Antoine 03 Innocence trompée

 Antoine 03

Antoine : Innocence trompée



  Personne n'a compris ce qui s'était passé ce matin là, malgré tout l'amour qui l'entourait Antoine hurlait, il ne voulait pas rester dans cette maison une secondes. Plus tard il gueulait, il exigeait qu'on le ramène chez lui immédiatement !


Ses oncles Luc et Bob ne comprenaient pas ce qui pouvait lui arriver. Tout allait bien, ils dormaient paisiblement, Antoine est entré dans leur chambre et il s'est mis à hurler.


– Mais que lui arrive-t-il ? Demandait Bob.

– Je ne sais pas il doit avoir un problème. Mais si seulement il voulait parler on pourrait l'aider … Rajoutait Luc.


Pour des raisons inconnues Antoine était dans un état de colère incroyable, personne ne comprenait mais il fallait se rendre à l'évidence, rien ne le calmait. Luc s'est vu obligé de réveiller le pilote de l’hélicoptère ( bein oui quoi, on a les moyens ou on ne les pas ) et deux heures plus tard seulement l'hélicoptère se posait sur le toit de la maison familiale. 


Djé dormait paisiblement il était dans les bras de Liam qui dormait lui aussi du sommeil du juste. Ces deux là étaient toujours ensemble. Il se montraient discrets mais Liam étant le plus proche collaborateur de Djé et de plus étant porteur d'un dispositif de chasteté tout comme son amant Djé. Personne n'y trouvait rien à redire …


Attention quand je vous dis ' son amant ' … Ils étaient amants, certes, mais surtout ne le répétez pas. C'est un secret que peu de personnes connaissent.


La mère d'Antoine, Sophie, dormait paisiblement dans les bras de sa maîtresse Danny qui est aux yeux de tous, et pas seulement aux yeux de … Mais qui est réellement sa première collaboratrice et amante. Là pareil, ne répétez pas à tout le monde qu'elles sont amantes. Ça ferait désordre …


Enfin quoi on est là dans un monde très puritain. Et sur ce sujet on peut être ce que l'on veut, vivre comme on l'entent à condition que ça reste dans le stricte domaine de la vie privée.


La chambre de Monsieur et celle de Madame n'étaient pas dans la même aile de la maison. Une aile pour les femmes et une pour les hommes. Ça paraissait très convenable dans cet univers étrange. La chambres d'Antoine était côté jardin. 


Djé avait été tiré de son sommeil et c'est les yeux encore englués qu'il se retrouvait avec sa femme Sophie sur le toit de la maison quand l'hélicoptère se posait. Antoine en sortait il avait l'air renfrogné. C'est à peine s'il embrassait ses parent et repartait sans rien dire vers sa chambre ou il s'enfermait. 


Djé et Sophie étaient catastrophé et parlaient longuement avec Luc et Bob au téléphone pour essayer de comprendre mais eux même n'en savaient pas davantage. Ils avait été réveillés par Antoine qui hurlait, il était entré dans leur chambre et il était là au pied du lit et il hurlait.


Ensuite il s'était sauvé en courant et avait exigé de pouvoir rentrer chez lui !


Cette histoire n'était pas claire surtout que Antoine n'était pas du genre capricieux, bien au contraire. Au passage je vous ferais remarquer que si Philippe faisait une telle chose, le connaissant bien, ses deux oncles lui auraient répondu : '' Mais retourne te coucher espèce d'abruti, il est tard ! ''. Et l'affaire aurait été réglée, mais voilà Philippe n'est pas du tout comme son père Antoine. Autant l'un est complètement chaotique dans sa tête, autant l'autre est sans histoires, sans caprice et toujours parfaitement stable.


Les parents, les oncles y compris étaient terriblement inquiets. Luc et Bob arrivaient par l'hélicoptère suivant, une demie heure plus tard. Ils avaient suivi avec un autre appareil puisque Antoine ne voulait pas les voir avec lui. 


Sophie essayait de parler avec son fils mais il refusait de s'expliquer.


Là encore je me permets de vous faire remarquer que si, avec Philippe il ne fallait pas grand chose pour que ce soit la panique dans sa tête. Avec Antoine, ça ne se produisait jamais … L'inquiétude n'en était que plus grande.


Bref tout le monde a passé une nuit blanche, le lendemain Liam était chargé avec Danny de s'occuper des affaires courantes. Djé et Sophie passeraient au bureau à tour de rôle.


Le lendemain, on faisait venir un médecin et un psy, le confesseur d'Antoine passait également, Antoine avait de très bons rapports avec lui et lui accordait toute sa confiance.


En un mot, c'était la panique et personne ne parvenait à comprendre ce qui se passait.


Rien mais absolument rien ne pouvait expliquer un tel comportement de la part d'Antoine. Tout se passait bien, il venait de rentrer prématurément d'un camp, à cause justement d'une crise qui ressemblait à celle qu'il venait de pousser chez ses oncles. Et on se posait encore beaucoup de questions sur cet événement. C'était un groupe de sport pour être précis. ( si ça ne vous dit rien relisez l'épisode 16 des aventures de Djé. ).


Tout le monde en disait du bien, tous ceux qui y étaient allé voulaient y retourner. Antoine s'est inscrit ! Deux semaines de vacances entre jeunes, à faire du sport, et tout un tas d'activité, et surtout tous les participants porteraient un dispositif de chasteté. Il n'y aurait aucune exception à aucun niveau. Antoine trouvait ça très bien. 


On expliquait aussi à Antoine que ce serait un séjour naturiste. Ça ne le dérangeait pas, tout le monde porterait un dispositif de chasteté il n'y avait donc aucun problème, bien au contraire. Antoine se disait que ce serait très agréable de se balader à poil toute la journée, enfin presque à poil. Isidore aurait bien suivi lui aussi mais il devait participer à une retraite de prières. Mais il réservait pour les vacances suivantes.


Ces vacances se passaient à la montagne, il y avait un lac … Ça vous rappelle quelque chose ? Bein oui c'est là que Djé était allé lui aussi quelques années plus tôt. Tout s'était bien passé pendant ce séjour, enfin c'est ce que tout le monde croyait … 



Moins d'une heure après leur arrivée, je parle là de leur arrivée au camp de vacances, les jeunes avaient fait le tour des baraques et s'étaient installé. Ils se retrouvaient tous à poil, ou presque comme vous savez, il ne portaient que leur dispositif de chasteté. Bien sûr s'il y avait du soleil ils avaient le droit de se couvrir la tête …


Antoine était aux anges, même les membres de l'encadrement, les moniteurs étaient dans le même tenue. Les corps étaient beaux, musclés, lisses et Antoine au milieu de ce groupe se sentait particulièrement bien à l'aise. 


Puis tout le monde commençait à s'amuser. Certains partaient traverser le lac, il n'était pas gigantesque et ils étaient tous très sportifs. D'autres sortaient les canoë et les rames, d'autres encore partaient explorer les alentours au pas de course. Les chaussures étaient également autorisées bien sûr, ils étaient loin d'être nus en fait. 


La première journée passait à une vitesse incroyable. La moitié des participants commençaient à s'endormir autour du feu dès le début de la soirée. La soirée se terminait donc très tôt chacun se retrouvait dans son lit. La nuit était calme.


Elle était très avancée, on ne percevait pas encore les premières lueurs de l'aube que Antoine se trouvait éveillé par des murmures. 


Il relevait la tête et dans un premier temps il ne percevait rien d'anormal. Puis en en faisant attention, il remarquait que le lit juste à côté du sien était vide, il ne prononçait pas un mot et les murmures devenaient plus précis.


Il remarquait des mouvements dans un lit un peu plus loin. Il se concentrait pour tenter de percevoir et brusquement il comprenait, la lumière se faisait dans sa tête.


Ils étaient deux dans le lit.


Des bruits de baiser, des murmures, il devinait les phrases … ' Tu le sens mon doigt ? ' … ' Oui vas-y plus profond, hoooo oui, c'est bon … '.


Antoine était puceau, plus puceau que lui, il y a Banby chez Disney mais ça doit être tout … Mais il n'était pas naïf, enfin il était un peu moins naïf que par le passé, il devinait ce qui se passait et il n'aimait pas. Il était profondément choqué. Il était bien décidé à intervenir dès le lendemain. 


Quelques cris de plaisir lui parvenaient. Il les ignorait avec le plus grand mépris et finissait par se rendormir.


Quelques heures plus tard l'aube blanche arrivait, le lit à côté du sien était toujours vide et il pouvait voir que le suivant était occupé par deux personne. Un autre lit était dans la même situation. Seul deux lits sur les six ne recevait que leur occupant officiel. 


Antoine était scandalisé, il ne comprenait pas vraiment ce que ses camarades recherchaient puisqu'ils portaient tous un dispositif de chasteté. Quel plaisir pouvaient-ils bien trouver à s'empiler ainsi dans un lit qui n'avait qu'une seule place ? Il n'était pas seulement scandalisé il était aussi incrédule. 


Peu après le pauvre Antoine n'a pas tout de suite réalisé ce qui se passait, tout le monde semblait se réveiller ensemble et le silence de la nuit prenait fin, il était remplacé par des cris, tout le monde se levait en même temps et tous sortaient de la cabane pour se rendre aux douche. C'est seulement à ce moment que la cloche du réveil se faisait entendre. 


Antoine se retrouvait seul dans la cabane, il ne comprenait plus tout à fait ce qui se passait. Il finissait par sortir et retrouvait ses camarades sous la douche. 


Je sais, je viens de vous dire que Antoine n'était plus aussi  naïf que par le passé, mais, j'ai comme un doute, je me suis peut être un peu avancé.


Et là au milieu de tous ces camarades qui portaient si bien la cage de chasteté il commençait à se demander si finalement il n'avait pas rêvé. C'était peut être son austérité naturelle, il savait bien que tout le monde le trouvait austère. Et finissait même à conclure que cette vie en collectivité devait avoir provoqué chez lui un rêve étrange. 


La journée continuait normalement et Antoine rasséréné continuait. Finalement il devait bien se l'avouer, tous ces corps nus ne le laissaient pas indifférent. Ces contacts physiques non plus, il sentait des érections à de nombreux moments de la journée. Mais ce qui l'a vraiment surpris, ce qui l'a vraiment retourné C'est cet instant ou juste derrière un arbre alors qu'il préparait un canoë, ce couple …


Ils étaient tendrement enlacés, il se caressaient et il s'embrassaient. Aucun des deux ne bandait vraiment mais on pouvait deviner que leurs cages de chasteté étaient sous pression. Ils se caressaient le corps et les mains descendaient vers le sexe de l'autre, lui tripotaient les couilles. 


Ils s'embrassaient et se donnaient des baisers, pas seulement sur la bouche pas seulement sur les lèvres mais sur les tétons. Un des deux s'accroupissait et caressait et embrassait le corps de son camarade.


Antoine était tellement surpris qu'il ne parvenait même pas à réagir. Il restait là, comme pétrifié. 


Puis un des deux glissait une main entre les cuisses son partenaire, il la remontait jusqu'à la cage de chasteté. Lui tripotait les couilles avant de les lui gober.


Le garçon qui était debout écartait les cuisses et l'autre lui glissait un doigt dans le cul. Il y allait doucement mais il y allait et l'autre gémissait de plaisir. Les mouvements trahissaient parfaitement ce qui se passait, Antoine ne voyait la scène que de loin mais il devinait tout. C'était parfaitement clair. 


Antoine n'en croyait pas ses yeux.


Au bout de quelques minutes d’où il était Antoine voyait un liquide blanc qui coulait de la cage de chasteté de celui qui était resté debout et qui de toutes évidences se faisait masser la prostate avec un plaisir qu'il ne tentait même pas de dissimuler. Il gémissait et se tortillait dans tous les sens.


L'autre semblait ravis du résultat obtenu. Il tournait la tête vers Antoine et lui lançait …


– Tu veux essayer bonhomme ?


Son camarade était reparti faire un plongeon dans le lac.


Antoine était pétrifié, presque statufié. Il ne parvenait pas à bouger. Quelques instants plus tard il ressentait une main qui se posait sur son épaule, il sursautait et se dégageait. 


– Alors tu rêves ? Lui demandait un des moniteurs. On t'attend pour la course.


Antoine le regardait, il avait un regard fixe. Il lui fallait  un peu de temps pour réagir, il regardait dans la direction ou il y avait ses camarades en train de se faire un câlin quelques secondes plus tôt, il n'y avait plus personne. Le moniteur semblait ne rien comprendre et à juste titre du comportement d'Antoine. A juste titre oui, lui n'avait rien vu.


Un peu plus tard dans la journée de nouveau Antoine se demandait s'il n'avait pas rêvé mais là il avait du mal, enfin un peu plus de mal à s'en convaincre. C'est vrai qu'il n'avait  même pas vu le visage des deux personnes concernés, il aurait été incapable de dire qui ils étaient alors qu'il connaissait tout le monde … 


Il commençait à se demander si tout allait bien chez lui …


A suivre



N'hésitez surtout pas à me laisser un commentaire et à me retrouver sur Twitter … @CharlyChast


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