Jeune adulte 08 Gueule de bois

 Jeune adulte 08

Gueule de bois


Je me réveillais dans un lit que je ne connaissait pas, je ne connaissais pas non plus les lieux. J'avais l'esprit embrouillé, je ne savais plus ou j'étais. Je me sentais un peu vaseux, presque nauséeux. Je regardais autour de moi, la chambre était inondée de lumière, l'endroit était propre. 


Je me levais pour voir un peu plus loin. Je n'avais aucune idée de ce qui s'était passé la veille et comme je vous le disait mon cerveau marchait au ralenti. Je ne remarquais même pas que j'étais nu. 


J'arrivais dans un couloir, il y avait plusieurs portes de chaque côté. Au fond du couloir il y avait une forte lumière je m'y avançait à tâtons, je ne me sentais vraiment pas bien, j'avais des vertiges. Au moment ou j'arrivais en pleine lumière, j'entendais de grands cris.


– Ça y est il est réveillé !

– Il était pas mort finalement ?


Suivaient des éclats de rire. J'étais ébloui par la lumière violente et je n'arrivais même pas à savoir combien ils étaient, plus de deux c'est tout ce que je pouvais dire.


– Tu veux un petit déjeuner ? Me demandais une voix que je ne connaissais pas.


Il y avait encore comme un bruit sourd dans mes oreilles, c'était la musique de la veille. Je m'habituais à la lumière, ils étaient trois dans la salle, je ne réagissais toujours pas que j'étais à poil avec juste mon petit dispositif de chasteté sur moi !


On me prenait par le bras et avec douceur on m’entraînait sur la terrasse, il faisait un temps magnifique et j'étais encore plus ébloui par la réverbération de la lumière dans une piscine.


Ils ont sans doute pensé que je ne me réveillais pas assez vite, on me soulevait et je me retrouvais dans la piscine. Là ça m'a réveillé. J'en suis ressorti un peu secoué mais réveillé. On me proposait alors une chaise à l'ombre sur la terrasse. Il y avait un gâteau et on me servait un café, un grand café. 


Finalement j'avais faim, on était au début de l'après midi, je prenais mon petit déjeuner. Tout se passait bien, je me sentais mieux mais à un moment j'ai éprouvé le besoin de me gratter les couilles et c'est là que je me suis rendu compte que j'étais nu.


– Dites-moi, ça fait longtemps que je suis à poil ?


Tout le monde éclatait de rire.


– Depuis la nuit  dernière. On a récupéré tes vêtements, ils sont à côté de ton lit.

– Et Thomas il n'est pas là ?

– Mais c'est qu'il travaille Thomas, on l'a appelé, un gros client.

– Gros client ?


Un des garçons qui étaient présents venait s'asseoir à côté de moi, il me posait sa main sur mon épaule avant de me caresser le dos, je devinais qu'il avait des envies malhonnêtes.


– J'espère que tu sais quel boulot il fait Thomas. Tu sais si tu le trouves un peu trop absent. Je serai toujours là pour toi !


Il me donnait ensuite un baiser sur la joue. Je restais immobile. Je ne savais plus quoi faire, plus quoi dire. De toutes évidences, ils aimaient rigoler les copains à Thomas. 


J'ai somnolé pendant une partie du reste de la journée. On me racontait ma soirée. J'avais fait le fou, j'avais dansé à poil, sur le gogo, ah oui le truc ou on danse ça s'appelle un gogo … J'ai aussi dansé sur la piste, totalement nu. Je me suis fait peloté par tous les clients, j'étais déchaîné. Plus personne ne pouvait me retenir.


C'est vrai aussi que je n'ai pas l'habitude de boire et il paraît que là je n'arrêtais pas. Voilà ou ça conduit une éducation trop rigide, trop sérieuse, trop rigoureuse, ça conduit à la débauche. Parce que je vous jure, le jour ou on se lâche, là, ça fait tout drôle.


Je récupérais et certains souvenir me revenaient … Je vous jure que j'aurais préféré ne pas me rappeler. Vous savez si quelqu'un vous demande … '' Tu t'es vu quand t'as bu ? '' , vous pourrez lui répondre … '' Heureusement que non ! ''. Moi là je m'y revoyais et je ne savais plus ou me mettre. En plus, j'étais toujours à poil, à côté d'une piscine, sur un coussin gonflable très moelleux, dans un endroit que je ne connaissais pas entouré d'une bande de mecs plus ou moins rigolards que je ne connaissais pas et qui étaient eux aussi à poil et s'amusaient dans la piscine …


J'étais le seul à porter un dispositif de chasteté. 


Je ne me sentais pas vraiment pas bien. Je ne me sentais pas vraiment bien … Il faut pas se fier aux apparences. J'avais encore quelques vertiges, j'avais la tête qui me tournait mais très légèrement. C'était nouveau ça pour moi, c'était donc ça qu'on appelle ' la gueule de bois '. Mon dieu, heureusement que ma famille n'était pas là et ne pouvait rien savoir. 


La journée avançait, je somnolais. Il y avait un dizaine de garçons, tous plus beaux les uns que les autres ils allaient et venaient, ils plongeaient, s'amusaient dans la piscine disparaissaient je ne sais ou. 


Un couple se formait, ils mettaient de la musique et dansaient. Ils étaient nus. Ils se touchaient, se caressaient, s'embrassaient. Un autre couple se formait puis un troisième. Finalement un autre encore se formait juste à côté de moi, sur un coussin comme le mien.


Je voyais leurs corps frémir, je sentais leur souffles et j'entendais leurs soupirs. Ils roulaient l'un sur l'autre et se caressaient. Leurs baisers étaient chauds et ma queue protestait comme elle ne l'avait fait que rarement. Je la sentais grossir et durcir, je sentais les barreaux froids de la cage. Ils étaient sans pitié, ils étaient indestructibles.

 

L'un embrassait le corps de l'autre en s'attardant longuement sur ses tétons puis se penchait un peu plus et lui prenait la queue dans la bouche. Je regardais sans bouger, je ne savais pas si je pouvais toucher, si je pouvais intervenir. Je me demandais si ce serait bien vu ou si je me ferais jeter. 


Ma queue me torturait. Et je sentais encore, maintenant que j'y pensais, l'énorme queue de Thomas, je n'avais pas envie d'un autre garçon, je crois que déjà j'étais amoureux.


Les deux amants à côté de moi se serraient encore plus fort, celui qui suçait son camarade semblait bien connaître son affaire. Il prenait sans difficultés le membre viril de son camarade jusqu'au fond de la gorge, pourtant sa queue était de belle taille.


Je pouvais le constater quand il relevait la tête, sa queue était de belle taille mais entrait sans difficultés. Avec des gestes lents Le garçon allongé sur le dos se relevait, avec une grande douceur il repoussait son camarade, doucement, juste pour l'installer à sa place. Il se penchait alors sur lui et les rôles étaient inversés.


Le suceur devenait sucé et moi je bandais toujours, enfin j'essayais toujours. Ma queue se révoltait, ils le remarquaient et une main glissait sur ma cuisse, elle remontait sur le haut de ma cuisse et me caressaient les couilles. Ce n'était pas vraiment ce qu'il fallait faire pour me calmer. Et pourtant je vous jure que c'est ce que je voulais … Me calmer !


C'était trop inconfortable, c'était dur, vraiment dur. Le dispositif était très bien étudié, le plus souvent il se supporte très bien mais là … C'était pas comme d'habitude. Il y a des moment ou on se damnerait pour pouvoir se faire un petit plaisir, et cet instant en était un.


A côté de moi, ils continuaient à se caresser, celui qui était au dessus de l'autre prenait l'initiative et relevait les jambes de l'autre, il le repliait en deux. Ils étaient jeunes, ils étaient beaux, ils étaient souples. Il plaçait les chevilles de son partenaire sur ses épaules et s'allongeait sur son partenaire. Il était complètement plié en deux le pauvre mais gardait le sourire et continuait à me caresser les couilles.


Je frissonnais, ce n'était pas vraiment agréable, la pression était telle que ça devenait presque douloureux. Mais pourquoi j'ai dit presque, ça devenait douloureux. Ce n'était plus seulement inconfortable ou désagréable, c'était douloureux, mais ça restait supportable. 


À côté de moi, le plus actif prenait position en s'allongeant sur son camarade dans un même mouvement il glissait son sexe dans le cul de son camarade. Il y allait directe, il s'enfonçait sans autres préliminaires, et je voyais sa queue s'enfoncer lentement. Je sentais la mienne qui protestait encore plus. J'avais le vertige, je me sentais mal. 


Plus la queue de l'un s'enfonçait dans le cul de l'autre, plus l'autre m'écrasait les couilles dans sa main. Quand le ventre du premier s'écrasait sur les fesses du second, celui-ci me faisait vraiment mal. Par réflexe je tentais de me dégager mais l'autre maboul m'écrasait encore plus fort et ne me lâchait pas. 


Puis le premier se retirait, le second me relâchait légèrement les couilles. Les deux gémissaient. Moi je soufflais, ça allait mieux il me faisait moins mal. De nouveau le premier s'enfonçait et l'autre de nouveau m'écrasait les couilles. Puis leurs mouvements s'accéléraient et le second m'écrasait les couilles et me les relâchait en suivant le mouvement. Ce n'était plus la pression de la bite qui me faisait mal, c'était la main qui m'écrasait les couilles. 


Nous étions trois à gémir, pour le premier c'était de plaisir ça c'est sûr. Pour le second, avec ce qu'il se prenait dans le cul, c'était à voir. Pour moi je vous jure que ce n'était pas du plaisir. Je me tortillait autant que je pouvais mais l'autre malade ne me lâchait pas, il continuait à serrer. 


Je ne gémissais plus je gueulais. Personne ne s'inquiétait de moi, tout autour c'était des couples et ils étaient tous en pleine action. Certains gémissait de plaisir, d'autre criaient de plaisir. Moi je gueulais de douleur.


J'ai senti un changement, le gars qui me tenait par les couilles, ce n'était pas une manière de parler je vous jure, me serrait plus fort et plus fort encore. Là je hurlais et c'est là que j'ai éjaculé, c'est là que j'ai joui, je l'ai vu il a joui aussi et soudainement il me relâchais, pas complètement mais j'en profitais pour me dégager complètement. Je continuais à râler, c'est qu'il m'avait fait mal le con, même si à la fin, c'était magique, il m'avait fait jouir comme jamais.


Il hurlait et son partenaire lui balançait alors de violents, de très violents coups de bassin. Il s'en prenait plein le cul. Je les regardais, je me tenais les couilles et là j'étais bien décidé à ne plus le laisser me toucher. Je me disais qu'à sa place je n'aurais peut-être pas survécu.


Maintenant j'avais mal au cul à cause de Thomas la veille et j'avais mal aux couilles à cause d'un de ses copains. Ils sont un peu fêlés les mecs ici tout de même. 


En tout cas, tout ça m'avais réveillé.


Je récupérais lentement, un peu plus tard je n'avais plus mal aux couilles, je n'avais plus de vertiges, j'avais toujours mal au cul mais bon là, c'était normal, il faut bien avouer que Thomas à une grosse queue, j'avais pu le vérifier. 


En fin d'après midi je commençais à m'inquiéter. 


– Vous savez quand il revient Thomas ?

– Il va revenir, ne t'inquiète pas, il va revenir. Il te manque ?

– C'est que je voudrais bien rentrer chez moi … 

– Tu n'es pas bien avec nous ? 


La soirée avançait et je décidais de me rhabiller. Je n'étais pas le seul à le faire. Comme Thomas ne revenait pas on m'invitait à souper. Ils savent vivre, il y avait encore de la bière, du whisky, et d'autres alcool que je n'avais pas l'habitude de boire, je restais au Caca Cola. 


L'ambiance était légère, ça rigolait fort, je ne savais pas quoi dire et je me faisais tout petit. Jusqu'au moment ou tout le monde poussait de grands cris en regardant dans ma direction. Là je vous jure je ne comprenais plus rien, c'est là que  j'ai senti une caresse qui partait de mes épaules et glissait sur mon torse. C'était Thomas qui venait d'arriver et cet accueil bruyant lui était destiné. 


Je voyais son visage se pencher sur moi, il me donnait un baiser avec une immense tendresse. Je me suis fait avoir et je lui rendais son baiser sous les acclamations de tout le groupe. Mon cœur battait plus fort brusquement, il était tellement beau et son sourire éclatant m'éblouissait.


Je pense qu'à cette époque déjà, j'étais mordu !


Il se mettait à table avec nous, ses amis l'invitaient à la soirée en boîte, c'était encore ouvert ce soir là, et c'est seulement là que j'ai compris que le grand bâtiment juste à côté c'était ça, que le terrain vague, vide mais parfaitement aplani, c'était le parking … 


C'est aussi à ce moment que j'ai réagi que l'équipe de joyeux drilles avec qui j'étais depuis le matin, pardon, depuis que je m'étais levé, l'après midi donc. Oui toute cette bande de doux dingues c'était l'équipe de la boite de nuit.


Je sais je suis un peu lent mais j'avais picolé la veille et je ne suis pas habitué !


– J'ai bossé comme un fou, j'ai pas arrêté, je suis fatigué. C'est gentil mais je vais rentré me coucher … Déclarait Thomas. 

– Et tu vas dormir ou ?

– Nathan m'a proposé l'hospitalité. 


C'est là que j'ai réagi que, oui en effet, j'étais pas tout seul chez moi. Mais je ne vous cacherais pas que je m'en moquais. Mon petit frère ne devait pas revenir avant une semaine, Thomas était tellement beau, il avait réveillé en moi des désirs  et des plaisir que je n'imaginais même pas deux jours plus tôt aussi  je me disais seulement.


On verra bien …



A suivre




N'hésitez surtout pas à me laisser un commentaire et à me retrouver sur Twitter … @CharlyChast


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