'est toujours ce qu'il ressentait. Le cri que poussait son camarade allongé sur la table. L'autre lui enfonçait à ce moment le gode dans le cul. Les deux gémissaient mais un seul d'entre eu gueulait.


Antoine était toujours en apnée. Il avait la bouche grande ouverte comme s'il cherchait de l'oxygène et les yeux tout ronds, un peu comme horrifié. Il ne comprenait plus, il avait la cervelle en feu.


Le gode entrait avec difficultés en apparence, c'est l'impression qu'avait Antoine. Ça devait faire mal. Il entrait lentement, il était long, il était énorme mais il entrait et si jamais ça semblait résister alors son porteur forçait un coup. L'autre hurlait mais ne se défendait pas, il ne cherchait pas à se dégager. Il laissait tomber sa tête sur la table et la balançait de droite à gauche en gémissant de plaisir. 


Finalement le gode était entièrement entré, Antoine n'y croyait pas, s'il ne l'avait pas vu il ne l'aurait jamais cru et même là il avait du mal mais il fallait bien se rendre à l'évidence le garçon qui était debout écrasait son ventre sur les fesses de son camarade. Et juste au niveau de son ventre il y avait, bien fixée, une bite en plastique de très belle taille.


Celui qui était allongé sur la table gémissait de plaisir, il respirait fort et semblait manquer d'air. Un peu comme Antoine qui était toujours en apnée.


Son partenaire se penchait sur lui et l'embrassait en le caressant, rapidement c'est tous les deux qu'ils partageaient des caresses et des baisers. Puis il se redressait, se retirait et arrachait des cris de plaisir au moment ou le gode  ressortait. Puis il revenait et de nouveau se retirait.


Il lubrifiait de nouveau généreusement et recommençait. Ses mouvements devenaient de plus en plus rapides, ils restaient amples mais devenaient plus rapides et les cris de celui qui encaissait devenait plus sourds également. 


Le garçon qui avait le rôle de l'actif se penchait sur son camarade et c'est de tout son poids qu'il s'appuyait sur lui. Il était à moitié allongé sur son camarade, ses pieds ne touchaient plus le sol et c'est avec force qu'il s'appuyait sur le cul de son camarade, qu'il appuyait son ventre avec son gode, sur le cul de son camarade. 


La pauvre victime râlait, gémissait, criait mais ne demandait pas grâce, bien au contraire, il semblait apprécier et il en redemandait. 


Puis l'actif se décidait à se redresser, il reposait ses pieds sur le sol et se lâchait contre le cul de son partenaire. Il le limait avec force. Les coups portés devenaient autant rapides que violents. Le passif s'agitait et par réflexe tentait de se dégager mais il n'était pas en position de force et il ne demandait toujours pas à son camarade de le laisser. 


Au contraire même il râlait mais dans ses cris il y avait des '' OUI VAS Y '', ou des '' DÉFONCE MOI LE CUL ''. Et son camarade ne se privait pas de lui en donner.


Il avait un regard furieux et un front décidé, il faut bien imaginer que seul celui qui se prenait le gode dans le cul ressentait quelque chose. L'autre n'était qu'un objet de plaisir, il ne ressentait rien. Enfin il ne ressentait aucun plaisir, il ressentait une frustration, la frustration de sentir son camarade trembler, frémir dans ses bras. La douceur le la peau de son partenaire, ses caresses, autant celles qu'il recevaient que celles qu'il donnait. Mais aucun plaisir sexuel physique.


Pourtant c'est lui qui donnait le plaisir, il savait qu'on le lui rendrait mais ce ne serait pas ce soir, ce ne serait pas maintenant.


Les coups continuaient, il ne risquait pas la panne, il ne risquait pas de débander. Un gode en caoutchouc ça ne débande jamais. 


Les cris de plaisir du passif, j'allais dire de la victime devenaient plus forts. Dehors il n'y avait personne dans le coin pour le moment, ils savaient qu'ils ne seraient pas dérangés. Et même, tout le monde faisait la même chose. Ça Antoine ne le savait pas. Et si quelqu'un entendait les cris, soit il entrait pour participer soit il faisait semblant de ne rien entendre, c'était la règle tacite. 


Puis le passif à convulsé, il a hurlé, son corps s'est cambré, il s'est mis à trembler comme un fou, il jouissait, sa respiration devenait incontrôlable et il éjaculait. D’où il était Antoine pouvait voir très clairement le jet de sperme qui allait s'écraser sur son corps, puis ce n'était plus un jet mais le sperme continuait à couler .


Le passif souriant, il avait réussi à faire jouir son camarade, à un autre moment, un autre  jour, ce serait son tour mais là, il riait juste pour cacher sa frustration. Il attrapait une serviette essuyait son partenaire, se retirait sans ménagement arrachant un dernier cris au passif.


Ensuite ils ont effacé les traces, l'un est allé se décrocher le gode ceinture et l'a nettoyé au lavabo, l'autre récupérait des ses émotions, se relevait avec difficulté, et allait faire un petit câlin à son partenaire. 


Ils dissimulaient l'objet du plaisir dans un placard, oh ils ne prenaient pas vraiment la peine de le cacher, ils le rangeaient, c'est tout puis ils repartaient en discutant.


Antoine était sonné par ce qu'il venait de voir. Il attendait que le calme revienne dans la cabane, il voyait ses deux camarades s'éloigner par la fenêtre, il sortait de sa cachette, si on le surprenait maintenant personne ne soupçonnerait rien. Même ses deux camarades dégoûtants qui venaient de s'envoyer en l'air penseraient qu'il était arrivé après. 


Antoine allait ouvrir machinalement le placard, il n'avait jamais regardé à l'intérieur avant et il a failli tomber à la renverse quand il a vu qu'il y avait d'autres objets du même genre. Il y avait plusieurs godes, celui-là c'était le plus gros … 


Il était dégoûté, là il a tout compris. Antoine était un peu naïf mais pas stupide, il a compris que tous ses camarades n'étaient que des dégénérés. De répugnants 'masturbateurs', enfin des branleurs si vous préférez, des pervers qui ne savait même pas profiter des bienfaits que leur offraient les dispositif de chasteté …


Il est devenu tout rouge de colère autant que de dégoût. Mais avant de sortir il enfilait des vêtements, un pantalon et un blouson de sport. Il n'était plus question pour lui de se balader à poil et de montrer son cul à tout le monde.


C'est ensuite d'un air décidé qu'il allait voir le responsable du camp et exigeait de repartir sur l'heure. Et quand on lui répondait ...


– Mais enfin Antoine, tu sais très bien que c'est impossible. Il faut une urgence pour …


Là Antoine s'est mis à hurler, et ce n'était pas de plaisir, ce n'était certainement pas un cri d'orgasme. Il était alors impossible de le calmer, il hurlait et n'écoutait plus rien de ce qu'on lui disait. 


Au bout d'une heure, le responsable du camp s'inquiétait réellement. Il téléphonait alors à son père qui ne cachait pas son inquiétude lui non plus et répondait seulement … '' J'arrive !''.


Antoine ne s'est calmé qu'à ce moment. Deux heures plus tard il montait dans l'hélicoptère. Son père ne cachait pas son inquiétude, en effet Antoine n'est pas du genre capricieux … Donc … 


Au passage, vous conviendrez que si le jeune Philippe avait eu le même comportement, on se serait contenté de le jeter dans le lac et ça aurait suffi à le calmer. Oh pas pour le noyer, je vous rassure, tout le monde sait que Philippe nage très bien … 


A suivre



N'hésitez surtout pas à me laisser un commentaire et à me retrouver sur Twitter … @CharlyChast


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