Presque frères 03

 Presque frères 03



On est resté discret, très discret. On était toujours ensemble mais sur ce point personne ne s'en étonnait, ça faisait des années que c'était comme ça. Notre relation changeait pourtant, tout doucement elle changeait. Ce n'était pas ce à quoi on s'attendait mais enfin, on ne faisait de mal à personne. On passait seulement d'une relation d'amis à celle d'amants.


En fait on ne se posait pas vraiment de questions, on se faisait du bien c'est tout. On savait que ça ne durerait pas, que dans quelques temps, dans un an, deux peut être, on ferait comme tout le monde on se mettrait avec une fille, on se marierais et on ferait des gosses. Moi je voulais un garçon, au moins un garçon pour ses frères et sœurs je m'en moquais … Tant que j'avais un fils je serais content .


Je sais que Tommy lui en voulait plusieurs. Plusieurs ça ne me dérangeait pas mais je voulais au moins un fils ! Bon en attendant on passait de bons moments et on pensait à autre chose.


A notre plage secrète, on découvrait le plaisir du corps. Le plaisir qu'on pouvait donner au corps de l'autre. Tous les jours on avançait un peu.


Après s'être bien amusé sur le sable, après avoir partagé et échangé des câlins et des caresses, on continuait à découvrir le corps de l'autre.


J'avais emmené du gel, oh ne vous méprenez pas il n'était pas question de parler de sodomie, on y pensait … Enfin moi j'y pensais et je suis que Tommy y pensait également. Mais il faut bien dire que quelque tentative maladroite, deux doigts d'un coup un peu trop rapide nous avait calmé, c'est vrai quoi ça fait mal …


Et puis deux doigts c'est bien moins large qu'une queue, on était bien monté, on avait une grosse queue, tous les deux. Elles étaient bien larges, ça ne nous impressionnait pas, c'est à ça qu'on était habitué, c'est ça qu'on avait toujours eu sous la mais et six centimètres de large vous savez c'est pas si gros que ça. Mais c'est bien plus gros que deux de nos doigts … 


Et sans vouloir dramatiser mais vingt deux centimètre c'est pas non plus si long que ça. C'est vrai qu'on  n'avait pas vraiment tenté de faire des comparaisons. Il était ma seule comparaison et c'était réciproque. Et comme on avait tous les deux la même taille, c'était normal, c'était tout à fait normal. Pour ma part pendant des années j'avais pensé que c'était une taille moyenne, plus jeune j'avais même l'impression d'avoir une petite bite.


Donc on explorait de nouveaux plaisirs et tous les jours on avançait,  on arrivait à encaisser les deux doigts au milieu des vacances. À ce moment on remuait les doigts un peu comme on remue les jambes quand on nage de crawl. La première fois que je lui ai fait ça il a gloussé et s'est laissé tombé à la renverse, la tête sur le coussin, ensuite je l'ai entendu gémir comme jamais. Je frappais avec régularité sur cette partie à l'intérieur de son corps et je le sentais qui se contractait, il respirait fort et il tremblait par moment. A plusieurs moment je me calmais, je ne bougeais plus les doigts. 


Il continuait à gémir pendant un long moment puis quand je recommençais il poussait un long gémissement, il tremblais et de nouveau se mettait à respirer fort. Je ne comprenais pas tout mais je devinais que c'était agréable, très agréable et même plus encore. Je le regardais avec des yeux tout ronds, et j'observais chacune de ses réactions.


J'ai fais ça pendant au moins des heures, disons un petit quart d'heure, puis j'ai arrêté. Je me suis alors relevé, j'ai hurlé '' Le dernier dans l'eau se fait enculer ! '', j'ai couru jusque dans l'eau et j'ai plongé.


Je ressortais la tête de l'eau il commençait juste à se relever. Il avait l'air à moitié KO en avançant vers moi.


– Ça va ? Lui demandais-je. Tu m'as l'air tout bizarre.

– Ça va, me répondait-il. Mais tu vas voir, c'est terrible ce truc que tu me faisais.


Il avait l'air sonné, il récupérait puis on nageait pendant un long moment. Quand il s'arrêtait il avait l'air ailleurs. 


– Tu es sûr que ça va ? Lui demandais-je.

– Oui mais … Tu vois, je te sens encore. C'est vraiment super bon …


On remontait sur le sable, je l'observais, il avait l'air vraiment détendu . On s'est allongé sur la serviette, je me mettais sur le ventre. J'allais lui dire quelque chose quand je sentais sa main sur mes fesses. Je faisais un large sourire et le laissait faire.


Il passait et repassait lentement un doigt entre mes fesses, il prenait son temps, c'est ce qui était prévu remarquez. On avait tout notre temps, on avait remarqué depuis longtemps que le plaisir était encore plus intense quand on faisait traîner, quand on laissait le plaisir monter doucement, tout doucement. Je me détendais, j'écartais les cuisses et je cachais mon visage entre mes bras. 


Il avait raison c'était très agréable. Il glissait un doigt pour commencer, il avait bien pris la peine de lubrifier et son doigt glissait avec légèreté, avec un petit mouvement circulaire il me massait mon trou du cul. Le mouvement circulaire s'accélérait ou se ralentissait. Il s'élargissait ou se resserrait. La seule constante, il prenait sont temps, tout son temps. 


Puis sans prévenir, son doigt entrait dans mon cul. C'était agréable, surtout que j'étais totalement détendu, je m'y attendait. Il enfonçait son majeur et rapidement me massait l'intérieur de mon cul. À quelques centimètres à l'intérieur de mon cul il y avait une zone plus ferme et lisse, on l'avait repéré et c'est précisément sur cette petite zone que nous nous concentrions. Il appuyait doucement puis plus fort, il frappait du bout du doigt avec régularité, faisait une pause puis reprenait un peu plus fort.


A chaque fois qu'il reprenait le plaisir montait. Sans me le dire il enfonçait un second doigt, ça résistait un peu, il rajoutait seulement un peu de gel et forçait. Quel plaisir. J'ai soupiré fort à ce moment.


Les deux doigts en position, il me frappait la prostate avec vigueur comme je l'avais fait peu avant. C'est vrai que le plaisir était intense. Rapidement le plaisir montait et à chaque fois il montait plus haut. Au bout de quelques jours le plaisir nous rendait fous. Plus nous le faisions meilleur c'était.


Ce jour là je me retournait et je m'allongeait juste à côté de lui, ses pieds au niveau de ma tête, je repliais une jambe et il reprenait, il me glissait deux doigts dans le cul. Il repliait une jambe et j'en faisais de même, ses gémissements se joignaient aux miens.


On faisait une pause et notre tension retombait, on se caressait alors la queue avec douceur, on ne cherchait pas à jouir, juste à bander. Et sur ce point vous pouvez me croire, on bandait. 


Quelques instants plus tard on recommençait à se masser la prostate. Avec force, j'y allais plus fort, il en faisait de même. On manquait de souffle, on râlait de plaisir, on gémissait. Par moment on se tordait de plaisir puis, sans prévenir il jutait il éjaculait sur son ventre, il se prenait une giclée sur la figure. Je le regardais, ça aurait du me faire rire mais j'éjaculais à mon tour et moi aussi je m'arrosais le ventre.


Brusquement on retombait de tout notre poids sur le dos.


– Alors là bravo les gars, vous êtes trop forts. J'ai adoré ! S'écriait une voix féminine qui venait de la dune.


Sans comprendre, l'esprit un peu englué, on regardait dans la direction de la voix. C'était une fille, elle était nue, elle avait un beau sourire et une jolie petite poitrine. C'est en rigolant qu'elle courait vers nous, elle s'accroupissait à côté de moi, me caressait le torse, mettait un doigt dans le sperme que j'avais lâché, sur mon ventre et le portait à sa bouche. Puis elle en prenait plus entre ses doigts et les portait à ma bouche. Sans comprendre ce qui se passait, je lui léchais les doigts. Ensuite elle faisait la même chose avec mon ami Tommy. 


Un peu plus tard on se relevait et c'est tous les trois qu'on courrait vers l'eau. On avait débandé, on s'est arrosé, on a rigolé. Ensuite on a fait connaissance.


C'était une sportive elle était venue à pied. Enfin c'est une façon de parler. Elle était venue avec une petite embarcation à rames. Au retour elle est allé chercher ses affaires qu'elle avait laissé de l'autre côté de l'île. C'était pas bien loin remarquez. Elle s'était installé de l'autre côté de la dune, et comme je vous le disais plus tôt, la dune n'était pas bien haute.


On s'est installé de nouveau, elle s'est mise entre nous.


– Alors comme ça, les filles ne vous intéressent pas ?

– On n'a pas dit ça. Répondait-je.

– Mais qu'est ce qui te fait penser une chose pareille ? Rajoutait Tommy.


On pouffait de rire, la question de Tommy semblait incongrue.


– Et vous sauriez faire plaisir à une fille alors.

– Mais bien sûr. Répondait Tommy sur un ton ferme et décidé.

– Simplement on n'en avait pas sous la main. Rajoutais-je.


Elle écartait les bras et nous caressait le torse, elle semblait bien apprécier, nous n'avions pas de poils et nous étions musclés. En plus, c'est sans malice que je dois reconnaître que le torse de mon camarade est très agréable à regarder autant qu'a  caresser.


On lui caressait les mains. Puis nos mains remontaient le long de ses bras. Non mains glissaient avec douceur sur sa peau. Je l'ai senti frémir quand ma main à touché sa poitrine, ou alors c'était peut être Tommy qui la faisait frissonner. Il me faisait bien frissonner moi, alors pourquoi avec les filles ça ne marcherait pas. 


Je m'approchais de notre nouvelle amie et glissait une main sous ses épaules, elle prenait ses aises et se blottissait contre moi. Avec l'autre main je lui caressait la poitrine, son torse et son ventre. Tommy en faisait de même. Il la caressait, nos mains se croisaient et au passage nous échangions quelques contactes doux.


Puis on l'embrassait, chacun son tour. On déposait des baisers sur ses épaules, dans son cou. Là aussi nos lèvres se rencontraient et au passages on échangeait quelques baisers. Elle ne se formalisait pas pour si peu et tant qu'on ne l'oubliait pas elle s'en amusait.


La main de Tommy s'égarait sur le sexe de notre nouvelle copine, on avait oublié d'échangé nos prénom mais j'avais comme l'impression que ce n'était pas le moment. Elle posait sa main sur son sexe … 

– Avec la langue et les doigts, je veux bien mais pas plus. Déclarait-elle.

– On ne peut pas aller plus loin ? Demandais-je.


Elle me regardait tendrement. Me donnait un baiser chaud, très chaud sur la bouche avant de me répondre.


– D'abord, ma grand mère m'a toujours dit '' Ma fille si tu rencontres un garçon, ne lui dit jamais oui le premier soir ''.

– Ça tombe bien, faisait remarquer Tommy, on est pas encore le soir !

– Bien essayé. Lui répondait la petite. Et puis avec le sable, on risque une irritation, et je suis une petite fille très sensible … 


Petite fille, elle exagérait tout de même, elle ne ressemblait pas du tout à une petite fille. C'était une grande fille, et je ne pense pas qu'elle était toujours sage. 


Tommy s'était penché sur son entre-jambe et explorait avec sa langue cette zone de son corps qui nous était encore inconnue. Je passais le bout de mon nez sur sa poitrine. Ça devait la chatouiller, je la sentais trembler dans mes bras, c'était du plaisir mais c'était pas ce plaisir là. 


On bandait de nouveau, et je vous jure qu'il n'en aurait pas fallu beaucoup pour qu'on ne la  pénètre. Juste un oui, même pas dit fort, même dit tout bas nous aurait suffi. Mais comme ce tout petit ' oui ' ne venait pas, ne viendrait pas on se concentrait sur son corps, sur nos caresses, sur nos baisers. 


Je l'ai amusée au moment ou j'ai pris la queue de mon pote dans la bouche.


– Ah oui, vous en êtes là les garçons, remarquez j'aurai du m'en douter.


On s'en moquait, on venait de jouir, et de toutes façons je savais que le soir je me vengerais sur mon copain. Je l'autoriserais même à se venger sur moi. 


On a passé l'après midi dans un câlin frustrant. Mais ce sont les règles. Régulièrement on se relevait, nos queues à Tommy et à moi restaient tout l'après midi au garde à vous et elle l'étaient encore au moment ou il a fallu repartir.


On a accroché le canoë de Mademoiselle à notre bateau, on était motorisé puis on a ramené la petite jusqu'au port.


C'est dans le port de plaisance qu'on s'est séparé. Elle à repris les rames de son petit bateau et nous à laissé là.


– Moi c'est Tommy et mon copain Paco ! Lui criait Tommy. Et toi c'est comment.

– Emmanuelle ! Lui criait la petite.

– On te revois demain ? Lui lançais-je.

– Peut être. C'est vrai que demain ce ne sera plus le premier soir. Nous criait-elle en rigolant.



A suivre



N'hésitez surtout pas à me laisser un commentaire et à me retrouver sur Twitter … @CharlyChast


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

INDEX

                              Textes et fictions sur le thème de la chasteté masculine, gay.                                         PAGE D&...