Presque frères 08

 Presque frères 08



La première semaine à l'école ne finissait pas, j'avais l'impression qu'elle avait duré plus d'un mois. Mon voisin de chambre était l'intellectuel de l'école, il avait une grosse paire de lunette très épaisse et savait tout sur tout … Il faisait aussi du sport et n'était pas trop mal physiquement. Il ne sortait que pour faire sa séance de sport quotidienne et le reste du temps il le passait le nez dans les bouquins.


La seconde semaine à l'école ne finissait pas, j'avais l'impression qu'elle avait duré plus d'un moi. Mon voisin de chambre n'était décidément pas très sociable, il ne parlait pas, ou alors de ce qu'il étudiait. Il ne sortait jamais même pour aller boire un verre ou encore un café. C'était un stimulant un peu trop fort pour lui qui le perturbait au plus haut niveau et il préférait passer son temps à réviser et à travailler sur son ordinateur …


La troisième semaine à l'école ne finissait pas, j'avais l'impression qu'elle avait duré plus d'un moi et là j'ai comme l'impression que je me répète !


C'est vrai quoi je pensais à mon pote Tommy, il faisait quoi ? Il était avec qui ? Il supportait bien sa cage de chasteté ? Je n'avais pas de nouvelles de lui, son université invitait ses élèves à passer le premier mois sans sortir. C'était pour les mettre dans l'ambiance … Ils ont vraiment de drôles d'idées dans cette école. Déjà j'avais un doute, avec cette obligation de porter un dispositif de chasteté aussi … 


La quatrième semaine … Bon la suite je l'ai déjà dite …


Mais quand arrivait le week-end suivant, comme tous les samedis je rentrais chez moi et là pour la première fois depuis la rentrée je retrouvais mon pote Tommy. On s'est jeté dans les bras de l'un de l'autre. On ne s'était pas vu depuis un mois. Un mois qui n'en finissait pas. 


Pour lui les choses étaient tout autre. Il n'avait pas vu le temps passer. Pour lui cette période avait été riche et s'était passée comme un clignement de paupière.


On se retrouvait dans ma chambre pour discuter.


– Alors ? Me demandait Tommy. Tu as pensé à moi ?

– Tous les jours !

– Tu t'es branlé ?

– Tous les jours et toi ?

– T'es un marrant toi.



C'est à ce moment que j'ai entendu ma mère qui me disait qu'avec mon père ils sortaient et rentreraient tard. ' Tu n'auras qu'à te commander une pizza !' concluait ma mère .


Je ne sais plus trop comment je m'étais retrouvé dans cette situation mais, ça s'était fait tout seul, j'étais allongé sur dos et Tommy me chevauchait, presque assis sur mon ventre. On avait du jouer à se bagarrer sans se faire mal.


On était seul, on se calmait, on se regardait et on ne disait rien, plus rien.


Tommy se penchait sur moi et m'embrassait sur les lèvres, je glissais mes mains sous sa chemise et la douceur de sa peau me rappelait tout le plaisir, tous les plaisirs que nous avions partagé quelques semaines plus tôt. Je bandais et il le remarquait.


– Ça ne t'a pas manqué ? Lui demandais-je.

– Quoi donc ?

– Bein, tout ça quoi, moi …

– Ma bite ou ta bite ?

– Ma bite bien sûr ! Lui répondais-je en rigolant.

– Oui un peu. Rajoutait-il en ouvrant ma chemise.

– Et ta bite ?

– On s'y fait, oui mais bon, elle n'est jamais bien loin même si on ne peut pas la toucher.


Puis on ne disait plus rien sa langue caressait la mienne, il avait maintenant la chemise ouverte et nos deux corps se caressaient avec beaucoup de douceur. Tout s'était passé très vite et on entendait la voiture de mes parents démarrer dans la rue.


Je refermais mes bras sur lui et dans le même mouvement repoussais sa chemise, il me laissais lui caresser les bras et sa chemise tombait à côté de nous.  Il se penchait et ouvrait mon pantalon. Je relevais la tête, je le regardais et le laissais faire. Ma queue apparaissait victorieuse et glorieuse, il la regardait quelques instants puis il se penchait dessus et la prenait dans sa bouche.


C'était divin, je me souvenais qu'il suçait bien, on s'était entraîné l'été dernier mais je ne sais pas si c'était moi ou lui mais je trouvais qu'il avait fait des progrès. 


Là je ne faisais rien, je ne touchais même pas sa tête, mes gémissements devaient lui faire savoir que j'aimais. Ma queue, pourtant de belle taille glissait sur sa langue, glissait avec fluidité avant de s'écraser dans sa gorge. Il relevais la tête, ma queue ressortait, il me donnait une caresse sur mon gland avant d'y retourner et son nez s'écrasait sur mon ventre. 


Je tremblais, je gémissais, je frémissais, je lui faisais savoir que j'aimais par des gémissements de plus en plus fort mais avant que je perde le contrôle, je le repoussais doucement. Je me relevais alors en laissant mes vêtements sur place. Je me penchais sur lui et à mon tour je lui ouvrais son pantalon et lui retirais tous ses vêtements. 


Je faisais de la place et je l'allongeais sur mon lit. Je m'allongeais juste à côté de lui, on se faisait alors un gros câlin. On roulait l'un sur l'autre, je le caressais, il me masturbait doucement je lui tripotais les couilles.


– Ça ne te manque vraiment pas ? Lui demandais-je.

– Oui mais …

– Mais ?

– C'est étrange on éprouve des sensation de force, de frustration aussi bien sûr mais de force. Et tu verrais aussi le travail qu'on arrive à abattre, je ne croyais pas ça possible. C'est … c'est … c'est le pied. Je te jure !


Je n'y croyais pas, je n'arrivais pas vraiment à croire ce que j'entendais. Il aimait vraiment cette situation, il devait bien y avoir des moments ou il détestait  mais en règle générale, il aimait. 


Je m'asseyais sur son ventre mes genoux de chaque côté de son bassin. Sur mon ventre ma queue se redressais avec force, dans sa cage sa queue protestait, j'étais à moitié dessus et je sentais la cage qui tentait de se redresser.


Je lui caressais le corps, il me rendait chacune de mes caresses. Il n'y avait aucune violence, ce que nous partagions n'était à ce moment que douceur et tendresse. Je me penchais sur lui et l'embrassais partout ou je pouvais poser mes lèvres. Je le sentais vibrer dans mes bras. Sa cage à bite se relevait, sa queue se révoltait à l'intérieur. Je l'avais déjà vu faire, elle prend toute la place et ensuite ça déborde, la peau ressort et forme des bourrelets, il m'avais déjà dit que ce n'était pas douloureux mais je vous jure c'est spectaculaire. 


Je m'amusait à glisser ma langue contre sa cage et je l'entendais gémir, de plaisir ou peut être de douleur, il devait forcément y avoir un peu de douleur ou au moins de la gêne. Je m'en amusais. Je sais c'est pas charitable envers mon camarade mais c'est surtout à mon plaisir que je pensais.


– Tourne toi ! Lui demandais-je.


Il s’exécutait, le lui caressais ensuite le dos, depuis les épaules jusqu'aux fesses, ensuite je lui massais les fesses en glissant mes doigts entre ses fesses, je lubrifiais à chaque passage, puis quand je le sentais prêt, je glissais un doigt dans son cul et juste après deux doigts. Il gémissait de plaisir.


Je commençais ensuite à lui masser la prostate comme on l'avait expérimenté quelque mois plus tôt. Il commençait à se tortiller de plaisir. Je n'attendais pas d'avantage, je m'allongeais sur lui et lui enfonçais ma queue dans le cul. J'avais suffisamment lubrifié et ça glissait avec facilité. Ce n'était plus un simple gémissement qu'il poussait, c'était un véritable râle de plaisir. Plus profond  j'allais, plus son râle devenait fort. 


Il poussait un cri au moment ou mon ventre s'écrasait contre ses fesses. Je poussais alors plus fort et il râlait encore plus.


J'arrêtais de pousser pour me retirer, là encore je procédais avec conviction, d'une manière décidée. Ma queue glissait lentement, je ne le brusquais pas et il râlait encore, mais se devinais que ce n'était que de plaisir. Je ressortais pour pouvoir remettre une nouvelle dose de gel lubrifiant et j'y retournais. Un peu plus fort, un peu plus vite que la première foi. Je terminais par un coup de bassin vif et sec. Il poussait alors un cri.


Je me retirais et commençais à le limer, il gémissait, il râlait de plaisir et à chaque mouvement j'accélérais. Ça glissait tout seul, il faut bien lubrifier et c'est ce que j'avais fait. Mes coups devenaient rapides. A chaque fois je terminais de m'enfoncer avec un violent coup de bite bien à fond dans son cul. À chaque fois plus violent.


Je m'allongeais de tout mon poids sur son dos, il tremblait. Et mes coups de bite devenaient maintenant très rapides. Je relevais mon bassin quand je me retirais et le rabaissais avec un léger mouvement de roulis un peu comme celui du cavalier sur son cheval quand il saute la haie, enfin moi là c'est autre chose que je sautais …


Je me donnais et rapidement je ne me retenais plus. Mes coups devenaient violent et il râlait d'une manière continue, il gémissait et ses gémissements ressemblaient à une plainte. Une longue plainte, je le caressais, ma main glissait sur son ventre et descendait sur ses couilles, il jutais. 


Dans mes bras il tremblait, dans sa cage à bite il jutait. Je ressentais son plaisir et je me lâchais, je ne pouvais plus retenir mes coups qui brusquement devenaient très violents. J'éjaculais dans son cul. Je prenais mon pied. J'éjaculais trois ou quatre fois de suite et je me calmais. 


Je m'effondrais sur lui de tout mon poids. Je ne débandait pas encore mais je sentais que ça ne tarderais pas à venir. On ne bougeait plus et ma queue à fini par ressortir toute seule en devenant toute molle. 


On est resté là, sans bouger, juste à profiter de ce contact puis on a fini par se lever pour passer sous la douche. De nouveau on a partagé un long moment de tendresse et de douceur. 


Puis on a commandé une pizza.


Pendant le reste de la soirée on a discuté. Il aimait finalement, il me racontait tout. Ses camarades de prépa, étaient tous issus d'une famille proche de la PK Compagnie, la société qui fabriquait les cage de chasteté, pour eux c'était quelque chose normal. Ils avaient l'abstinence dans la peau, son camarade de chambre par exemple le portait depuis déjà plus d'un an en permanence. 


Ça ne rigolait pas, personne ne se branlait, le plaisir sexuel semblait totalement gommé, effacé, oublié. C'était une ambiance étrange mais agréable et stimulante. 


Il se sentait plus fort, plus concentré, même si par moment … Avant de s'endormir ou sous la douche il se souvenait de ce choix qui n'avait rien de gratuit, il avait souvent envie de se branler. Il ne se branlait pas, c'est tout, l'envie finissait toujours pas passer et il avait l'impression d'en tirer une véritable force, surtout au niveau sportif.


– Tu sais Paco, l'école accepte encore les inscriptions. Me disait-il.

– Oui . Et … Lui répondais-je.

– Et … Tu pourrais … Si …


Je pouffais de rire !


– Et tu me proposes de m'inscrire ?

– Non ! Enfin … sauf si ça te tente. 


Il s'est endormi dans mes bras cette nuit là. On a bien dormi, on a très bien dormi. J'étais heureux de le sentir contre moi, il m'avais manqué. Mais franchement cette idée de me proposer de m'inscrire moi aussi, c'était vraiment une idée à la con. C'est vrai que nous serions toujours ensemble mais enfin on ne va pas vivre ensemble, on ne va pas se marier. Nous sommes amis et nous le resterons même quand nous serons mariés.



A suivre




N'hésitez surtout pas à me laisser un commentaire et à me retrouver sur Twitter … @CharlyChast


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