Je le connaissais 04

 Je le connaissais 04



Le sentiment que je ressentais quand il est parti était mitigé, j'étais très exactement entre la frustration et la satisfaction. Je venais de jouir et même si le plaisir était là il y avait encore un manque, il manquait tout de même quelque chose.


Il m'avait laissé en plan, sans prévenir. Le branleur ! J'avais tout de même pris mon pied et j'étais content. Je décidais de prendre un bon bain pour me détendre. Les jours qui suivaient j'oubliais un peu cette journée. Quand je dis j'oubliais, ça veut juste dire que je n'y pensais pas en permanence …


Une bonne dizaine de jours passaient et je recevais un message sur mon téléphone.


'' Charly, c'est Path, c'est la cata … Ma femme est de retour, elle ne devait pas revenir avant encore huit jours mais … je passe chez toi. Il me faut la clé. ''


Donc il était bien marié, mais là je dois dire que je ne comprenais pas tout. Il ne voulait pas que sa femme sache ? Là c'était loupé. Surtout que je n'étais pas chez moi, et même que j'étais loin, très loin. Rien que pour faire la route il me fallait au moins deux heures …


Ensuite je me demandais comment il espérait cacher ce petit secret à sa femme. J'ai renoncé à réfléchir plus longtemps, je lui envoyais une réponse.


'' Je suis à trois heures de la maison, je ne peut pas revenir à temps. Mais comment espérais tu cacher ça à ta femme ? ''.


Il n'a pas répondu !


Pendant les deux semaines qui suivaient je n'avais pas de nouvelles. Jusqu'au jour ou il frappait à ma porte. Il avait une sorte de sourire forcé et jovial.


Salut Path, ça va ?

Oui super …


Les formules de politesses il me donnait enfin de ses nouvelles. Tout allait bien, sa femme s'était bien sûr rendu compte de la situation et la surprise passée elle avait beaucoup rigolé. Ensuite elle s'était amusé avec lui. Il me racontait que de temps en temps, avec sa femme, ils s'amusaient avec des godes et même des godes ceinture. Sa femme surtout en utilisait un, avec sa copine le plus souvent mais pour la première fois, c'est lui qui l'a utilisé avec sa femme. C'était la première fois.


Je te dis pas ça fait tout drôle ! Bien sûr tu as le contacte de la peau, il y a les caresses, autant celles que tu donnes que celles que tu reçois. Mais j'ai pas joui, j'ai pas éjaculé ! C'était galère, ma femme se laissait aller, elle me guidait, elle a pris son pied. Mais moi que dalle !

Donc ta femme à ben pris la chose ?

Ah ouai. J'y aurais pas cru, enfin jamais je n'aurais imaginé qu'elle le prenne aussi bien.

Tu as été plus performant ?

Tu parles ! Bien sûr que j'ai été plus performant, je ne pouvais pas jouir, je ne pouvais pas éjaculer, je ne pouvais même pas débander alors …


Je l'écoutais me raconter. Sa femme allongée sur le dos, il s'allongeait sur elle et à partir de là, elle prenait la direction des opérations. Elle téléguidait presque, elle demandait, il exécutait.


Embrasse moi, serre moi dans tes bras. Une caresse là, juste au niveau des reins, ou encore, là sur mon sein ou à l'intérieure de mes cuisses.


Il devait être en manque le pauvre, il s'était transformer en objet de plaisir. Il n'avait plus qu'à se donner, caresser, embrasser. Il n'avait qu'à baisser la tête, et avec ses lèvres, avec sa langue parcourir le corps de sa femme.


Il devait s'attarder sur ses seins, lui déposer un baiser doux, très doux, et même encore plus doux … Puis avec le bout de sa langue, il la chatouillait. Elle se tortillait et il ne s'arrêtait que quand elle le demandait.


Il continuait alors, son visage descendait le long de son ventre, sur son nombril, il descendait encore un peu. Quand elle le demandait. Ce n'était pas la première fois qu'il faisait plaisir ainsi à sa femme, mais là il n'obtiendrait pas la récompense habituelle, il n'obtiendrait pas son plaisir.


Il terminait alors le visage entre les cuisses de sa femme, elle prenait beaucoup de plaisir, il savait lui en donner avec la langue.


Oui je sais c'est dégoûtant mais il y a des hommes qui aiment bien ça. Cette partie de son histoire ne me faisait pas particulièrement bander dans ma cage.


Ensuite il devait bander pour continuer à faire plaisir à sa femme, c'est là qu'intervenait le gode ceinture. Cette partie de l'histoire me faisait rire. Elle avait choisi la taille, il me confiait qu'ils en avaient plusieurs. C'était un marrant, cette histoire l'amusait, il se concentrait alors sur ce qu'il avait à faire, il glissait son gode ceinture dans le corps de sa femme, elle le recevait avec un plaisir non dissimulé, elle refermait ses jambes dans son dos et le retenait fermement contre lui.


Il se retirait, s'enfonçait, recommençait. Il n'éprouvait aucun plaisir au niveau sexuel, aucun. Il bandait ferme dans sa cage, il bandait ferme et c'était très désagréable. Il me racontait qu'il ressentait surtout, sa cage. Elle le serrait, elle confinait sa queue qui protestait de plus en plus.


La frustration montait, et là il regrettait la légèreté de son choix. Il regrettait son choix, il regrettait de m'avoir écouté. Sa femme prenait son pied dans ses bras, et lui en était réduit à un sex-toy, il n'était plus là que pour lui donner du plaisir. Il se concentrait sur cette mission, se disant que si elle aimait elle serait plus clémente, plus compréhensive. Il avait deviné que ce choix ce ne serait plus le sien maintenant, il savait déjà que sa femme le voudrait comme ça maintenant.


Elle tremblait, elle se tordait de plaisir, ses bras parcouraient son corps, je veux dire ses bras à elle. Elle le tirait vers elle, le repoussait en le retenant avec ses jambes refermées derrière ses fesses. Elle gémissait fort, et là elle jouissait, il n'y avait aucune chance qu'elle simule. C'est elle qui contrôlait tout, et ça s'arrêterait quand elle le déciderait.


Quelques dernière convulsion et elle le repoussait avec force. Elle n'avait jamais été comme ça avant. Il ne comprenait pas tout mais redoutait la sentence.


Il s'effondrait alors sur le dos, à côté de sa femme, elle était en sueur. Elle tremblait encore pendant un moment.


C'était quelque chose là. C'était quelque chose. Lui disait-elle.


Lui aussi respirait fort, il ne disait plus rien. Il était frustré, il avait senti sa femme frémir de plaisir dans ses bras, il avait ressenti son orgasme dans son corps, dans son corps à elle.


Là je connaissait cette situation, j'avais souvent connu cette situation, j'avais souvent ressenti le plaisir de l'autre et en même temps, un manque pour moi. On éprouve aussi du plaisir mais c'est autre chose. C'est quelquefois un grand manque, c'est quelquefois un plaisir plus intense que sans la cage. Dans ces cas là, il faut bien reconnaître que c'est vraiment le pied.


Pour lui … Je suppose qu'il n'en était pas encore là.


Il me racontait qu'ils sont resté longtemps ainsi sans bouger. Il lui caressait la cuisse, il remontait jusqu'à son sexe, avec douceur il le caressait, y glissait un doigt, elle gémissait de plaisir.


Ensuite c'était elle qui lui tripotait les couilles, elle ne cachait pas un certain plaisir, elle n'avait pas seulement accepté cette situation, elle s'en amusait.


Un long moment plus tard, un très long moment plus tard elle se relevait. Elle avait récupéré et affichait un large sourire.


Tu devrais retirer ton truc. Lui disait-elle en lui ouvrant les sangles qui retenaient son gode.


Il relevait les fesses pour l'aider. Elle refermait alors les sangles autour d'elle et se fixait fermement le gode, en faisant cela elle affichait un sourire un peu vicieux. Il s'était déjà fait enculé, mais surtout quand ils avaient un troisième partenaire avec eux.


Path se faisait enculer quelquefois devant sa femme, mais là c'était une première. C'est elle qui décidait, elle proposait et il acceptait. C'est elle qui allait l'enculer.


Retourne-toi ! Lui ordonnait-elle.


Il s'allongeait sur le dos, écartait les jambes et ne bougeait plus. Elle lui caressait alors le dos en commençant par les épaules pour s'arrêter au niveau des fesses. Juste entre les fesses pour être précis. Elle lubrifiait puis s'allongeait sur son dos.


Elle ne s’embarrassait pas de préliminaires, positionnait sa queue, pardon je voulais dire son gode, juste en face de son anus. Puis elle poussait.


Il a hurlé, il ne s'y attendait pas, elle s'allongeait sur lui et rapidement lui enfonçait le gode bien à fond, puis elle le ressortait et revenait. Il serrait les dents, il aimait bien mais il s'était toujours interdit de dire à sa femme à quel point il aimait bien. Là,on peut dire que d'une certaine manière elle le prenait par surprise, il ne savait pas trop comment réagir il était un peu sonné par les événements. Il se laissait faire et rapidement il ne parvenait pas à dissimuler à quel point il aimait.


Il râlait de plaisir, il gémissait, respirait fort. Il tremblait et c'était presque saisi de convulsions. Sa femme s'en amusait, elle avait compris. Rapidement elle se lâchait et lui burinait le cul, elle aussi poussait des cris mais c'était des cris d'amusement. Ses râles à lui, étaient des râles de plaisir intense.


C'est sans prévenir qu'il à juté, il à joui comme peu de fois il avait joui avant. Il ne faut pas oublier qu'il était en manque depuis plusieurs semaines, il portait sa cage depuis un moment et prévoyait déjà de la retirer.


Mais ça c'était avant le retour de sa femme.


Elle s'amusait avec lui, elle se rendait bien compte qu'il avait joui, que le plaisir avait atteint le sommet. C'est à ce moment qu'on se calme et que tout redescend, que tout redevient normal. Mais c'était elle qui contrôlait, et elle n'avait pas l'intention de se calmer.


Il serrait les dents, il contractait tous ses muscles il aurait voulu que ça se calme, il aurait voulu qu'elle se retire. C'était bon il avait joui et maintenant il n'espérait plus qu'une chose. Que tout s'arrête et qu'il retrouve son calme. Elle continuait à lui buriner le cul.


Il gémissait puis il implorait, elle continuait. Il n'en pouvait plus, elle le poussait jusqu'au delà de ses limites, enfin jusqu'au delà des limites qu'il connaissait. Ses muscles se détendaient par moment, il manquait d'air, son cœur battait fort, plus fort que jamais.


C'était à la fois un intense plaisir, un orgasme qui durait. Tout son corps tremblait. Mais c'était aussi presque insupportable, c'était trop. Il implorait, il lui implorait d'arrêter mais il la laissait faire, il ne faisait pas un geste pour tout arrêter. Il n'avait jamais été aussi passif.


C'est elle qui décidait, ce jour là c'est elle qui décidait et elle décidait qu'à partir de maintenant c'est elle qui déciderait … Il ne le savait pas encore mais déjà il le redoutait.


Brusquement, sans prévenir, brusquement comme elle avait commencé elle arrêtait tout, se retirait et le laissait là.


Il lui a fallut un moment pour réagir, il restait là comme mort. Il se sentait bien mais quand il essayait de se relever il avait le vertige, ça finissait pas passer.


Un peu plus tard il allait rejoindre sa femme dans la salle de bain, elle était dans la baignoire à se relaxer.


Alors tu en penses quoi ? Demandait-elle.

– …

C'est tout ce que tu dis ?

Bein, je sais pas …

Tu as pris ton pied ?

Oui ! Ça oui !

Je veux la clé !


Son ton était doux mais ferme et décidé.


Il se glissait dans la baignoire et ils ont discuté tous les deux. Il lui a tout raconté, il lui a parlé de moi. Il me racontait tout ça en observant mes réactions, je prenais ça bien.


Les heures avaient passé, il se relevait.


Bon il se fait tard, il faut que je rentre. Ah au fait j'étais venu te dire que tu es invité à souper vendredi soir, ma femme veut absolument te rencontrer. Disons vingt heures …

D'accord ça marche …

Ah au fait, tu emmènes au moins une de tes clés. Elle y tient vraiment …


A suivre



N'hésitez surtout pas à me laisser un commentaire et à me retrouver sur Twitter … @CharlyChast

1 commentaire:

  1. il y prends goût, elle y prends goût ... mais tu va convertir la planète entière !!!

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