Presque frères 11

 Presque frères 11



Je vous jure je l'ai pas fait exprès !


Je voulais pas moi mais c'est à cause de Tommy.


Il m'avait inscrit sans me le dire … Bien sûr j'aurais pu, j'aurais même dû le jeter. Après tout, j'y étais pour rien, je n'avais aucune raison de me sentir engagé mais j'avais suivi. Et finalement j'avais fini par valider l'engagement.


Je ne savais pas pourquoi j'avais cédé, un instant d’euphorie, un moment de panique, un coup de surprise … Je ne sais pas, je ne sais plus mais j'avais signé pour les six mois suivants.


J'avais une sorte de gueule de bois quand je reprenais les cours. Oh ce n'était pas du à l'alcool je vous rassure, remarquez j'aurais préféré. Tommy avait l'air tout content.


Tu sais Paco, c'est bien comme ça je trouve.

Tu veux dire quoi par là ? Lui répondais je en faisant la gueule.

On est plus détendus là, non ?

Abruti ! Je ne sais pas pourquoi je t'ai suivi !

Le fait est que je l'avais suivi, et j'avais pas fait semblant.


Nous nous sommes retrouvés dans la même chambre, dans la PK School il n'y a que de l'interna. On sait tous que le dernier étudiant externe de cette école était le célèbre Jérémy Brosso, mais c'était il y a longtemps.


Je me retrouvais a vivre d'une manière très proche avec mon meilleur ami. Oui je sais ça peut sembler sympathique dit comme cela. Et ça l'aurait été s'il n'y avait pas la cage, cette cage maudite. J'avais toujours dit que c'était pas pour moi ça et pourtant j'avais aussi dit oui.


Au début c'est stimulant, on rigole, la frustration nous pousse à nous dépenser mais au bout de quelques semaines, c'est galère. Et là ça en faisait plusieurs.


Le plus difficile, c'était le matin. On se réveillait ensemble et on se voyait nus. Son corps magnifique était là juste au bout de ma main. Il était de plus en plus beau ou alors c'est moi qui le trouvait chaque jour plus beau. Il bougeait avec élégance et avant même qu'il ne soit tombé du lit ma queue protestait comme une folle dans la cage, oui comme une folle, en effet elle devenait folle. Le matin c'était le pire moment. Je devinais qu'il devait être dans le même état que moi, je voyais sa cage se relever et se balancer de haut en bas au rythme des battements de son cœur. Je me levais aussi, et je pouvais constater que j'étais dans même état que lui. Et là je savais, je devinais qu'il ressentait la même chose que moi.


Et ce cul, il avait un beau cul, je ne l'avait jamais trouvé aussi beau son cul. J'avais envie de lui défoncer son cul mais c'était sans espoir …


Le plus difficile le matin, passé le saut du lit c'était le passage dans la salle de bain. C'est tout l'étage qui se retrouvait sous la douche ou autour des lavabos. Un grand nombre ne prenait même plus la peine de porter leur serviette autour de la ceinture. Ils la portaient à la main, et le petit sac avec dedans la brosse à dent, le savon et le shampooing.


Sans faire de manières ils venaient comme ils étaient. La cage à bite sous pression avec son balancement de haut en bas. Les bourrelets de peau se formaient au ouvertures d'aération. C'était comme des bulles de peau tendues et la peau tendue brillait.


On en prenait plein les yeux. Les regards se perdaient sur les organes sexuels du voisin, le manque était palpable. Pas de relation sexuelles, pas même de petites branlettes et ça durait pendant des mois, et les corps qui devenaient de plus en plus beaux sous les efforts sportifs destinés aussi à nous fatiguer.


Ça marchait, le soir on dormait bien mais le matin …


Le plus difficile le matin c'était l'habillage. De retour dans notre chambre on enfilait l'uniforme de l'école. Bien ajusté, je sentais les caresses de Tommy sur mon cou quand il m'aidait à ajuster ma cravate, je sentais la douceur de sa peau bien rasée quand je lui rendais la politesse.


Et ma queue mal à l'aise, confinée, en érection ou en tentative d'érection depuis l'instant ou je m'étais réveillé. Elle poussait de toutes ses forces contre les barreaux, elle ne renonçait pas, elle ne renoncerait jamais. Et quand il sortait de la chambre je voyais son cul, certes il était habillé mais il avait un beau cul, notre pantalon tombait bien et nous mettait en valeur, autant vue de face que de dos …


Je le suivais.


C'était une sensation de manque qui frappait dans mon thorax. Mon cœur battait fort.


Le plus difficile le matin … Bon je crois que j'ai fait le tour du problème, enfin plus ou moins …


C'est à ce moment que la journée commençait, le petit déjeuner, les pensées commençaient à se libérer. Je pensais moins à ma queue, à celles de mes camarades et à leurs cul. Ça allait mieux. Les cours suivaient et la concentration nécessaire pour travailler me libérait.


Le midi on se retrouvait au réfectoire pour le dîner, on avait un peu envie d'activité et autant le réfectoire était calme au petit déjeuner autant il était bruyant le midi …


on avait une pause en étude après le repas, puis une pause ou on pouvait se préparer pour le sport. Tous les après midi c'était sport. On se changeait et presque instantanément nos queues à tous se réveillaient. On se voyait en tenues légères, remarquez, c'était peut être à cause de ça.


La piscine par exemple, on se changeait devant tous et toutes, heu pardon pour le 'toutes' mais en y repensant je maintiens le mot. Et les heures qui suivaient nous fatiguaient, on en profitait, on se dépensait et la tension sexuel baissait quand la fatigue montait.


Ensuite c'était les douches. Vous remarquerez qu'on se tient propre. Là c'était rapide. On était plus calmes mais pas toujours et pas tous. On s'habillait de nouveau et tout beau tout propre on passait en salle d'étude en attendant le souper.


On passait la soirée un peu comme on voulait, puis quand l'heure de dormir arrivait on dormait bien.


Bon j'avais bien sûr un petit coup de sang quand je voyais mon camarade de chambre se déshabiller. Surtout qu'on dormait nu, certains mettaient un pyjama mais pas nous !


Quelques semaines plus tard, ce n'était plus à son cul que je pensait, j'avais toujours envie de le lui défoncer mais là de plus en plus j'avais envie de me faire défoncer le cul. Je portais le dispositif depuis un peu plus d'un mois et là j'étais en manque et lui avait trois mois d'avance sur moi.


Je vous raconte tout ça pour que vous sachiez ce que je vis, ce qu'on vit quand on porte un truc comme ça. Les porteurs ne vous racontent pas tous ces détails, à les croire tout est bien, c'est cool, c'est agréable mais moi je vous le dis …


Si un jour on vous propose de porter ce genre de dispositif … FUYEZ ! NE VOUS RETOURNEZ PAS, FUYEZ, ET NE REVENEZ JAMAIS !


Oui bon là peut être que j'exagère un peu, mais bon, vous ne pourrez pas dire qu'on ne vous avait pas prévenu.


Je ne sais pas ce qu'attendait Tommy avant de me proposer quelque chose qui m'aide. Je savais tout de leurs jeux érotiques, leurs godes, leurs plugs, même si je n'avais jamais essayé. Il devait sans doute attendre que je sois mûr et là, je l'étais. J'étais en manque, j'en pouvais plus, je voyais des bites partout et pas des bites en cage. Même pendant la douche mais là par contre j’hallucinais.


Tout le monde portait une cage à bite !


Je devinais des tricheries pendant les cours de maths ! Pendant les autres cours aussi remarquez … Je le devinais bien, c'était évident il y en avait qui ne portaient pas leur dispositif de chasteté …


Je me souvient de ce jour ou j'en avais repéré un. C'était flagrant, il avait retiré par je ne sais quel procédé son dispositif, ça se voyait au travers de son pantalon. Nous avions sport après et je ne le lâchais pas, je ne lui donnais pas la possibilité de le remettre avant de se retrouver à la piscine. J'allais pouvoir dénoncer une tricherie. Il s'est déshabillé devant moi et …


Bein je m'étais fait des idées !


Un soir, Tommy a du avoir pitié de moi. J'arrivais dans la chambre, Tommy me regardait étrangement, nous parlions de choses et d'autres puis je me suis allongé sur mon lit, et c'est là que j'ai senti quelque chose de dur sous le couvertures.


Intrigué je glissais la main dans mon lit, Tommy me regardait du coin de l’œil il rigolait, je ne comprenais pas tout de suite et c'est un gode de taille moyenne que je découvrais.


J'ai pensé que tu devais être en manque. Me disait simplement Tommy.


Puis il me tendait un tube de gel. Un moment j'hésitais, je ne savais pas quoi dire, quoi faire. Il rigolait.


Je me suis alors décidé, en un instant j'ai laissé tomber mes vêtements, je me retrouvais à poil. Je lubrifiais généreusement le gode et, avec une petite hésitation, je tentais de me le glisser dans le cul.


Mais ça fait un mal de chien ça !


En plus c'est pas pour moi ce genre de truc, j'aime pas me faire défoncer le cul en fait. Ça ne passait pas !


C'est à ce moment que Tommy ne cachant pas son impatience me retournait sur le ventre. Je me retrouvais allongé sur le lit le cul bien offert. Tommy prenait les opérations en mains. Il m'arrachait le gode des mains et c'est avec une grande douceur qu'il me caressait les fesses, il glissait un doigt dans mon cul pour commencer puis sans trop prévenir, il me caressait l'anus avec le bout du gode, sans prévenir du tout cette fois il l'enfonçait.


J'ai crié, les chambres ferment bien et ça restait discret. Il marquait une pause puis reprenait. C'était terrible, presque infernal, mais je tentais d'encaisser. Je serrais les dents, le gode me dilatait les entrailles et glissait lentement de plus en plus profond. Là j'étais mal.


Tous mes muscles étaient tendus, j'étais crispé, à commencer par les mâchoires.


On se détend, je te trouve un peu tendu en ce moment ! Me disait Tommy.

Méh ui, méh non cé uuune um pré sion …


Vous voyez le genre.


En tout cas ça ne l'arrêtait pas, il continuait à m'enfoncer le gode jusqu'à la garde. Il appuyait sur le gode et lentement le retirait et me l'enfonçait de nouveau. Là je suffoquais, je manquais d'air, j'avais du mal à respirer.


Il me l'enfonçait de nouveau et commençait à me limer le cul. J'étais sonné, il me glissait le gode sur toute sa longueur avant de le retirer. Il me le faisait de plus en plus vite.


La douleur ne diminuait pas. Mais j'en pouvais plus, j'étais en manque, vraiment en manque et je pense que c'est la seule chose qui me permettait de supporter ce qu'il me faisait subir.


Il changeait de vitesse, marquait des pauses puis recommençait. Il continuait jusqu'au moment ou mon corps se contractait, je poussais alors un râle de douleur qui se terminait par un sanglot. Là il arrêtait tout, et doucement il me retirait le gode. Il pensait que j'avais joui.


J'avais dégusté mais je ne dirais pas pour autant que c'était agréable.


Mais je ne sais pas ce qui s'est passé, au moment ou il ressortait totalement, j'ai ressenti comme un plaisir, un plaisir intense, et j'ai joui, j'ai éjaculé généreusement.


Quand j'ai tourné le visage vers Tommy il me souriait …


Alors tu as aimé ?


Je ne trouvais même pas la force de lui répondre, il y croyait vraiment lui ?



A suivre




N'hésitez surtout pas à me laisser un commentaire et à me retrouver sur Twitter … @CharlyChast

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