La ceinture 15 Bonne route Kevin

 La ceinture : 15 Bonne route Kevin

Dans les jours qui suivaient, les élèves prenaient le volant. Ils rouleraient par équipe de deux dans chaque camion. En conditions réelles. Les équipes seraient constituées par voisin de chambre.

C'est Kevin qui prenait la tête du convoie, une dizaine de camion suivaient à distance de sécurité. Dès les premiers kilomètres les moniteurs remarquaient que Kevin était particulièrement détendu, tout à fait à son aise et qu'il maîtrisait parfaitement son camion. C'est qu'il en avait fait des kilomètres le jeune Kevin.

Ils échangeaient les places toutes les deux heures. Comme ils n'était pas habitué à la conduite, c'était pour éviter qu'ils ne se fatiguent trop vite. Mais Kevin, encore lui, ne fatiguait pas, il avait l'habitude.

Le soir, on dormait dans un parking de passage, un parking pratiquement sans installation. Tout le monde dormirait dans son camion. Là encore Kevin était dans son élément. Dupré faisait comme lui, en fait il le copiait.

Kevin était parfaitement à son aise. Il passait sous la douche, Dupré le regardait faire puis décidait de le rejoindre. Il se glissait à son tour sous la douche. La cabine de douche était de petite taille, pour une personne ça passait très bien mais à plus … disons deux … ça devenait vite très étroits. À plus ça passait encore mais là on avait du mal à respirer.

Ils n'était que deux et après une journée entière de pilotage, et là, à deux dans un si petit espace, nus, c'était le nombre idéal.

Kevin avait l'air tout à fait à son aise et Dupré avait du mal à cacher une sorte de plaisir béat, il bandait en caressant le corps parfaitement lisse de Kevin.

– C'est normal si tu n'as pas de poil ! Demandait Dupré.

– Bein oui puisque je les ai fait épiler.

Dupré rigolait à cette réponse mais vu sa fatigue et sa bonne humeur, n'importe quoi l'aurait fait rire, sauf bien sûr de Kevin se refuse à lui. Là oui il aurait fait la gueule mais il plaisait à Kevin qui se rapprochait et se collait à lui et tentait quelques baisers sur son torse.

Dupré réagissait immédiatement, sa queue se relevait brusquement d'un mouvement réflexe. Kevin s'accroupissait alors et posait ses genoux entre les pieds de Dupré puis sans plus attendre prenait sa queue dans sa bouche.

Il passait avec délectation le bout de sa langue sur le bout de la queue de son camarade. Dupré gémissait de plaisir, à la fois le plaisir qu'il ressentait puis du plaisir auquel il pouvait s'attendre.

Kevin avalait brusquement jusqu'à la garde la queue de Dupré qui se contractait sous l'effet de la surprise. Kevin appuyait son visage contre le ventre de son partenaire, il appuyait son nez et sentait la bite de son partenaire s'écraser contre le fond de sa gorge. Il avait fini par aimer cette sensation. Il se rappelait de Romain à chaque fois qu'il suçait une queue.

C'est avec Romain qu'il avait appris à faire ça, qu'il avait appris à aimer et qu'il avait appris à le faire bien. Il aimait les gémissements qu'il inspirait. Il aimait plus encore les caresses qu'il recevait en échange. Il aimait aussi tout particulièrement sentir le corps de son partenaire qui se contractait ou se décontractait.

A ce moment le corps de Dupré tremblait sous les caresses de son petit camarade.

Dupré caressait les cheveux de Kevin avec douceur, il appuyait sur l'arrière de sa tête, sans résister Kevin laissait entrer la queue de Dupré plus profond. Il savait y faire. Il finissait par devenir tout rouge, il ne pouvait plus respirer le pauvre. C'est seulement quand il manifestait que Dupré le lâchait.

Tout le monde sait qu'il ne faut pas étouffer son suceur, sinon il arrête de sucer et il peut même faire la gueule. ( je vois qu'il y en a qui savent de quoi je parle ).

Mais Dupré n'était pas une brute, et surtout il n'avait pas envie que Kevin arrête tout aussi vite. Il le relâchait et lui rendait un large sourire quand son suceur levait les yeux vers lui. Kevin pouvait constater le plaisir qu'il donnait dans le sourire de son partenaire. Il reprenait son souffle et avalait de nouveau la queue de Dupré.

Au bout d'un long moment Kevin se relevait, il se remettait la mâchoire en place, Dupré le recevait dans ses bras et lui caressait et lui lavait le dos. N'oublions pas qu'au départ ils devait prendre leur douche.

Puis les câlins devenaient plus empressées, les caresses. On aurait pu croire qu'ils avaient du temps à rattraper. Les caresses devenaient plus fermes. Chacun caressait l'autre sur toutes les parties de son corps, chacun lavait l'autre dans tous les recoins de son corps, oubliant presque son propre corps.

Leurs baisers devenait plus chauds, plus intimes également. C'est en rigolant que Dupré demandait à Kevin …

– Tu veux que je te lave les cheveux ?

Avec une barbe fine c'était les seuls poils qu'il lui restaient. Kevin rigolait de la question puis s'accroupissait de nouveau.

– Vas y ! Répondait-il avant de recommencer à sucer son partenaire.

Dupré était amusé de la situation mais il finissait par s'exécuter. Pendant que Kevin avalait sa queue bien à font, lentement, en la caressant avec sa langue, pendant que Kevin avançait et reculait sa tête avec régularité en faisant gémir de plaisir son partenaire. Dupré passait le shampooing, massait le cuir chevelu de Kevin, le tirait vers lui, le repoussait en arrière et s'abandonnait à son plaisir et poussait de longs, de très longs gémissements.

Puis Dupré le rinçait en faisant attention à ne pas lui mettre de savon dans l'oeil. C'est qu'il était plus attentionné qu'il ne le paraissait ce Monsieur Dupré. Il relevait la tête en arrière puis il se lavait les cheveux à sont tour.

Kevin, relevait un œil de temps en temps et suivait les opération, mais il restait concentré, et avec toujours la même régularité il avançait et reculait sa tête, il avançait son visage contre le ventre de Dupré, il le reculait et laissait cette très belle queue ressortir. Il n'oubliait pas ce dernier coup de langue, ce long coup de langue avant de regarder le plaisir sur le visage de Dupré.

Il n'y avait pas de dominant ou de dominé dans ce couple qui ne s'était formé que très peu de temps plus tôt. Mais si l'un avait une grosse queue, l'autre portait un dispositif de chasteté. Et ce depuis déjà bien des années.

Kevin avait appris à vivre avec et à le supporter, il avait appris à prendre du plaisir par un autre moyen que sa queue. Il avait appris à jouir avec son cul, le massage de la prostate était pour lui un plaisir infini, il finissait par éjaculer et par jouir intensément de cette manière.

Mais il y avait aussi un plaisir qui le faisait vibrer, même s'il en gardait à chaque fois une frustration. C'était de ressentir le corps de son partenaire vibrer de plaisir, se crisper, se saisir, se contracter et pour finir le serrer avec force. Le moment de l'orgasme, l'orgasme de l'autre.

Il savait que l'autre cesserait alors les câlins, que c'était la fin des caresses. L'autre avait pris son plaisir et il éjaculait, lui se contenterait de ressentir le plaisir de l'autre. A ce moment dans sa cage sa queue protestait et devenait folle.

Kevin avalait sa queue de Dupré qui se contractait, qui le retenait avec force, sa queue bien enfoncer dans sa gorge. Kevin sentait alors une giclée de sperme, violente et généreuse, couler dans sa gorge.

Dupré se lâchait et en gémissant, un gémissement comme une plainte, il jutait et jutais encore. Kevin avalait et sentait déjà monter la frustration, il savait que ce soir pour lui le plaisir n'irait pas plus loin.

Il savait que sa queue le taquinerait toute la nuit alors que son partenaire dormirait paisiblement, maintenant parfaitement détendu.

C'est pas facile tous les jours, je suis sûr que parmi vous, personne ne va me contredire. ( Note de l'auteur )

Comme à chaque fois, c'est ainsi que la nuit s'est terminé. Rapidement Dupré à débandé alors que pour lui c'était le contraire. Sa queue se contractait, elle semblait se débattre, comme pour sortir de sa cage. Pourtant depuis bien des années elle aurait du savoir que c'était sans espoir.

Kevin s'était trouvé un partenaire pour le reste de l'année. Cette dernière période de formation devait durer un an. Et c'est donc avec une sorte de fraternité pour ne pas dire familiarité que cette année devait se passer.

Un an plus tard, Dupré passait avec succès son permis, Kevin aussi, c'est même lui qui avait la meilleur note de l'école.

Romain avait fait le déplacement pour la remise officiel du document.

Les retrouvailles étaient heureuse, les deux hommes avaient partagé plusieurs années ensemble. Kevin présentait Dupré et Romain. Tout le monde se connaissait. Le directeur de l'école congratulait Romain pour le très bon résultat de son protéger Kevin.

Il y avait le discours, puis c'était aux recruteurs d'intervenir. Un recruteur abordait alors Kevin.

– Jeune homme, vous savez que ça fait un petit moment qu'on vous suit. Je représente une société de transport. Vous savez qu'avec votre statut de ' Assistant ', ' Passager ' … On ne sait même pas ( en rigolant ). Mais j'aurais quelques propositions à vous faire …

– Il n'est pas libre d'engagement ! Intervenait alors Romain sur un ton très autoritaire !

– Vous êtes son pilote, demandait le recruteur.

Romain faisait oui de la tête. Le recruteur n'insistait pas.

– Mais enfin Romain, il allait me proposer du boulot. Et tu m'avais promis de me libérer de tout engagement vis à vis de toi.

– C'est pas pour que en prennes d'autres, qui ne seraient pas meilleures ! Répondait Romain.

– C'est bien payé et …

– Et tu serais leur esclave pendant encore dix ans. N'oublie pas qu'il te reste encore plus de dix ans à porter ta cage et à en subir les conséquences.

– Peut être mais qu'est ce que tu veux que je fasse ?

Lentement Romain entraînait son camarade ver l'entrée de l'école, il y avait un magnifique camion, le tracteur uniquement, je veux dire pas les remorques. Les remorques appartiennent aux clients. Il était arrivé dans le nuit et personne ne savait d’où il venait. Personne n'avait vu son pilote.

– Il est beau, non ? Faisait remarquer Romain.

– C'est le dernier modèle sorti, il est magnifique. S'il te plaît Romain, libère moi de mes engagement …

– Et tu penses peut être qu'ils vont te donner un camion pareil ?

– Tu parles, même avec la meilleure note à l'examen ! Ils vont m'en confier un vieux, ce sera des remplacements mais je vais enfin gagner de l'argent et un jour je m'en paierai un pareil que celui-là.

– Il coûte cher, tu peux pas imaginer. Il m'a coûter une petite fortune.

– C'est ton nouveau camion ?

– Non, c'est ton nouveau camion !

Là Kevin a bien failli s'évanouir. Il restait là la bouche ouverte l'air franchement ' con ' à se demander.

– Si tu veux, je te le vends à crédit mais sans prêt. Le taux sera de zéro. J'ai fait jouer toutes mes relations, et chacun en fonction de ses moyens à mis plus ou moins d'argent.

Kevin ne réagissait toujours pas.

– Tu peux choisir de travailler pendant dix ans puis de prendre un crédit pour le camion ou alors tu prends celui-là, tu travailles à ton compte, et tu gagnes beaucoup plus d'argent, dans moins de dis ans, il sera payé !

Kevin ne savait plus quoi dire, il prenait Romain dans ses bras, il était en larmes mais c'était des larmes de bonheur. Les autres autour d'eux les regardaient sans comprendre, seul le directeur de l'école était au courant de cette affaire.

Ensuite Romain est monté dans le camion il l'a mis en marche et là tout le monde à compris quand le nom de ' KEVIN ' s'est affiché à l'avant de la cabine.

Un peu plus tard le camion démarrait, parmi les élèves on entendait des commentaires du genre ' Oua la chance qu'il a ! '. Kevin était au volant. Romain était à la place passager, c'est lui qui avait amené le camion, il fallait le reconduire au sien.

Un premier contrat de livraison était déjà signé et Kevin prenait enfin son départ, bien plus tôt que prévu mais ça avait été le cas pour chacun des passager de Romain …

Fin

N'hésitez surtout pas à me laisser un commentaire et à me retrouver sur Twitter … @CharlyChast