Anton Ep 13 L'enfant

 Anton Ep 13  L'enfant



Nous y voilà, nous allons arriver à la fin de cette histoire.  Sur une idée originale de Junior très librement adaptée par Charly.  ( toute similitude ou ressemblance avec des personnes existant ou ayant existé est absolument fortuite )



C'était vraiment une horreur pour nos deux héros. Les jambes de cette pauvre gardienne avait grossies, et si au départ Gus et Tooni étaient horrifié par ce corps féminin qu'ils ne connaissaient pas, c'était là un corps féminin déformés par ils ne savaient quoi, un mal qui devait la ronger. Et pour eux c'était encore pire. 


Elle avait l'air heureuse, nos deux amis ne comprenaient plus rien. Elle avait l'air heureuse, de son visage bien que bouffi il émanait comme une expression de bonheur, d'une certaine manière elle rayonnait.


Guss et Tooni ne comprenaient décidément plus rien à ce monde étrange et à ses habitantes.


C'était la fin de la séance de torture quotidienne. Chacun était ravis, à commencer par les victimes … Mais qu'est-ce que je raconte moi ? Il n'y avait pas de torture, mais bon, vous avez compris ce que  je veux dire … C'était donc la fin de la séance, Guss était libéré et prenait tout son temps pour se relever, il s'étirait longuement, cinq gardiennes lui étaient passée sur le corps et désormais  ne s'occupaient plus de lui, elles lui laissaient prendre son temps. Il sortait alors de la salle, de toutes façons il ne pouvait en aucun cas s'échapper de la vallée donc personne ne s'inquiétait. 


Un groupe de femmes s'était approché de notre gardienne en chef, vous savez celle qui était difforme …


On libérait les victimes de la machine, Tooni poussait un grand soupir et se détendait à son tour. Et c'est à ce moment que l'Horreur s'est produit. Cette femme qui était mal en point poussait un cri et tombait sur le sol. Aussitôt ses camarades la rattrapaient et l'allongeait sur une couverture très épaisse. Suivait ce qui ressemblait fort à un moment de panique. 


En fait c'est surtout Tooni qui paniquait. Il se demandait ce qu'il se passait. Surtout que cette femme se mettait à hurler très fort. Ses cris duraient un moment et les dialogues devenaient incohérents.


– Écarte les jambes je crois que c'est pour maintenant. Disait une voie.

– Je crois qu'elle a perdu les eaux ! Disait une autre voie. 

– C'est merveilleux elle va donner la vie …


Mais qu'est ce qu'elles racontent ? Se disait Tooni ( il avait enfin compris qu'il fallait utiliser le féminin et c'est ce qu'il faisait dans sa tête ) … '' Les os, Donner la vie ? ''.


Il s'approchait sur la pointe des pieds et pouvait voir le visage de la parturiente … ( là je vous rassure c'est pas le mot que Tooni avait  dans sa tête, il ne savait même pas ce que ça veut dire ) … La femme était en sueur, elle transpirait, elle ouvrait la bouche et hurlait, criait, gueulait … Elle n'avait pas l'air en forme à ce moment mais ce n'était même pas le pire.


Il pouvait voir son entre jambe, déjà il ne trouvait pas vraiment sexy ce grand vide qui lui faisait peur, mais voir cette fente s'ouvrir se distendre, un truc tout sanguinolent semblait vouloir sortir. Tooni était pétrifié, il avait là, la peur de sa vie, il devenait tout pâle mais ne pouvait pas détourner le regard. C'était une tête qui sortait du corps de cette pauvre femme, les autres femmes tout autour l'encourageaient. A les entendre tout semblait normal. Suivaient des épaules et un corps tout petit couvert de sang également. 


Des félicitations accompagnaient maintenant les encouragements. Tout se passait bien sauf que dans sa tête Tooni se demandait … '' C'est pas normal tout  ça, il y a un bébé dans le corps de cette femme, comment il a fait pour y entrer ? ''. Puis pour Tooni c'était le trou noir !


Tooni se réveillait un peu plus tard, il était dans les bras de Guss. Ils étaient revenus dans leur cellule.


– Mais qu'est-ce qui t'a pris ? Demandait Guss.

– Tu n'as pas vu ce qui s'est passé ?

– J'ai entendu des cris, je t'ai vu de loin tu étais tout pâle, ensuite on m'a appelé parce tu étais tombé. 

– Tu aurais vu ça mon pauvre Gus, c'était horrible, la pauvre elle avait cassé tous ses os et il y avait un bébé dans son corps qui voulait sortie … 


Des éclats de rire se faisaient entendre dans la cellule d'à côté.


– Tu n'as rien compris à ce je t'explique depuis des mois Espèce de grosse bourrique ! Elle a accouché, et le bébé …


Il expliquait à Tooni comment ça marchait tout ça et finissait en concluant …


– Quand ton mari Guss t'a embarqué sur son épaule, j'étais encore sur place et l'enfant, c'est un garçon et c'est le fils de ton mari, c'est le fils de Guss .


Là dans la cellule de Guss et de Tooni il n'y avait plus un bruit, ils se regardaient sans rien dire. Guss avait compris depuis un bon moment comment ça se passait tout ça mais c'est seulement à ce moment que Tooni comprenait et réalisait vraiment …


Dans la tête de Guss c'était comme une folie, c'était de la joie et de la fierté. Il avait un fils !


Dans la tête de Tooni c'était la catastrophe. Son époux avait un enfant. '' Heureusement qu'il ne l'a pas vu se disait Tooni, il est difforme, il est laid. Moi je préféré quand on va chercher les enfants dans les grottes. Les enfants qui viennent comme ça, c'est pas pareil … ''


Bon je reprends ce que je disais, Tooni finalement ne réalisait pas vraiment ce qu'il se passait ! Et peut être que le surnom '' Espèce de grosse bourrique ''  que lui donnait désormais leur voisin de cellule lui correspondait très bien. 


Puis est arrivé le mois saint !


Selon la tradition plus personne ne devait avoir de relations sexuelles ou d’inséminations. Les prisonniers étaient plus libres, le matin il devait toujours assurer le déchargement des vivres livrées quotidiennement mais on ne les torturait plus … Pardon je voulais dire, on arrêtais de les traire. C'était bon pour leur moral aussi, ils pouvaient se déplacer en dehors de leurs cellules pendant une partie de la journée. En temps normal les sorties étaient très limitées. Ils n'avait bien sûr pas le droit de s'approcher de la zone de la grotte. Mais ils appréciaient. 


Guss regardait cet énorme trou dans la montagnes, toutes les grottes qui traversaient la montagne se rejoignaient ici dans cette grotte géante et surtout, c'était la seule sortie, le seul moyen de rentrer à la maison. Plus d'un an s'était passé depuis leur arrivée et il ne pensait plus qu'à ça.


Bien sûr cette règle de chasteté du mois saint ne concernait pas les prisonniers. Les hommes ne comptaient pas dans cette société. Ils étaient natif de cette vallée de femmes, mais ils étaient très peu, vraiment très peu nombreux. Ceux qui comme Gus étaient particulièrement bien dotés étaient tout comme lui utilisés comme étalon pour le plaisir de ces dames. Les autres comme Tooni portaient comme dans l'autre monde un dispositif de chasteté.


Les enfants mâles disparaissaient dans la grotte, dès qu'ils était sevrer après la réception de la nourriture lors d'une cérémonie qui était strictement interdite au hommes. Passé un certain âge les enfants n'étaient donc que des filles. Quelques garçons toutefois restaient avec leur mère, grandissaient, c'étaient eux les hommes natif de cette vallée.


Ils avaient le statut de semi esclave. Ils pouvaient loger dans des maisons et non dans une cellule. Ils étaient très libres de leurs mouvements, même si leurs déplacement restaient toutefois limités. 


Le nombre d'hommes dans cette société était ridiculement bas, deux hommes pour cent femmes, peut être même moins. Au bout d'un an, Guss et Tooni se voyaient attribué le statut de semi esclaves. C'était un progrès, ils gagnaient en liberté, le soir il ne seraient plus enfermés dans leur cellule et pourraient sortir librement. Ils n'auraient pas le droit de sortir de la vallée ni de s'approcher de la grotte. 


Ils pourraient également vivre ensemble. Le jour ou ils s'installaient dans leur nouvelle maison, on leur attribuait une grande chambre qui fermait mais dont ils auraient la clé. Ils venaient s'installer et étaient reçus par un salut très particulier …


– Salut Guss, Salut grosse bourrique ! Alors là moi je suis content de voir qu'on sera voisin maintenant. 


Oui vous avez compris, c'était leur ancien voisin de cellule qui était également semi esclave. Tooni râlait. C'était un natif mais il avait été condamné à une peine de prison pour on ne sait quelle bêtise, il revenait habiter chez lui au moment ou nos héros y étaient logés.


– On va l'avoir tout le temps sur le dos celui-la, et en plus il m'appelle toujours ' grosse bourrique ' , il m'énerve !

– Il est très gentil, il te taquine ! Lui répondait Guss.


Ce soir là c'est avec les voisins qu'ils ont soupé. Il n'y avait qu'une seule cuisine. Puis Tooni agacé est monté se coucher, peu après Guss le retrouvait. 


– Nous ne retournerons jamais chez nous, n'est-ce pas ? Demandait Tooni à son mari.

– Il ne faut pas désespérer. 

– Tu as vu, ce matin sur le gros sac de légumes ?

– Oui j'ai vu ! C'était marqué : '' nous pensons toujours à vous ''

– Et c'était signé Addji ! Concluait Tooni.


Puis Tooni se laissait aller à une certaine nostalgie.


Guss le prenait dans ses bras, lui faisait un gros câlin. Tooni lui rendait son câlin, ils se serraient fortement dans les bras. Sexuellement ils étaient repus. Tooni était resté un très long moment sur la machine à traire. Guss avait vu passé quatre femmes sur lui, et si Tooni avait juté pendant des heures, Guss lui avait joui en elle, en chacune d'elle. Il le savait maintenant, il y aurait peut être d'autre petit Guss qui bientôt allaient gambader dans ce village de femmes. Il y aurait des femmes et elles seraient chez elles mais il y aurait aussi des garçons et eux, que seraient-ils ?


Les deux époux se laissaient aller à un peu de tendresse. Guss bandait avec moins de conviction, il avait donné. Tooni était moins demandeur, il en avait pleins le cul. Mais ils leur restait la tendresse, le douceur de la peau de celui qu'on aime, la chaleur de sa peau.


C'est enlacés, qu'il passaient la soirée à se cajoler à se rassurer. Tous les préliminaires y sont passés. Tooni embrassait tout le corps de Guss. Guss lui rendait tous ses baisers.


Mais ce soir là, il n'y a pas eu de pénétration. Il n'y a eu que de la douceur, que de la tendresse, que de l'amour …


Ils se sont endormis ensemble, ils se sont réveillé ensemble et le quotidien  a repris dès le lendemain. 


Les mois ont passé, presque tous les jours Guss et Tooni voyait passer la chef des gardes avec son enfant dans ses bras, puis dans un panier équipé de deux roues, puis qui faisait son premier pas à ses côtés. Tooni était en admiration devant ce gamin. Guss le regardait avec une tendresse qui le surprenait lui même. Surtout que le gamin lui ressemblait. Tooni avait fini par se rassurer la gamin était beau comme un cœur, et Tooni trouvait que finalement ça se terminait bien surtout quand on savait de quelle manière il était arrivé celui-là.


Chétine, la mère, leur laissait souvent l'enfant le jour ou ils étaient de repos jusqu'au jour ou … 


La livraison de vivres se passait comme d'habitude Guss et Tooni savaient ce qu'ils avaient à faire on leur faisait confiance maintenant. Le dernier chariot venait de traverser les grottes. Chétine venait voir Tooni, Guss était juste à côté.


– Vous prendrez la voix de gauche, toujours à gauche, ne déviez surtout pas. Les chariots ne peuvent pratiquement pas tourner. Au milieu du chemin une torche a été oubliée, prenez la elle vous guidera. Il y a ensuite la partie creusée dans la roche et maçonnée. Là il y a de nombreux panneaux qui empêchent la lumière de traverser. En fait cette grotte est très facile à traverser, gardez cela secret. Guss, Tooni … C'est tout droit, toujours tout droit … Mon fils s'appelle Guni, s'il reste ici il sera un semi esclave, dans votre monde ce sera un seigneur. Prenez soin de lui je vous le confie à toi et à son père ! Je vais créer une diversion.


Elle laissait Guni s'amuser à côté de Guss et de Tooni qui rangeaient les sac, et cordages utilisés pour le transport, lui donnait un dernier baiser. Les minutes qui suivaient étaient longue et chaque seconde durait des heures … Puis un cri à l'autre bout de la grotte.


Guss réagissait au quart de tour il assommait les deux gardiennes qui sonnées ne pouvait réagir à temps. Tooni attrapait l'enfant qui était tout content et qui l'embrassait prenant cela pour un  jeux. Guss et Tooni fonçaient vers le fond de la grotte. 


Ils n'avait que peu d'avance quand ils entendait des cris, ils étaient repérés. La voie de Chétine résonnait dans la grotte. '' Ils ont pris mon enfant, il faut les arrêter '' … Puis cette voie résonnait de nouveau … '' Ils sont  passé par là !'' , et les cris suivaient ces appels. 


Les cris suivaient les appels vers une autre direction.


Ils couraient dans l'obscurité, le sol était plat, un peu plus loin une  torche  montrait la direction. Au passage Guss la décrochait du mur. Tooni tenait fermement contre lui cet enfant qui rigolait toujours. Guss ouvrait le passage.


C'est grâce à la torche qu'ils pouvaient éviter de s'écraser sur les panneaux qui fermaient le passage à la lumière, ils traversaient la zone maçonnée. Ils couraient toujours à fond, ne se retournaient pas pour voir ce qui se passait dans leur dos. 


Ils entendaient de nouveau les cris des gardiennes, elles ne devaient pas être bien loin. Leurs cœurs battaient très vite et déjà au loin ils apercevaient la lumière du jour. C'était la sortie, ils arrivaient de l'autre côté de la montagne. 


Ça leur avait paru long, très long mais maintenant ça leur semblait tellement court. Les femmes étaient sur leurs talons, elles allaient les rattraper quand, brusquement elles s'arrêtaient, il n'y avait plus un bruit mais ça ne rassurait pas Guss et Tooni qui, à bout de souffle donnaient leurs dernières forces dans cette fuite.


Il ne leur fallait qu'une seconde pour traverser la dernière salle, là ou les offrandes et les vivres, étaient déposés, à ce moment elle était vide. La palissade en bambou était refermée mais Guss ne ralentissait pas. Guss est une force de la nature et c'est de tout son élan et de tout son poids qu'il s'écrasait contre cette dernière barrière qui volait en éclats. 


Ils avaient traversé.


Cette arrivée fracassante ne passait pas inaperçue, déjà la caravane repartait. Une silhouette courait vers eux c'était Addji. 




N'hésitez surtout pas à me laisser une commentaire et à me retrouver sur Twitter …  @CharlyChast 


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