PHILIPPE EP 45 Le retour de Philippe

 PHILIPPE EP 45

Le retour de Philippe



Tous les visages étaient souriants, il y avait un monde fou. Trois voitures particulières étaient stationnées l'une derrière l'autre, trois Rolls, elles étaient absolument identiques. Plusieurs gardes étaient sortis des voitures, et avaient pris position  autour pour sécuriser l'endroit. 


Ils étaient décontractés, l'endroit était déjà ultra sécurisé, on était dans l'enceinte de l'université PK. 


Je sortais de la voiture du milieu. Je faisais la gueule. Plusieurs étudiants en me voyant s'exclamaient …


– Eh ! C'est Philippe !


Ils accouraient pour me saluer. Il y avait Victor, Gabriel aussi, je ne les avais par revus depuis mon mariage. Peu après je voyais arriver Théo, lui aussi ça faisait un petit moment que je ne l'avais pas vu. Là je faisais un peu moins la gueule, j'étais content de les revoir. Même si rien ne serait plus comme avant, non plus rien ne serait pareil, maintenant je portais un dispositif de chasteté fabriqué par la société de mon papa. 


Franchement, avec, je n'avais pas du tout envie de rigoler mais la présence des mes amis me réconfortait. Je prenais le temps de discuter avec eux. Je venais de passer les deux mois les plus ennuyeux de ma vie. C'est vrai que ça avait très mal commencé, je m'étais marié ! Je voyais mon père arriver il était aller discuter avec le directeur de l'école.


Mon père semblait vraiment ravi de le revoir, et en plus ils se connaissaient ces deux là. Je me disais que l'année risquait de ne pas être drôle. Surtout que j'étais dans une section qui m'avait été imposée. Bref c'était l'enfer.


Mon père venait vers nous. Il saluait Victor qu'il appréciait tout particulièrement mais également Gabriel et Théo, il connaissait très bien leurs parents. Moi je faisais la gueule, mon père était là !


Le directeur de l'école commençait à faire l'appel. Rapidement il appelait Mr Brosso, je ne bronchais pas. Il insistait, je ne bronchais toujours pas. C'est à ce moment que mon père me gueulait dans l'oreille … '' PHILIPPE ESPECE DE GROSSE BOURIQUE, Mr BROSSO C'EST TOI !''. Là j'entendais, je sursautais mais je ne comprenais pas ou il voulait en venir. 


– Mais pourquoi tu me dis ça papa ?


Bien sûr tout le monde nous regardait.


– Parce que tu t'appelles Mr Brosso, mais qu'est ce que j'ai fait au bon dieu ?

– C'est pas faux ! Répondais-je.


Tout le monde rigolait, j'ai même entendu un commentaire qui disait '' On m'avait dit que c'était une grosse nouille mais là … Il ne connaît même pas son nom ! ''. Était-ce une moquerie ? Je prenais alors mon sourire le plus futé et je regardais le directeur qui reprenait. 


– Mr Brosso … S'il vous plaît …

– Mais c'est vrai ça, c'est mon papa, comment on peut savoir quand qu'il est là si Mr Brosso que c'est pas moi ou si c'est lui. J'ai du mal à suivre là moi … 

– Espèce de fils d'idiot, on t'appelle alors tu réponds et tu suis le mouvement … Et tu prends ta sacoche, ici il n'y a personne pour la prendre à ta place. Rajoutait mon père en hurlant. 


C'est vrai ça, quelquefois avec moi, je veux dire assez souvent en fait, il me gueulait dessus pour pas grand chose. J'avais l'habitude, c'est donc sans grande conviction que je faisais ce qu'il me disait. 


Tout le monde rigolait. Je suis sûr que c'est pas ça qu'il voulait dire quand il a dit '' fils d'idiot '' mais j'ai pensé qu'il n'était pas utile de le lui faire remarquer. Il avait l'air d'être en colère … Il a préféré repartir peu après. Les trois voitures on démarrées en même temps, il voyageait incognito … 


Je saluais victorieusement tous mes camarades.


– Tu es en forme toi ! Me lançait un d'entre eux. C'est vrai qu'après ça tout le monde ne parlait plus que de moi.


Je me suis de nouveau fait remarqué quand j'ai demandé au directeur '' Pourquoi j'ai pas de chambre moi ? '' . Il m'a alors pris par les les épaules et avec une immense gentillesse il m'expliquait que c'était parce que j'étais externe et que de fait je dormirais chez moi, il me demandait de m'inscrire si je voulais manger au réfectoire, car ça, ce n'était pas encore confirmé. Après il paraît qu'il a pris un calmant en disant … '' On m'avait prévenu mais je ne pouvais pas y croire ! ''.


Bref la rentrée s'est bien passée.


On a visité les lieux, fait le tour des salles de classes, amphithéâtre, bibliothèques salle d'étude, installations sportives. De nouveau je me sentais un peu perturbé de voir mes camarades s'installer dans leurs chambres alors que moi j'étais obligé d'appeler un taxi. Eh oui, agacé comme il était, mon père avait oublié de me laisser une Rolls, il aurait quand même pu il en avait pris trois. 


Mais devant l'appartement je me sentais tout de suite mieux, il y avait ma voiture qui attendait et juste devant ma moto … J'étais content, il ne m'en faut pas beaucoup finalement sauf que, devant la porte je me rappelais que je n'avais pas les clés. Quelques instants plus tard la porte s'ouvrait. Un homme en livret était là. J'avais déjà sorti mon téléphone pour appeler au secours mais c'était inutile.


– Monsieur Brosso …


Je me retournais rapidement pour voir si derrière moi … Mais je réagissais, il parlait de moi.


– Monsieur Brosso, pourquoi ne pas sonner si vous ne retrouver pas votre clé, je suis là pour ça !


Là je dois dire que j'ai réfléchi très vite, bein oui ça m'arrive quelquefois. Je n'aurais pas de chambre mais un appartement, j'avais même un valet de chambre à mon service. 


La situation aurait pu être pire ! 


Donc, je montais dans mon appartement, je m'installait à ma table à manger, je me bâfrais comme un gros cochon, je prenais une douche et j'allais me coucher. Bien sûr à ce moment là, je râlais, dans la journée j'avais un peu oublié ma cage de chasteté mais là, dans mon lit, je ne pensais plus qu'à ça.


Je me sentais libre malgré tout, c'était à la limite de l'euphorie. Je m'endormais très vite. Le lendemain matin on me réveillait en douceur, la douche coulait déjà quand je mettais un pied hors de mon lit, des vêtements propres m'attendaient sur mon lit quand je sortais de la salle de bain. Et dans le salon, un petit déjeuner copieux était prêt. Et c'est à peine si j'ai perçu la présence du valet de chambre. 


Rapidement dans les jours qui suivaient je m'organisais, le plus souvent j'allais à la fac en moto mais s'il pleuvait je prenais la voiture. On m'avait réservé une place de parking. Je prenais mes repas au réfectoire, le valet de chambre finalement n'était pas là souvent. Enfin je ne sais pas, même quand il était là je ne le voyais pas alors. 


Mais quel ennui ! C'était d'une tristesse … Tout le monde portait un dispositif de chasteté, avant on pouvait s'amuser le soir, surtout que moi je ne portais pas ce truc. Mais maintenant tout le monde y avait droit, et moi en premier. 


Je savais que ce n'était pas là que j'allais me trouver une aventure sexuelle. Aucune chance … Le week-end c'était encore pire, je devais le passer en famille, il y avait Juliette, elle prenait des rondeurs. J'étais toujours surpris de voir à quel point elle et ma mère devenaient complices. Je n'avais plus mon père sur le dos, c'était comme s'il avait renoncé avec moi.


Mais je ne vous dis pas … Quel ennui … !


Il y avait quelques endroits, des parcs, des espaces libres, ou on me disait qu'on pouvait draguer. Enfin draguer des mecs, je veux dire … Et des mec qui ne portaient pas ce dispositif. Tout le monde n'en portait pas. Heureusement !


Je m'y aventurais timidement. Les jours étaient encore longs, on croisait des étudiants qui traînaient sur les boulevards et sur les terrasses, la fac n'est pas une prison et les entrées et sorties sont libres. 


C'est à l'entrée d'un bois que j'apercevais un garçon très mignon. Il ne devais pas être beaucoup plus vieux que moi, je contournais largement le buisson près duquel il était, j'en faisais le tour et je revenais pas l'autre côté.


– Salut ça va ?


Il a sursauté, il ne m'avais pas vu approché, ma ruse avait marché. 


– Ah Monsieur Brosso !

– C'est mon papa ça . Lui répondais-je avec un sourire pas très futé.

– C'est aussi toi Monsieur Brosso !

– Oui c'est vrai ! Mais tu me connais ou tu m'a reconnu.

– Tout le monde te connais dans la fac. Il parait que tu es un marrant ?

– Ah tu es étudiant à la fac toi aussi !

– Bein oui, mais pourquoi tu me poses la question.

– Tu portes un dispositif de chasteté alors ?

– Bein oui, pas toi ?

– Beuh si … 

– Et tu cherchais un mec qui n'en porte pas ?

– Beuh oui …

– J'y crois pas ! Mais tu sais que tu devrais être un exemple pour tout le monde. Si ton père savait ça.

– Tu vas pas lui dire ?

– Non ne t'inquiète pas, mais moi pareil, je cherchais une queue …


A partir de là on a discuté. Il s'appelait Mike, il avait été le lauréat des premières années. Une semaine dans un hôtel de luxe avec deux de ses amis. ( voir série ' l'hôtel ' ). Il me racontait …


On a terminé chez moi, c'était pas très loin, j'ai ouvert une bière. Il était surpris que je me permette autant de liberté mais il l'a accepté tout de même. On a trinqué, on a discuté jusqu'au moment ou. Il me regardait dans les yeux.


– Tu sais Philippe, je ne t'imaginais pas du tout comme ça. Je pensais que tu était un fils de riche capricieux et un peu idiot.

– Et comme tu vois, je ne suis pas du tout comme ça.

– Non tu es seulement un peu idiot … Mais vraiment sexy. Terminait-il en me donnant un baiser sur les lèvres.


Je ne me suis pas arrêté sur le compliment, je lui ai rendu son baiser et quelques secondes plus tard on se retrouvait enlacés. Il me tenais dans ses bras, je ne voulais pas le lâcher. Il me caressait je l'embrassais.


Puis je le repoussais sur le canapé qui se dépliait en position allongée, je lui ouvrais sa chemise en lui donnant un baiser à chaque bouton. Ma queue protestait, mon dispositif tentait en vain de se relever, la pression devenait rapidement intenable … Pourtant je n'avais pas le choix, j'étais obligé de tenir.


Mike était dans le même état que moi. Je sentais son dispositif qui poussait contre le tissus de son pantalon, lui aussi il tentait de se relever. Sa peau était douce et il réagissait vite à mes baisers. Je ne vous dis pas comment j'aurais aimé qu'il ne porte pas de cage, je lui aurais sucé la queue jusqu'à le faire hurler de plaisir puis je me serais pris sa queue dans le cul. Ça faisais des mois que je n'avais pas pu me branler ou tirer mon coup, j'étais en manque. 


La dernière fois c'était le soir de mon mariage. Oh ne vous  méprenez pas ce n'était pas avec ma femme, ah ça non ! Mais bon c'est une autre histoire …


Je promenais mon visage sur le corps de Mike, et je me régalais. Il y avait aussi cette frustration, je le sentais vibrer sous mes caresses, il tremblait, il frémissait et il gémissait. 


Je lui ouvrait son pantalon que je baissais puis lui caressais les couilles. Il relevait la tête et me regardait. Je lui gobais les couilles, il me répondait en gémissant plus fort. 


Je glissait un doigts entre les fesses, je lubrifiait avec ma salive, je lubrifiais généreusement puis pensant le surprendre je glissais rapidement mon index dans son anus. Je l'ai peut être surpris, mais je l'ai surtout séduit. Il a aimé, il a poussé un long gémissement qui n'exprimait que du plaisir. 


J'ai alors commencé à lui masser la prostate avec conviction. Là je l'ai senti se contracter, sans doute sous l'effet de la surprise, puis je l'ai senti se détendre. Il gémissait à ce moment, un peu comme un ronronnement. Par moment il tremblait, le plus souvent il était presque amorphe, tout mou.


Je faisais une pause, il a pensé que c'était fini. C'est là que j'ai compris qu'il manquait de pratique, allons tout le monde sait qu'on ne s'arrête pas juste après avoir commencé. 


C'est sans prévenir que je recommençais. Il gémissait encore plus fort et se laissait retomber totalement amorphe, offert à mes caresses. Je glissais un deuxième doigt puis je le massais avec un peu plus de force, j'y mettais toujours beaucoup de douceur. Mais j'appuyais sur sa prostate de plus en plus vite, il tremblait.


Je faisais encore une pause, je le laissais se détendre puis sans prévenir je recommençais.


Sa queue restait sous pression et je sentais la mienne qui refusait également de se calmer. Pour le moment je me concentrais sur lui, sur son plaisir. Heureusement j'ai de l'entraînement. Je ne savais pas comment je prendrais mon plaisir mais pour le moment je me concentrais sur lui.


Après cinq ou six pauses et autant de reprises, il se tordait dans tous les sens, il ne contrôlait plus ses gestes qui devenaient saccadés, il respirait fort, il tremblait. Je continuais jusqu'au moment ou, sans prévenir, il éjaculais. Et à l'entendre je savais qu'il jouissait.


J'arrêtais tout. Il continuait à éjaculer, encore quelques giclées moins fortes. Il retombait sous l'effet de son poids. Il était amorphe mais son visage exprimait  un grand plaisir. Il était serein, détendu … C'était pas mon cas !


Je me disais toutefois que cette histoire prenait une tournure intéressante.



A suivre




N'hésitez surtout pas à me laisser un commentaire et à me retrouver sur Twitter … @CharlyChast


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