INITIATION 2

INITIATION 2

La semaine qui suivait était longue. J'ai compté les jours, et chaque jour j'ai compté les heures, et chaque heure …

Bon j'arrête là sinon vous allez dire que j'en rajoute. En tout cas je peux vous le dire sans en rajouter … La semaine a été longue !

Le week-end suivant, vous l'avez sans doutes deviné, j'ai passé toute ma soirée dans ce club. Je n'ai vu personne que je connaissais. Enfin je ne cherchais pas vraiment quelqu'un que je connaissais sinon la superbe créature que j'avais rencontré la semaine précédente. 

Je suis revenu à mon interna déçu, un peu dégoûté même. Elle n'est pas venue. La semaine qui suivait était longue … Oui je sais je me répète aussi pour éviter trop de redondance dans mon texte je vous invite à relire ( une fois ) les trois paragraphe précédents … ( avant de passer au suivant ) … Pfff !

La semaine qui suivait ( après tout ça ) n'en finissait pas. Chaque jour durait des semaines et la semaine m'avait semblé interminable. Une fois de plus je me retrouvais dans le même club, seul, mes camarades ne s'occupaient plus de moi, ils avaient renoncer à comprendre ce que je faisais. Là encore il n'y avait personne, j'étais un peu découragé de la revoir quand un peu après minuit elle apparaissait telle une vision, un rêve, une lumière qui venait de s'allumer. La salle de bar était soudainement plus lumineuse, plus joyeuse, je retrouvais le sourire, j'entendais de nouveau des rires et la musique dans la salle d'à côté devenait entraînante.

Elle me voyait et me lançait un large sourire. Elle venait vers moi, m'embrassait … '' Salut Rémi, tu es venu seul ?''

Je lui répondais que oui. Juste derrière elle il y avait un gars qui ne me plaisait pas. Il avait un mauvais genre. Costume parfaitement ajusté, veste, chemise blanche, pas de cravate ... même pas de cravate ! Il portait aussi un pantalon du même tissus que la veste, des souliers vernis. Mais il avait une salle tronche !

Il avait un visage viril carré avec toutefois des traits fins il portait une barbe de trois jours parfaitement taillée, des cheveux courts, il affichait un sourire charmeur et des dents blanches. Je remarquais que toutes les filles dans la salle se retournaient sur son passage, c'était que ce bellâtre était bien foutu. Il avait une belle musculature bien faites et on pouvait admirer une fourrure qu'on devinait très douce qui ressortait par les deux boutons du haut de sa chemise négligemment ouverts. 

Un beau mec, un charmeur, une salle tronche, moi il ne me plaisait pas !

Nathalie se retournait vers lui et nous présentait. André, il s'appelait André le gorille. Il me serrait la main avec un large sourire franc, j'avais du mal à lui rendre son sourire mais pour faire plaisir à ma princesse je prenais sur moi. Sous l'effet de l'agacement, je décidais de lui serrer la main de toutes mes forces, de lui broyer la main histoire de lui montrer un peu qui est le mâle dominant. Voyant cela il serrait sa main un peu plus sur la mienne, je ne bronchais pas mais je vous jure à cet instant je ne pouvais plus bouger les doigts, j'ai même entendu crac. Si, si je vous jure, il y a un truc qui a craqué dans ma main. J'ai mis trois jours à m'en remettre … Moi et mes idées à la con, il m'avait montré qui était le mâle dominant. En même temps il avait rajouté …

André : On voit là un jeune homme décidé avec un caractère franc, j'aime les personne avec une poignée de main ferme et franche.

En plus il se foutait de ma gueule ! Quand il m'a lâché la main je la glissais entre mes cuisses … Je vous jure … Bobo !

Nathalie voyant que mon verre était vide avait commandé pour nous trois et je préférais boire en tenant mon verre avec la main gauche. André retirait sa veste et je comprenais mieux, c'est qu'il était musclé le bestiau, il avait l'air bien carré avec sa veste mais juste avec sa chemise on voyait qu'il l'était encore plus qu'on ne le pensait au départ. 

Il attrapait Nathalie par la main et avec un mouvement à la fois élégant et fluide l'entraînait sur la piste de danse. La sono jouait un tango ! J'étais dégoûté ! Il dansait comme  un dieu ! 

Pfff , le bellâtre, un vieux beau ouai ! Il faisait son tombeur, il devait avoir pas loin de quarante ans ! Tout ça pour séduire une femme sublime bien plus jeune que lui qui elle, était dans la trentaine rayonnante. Par moment une douleur me relançait au niveau de ma main droite !

Je gardais le sourire, avec beaucoup de mal mais je gardais le sourire toute la soirée. Après la danse, on les installait à une table, bien en vue. Nathalie m'invitait à les rejoindre. Peu après une bouteille de champagne arrivait sur la table, avec trois verres. 

Nathalie s'installait entre King-Kong et moi et je me rassurait quand sa main me caressait la cuisse avec douceur. Je paniquais quand elle se retournait et que je la voyais embrasser avec fougue l’humanoïde velu !

Elle m'entraînait sur la piste de danse à mon tour puis c'était lui, puis moi de nouveau … Finalement avec Donkey Kong on s'est relayé pour faire danser la princesse. J'aimais l'imaginer avec une démarche pataude mais la réalité était toute autre, il était élégant svelte et il dansait vraiment bien !

Bon ça va, j'étais jaloux c'est tout ! Bein oui quoi moi j'ai juste dix huit ans, je suis un gamin, je ne suis pas de taille, je ne tiens pas la comparaison moi ! Pfff !

Je me rendais pas compte que c'était déjà la troisième bouteille de champagne qui s'en allait et qui était remplacer par une quatrième, mais c'est vrai que j'avais moins de mal à faire bonne figure et à garder le sourire. 

Nathalie s’absentait pour se refaire une beauté, comme si elle en avait besoin, elle est magnifique. Le primate s'asseyait à côté de moi et posait sa main sur mon épaule en marque d'amitié. Il est super sympa en plus, cultivé, instruit, et beau mec finalement.

Je le déteste !

Il avait remonté ses manches et quand son bras frôlait le mien je pouvais constater que sa fourrure était très douce l'ourse rêche donnerait donc dans le genre nounours en plus d'être doté d'une musculature d'athlète ? 

Je le hais !

C'est en taxi que nous rentrions, là encore Nathalie m'invitait à la suivre. Je suivais mais le regrettais au moment ou j'ai vu Frankenstein prendre dans ses bras ma princesse, il la tenait avec force et il l'embrassait avec passion, là, juste devant moi.

J'avais envie de l'étrangler mais ma main me faisait encore mal !

A la maison le barbare faisait comme chez lui. Il sortait les verres, et servait quelques alcools. Je me retrouvais avec un double truc qui arrache la gueule que je buvais cul sec. J'étais un peu en colère. Oui et bien, ça n'arrache pas que la gueule, ça arrache aussi la gorge et les boyaux ! A  ce moment si je devenais tout rouge c'était pas dû à la colère !

Je les regardais, il dansaient. Le monstre la retenait avec une force peu commune et quand la belle se laissait aller, se laissait tomber en arrière, la bête la retenait et l'embrassait sur la poitrine.

Bon là je décidais que ça suffisait, je me levais, bien décidé à lui donner la correction qu'il méritait. '' Il va voir qui est le mâle dominant ce sauvage !''. En me voyant arriver il m'a décoché un large sourire et dans un mouvement de danse aussi élégant que précis il relevait la compagne, la faisait tourner sur elle-même et je la recevais dans mes bras, elle s'accrochait à mon cou et m'embrassait avec passion. 

J'ai pas tout compris tout de suite ! Je me retrouvais à danser avec ma reine dans les bras, je la retrouvais, douce, chaude, pulpeuse. Elle savait ce qu'elle faisait, ce n'était pas l'alcool qui la faisait agir ainsi !

André s'était installé confortablement sur le fauteuil, il avait ouvert complètement sa chemise. C'était pas un ours c'était un grizzli. Il avait une fourrure magnifique, ouai bon là je m'égare ! C'était pas vulgaire mais c'est vrai qu'il était poilu quoi !

Une fourrure dense et très foncée sur une peau bronzée et des muscles un peu partout … Pfff … Je peux pas suivre la comparaison moi ! … Pfff … 

Je me suis bien rasé pour sortir ce soir mais ça n'a pas vraiment fait de différence même si la dernière fois c'était il y a une semaine … 

Nathalie donnait tout de même l'impression de m'apprécier. Elle ouvrait ma chemise et rapidement je me retrouvais torse nue. André aussi, il se relevait et prenait ma place, avec douceur, avec tendresse, avec tous ses muscles. Pendant qu'ils dansaient ensemble, pendant qu'il l'embrassait avec passion, elle me tenait toujours la main pour que je n'aille pas trop loin. 

Par moment elle me tirait vers elle, passait sa main autour de mon cou et m'embrassait également avec passion.  Avec une passion dévorante et douce, une passion qui sait prendre son temps. 

Je me collais alors à eux deux, dans le dos de Nathalie, je suivais le mouvement il l'embrassait dans le cou, je l'embrassait dans le cou aussi mais de l'autre côté. Il lui ouvrait son corsage, c'est vrai qu'il s'ouvre toujours par devant. Je lui caressait les seins, je sentais les mains et les bras d'André, il me caressait aussi les avants bras. Je lui rendais ses caresses.

Les mains de Nathalie se glissaient sur la ceinture de mon pantalon, elle l'ouvrait et mon pantalon tombait sur mes pieds. Elle tournait la tête vers moi et me glissait à l'oreille '' Enlève moi tout ça, tu veux bien ? ''. Fébrilement je m'exécutais. Je me retrouvais nu. Je la retenais contre moi. Ma queue se manifestait enfin. C'est sans doute la présence du gorille qui l'avait calmée, et il avait fallu la douceur de la peau de Nathalie pour la réveiller.  

Nathalie était torse nue, ses seins se relevaient sous mes caresses et celles d'André. Nos mains se croisaient sur la poitrine de Nath, il me caressait les avant-bras, puis ses mains remontaient sur mes bras, mes épaules pour terminer dans mon dos. Il me tirait contre Nath qui le tirait contre elle. Je passais moi aussi mes mains dans le dos d'André, il avait une fourrure épaisse comme je l'avais déjà remarqué mais je n'avais pas imaginé qu'elle était aussi douce. 

Mes mains se promenaient sur tout son dos puis passaient au torse, au ventre, à l'entre cuisse de Nathalie. Il suivait le même parcours et ses mains passaient de mes fesses à la poitrine de Nathalie. Son pantalon tombait, une bite énorme se relevait bien droite, bien ferme, bien longue, bien large, de proportions parfaites.

Mais il est vraiment détestable ce mec ... C'est simple, il est parfait !

Nathalie ne se privait pas de lui caresser la bite, à plusieurs moment je l'ai frôlé de la  main moi aussi en caressant le ventre de Nath. À plusieurs reprise elle à pris ma main pour la guider sur la queue d'André. Je la caressais alors, mais en essayant de ne pas trop y toucher.

Ma queue poussait désormais de toutes ses forces contre ma cage, la tête me tournait et ma cage me faisait presque mal. 

Nathalie me prenait la main qu'elle guidait vers son sexe et se masturbait avec ma main. Je sentais André qui lui caressait le sexe avec sa queue, j'étais un peu embarrassé mais je laissais faire, ça faisait plaisir à ma princesse. J'écartais les doigts et je sentais la queue de notre partenaire s'enfoncer en Nathalie, elle s'enfonçait lentement, je sentais chaque millimètre passer. J'étais en transe. Là je n'avais plus envie du tout de retirer ma main.

Une main me tripotait les couille, c'était … Non ce n'était pas Nathalie. Je laissais faire, il y allait avec force, il me faisait presque mal mais je le laissais faire. Ma queue protestait comme jamais. Il pénétrait Nathalie qui gémissait et se tordait de plaisir dans mes bras. Je sentais ses seins se dresser contre la fourrure d'André et à la fin je ne savais plus si c'était la peau de Nathalie que je trouvais si douce ou la fourrure du barbare. Son ventre frappait contre le ventre de Nath. Je glissais mes mains entre eux deux, bien posées sur les cuisses de Nath, je les rapprochais et je sentais la queue d'André glisser entre mes mains. Je sentais Nathalie gémir de plaisir entre nos corps. Je respirais fort moi aussi. Et ma queue me faisait souffrir, mais ça c'était plus dans ma tête que dans mon corps. 

André, se retirait et me mettait à genoux devant Nathalie, moi je ne bougeais pas je la caressais toujours avec douceur. Je m'attardais sur sa poitrine, elle retournait la tête et nous échangions des baisers pleins de fièvre. Quand ma mains descendait sur son ventre je rencontrait la tête d'André qui avait le visage enfoui entre ses cuisses, les cheveux d'André aussi étaient doux, je lui caressais les cheveux.

Sans prévenir Nathalie se retournait et me faisait face. Ma queue se révoltait encore avec plus de force, elle protestait, demandait grâce mais c'était sans espoir … Je n'ai même pas la clé ! André se relevait, Nathalie tournait la tête vers lui puis vers moi et nous donnait des baisers chauds puis elle se glissait lentement sur le côté. Je me retrouvais face à au gorille. Il me souriait, il avait l'air content de lui.

Une queue énorme se redressait devant lui, une cage minuscule se redressait devant moi. Là je me sentais mal.

Nath : Embrassez-vous !

Je restais tétanisé, André faisait un pas en avant, le pas qui me séparait de lui puis il passait une main juste derrière ma nuque. Il déposait ses lèvres sur les miennes, il ne faisait pas semblent tout de suite il y mettait la langue et me donnait un baiser auquel je ne m'attendais pas. Je bandais comme un fou et la douceur de ce baiser tranchait avec cette gêne intense entre mes cuisses.

André me prenait dans ses bras, je sentais sa queue qui se relevait entre mes cuisses. Je sentais la douceur de sa fourrure et la force de ses muscle. Je me sentais tout petit entre ses bras, il était plus large que moi, plus costaud aussi.

Nathalie nous regardait, elle se rapprochait de nous, m'écartait et prenait ma place devant André. Elle le prenait dans ses bras, elle s'allongeait sur le tapis très épais, il s'allongeait sur elle, je les regardais. Ma queue protestait à chacun de leurs baisers, à chacune de leurs caresses. 

Il roulaient l'un sur l'autre, elle était allongée sur le dos il la pénétrait avec douceur et force à la fois. Il était allongé sur le dos, elle s'empalait sur lui et le chevauchait, il relevait alors le bassin tel un cheval au galop, elle se cambrait, se penchait, se relevait. Ses seins se balançaient. Dans ma tête c'était un incendie. Dans ma cage c'était l'enfer. 

Je les ai regardé pendant plus d'une demie heure, ils faisaient une pause. Quelquefois toujours unis l'un à l'autre, puis reprenaient. Ils m'avaient oublié, ils ne s'occupaient plus de moi. Je l'ai entendu gémir, trembler de plaisir quand son corps s'est lâché, s'est libéré … Elle aussi, je l'ai vu se tordre de plaisir sous la douceurs des caresses qu'il lui donnait. 

Puis je l'ai vue, elle, quand elle s'est laissé tombé sur le corps de son amant. Ils étaient beau dans le plaisir, je me sentais minable dans ma frustration. Ma cage se redressait devant moi, ma queue tentait de toutes ses forces de pousser contre les parois de ce dispositif démonique. 

Je ne détestais plus André, je l'enviais. Je ne sais pas ce que j'aurais fait pour pouvoir prendre sa place. Je me serais damné. J'étais hors compétition face à lui, il était plus mature que moi, moi je n'étais qu'un gamin. Il était plus fort que moi, même si j'étais moi même pas trop mal. Il avait plus de carrure que moi, il était monté comme un âne, il avait une bonne tête, il dansait comme un dieu, il … 

Finalement la seule chose que je lui enviais c'était Nathalie !


N'hésitez surtout pas à me laisser une commentaire et à me retrouver sur Twitter …  @CharlyChast 

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