Anton Ep 11 Au dela des grottes

 Anton Ep 11 Au dela des grottes



Nous y voilà, nous arrivons à la dernière partie de cette histoire.  Pour la première fois depuis la chute du mur de Planck ( oui je sais ça fait l'âge ), sur une idée originale de Junior, j'ai imaginé très librement ces aventures d'Anton ( Tooni ). ( toute similitude ou ressemblance avec des personnes existant ou ayant existé est absolument fortuite )



Guss et Tooni restaient là pétrifiés par la peur. C'était le chef qu'ils avaient devant eux, ça ne faisait aucun doute. Son énorme coiffure en forme de crinière de lion le rendait effrayant mais ce n'était pas ça le pire. Le pire c'était sa morphologie.


Ces muscles difformes qu'il avait au niveau de son torse, et qui au passage étaient particulièrement laids devait l’handicaper. Il était obligé de les envelopper en partie dans un large ruban qui faisait plusieurs fois le tour de son corps. Mais la non plus ce n'était pas le pire.


Le pire c'était ce vide terrifiant, qu'il y avait au niveau de son entre-jambe. Il n'y avait rien !


Ce chef faisait signe à Guss de retirer son glaive, il avait une épée de parade, on peut se battre avec, ça marche très bien mais elle n'est pas longue c'est tout, et elle est aussi joliment décorée.


Guss décrochait son kilt auquel l'épée était accrochée et le faisait tomber au pieds du chef. Ensuite le chef s'approchait et récupérait la cape de Guss. Tooni voulait réagir pour secourir son mari mais quelques piqûres dans son dos le calmaient. On lui prenait également sa tunique. Les deux hommes se retrouvaient entièrement nus devant ce groupe de soldats étranges.


On les regardait de haut en bas avec beaucoup d'attention. Certains regards s'arrêtaient sur le dispositif en ivoire de Dentosaure que portait Tooni, ils étaient accompagnés de sourires amusés. Mais c'est surtout Gus que ces soldats regardaient longuement, et tout particulièrement son sexe.


Guss n'était pas au mieux de sa forme mais toutefois sa queue pendait lourdement entre ses cuisses.


Plusieurs de ces gardes armés prenaient l'initiative d'attacher les mains de Guss et de Tooni dans leur dos. Avec un pointe de lance sur la gorge, les deux hommes préféraient se laisser faire. Puis on les emmenait vers une destination inconnue.


A ce moment ils n'étaient pas totalement sortis de la grotte. Elle était immense à cet endroit et devait bien faire trente mètre de haut, c'était un immense trou dans la montagne. En avançant ils découvraient une vallée pleine de verdure, de plantes, de couleurs. 


Des maisons étaient construites sur les flans de la montagne, des terrasses étaient aménagées, des arbres partout ou c'était possible, des escaliers couraient entre les arbres, entre le maisons. Il y avait aussi des fontaines, l'irrigation était parfaitement contrôlée, et partout des buissons, des fleurs … c'était magnifique Guss et Tooni n'avaient jamais rien vu de pareil.


On les entraînait au travers de ce labyrinthe de ruelles creusées dans la roche. Puis ils arrivaient à une sorte de maison qui semblait minuscule de façade, mais elle était profonde et creusée dans la montagne. On les jetait dans une cellule, chacun la leur. Ils étaient séparés par de barreaux de bambous.


Ils étaient effondrés, Tooni pleurait longuement, Guss tentait de le réconforter. La nuit avait été longue, ils étaient épuisés, ils ont fini par s'endormir sur un tas de foin. Il était propre c'était déjà ça.


Le lendemain matin on leur donnait un repas, oh pour ça au moins ils n'allaient pas se plaindre, ils étaient bien nourris. On les conduisait ensuite à la grotte, il y avait une arrivée de vivres, ils reconnaissaient l'origine de la nourriture, et quelquefois devinaient même qui avait préparé tel ou tel colis .


Tooni terminait en larmes, il était si loin de chez lui et pourtant si prêt. Il allait probablement manger des fruits et des légumes qui proviendraient de son propre terrain et pourtant ce terrain était et serait pour toujours inaccessible. 


Guss gardait le moral, il était plus combattant. Il observait tout, les chariots qui ressortaient de la grotte, le nombre de gardes, les allées et venues, il remarquait que les chariots utilisés ne pouvaient que difficilement tourner, ils étaient fait ainsi.


Un deuxième repas leur était proposé, au milieu de la journée. Ils étaient surpris d'être aussi bien traités mais ne s'en plaignaient pas. Pendant toute cette partie de la journée ils pouvaient se voir, mais ne pouvaient pas se parler. Il y avait aussi d'autres hommes, je veux dire par là, normaux, comme eux. Qui semblaient bien traités également. 


Plus tard dans la journée après le second repas, la marchandise, les vivres qui arrivaient tous les jours ici sans que personne ne se préoccupe de les produire avaient été reçus et étaient maintenant réparties. 


On entraînait les prisonnier dans une salle étrangement équipée. Il y avait un hôtel qui de toutes évidences devait servir pour faire des sacrifices,il y avait des chaînes qui servaient à immobiliser les victimes. Tooni tremblait de peur, il paniquait et finissait par pleurer de nouveau. Il imaginait les tortures qui devaient être infligées aux prisonniers, et justement, il en faisait partie.


Un des gardes attrapait Guss par bras et le tirait vers cet hôtel. Tooni craquait, il était mort de trouille mais il craquait.


– Toi là, laisse mon mari tranquille, prend moi moi. J'ai même pas peur ! Attaque toi à quelqu'un qui peut se défendre si tu es un homme .


En réponse il sentait comme une piqûre sur la gorge, et plusieurs sur le torse, c'étaient des lances … Il se calmait …


– Tooni je t'en supplie ne fait pas n'importe quoi. Il vaut mieux obtempérer.

– Ils vont te mutiler Guss et moi je ne veux pas !

– Mais non, je te jure, tout se passera bien.


Sa voix ne parvenait pas à dissimuler son inquiétude. 


Les gardes attachaient Guss sur l'hôtel destiné aux sacrifices et Tooni ne pouvait plus voir son époux. Là il s'est mis à brailler, à gueuler. Plus personne ne pouvait le faire taire. Trois gardes lui tombait dessus mais il était costaud le petit Tooni et il vendait cher sa peau. En fait personne ne voulait lui faire de mal.


Penché en avant, presque plié en deux il sentait qu'on lui lubrifiait le cul. Là il ne disait plus rien et restait attentif à ce qui se passait autour de lui. Il sentait un objet s'enfoncer dans son cul. L'objet avait de toutes évidences des formes douces et arrondies, c'était agréable et Tooni ne cherchait plus à se dégager. Il commençait même à apprécier. L'objet n'était pas non plus trop gros et rapidement c'était même très agréable. Il gémissait de plaisir.


Il entendait la voie de son mari qui criait à son tour.


– Tooni, ça va ? Dis moi que ça va Tooni, dis moi que ça va !

– Ça va, ca va ! Répondait Tooni.

– Tu as une drôle de voix, dis moi qu'est ce qu'il te font. Ils ne te font pas de mal ?

– Non ça va, c'est cool !


Les gardes rigolaient à les entendre. 


Puis on redressait Tooni, le bâton qu'il avait dans le cul bougeait et au passage lui procurait un grand plaisir. Il gémissait. Le bâton était alors enfoncé dans un trou dans le sol, Tooni était redressé et attaché, les mains dans le dos à un poteau. Ses pieds étaient légèrement écartés et attachés au sol ... Tooni s'inquiétait toujours un peu mais les sensations devenaient tellement agréable qu'il gémissait de nouveau. 


On plaçait juste à la sortie de son dispositif de chasteté un petit flacon en verre. Tooni ne comprenait plus du tout ce qui sa passait mais il aimait bien, il ne cherchait plus à se dégager. 


Il entendait son mari gémir et là de nouveau c'était la panique...


– Tiens le coup Guss, je viens te sauver ! Qu'est-ce qu'ils te font ? Dis moi ce qu'ils te font, dis moi que ça va … 


Guss poussait un cri et continuait à gémir, Tooni paniquait et tentait de se dégager en gigotant ce qui lui procurait encore plus de plaisir dans son cul. Il était empalé à un pieux aux formes arrondies qui ne remontait pas trop haut, en fait c'était très agréable. Mais il entendait Guss qui semblait se plaindre et devait gémir sous l'effet de la torture qu'il subissait. Tooni hurlait tant qu'il pouvait.


– Mais vas tu te taire espèce de grosse bourrique ! Lui gueulait alors Guss. Ouah, c'est bon, c'est vraiment bon.

– Mais qu'est ce qu'il te font Guss ? Tu ne dis pas ça pour me rassurer ?


A ce moment le bâton, ce serait excessif de parler de pal, le bâton donc se mettait à vibrer. En quelques secondes Tooni se mettait à trembler de plaisir et à gémir, il poussait un long cri de plaisir. 


Les gardes avaient installé un autre prisonnier à côté de Tooni, empalé lui aussi avec les mains attachées à un poteau. Il n'avait pas protesté lui. Il savait ce qu'on allait lui faire et déjà gémissait de plaisir, rien qu'à l'idée de ce qu'on lui réservait. 


Un autre prisonnier les retrouvait. Il y avait plusieurs places dans l'appareillage et au final c'est une demie douzaines de mec ( normaux, à qui il ne manquait rien, pas comme les gardes ) qui se retrouvaient attachés contre un gros poteau avec un pal aux formes arrondies et douce qui vibrait dans leurs culs. Ils gémissaient tous très fort de plaisir et dans le petit flacon de verre fixé à leur queues il y avait un liquide plus ou moins laiteux, plus moins translucide, ils mouillaient, ils jutaient dans ce flacon. Et ils jouissaient aussi. Il jouissaient très fort par moment … 


La séance devait durer jusqu'au repas du soir. Pendant le reste de l'après midi, il râlaient, il gémissaient.


– Non assez j'en peu plus. Oh oui, oh oui, oh oui encore … Non pitié … Etc.


Là on avait oublié Guss. Lui aussi il gémissait de plaisir sous les caresses d'un des garde, puis le suivant, puis le suivant puis … Il n'en pouvait plus Guss. Au début il avait eu très peur, ensuite le garde lui avait montré cette fente verticale qu'il avait à l'endroit ou lui avait une grosse queue et deux couille, son garde y faisait glisser la queue de Gusse avant de s'allonger sur lui, de l'embrasser, de le caresser, de glisser contre lui. Cet étrange torse, était à la fois doux et chaut, le caressait. Au bout il y avait des tétons, comme pour lui, mais un peu plus large.


Au bout d'un long moment de plaisir Guss jouissait dans le corps de son garde. Il se retirait, on respectait un petit moment de pause puis un autre venait,  caressait longuement Guss, le massait et faisait comme le précédent, il s'empalait sur la queue de Guss.


Tous les prisonniers étaient épuisés à la fin de la séance. On récupérait soigneusement les flacons de verre. On les laissait récupérer avant de les conduire dans un autre cellule qui serait désormais la leur. Ils arrivaient à peine à marcher les pauvres mais ils ne s'en plaignaient pas, ils affichaient un visage heureux, ils avaient l'air comblés. Gus et Tooni étaient autorisés à se retrouver dans la même cellule. Les gardes avaient compris que ce serait plus simple de les laisser ensemble ces deux là s'ils voulaient avoir la paix.


Ils trouvaient un repas copieux dans leur cellule. Il y avait d'autre cellules et d'autres prisonniers. Tous étaient au même régime. Dans un coin une couche en paille propre, au dessus plusieurs couverture. Tooni versait encore une larme, il avait reconnu les couvertures, c'est  un artisan qui habitait pas loin de chez lui qui les fabriquait. 


C'était encore un souvenir qui lui rappellerait qu'il était désormais prisonnier sans pouvoir espérer revoir ses amis un jour, sans espoir. C'est en larmes qu'il s'écroulait dans les bras de Guss, c'était à cause de lui si son époux était lui même étaient prisonnier de ce pays ou les hommes étaient tellement étranges.


– Qu'est ce qu'ils t'ont fait subir mon pauvre Guss ? Et tout ça c'est à cause de moi. Demandait Tooni.

– Ils ne m'ont pas fait de mal, mais c'était bizarre. C'était agréable mais vraiment bizarre. Je ne pense pas que ces hommes veillent nous faire du mal.


Une voie dans la cellule voisine se faisait entendre...


– De quels hommes parlez-vous ? Vous les nouveaux.

– Nos gardes ! Répondait Guss.


C'étaient des éclats de rire qui répondaient à ce commentaire.


– J'ai dit quelque chose de drôle ?

– Mais ce ne sont pas des hommes.

– C'est quoi alors ? Demandait Tooni.


  De nouveaux éclats de rire répondaient.


– Ce sont des femmes, grosse bourrique, ce sont des femmes.

– Ne m'appelle pas grosse bourrique sinon tu vas voir ! Répondait Tooni ;

– Excuse moi, je croyais que c'était ton nom.

– Ça ne me dit pas ce que c'est qu'UN femme … Rajoutait Tooni.

– Pas UN femme mais UNE femme.

– Ça ne répond pas à ma question .

– Bon, toi qui m'a l'air plus futé que la moyenne tu devrais comprendre. Dans ton pays, tu as des coq et des poules ?

– Continue. Rajoutait Tooni. 

– Tu as le chat et la chatte, le chien et la chienne … le cheval et …

– Oui des chevals on en a plein même mais je ne vois pas ou tu en venir. Continuait Tooni.

– Des chevaux, on dit des chevaux … Rectifiait Guss.

– Et bien pour les hommes, c'est pareil … Reprenait l'inconnu.

– NON ! Tooni ouvrait de grands yeux, il s'était redressé brusquement.

– Je sens qu'on est pas près de dormir. Murmurait Guss sur un ton blasé.

– Et les enfants alors, les enfants ? S'exclamait Tooni.  

– Ça y est il commence à comprendre. Disait la voie dans l'autre cellule. 

– Il est pas toujours rapide. Rajoutait Guss.



N'hésitez surtout pas à me laisser une commentaire et à me retrouver sur Twitter …  @CharlyChast 


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