PHILIPPE EP 15 : LA MAISON EST HANTEE !

PHILIPPE
EP 15 : LA MAISON EST HANTEE !


On soupait sur la terrasse, au début mes camarades restaient un peu coincés en présence de mon grand père, surtout que j'étais torse nue et que dans notre éducation nous étions habitués à nous habiller pour passer à table. Mon grand père était en tenue décontractée, un short et une chemise légère à fleur. 

Rapidement l'ambiance se détendait, il nous racontait comment cette maison était faite. Elle faisait la surface de trois terrains de foot au sol, sans compter la piscine olympique bien sûr ( ni les autres ). Il y avait un total de six étages regroupés par deux, trois terrasses donc. La perspective était très étudiée pour qu'on ne puisse pas voir ce qui se passait sur la terrasse inférieure, sur chaque terrasse on ne pouvait même pas détecter la présence de l'étage du dessus et donc en aucun cas voir ce qui s'y passait …

– Selon vous les jeunes nous somme sur qu'elle niveau ? Demandait mon grand père.

Comme je connaissais la réponse je ne disais rien.

– Si j'en juge par la taille de la terrasse, je suppose que chaque étage doit être légèrement plus petit que le précédent … Je suppose que nous somme au niveau le plus bas. Répondait Théo.
– Au hasard moi je dirais que nous somme sur la troisième terrasse, il y a encore un étage au dessus de nous qu'on voit d'ici. Proposait Victor.
– Toi Philippe tu vas nous dire que nous sommes sur la seconde terrasse … Me demandait Théo.
– Nous sommes sur la troisième terrasse, tout en haut, il y a deux terrasses et quatre étages en dessous de nous. La piscine olympique se trouve sur la première terrasse, qui est d'ailleurs au même niveau que notre piscine. Répondais-je, mais c'est vrai que je connaissais la réponse.

Mes camarades étaient impressionnés par les lieux, on discutaient encore un long moment.

– Cette maison est conçu comme un village, nous expliquait mon grand père, les couloirs peuvent être vus comme des rues. Il est possible d'isoler chaque étage ou groupe d'étage en quartiers, appartements. Il suffirait de claquer des doigts pour faire de cette maison un hôtel par exemple,  Les ascenseurs peuvent être considérés comme des transports en commun. Ils ne se contentent pas de monter et de descendre, ils se déplacent aussi au travers de la maison. Vous pouvez monter dans un ascenseur ici et en ressorti au même étage mais à l'autre extrémité de la maison. Quand vous aurez compris comment ça marche, je suis sûr que ça va vous amuser. 
– Et on peut aller partout ? Demandait Théo.
– C'est ça l'intérêt de cette technologie, lui répondait mon grand père, si certains quartiers vous sont interdits, pour une raison ou pour une autre, vous risquer de ne même pas vous en rendre compte. Ces destinations ne vous seront tout simplement pas proposées.
– Et si on se perd ? S'inquiétait Victor
– La maison veille sur vous et vous ramènera à vos quartiers, de même si vous veniez à faire une chute, à vous blesser par exemple, La maison appellera du secours, de plus il y a du personnel dans cette maison …

Finalement mes camarades arrivaient à faire fonctionner d'instinct les ascenseurs. Dès que nous montions dans un d'entre eux, nous étions identifiés, et nos destinations les plus logiques nous étaient proposées. On n'avait plus qu'à se laisser guider.

On traînait encore un long moment  sur la terrasse à parler avec mon grand père, mes deux camarades s'étaient détendus mais c'est vrai que mon grand père sait mettre à l'aise les gens quand il le désire. On finissait par rejoindre nos quartiers. La journée passait vite, on prenait nos repères et le soir arrivait, on soupait avec mon Grand Père et on parlait de ce qu'on pourrait faire pendant notre séjour.  Victor restait encore un peu tendu, mais ce n'était plus à cause de mon papy, il préférait aller se défouler dans la piscine olympique. Il y serait tout seul, il avait de l'énergie à dépenser …

C'est donc vers deux heures du matin qu'il déboulait dans notre quartier en hurlant, il était tout pâle et tremblait. Théo et moi dormions tranquillement chacun dans notre chambre quand les cris de Victor nous réveillaient.

– Dans la maison, c'est pas normal, y a du monde, y a pas personne … Ça va pas là … Il était là … Puis il était plus là. Bafouillait Victor.
– Mais de quoi tu parles ? Demandais-je.
– Il était là puis il était plus là. Je l'ai appelé, je m'était trompé dans la destination, j'étais perdu. Continuait Victor.
– Mais de qui il parle ! Demandais Théo.
– MAIS J'EN SAIS RIEN MOI DE QUI JE PARLE ! Finissait par avouer Victor.

Avant de gémir.

– J'ai peur !

Théo et moi nous regardions, on poussait un grand soupir puis j'attrapais la main de Victor et l'entraînait vers ma chambre, Théo lui prenait l'autre main puis le tirait vers sa chambre.

– Non mais ça va pas, c'est fini, je vous raconte que je viens de me faire agresser par un fantôme et vous … En réponse vous essayez de m'écarteler !

Je regardais Théo.

– Un fantôme maintenant ! Disais-je en levant les yeux au ciel.
– Je suis sûr qu'il n'y a pas de fantôme dans cette maison, elle est trop récente. Rajoutait Théo.
– Mais le fantôme, il était peut être là avant. On a profané sa sépulture et maintenant il ère dans les couloirs de cette maison démesurée. Faisait remarquer Victor.

Finalement on entraînait Victor dans ma chambre. Je le prenais dans mes bras, c'est vrai qu'il avait l'air un peu secoué le pauvre. Je ne savais pas ce qu'il avait vu, peut être n'avait-il rien vu mais il était convaincu du contraire. Je tentais de le réconforter comme je pouvais, je lui parlait doucement dans l'oreille et lui donnais quelques baisers. Théo s'était joint à nous, dans le dos de Victor il nous serrait fortement contre lui. Je pouvais voir qu'il embrassait Victor dans le cou.

Théo nous lâchait, il avait une autre idée en tête. Avec force il baissait le short de Victor et le faisait tomber sur ses chevilles. Je sentais ses mouvements, je sentais aussi Victor qui se détendait. Finalement c'est de ça qu'il avait besoin le pauvre petit bonhomme. On avait un peu exagérer la veille, Théo glissait ses mains contre le torse de Victor, je les sentais qui remontaient sous la chemise de Victor. 

Si vous avez bien suivi tous les événements, nous dormions Théo et moi et par conséquent nous étions à poil tout les deux … Rapidement nous nous retrouvions donc à poil tous les trois. 

J'embrassais Victor avec beaucoup de tendresse et de passion. Je pouvais voir le visage de Théo, il avait les yeux fermés. Ce que je ne savais pas c'est si c'était par passion un peu comme quand on ferme les yeux pour embrasser ou uniquement parce qu’il n'était pas bien réveillé et qu'il avait encore envie de dormir.

Il se collait contre Victor, mes mains descendaient sur ses fesses ou elles rencontraient la queue de Théo qui prenait position juste sur l'anus de Victor. Je refermais fermement mes doigts et les agrippaient au cul de Victor et je sentais la queue de Théo s'enfoncer doucement mais avec régularité bien à fond. Quand il arrivait presque à fond il donnait un violent coup de bassin. Victor râlait.

– Vous abusez les mec … ( nouveaux râles ) … Là vous me faites mal … ( nouveau râles ) … Je vous parle d'un fantôme et vous …

Je le faisais taire en l'embrassant. Il me serrait alors contre lui avec force. Si à ce moment il tremblait encore ce n'était pas à cause de l'émotion, ce n'était pas à cause de ce qu'il avait cru voir. Théo se retirait puis revenait. Nous étions tous les trois debout, accrochés l'un à l'autre. Victor écrasé entre nous gémissait maintenant de plaisir.

Théo gardait toujours les yeux fermés, mais il se lâchait. J'avais toujours mes mains sur les fesses de Victor et je sentais bien les mouvement de Théo. Il ressortait sa queue avec vigueur et l'enfonçait ensuite avec violence. Par moment il la retirait même en entier, il donnait alors un baiser sur l'épaule de Victor, une seconde de tendresse suivie par une seconde de violence, une seconde pour enfoncer sa queue jusqu'à la garde, toujours suivie d'un violent coup de bassin. Victor râlait mais ne demandait rien, il encaissait et se serrait contre moi. C'était de plaisir qu'il frissonnait maintenant. Je le sentais se raidir, se redresser, je l'entendais gémir, par moment c'était comme une plainte, à cet instant il me serrait encore plus fort et tremblait également un peu plus.

Théo respirait plus fort, de plus en plus fort. Il avait toujours les yeux fermés. Il continuait à embrasser Victor dans le cou puis à le mordiller . Pour finir il relevait la tête et poussait un long râle de plaisir, je le sentais contracter tous ses muscles et balancer des coups de bassin plus violents. Il jouissait dans le cul de Victor. Il n'ouvrait toujours pas les yeux. Il nous lâchait, passait quelques secondes dans la salle de bain, en revenait, toujours les yeux fermés, pour s'effondrer sur le lit.

Victor ne me lâchait pas, je l'embrassait avec douceur, mon cœur battait fort, maintenant j'étais bien réveillé, je ne vous dis pas. On entendais Théo ronfler.

Je prenais l'initiative, le le retournais, lui faisait signe de se pencher et de s'appuyer sur le lit. Il avait compris ou je voulais en venir et ne résistait pas. Il se penchait, m'offrait son cul, il a un beau cul Victor, il est très mignon mais il fait du bruit quelquefois quand on l'encule … En tout cas ce soir il en a fait, je l'ai entendu hurler quand je lui ai enfoncé ma queue dans le cul. Pourtant j'y suis allez en douceur. Je lui ai doucement caressé les fesses, j'ai mis quelques goûtes supplémentaires de gel, j'ai posé délicatement mon gland juste sur l'ouverture de son petit anus, il faut toujours y aller délicatement en amour  … Puis j'ai poussé de toutes mes forces … Et là il a gueulé !

Mon ventre frappait contre ses fesses, il gueulait, je râlait de plaisir, Théo ronflait … 

Moi je commençais à fatiguer il était presque trois heures du matin aussi je m'activais. Je ne suis pas sûr que Victor appréciait mais c'est un peu de sa faute aussi, il n'avait qu'à pas nous réveiller et nous parler de fantômes à deux heures du matin. Non mais c'est vrai ça aussi ! Mes yeux commençaient à se refermer tout seuls. Je ne lâchait rien surtout que je bandais ferme, surtout que Victor gueulait de plus en plus fort, surtout que mon bassin claquait fort quand je le frappais contre ses fesses … 

Surtout que Théo ronflait de plus en plus fort aussi …

Non mais c'est du boulot que d'être à la hauteur dans ce genre de situation, même quand on a dix sept ans … Essayez donc pour voir ! Ah vous n'avez plus dix sept ans … Eh, éh, éh fallait y penser plus tôt … 

Je me concentrais, m'endormir dans une telle situation ! Ce serait le déshonneur, la honte … Tiens je préférerais encore porter un dispositif de chasteté … et ça il n'en est pas question !

Je finissais enfin par me lâcher. Oué ! Cool, j'ai cru un instant que je n'y arriverait pas, à mon âge … Je hurlais de soulagement, pardon je voulais dire plaisir, Victor chialait apparemment. Mais comme je vous dis, il n'avait qu'à pas nous réveiller. Je balançais encore quelques derniers coups de bassin puis me retirais, je passais à mon tour dans le salle de bain, Victor m'y retrouvait il se passait de l'eau fraîche sur le cul.

– Tu me laisses pas dormir tout seul ! M'implorait Victor.
– Gong, nong, bong. ( Excusez moi mais, moi non plus j'ai pas très bien compris ce que j'ai répondu ).

On est alors allé rejoindre Théo qui ronflait toujours. Victor s'installait entre nous, les lits sont larges dans cette maison, enfin je fermais les yeux ...  

J'entendais une voix connue, j'ouvrais les yeux, c'était mon grand père.

– Je me disais bien aussi, personne dans la première chambre, personne dans la seconde, évidemment il y a du monde dans la troisième. Me faisait remarquer mon papy.
– C'est à cause de Victor, il a vu un fantôme hier en revenant de la piscine !
– Tous les prétextes sont bons ! Je vous retrouve au petit déjeuner d'ici une petite demie heure ?
– Ça marche Grand Père, si on n'arrive pas tu nous téléphone !

Théo se réveillait. '' Il y avait quelqu'un ? J'ai entendu une voix.''. Je le rassurait, '' Non c'est rien, tu as du rêver trop fort ! ''

Théo : Mais qu'est ce que tu racontes comme conneries encore toi ?

On se retournait vers Victor, il dormait paisiblement.

– Tu penses que c'est pour avoir un câlin qu'il a inventé toute cette histoire ? Demandais-je.
– Le fantôme ? Demandait Théo
– Ouai !
– Ça serait futé, et en plus ça a marché.
– Il a pris de quoi dans le cul !
– C'est vrai que j'étais en forme moi hier soir ! Continuait Théo en rigolant.
– Moi aussi.
– Ah bon parce que … Et j'étais ou moi à ce moment ?
– Tu ronflais !
– Je ne ronfle pas !
– Si tu ronfles !
– NAN . C'est pas vrai !
– Si tu ronfles. Finissait par trancher Victor qui se réveillait.
– Et toi tu te réveilles pour dire une connerie. Lui répondait Théo.
– Bon allez on se lève on s'habille, on va prendre le petit déjeuner. Terminais-je.

On enfilait tous les trois un short de bain, ils me suivaient dans l'ascenseur. 

– On ne pourrait pas se faire servir le petit déjeuner sur place ? Me demandait Victor.
– Bein si !
– Alors pourquoi … Demandait Théo sans terminer sa phrase.

La porte de l'ascenseur s'ouvrait sur le grand salon, sur la table, le petit déjeuner était prêt, en bout de table mon grand père. En short avec sa chemise ouverte, nous on était en maillot de bain, je les avait eu par la ruse, ils n'auraient jamais osé venir à table avec mon grand père en cette tenue. 

– Alors vous avez bien dormi les jeunes ?
– Victor a vu un fantôme ! Informais-je mon grand père.
– Il nous a réveillé à deux heure du matin ! Complétait Théo.
– C'était affreux. C'est en revenant de la piscine, je m'était perdu … et …
– Tu t'es perdu en revenant de la piscine ! Mais votre piscine est sur votre terrasse sur laquelle précisément ouvre chacune de vos chambres … ? Faisait remarquer mon grand père.
– Il était allé à la piscine Olympique.
– J'ai voulu voir ou je pouvais aller avec l'ascenseur, reprenait Victor, je pensais aller  à l'autre bout de la maison, on m'a dit qu'il y a un parc, je n'arrivais pas dormir … Je me suis perdu, sur le palier c'était marqué '' REPOS ET QUIETUDE '' … Et c'est là que je l'ai vu, une silhouette, elle est passée au bout du couloir, je l'ai suivi pour demander ou j'étais, j'ai appelé, je suis arrivé au bout du couloir et … Rien , il n'y avait personne … Et pire, le couloir ou s'était engagé la silhouette n'existe pas, rien, il n'y avait rien, enfin si mais c'était un mur … j'ai paniqué, je suis revenu à l'ascenseur et j'ai tapé '' Maison '' … 
– C'est tout ? Demandait mon grand père sans montrer la moindre inquiétude.
– J'ai eu très peur, une silhouette est entrée dans le mur et a disparue … Terminait Victor.

En disant cela on voyait qu'il ne plaisantait pas, il tremblait de nouveau.

– Je savais que ça pouvait arriver, je n'ai pas voulu vous en parler plus tôt, j'aurais peut être du ! Reprenait mon grand père.

Victor était pétrifié, Théo avait l'air idiot avec sa petite cuiller dans la bouche et ses yeux tout rond. Moi je mangeais !

Mes deux camarades se regardaient, il avaient un peu l'air inquiets. J'en profitais pour me tartiner une tranche de brioche avec une louchée de confiture, personne ne faisait attention à moi. Mon grand père continuait.

– Quand on a découvert cette île, il y a des siècles, il y avait des indiens qui y vivaient. Jamais ils ne montaient sur cette falaise ou cette maison a été construite. C'était un territoire sacré, des sacrifices y étaient pratiqués, les âmes des morts ainsi que celles des non nés ( ce sont les pires ) s'y retrouvaient souvent. La nuit on voyait des lumières depuis la plage. Des lumières qui s'allumaient alors qu'il n'y avait personne. La nuit il n'y avait jamais personne. Seuls les sorciers venaient ici pour les cérémonies et uniquement en plein jour. Les âmes de ces disparus et de ces non encore apparus passent de temps en temps nous rendre visite la nuit. Je vous ai placé dans l'aile ouest car c'est un endroit calme et non maudit mais  pour ce qui est de l'aile  REPOS ET QUETUDE, il y a bien longtemps que nous n'y logeons plus personne … Philippe si tu continues à te goinfrer comme tu le fais là tu vas grossis et tu ne plaira plus aux gar... aux filles !

Mes deux camarades se retournaient vers moi, j'avais une énorme tranche de brioche recouverte d'une louchée de confiture ( ouai, louchée,  c'est pas exagéré ) dans la bouche, je ne pouvais plus parler et j'essayais d'avaler très vite histoire de ne pas avoir l'air trop con mais je crois que sur ce dernier point, c'était loupé !

Cette intervention de mon grand père était suivie par un long silence, tout le monde faisait brusquement attention à ne pas mettre trop de confiture également. 

– Mais qu'est ce qu'on peut faire ? Demandait Victor un peu inquiet.
– La malédiction prendra fin le jour ou au moins deux jeunes hommes qui, lors de leur premier séjour, trouveront l'entrée de la crypte qui a été cachée par l'architecte de cette maison ! On ne peut donc compter sur personne ici, et encore moins sur l'autre goinfre qui a déjà bouffé la moitié de la brioche ( là je me sentais visé ). Vous êtes les seuls à pouvoir nous aider ! 

Mes deux camarade avaient le visage grave et se regardaient.

– Dis moi Papy, c'est pas mon tonton Luc qui a dessiné cette maison ?
– Bouffe donc ta brioche et tais toi !
– Avec la confiture ?
– Philippe ! S'il te plaît, c'est sérieux ce que nous dit ton grand père !

Mon grand père continuait cette histoire. '' Il y a une crypte sous la maison, dans la falaise, et dans cette crypte il y a … 

Si seulement on le savait ! '' .

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