Anniversaire 03 Le temps passe

 Anniversaire 03 Le temps passe



Will m'entraînait dans une chambre. Il avait emmené un gode, il l'avait choisi de taille modeste, vous savez ce petit modèle avec lequel tout le monde a commencé. Le petit quinze centimètre sur trois et demie. A vous aussi ça vous rappelle des souvenirs … Il n’empêche que c'est efficace, ça donne de très belles sensations. 


– Je pense qu'il ont eu leur dose là les gosses ...

– Les gosses !… Non mais tu entends comment tu parles de ton frère et de son copain. Il a l'air plus vieux que toi, ils ont notre âge.

– Oui je sais bien mais. Deux ans d'écart c'est pas grand chose … Si on leur laissait un peu de temps pour réagir. Pour eux, ça commence juste. Ils ont tout le temps. 


Il se ralliait à mon point de vue. Et abandonnait cette idée. On redescendait les mains vides. On les retrouvaient, ils étaient décontractés nos cadets, ils étaient vautrés sur le canapé. On voyait clairement que la pression avait baissé, je vous garantis que ce n'était pas notre cas à Will et à moi. 


Oulala ça non ! Et je dirais même que notre situation s'aggravait. Mon dispositif se redressait devant moi. Ce n'était pas vraiment spectaculaire à voir, mais moi, je ne le voyais pas je le ressentais et je vous jure que je n'étais pas vraiment à mon aise. Il y a des jours faciles et d'autre moins. Ce jour là, c'était beaucoup moins. 


Je jetais un regard vers mon ami Will et, ça ne faisait aucun doute, il était dans le même état que moi. 


A force de reporter l'heure du repas, on commençait vraiment à avoir faim. On décidait enfin de passer à table. Le reste de la soirée Will et moi restions stoïques, les deux jeunes étaient plus détendus, eux !


Je revoyais mon frère et son copain plus jeunes, pour moi c'étaient toujours un gamin, mais il avait grandi, je ne l'avais pas vu grandir, il m'avait rattrapé. Nous étions à l'âge ou deux ans d'écart ne représentaient plus grand chose. Je me disais que dans quelques années, nous aurions le même âge. Remarquez, je dis ça mais je ne m'étais pas vu grandir non plus. 


On passait la soirée assis confortablement sur le tapis, le dos appuyé sur le canapé ou un fauteuil. On s'est endormi là, quand je me suis réveillé en plein milieu de la nuit, j'étais tout seul. Je montais dans la chambre, Will dormait dans un lit, dans l'autre chambre, mon frère et son ami dormaient, bien sages, l'un à côté de l'autre dans le même lit. Je me trouvais une petite place à côté de Will. 


Dans les semaines qui ont suivies, Mathias venait me voir de temps en temps pour parler de ce qu'il ressentait, des difficultés qu'il rencontrait. Vous savez, personne ne l'avoue jamais mais, c'est pas si facile que ça en a l'air. Et pour les plus âgés, en général ils ont oublié les difficultés qu'ils ont connues. Surtout ceux qui ont décider de le porter durablement ou après une longue période. 


La rentrée scolaire approchait, Mathias partirait en internat, nos parents ne  le reverraient que pendant les vacances. Je me préparais à partir également en internat. Nous n'étions pas dans la même classe mais seulement dans la même école et mon petit frère, je le verrais donc tous les jours. 


Dans ma classe tous les élèves portaient un dispositif de chasteté mais mon frère était dans un classe intermédiaire. Cette année largement plus de la moitié des élèves seraient équipés, l'année précédente il n'y en avait qu'une petite partie, et la classe suivante, ce serait le contraire. Ça dépendait de la période de l'année ou se situait leur anniversaire.


Mon petit frère et moi, pardon mais je ne m'y fais pas … Mon frère et moi nous voyions tous les jours. Ça rassurait nos parents, pour eux aussi il était et restait le ' petit ' dernier. Le ''plaisir à partager'' que nous lui avions fait découvrir ainsi qu'à son copain Samy leur avait donné de l'avance sur leurs camarades. Tous n'avaient pas encore osé touché leur corps de cette manière et encore moins celui de quelqu'un d'autre. 


Ils faisaient découvrir à leurs camarades ces nouveaux plaisirs. Deux clans se formaient dans cette classe, à cet âge. Celui de ceux qui portaient, c'était maintenant le cas de mon frère et celui qui ne portaient pas. Parmi ceux là il y en avaient qui n'avaient pas vraiment envie d'y passer et il y avait ceux qui n'attendait plus que cela pour ne pas rester à la traîne et être traités comme des adultes. C'était le rituel de passage.


Tous nous le passions, ensuite nous gardions le dispositif selon nos choix de vie. Rarement moins de quatre ans mais un certain nombre d'entre nous ne le retirerait jamais. La question ne se posait pas encore. 


Je me souviens de ce jour, nous avions fait une petite compétition inter classe. On avait bien rigolé quand l'animateur s'était trompé de prénom entre mon frère et moi, il faut dire qu'on se ressemble de plus en plus. A la fin plus personne ne savait qui de nous deux avait gagné. Enfin c'était pas bien grave. 


Je me souviens j'ai traîné un long moment sur le terrain pour suivre les différents participants. Et c'est quand je me décidais enfin à rejoindre les vestiaires, il n'y avait plus personne. Tout le monde avait pris sa douche et était parti. 


Je me glissait aussi sous la douche, je me croyais seul et déjà je sentais comme une crampe, là, dans ma cage à bite. Il n'y avait pourtant rien pour me stimuler. 


Soudain en ajustant mon dispositif de chasteté j'entendais comme des bruits qui venaient de la salle voisine. Je glissait un œil pour voir ce qui se passait. 


Au début je ne voyais pas grand chose, il y avait quelqu'un sous la douche, une personne je devinais la silhouette. Mais il y avait deux bras de trop … Deux personnes ? Oui c'était ça, il y avait deux personnes mais ils étaient vraiment très proches l'un de l'autre, mélangés je dirais même si j'osais. Mais je ne parvenais pas à voir qui c'étaient. Je regardais plus attentivement. 


J’apercevais un reflet, l'un des deux portait un dispositif de chasteté, c'était déjà bien. Au moins on évitait la situation scabreuse. Mais j'étais là, et si je trouvais tout ça excitant je trouvait aussi la situation embarrassante sans pour autant arriver à savoir si elle l'était pour moi ou pour eux.


Bon il ne savaient pas que j'étais là, à les regarder donc peut être que finalement elle ne l'était pas tant que ça, finalement ! Mes yeux s'habituaient à la pénombre, ils n'avaient pas allumé les lumières, je voyais plus distinctement. Ils étaient bien foutus, minces et musclés, mais je ne parvenais toujours pas à les reconnaître. 


C'était sûr, un portait un dispositif mais pas l'autre, lui il en avait une belle, et elle se redressait avec force. Il était plus grand, blond et frisé. C'était Jonas ! Je le reconnaissais c'était Jonas. Un petit branleur qui est dans la classe de mon frère. Il est mignon, mais il est plus vieux, il devrait avoir lui aussi un dispositif. '' C'est pas normal cette histoire ! '' me disais-je dans ma tête.


Je continuais à regarder. Le second lui tournait le dos, il était appuyé contre le mur, penché en avant. Jonas se penchait sur son partenaire et lui caressait tout le corps. Il l'embrassait sur à la base de son cou, dans le dos. Et je voyais le second garçon frissonner de plaisir. 


Jonas tirait son partenaire vers lui, il le recouvrait de ses bras. Le second enclenchait la douche et l'eau chaude coulait sur leurs corps. Je ne pouvais toujours pas voir qui c'était, le second, celui qui avait allumé la douche. Mais un reflet de lumière me le confirmait. Il portait un dispositif de chasteté. Tout allait bien pour lui. Il avait trouvé mieux qu'un mec avec un gode ceinture. 


J'étais juste à côté de l'interrupteur, à cet instant j'avais comme une violente envie d'allumer la lumière, de leur faire une peur bleue, et de voir enfin qui était le second garçon. Il penchait la tête en avant, je le voyais prendre position, il écartait les jambes et il respirait fort. 


Jonas se lubrifiait la queue, j'ai pensé un instant que ce n'était peut être pas sa vrai queue qu'il exhibait là. J'ai pensé un instant que c'était peut être un gode ceinture. Mais enfin, soyons sérieux ! Qui oserait emmener un gode ceinture sous la douche. On se retrouve en général à poil sous la douche et on n'a pas beaucoup de bagage quand on y vient. 


C'était sa queue, finalement vous savez, c'est encore ce qu'il y a de plus facile à transporter avec soi … Je le regardais, j'avais envie le prendre dans mes bras, il avait sa queue à l'air, et j'avais tellement envie de la sentir glisser entre mes fesses. Je le voyais, il se masturbait, il caressait sa queue avec lenteur, il la lubrifiait avec du savon, je les voyais de profil, il caressait avec insistance le cul de son partenaire. 


Je voyais parfaitement les formes de son corps, mais je ne voyais toujours pas son visage. C'était qui, mais c'était qui ?


Puis Jonas prenait position, je le voyais positionner sa bite juste contre le cul de son partenaire. Il y avait une légère lumière un peu plus loin derrière, une de ces lampes de sécurité qui indique la sortie de secours. De profil je pouvait tout voir ou tout deviner, enfin tout ce que je ne pouvais pas vraiment voir.


Ma queue protestait comme jamais dans sa cage. C'était pas seulement la scène mais c'était aussi le fait que là, sous mes yeux, Jonas bandait, Jonas n'avait pas de cage de chasteté, il était libre et il allait en profiter.


Il donnait un baiser sur l'épaule de son partenaire, qui piétinait sur place en signe d'inquiétude, d’excitation, d'impatience …


Oh il avait de bonnes raison de s'inquiéter. Jonas en avait une grosse, bien large, bien longue. Elle faisait envie mais elle faisait peur. 


Impatience, il n'y avait pas de quoi être impatient, les choses arrivaient au bon moment, au moment ou elles doivent arriver.


Il reste l'excitation, là c'est moi qui devait être le plus excité. Mais cette queue n'était pas pour moi.


J'entendais des murmures, la douche ne coulait plus, Jonas se penchait vers son partenaire qui tournait la tête vers lui. Ils échangeaient un baiser à la fois tendre et intense puis sans prévenir Jonas poussait sa queue dans le cul de son camarade. Bien lubrifiée elle glissait avec une facilité déconcertante et le ventre de Jonas s'écrasait contre les fesses de son camarade. Par réflexe il tentais de se dégager mais Jonas le retenais avec force. 


Jonas lui retenait également le visage et continuait ce baiser qui n'en finissait pas. Quand leurs lèvres se séparaient l'inconnu poussait un long, un très long gémissement, une plainte qui ne finissait pas. Il avait un geste pour se dégager mais Jonas le retenait contre lui avec force.


Jonas gardait sa queue bien à fond dans le cul de son camarade qui continuait à gémir et s'appuyait contre le mur. Sans le mur, il serait tombé. Il voulait dire quelque chose mais devait renoncer, il n'arrivait même pas à articuler le pauvre. Il faut dire qu'avec ce qu'il se prenait dans le cul, je pense que j'aurais été dans le même état. Jonas ne l'avait pas loupé, il se cambrait,il se tordait et je ne parvenait pas à deviner si c'était sous l'effet de la douleur ou du plaisir. 


Je savais seulement que moi, à sa place, je me serais placé juste entre les deux. Mais là, c'était une situation de manque pour moi. En fait j'avais envie, j'avais une terrible envie d'être à sa place. J'étais jaloux. Je n'avais jamais eu cette change, je n'avais jamais goûté à une vraie queue. J'avais toujours eu des copains sous clé. D'ailleurs avant de me mettre un dispositif de chasteté je  n'avais jamais eu l'idée de me glisser quelque chose dans le cul. 


Ce petit gars inconnu avait bien de la chance … Jonas aussi, mais il faudra qu'on m'explique pourquoi il ne porte rien celui-là.


Ma queue avait décidé de détruire de l’intérieur ma cage en la faisant exploser. Pathétique optimisme, là, elle rêvait ma queue. La cage est en titane et il n'y a aucun risque que ça n'arrive. C'était très désagréable, la frustration était à son sommet. Je sentais les barreaux de ma cage qui étranglaient ma queue. La cage était trop petite. En fait quelquefois oui, elle me semble trop petite. Dans des moments comme celui-là par exemple.


Jonas, continuait à caresser le corps de sa victime. Bein oui là je vous jure, le mot est presque juste. Puis l'inconnu hurlait, Jonas s'était retiré.  Oh pas beaucoup juste un peu mais ça avait suffi. De nouveau Jonas se penchait sur lui  et l'embrassait.  Jonas continuait à se retirer, doucement, avec lenteur. 


Son partenaire ne disait plus rien, par moment un gémissement, une plainte se faisait entendre. Puis avec une certaine douceur cette fois ci, mais je jeune à gémi de nouveau. De nouveau le ventre de Jonas s'écrasait contre les fesses du jeune homme. 


Il ne se défendait plus, il ne cherchait plus à se dégager, il avait l'air vaincu. Sa silhouette le montrait ainsi, vaincu, soumis, comme résigné. Il se laissait faire. Et la queue de Jonas s'enfonçait ressortait et s'enfonçait de nouveau. Jonas avait réussi à s'ouvrir un passage et maintenant il en profitait. Il avançait et reculait son bassin avec régularité. 


Son petit partenaire gémissait mais, on devinait que ce n'était que du plaisir. Ma queue continuait à protester, j'aurais tellement aimé prendre la  place de l'un des deux. Je n'arrivais même pas à savoir lequel. Là c'est moi qui tremblait, qui frémissait. 


Les mouvements de Jonas devenaient de plus en plus rapides, de plus en plus violents. Au bout d'un long moment on entendait claquer son ventre contre les fesses de son partenaire. Là je n'avais plus du tout envie d'être à laplace du petit jeune, je ne sais pas pourquoi je dis, petit jeune. Petit oui, il était plus petit que  Jonas mais il devait être plus vieux. Là je vous jure je n'avais plus du tout envie d'être à sa place ! Enfin si quand même, même si ça me faisait peur.


Les coups devenaient vraiment violents et quand le garçon que je ne reconnaissait toujours pas hurlait de plaisir, Jonas hurlait aussi. Entre nous, heureusement que le local était totalement vide, parce que pour ce qui est de faire du bruit, et bien ils en ont fait du bruit … Ils ont crié, gémi, hurlé, j'étais complètement retourné. 


Jonas en avait une belle, et il savait s'en servir, il n'avait pas peur de s'en servir. C'était plutôt aux autres d'avoir peur qu'il s'en serve sur eux.


Et là j'ai glissé. Je me suis rattrapé à je ne sais quoi, j'ai allumé la lumière … Le petit jeune que je ne reconnaissais pas, c'était mon frère ! Il m'a regardé de travers …


– Ça fait longtemps que tu es là toi ?


Je ne savais plus quoi dire, j'ai bafouillé deux ou trois mots. Il m'a présenté Jonas. 


Jonas ne portait pas de dispositif, il avait réussi à tricher et à se rajeunir d'un an, la direction de l'école venait de le découvrir et si le soir même il n'était pas '' couvert '' il était viré. Il voulait juste en profiter un peu avant, surtout que nul ne savait combien de temps ça allait durer dette affaire.


En tout cas, là je me disais que mon petit frère, il apprenait vite, très vite … 


FIN


N'hésitez surtout pas à me laisser un commentaire et à me retrouver sur Twitter …  @CharlyChast 


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