Jérémy est un branleur (02)

 Jérémy est un branleur (02)




Il avait l'air nouille le pauvre garçon. Vraiment nouille ! En fait il n'avait rien à dire, aucune explication à donner, il minimisait les faits. Son père se levait et sur un ton très autoritaire ...


– Mais enfin Jérémy, ce qu'on te reproche, tu le reconnais ou pas ? Je vais t'en coller  une autre je le sens ( il faisait référence à la gifle qu'il lui avait donné quelques instants plus tôt ).


Le psychiatre intervenait pour le calmer. 


– Enfin, je vous en prie, votre fils est peut être un peux extraverti mais ce n'est pas une raison pour le frapper.

– Je pensais que dans cette école on lui enseignerait les bonnes manières. Continuait le père de Jérémy.

– Vous savez que les dispositifs de chasteté sont réservés aux élèves des classes supérieures. Même dans la classe immédiatement supérieure, les tout premiers à en porter ne commencent qu'à la fin de l'année. Avant ils sont trop jeunes. Continuait le directeur.

– Et votre fils est très bon élève ! Rajoutait le psy !

– Tout ce que vous trouvez à me dire c'est qu'il est bon élève … Il passe son temps à se masturber en cours, devant tout le monde et tout ce que vous trouvez à me dire c'est que … J'y crois pas ! C'est un cauchemar ! S'écriait le père de Jérémy !

– C'est un branleur qui travaille bien ! Rajoutait le psy.


Pendant ce temps là, Jérémy se faisait tout petit, il espérait qu'on allait l'oublier. Enfin c'était à cause de lui toute cette affaire, il ne faudrait pas trop rêver. 


Toutefois d'une certaine manière, on l'oubliait un peu le petit Jérémy. Tout le monde gueulait, tout le monde s'engueulait et lui, on le laissait dans son coin ou il ne se faisait pas remarquer. Ah c'était pas comme en cours de math ! Ah ça non !


Que pouvait-on faire ?


On l'avait sanctionné ! Son père l'avait même giflé mais le psy s'opposait formellement à toute sanction physique. On abordait le traitement hormonal … Je ne vous dis pas la tête qu'il faisait le p'tit gars en entendant ça … Il était toujours là et tout le monde parlait comme s'il était sorti. Par moment il s’angoissait, mais avec le caractère qu'il avait ça ne durait jamais très longtemps. Surtout que le médecin s'opposait vivement à l'idée d'un traitement hormonal. 


– C'est trop dangereux pour son développement physique et mental. Affirmait le médecin, le psy confirmait !


Jérémy poussait un grand soupir de soulagement, grand soupir, mais soupir silencieux. 


Un silence suivait. 


Mme Léquère reprenait …


– Il ne reste plus que la cage !

– Mais on vous à dis que c'était absolument interdit ! Lui répondait le directeur...



– Peut être pas ! … 


Là c'était la voix du seul qui  jusque là n'était pas intervenu. L'avocat !


Tous les regards se portaient dans sa direction, en particulier ceux de Jérémy, qui ne savait pas s'il devait s'inquiéter ou se réjouir de cette intervention. 


– Il y a eu un précédent. Monsieur Antoine Brosso a porté son premier dispositif alors qu'il avait à peine quatorze ans. Reprenait l'avocat.


Pour ceux qui ne connaissent pas , Mr Brosso est le big boss de la société PK, c'est un fanatique. IL porte un dispositif de chasteté depuis l'âge de quatorze ans. Et on ne le lui a jamais imposé …


– Je vous confirme que cette observation a été étudié par un colloque de psychiatres. Rajoutait le psy.

– Il a été démontré que cela ne nuisait pas au développement psychique d'un porteur même jeune. Même si quelques professionnels sont plus réservés sur ce point. Dans certains pays c'est même l'âge minimum ! Rajoutait l'avocat .


Il continuait à développer en expliquant qu'une humiliation pouvait se faire sentir quand on faisait subir à une seule personne un traitement particulier, le port d'un dispositif de chasteté était tellement fréquent que ça n'avait plus rien d'humiliant. Pour le porteur bien sûr. 


Il demandait alors qui en portait un dans cette salle et levait lui-même la main. Il était suivi par tous les autres hommes présents dans la salle. Il continuait en expliquant que le choix d'une cage trop petite provoquait une réduction de l'organe … ? … La bite quoi, il parlais de la bite là !  Mais que le choix d'une cage adapté ne produisait pas cet effet et donc ne nuisait pas au développement physique d'un jeune porteur.


Sur chaque point il recevait la confirmation du psy, du médecin, du spécialiste PK. Jérémy dans son coin, ne se sentait plus aussi à l'aise. Il voyait bien que pour lui, ça sentait le roussi. 


L'avocat terminait finalement par le point juridique .


– On sait que la loi interdit de faire porter à un mineur de seize ans un dispositif de chasteté, mais il y a eu plusieurs dérogations, de plus nous ne sommes qu'à une année d'avance sur le protocole habituel, il a presque quinze ans. La demande doit être faite par les deux parents, soutenue par au moins deux témoins de bonne moralité, confirmé par un médecin et un psychiatre. Avec l'accord d'un spécialiste de la PK . Un homme de loi rédigera alors un document officiel … Et …


Tout le monde se congratulait. Les parents étaient là, le directeur et une enseignante feraient de parfaits témoins on avait même Mr Coton qui ne disait rien mais qui était là aussi, ce qui faisait trois témoins. Pour le reste les professionnels étaient là également.


L'avocat sortait de son attaché case un dossier parfaitement rédigé, il ne manquait plus que les signatures … Tout avait été prévu.


Le directeur retrouvait le sourire, il signait. Le document passait alors entre toutes les mains avant de revenir entre celle de l'avocat qui vérifiait si tout était en ordre. 


– Bon faites entrer le jeune Jérémy ! Disait fièrement le directeur.

– Je suis là. Répondait le jeune Jérémy avec une toute petite voix.

– Bien mon garçon, tu n'étais pas sorti ? Au moins comme ça  on va gagner du temps ! Tu sais donc de quoi il s'agit ?

– Pas tout compris moi !

– Et bien tu vas tout simplement arrêter de te branler car on va t'installer un dispositif de chasteté .

Jérémy ouvrait de grand yeux tout rond en entendant ça, il ne protestait pas, quelque part c'est peut être ce qu'il recherchait en fait. C'était un rituel de passage et il n'était pas rare que certains jeunes le demandait avant d'avoir l'âge. On le leur refusait alors ...

– J'espère que tu ne vas pas protester, il fallait y penser plus tôt. Lui répondait son père.

– Tu acceptes dis Jérémy ? Rajoutait sa mère.

Jérémy venait tout timidement au milieu de la pièce devant tout le monde et c'est timidement qu'il faisait oui de la tête. Il n'est pas timide d'habitude, je peux vous le garantir.


– Si vous voulez bien baisser votre pantalon jeune homme. Lui demandait le spécialiste PK.

– Nan !

– S'il vous plaît ?

– Nan !

– BAISSE TON PANTALON TOUT DE SUITE ! Hurlait son père.

– Enfin je vous en prie, ne le brutalisez pas. Intervenait le psy face au père de Jérémy.

Il fallait quand même qu'il se fasse entendre le petit Jérémy aussi il faisait semblant de résister mais il profitait que son père et le psy s'engueulait pour obtempérer il baissait son pantalon montrait une petite bite toute molle qui faisait presque dix centimètres, attention, pas en repos mais ratatinée. Cette histoire l'avait calmé le bonhomme . Je vous avais dit qu'il était bien formé. En érection il faisait plus du double …

Le spécialiste faisait les mesures. 


– Ah tout de même ! Et maintenant en érection si vous voulez bien.

– Nan ! Peux pas !

– Comment ça tu peux pas ? Lui demandait son père. 

– Peux pas, tout le monde me regarde !

– Ça ne vous gène pas jeune homme que tout le monde vous regarde pendant mes cours. Rajoutait Mme Léquère.

– TU VAS IMMÉDIATEMENT TE BRANLER ! Lui ordonnait son père.

– Je vous en prie, monsieur, je vous en prie. Ce n'est pas comme ça que … Rajoutait le psy.

– A TOI TU ME FOUS LA PAIX ! Lui criait alors le père de Jérémy !''


Jérémy avait commencé à se branler, et déjà il bandait bien fort. Et son petit air idiot ne parvenait pas à dissimuler une certaine fierté. Surtout qu'il en avait une belle. Comme quoi, la valeur n'attend pas le nombre des années ! 


– Vous portez quelle taille ? Demandait le spécialiste  PK au père de Jérémy.

– Taille cinq, large … 

– Ah oui ! Je vois mieux là ! Je vois mieux ! Il y a une certaine hérédité !

Puis il procédait aux mesures.


– Taille cinq large ! Comme ton papa ! Maintenant tu peux débander s'il te plaît.


Plus personne ne disait plus rien. Jérémy restait là, l'air idiot, la bite à l'air fièrement relevée contre son ventre …


Quelques instants plus tard, Jérémy avait croisé ses mains dans son dos et prenait un air distrait, il donnait même l'impression de siffloter quelque chose mais à part ça rien ne changeait …


Son père semblait perdre patience. 


– Jérémy, on t'a demandé quelque chose !

– Mais papa, je fais ce que je peux. Ça ne marche pas comme ça. C'est pas à la commande et ça, c'est toi qui me l'a appris en plus …


Le spécialiste PK décidait d'intervenir. Il sortait d'un petit sachet stérile une petite bague qu'il se passait à la première phalange. Sur le dessous de la bague il y avait une sorte de petite aiguille … Il approchait son doigt du gland de Jérémy et le frappait doucement. La piqûre est presque imperceptible.


– Aïe ! Mais qu'est ce qu'il me fait lui ? S'exclamait Jérémy.


Puis il regardait en baissant la tête ce que le spécialiste lui avait fait. Il ne voyait rien mais en quelques secondes il avait totalement débandé. En quelques instants il était passé de vingt deux centimètres à dix. Il faisait de grands yeux ronds en voyant ça. 


Le spécialiste procédait ensuite sans plus attendre. Il ouvrait l'anneau et le refermait juste derrière les couilles de Jérémy, à la base de son sexe. Le pauvre Jérémy ne comprenait plus rien, dans une telle situation il aurait du bander comme un malade, et là, rien ! Il a failli intervenir mais il a finalement préféré laisser faire. C'était une expérience extraordinaire pour lui.


L'objet lui semblait  minuscule, heureusement qu'il n'allait porté ce truc que jusqu'à la fin de l'année scolaire. Il ne restait plus que six semaines à peine. Il remontait son pantalon et c'est en faisant la gueule qu'il retournait au fond de la salle, et de nouveau ne se faisait plus remarquer. Il avait un petit sourire sur le coin des lèvres.


– Ah ! La durée ! reprenait l'avocat. J'ai gardé ce dernier détail pour la fin. Combien de temps va-t-on lui faire porter ce truc ?

– A vie ! Lui répondait Mme Léquère. Vous en pensez quoi Mr Coton ?

– What ? Répondait Mr Coton donnant l'air de se réveiller.

– Quelles sont les options ? Demandait le père de Jérémy.

– Plusieurs possibilité … Son diplôme de fin d'année, son mariage, ou compte tenu du fait qu'il est civilement responsable de ses actes, le double de son âge actuel. Ce qui ferait vingt huit ans !

– Vingt huit ! S'exclamait sans plus attendre Mme Léquère !


Au fond de la salle Jérémy ne disait plus rien.


– On peu aussi moduler. Le mariage si celui-ci se produit après la fin de ses études, c'est à dire l'acquisition du diplôme. Le cas échéant … vingt huit !

– Ça me paraît raisonnable ! Répondait le directeur. 


Tout le monde se mettait d'accord. Bien sûr Jérémy consulterait un psy tous les trois mois au début pour s'assurer que tout allait bien. Et s'il n'était pas marié à ses vingt huit ans on lui remettrait la clé de son dispositif, s'il était marié avant Et qu'il avait eu son diplôme on la lui remettrait le jour de son mariage. S'il n'avait pas son diplôme, marié ou pas ce serait vingt huit. En un mot il porterait ce truc pendant au moins dix ans … 


L'affaire était réglée, tout le monde était content et se félicitait. Le directeur proposait à tous d'aller à la cafétéria prendre un thé ou un café … Ils sortaient tous du bureau, le dernier à sortir était le directeur.


… 


Un peu plus tard dans l'ombre, au fond du bureau, Jérémy qui n'avait pas bougé se demandait …


'' Je crois qu'il m'ont un petit peu oublié là ? ''




N'hésitez surtout pas à me laisser une commentaire et à me retrouver sur Twitter …  @CharlyChast 


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

INDEX

                          Textes et fictions sur le thème de la chasteté masculine, gay.                                         PAGE D'...