La ceinture 01 L'oasis autoroutier

 La ceinture 01

L'oasis autoroutier


Nul ne savait d’où il venait ni quand il était arrivé. Dans l'Oasis, comme une ombre, il rodait, il était rapide, sur les tables des hamburgers disparaissaient dès que les clients tournaient le dos, c'était l'ombre d'un voleur qui rodait.


Heureusement il y avait une surveillance vidéo. Quand la sécurité à été avertie il ne lui a pas fallu bien longtemps pour identifier le problème et le localiser. En pleine journée personne ne le voyait, c'était au moment ou il y avait le plus de monde qu'il apparaissait.


Kevin l'a senti venir, il a vite repéré le mouvement de la surveillance, mais il était futé le jeune Kevin. Il était rapide, et de petite taille il parvenait à se glisser partout avec facilité. Les gardes ont bien cru le saisir un jour. C'était dans le supermarché, trois gardes l'ont vu entrer dans le rayon conserves, deux arrivait à l'autre extrémité, il n'avait pas d'autre issue. Quand ils sont arrivés il n'y avait personne.


Ce rayon n'est pas un rayons sensible pour ce qui est des risques de vol, et il y a quelques lacunes dans la surveillance vidéo. On n'avait aucune image.


Quelques instants plus tard le directeur du magasin arrivait.


Mais qu'est ce que vous foutez les gars, on vient de le voir il y deux secondes sur le parking.


Les gardes se regardaient incrédules.


Mais il était là ! Disait l'un.

Et par ou il est passé ! Se demandait l'autre.

Mais il est agile comme une souris !

Comme un rat tu veux dire . Rajoutait le chef de la police.


Ils n'ont pas trouvé la réponse. Pendant plusieurs jours on ne le voyait plus mais quand la faim se faisait sentir. On l'a vu sortir des douches, elles étaient fouillées de fond en comble en se demandant si c'était là qu'il dormait. En fait non, il n'y avait aucune trace de sa présence.


Il se fait propre ! Concluait le chef de la police.


La police était sur place. L'Oasis Comme je l'appelais, était une sorte d'escale quelque part sur la Ceinture. La Ceinture était un réseau d'autoroute qui faisait plusieurs fois le tour de la planète. Elle était sous ses propres lois, sous ses propres règles, sa propre police, sa propre justice et cette dernière savait être expéditive.


L'Oasis était un centre important, une hôtel, un immense garage ou on pouvait réparer, tout réparer sur un camion. Et ils étaient balaises les camions. Ils n'avaient d'ailleurs pas le droit de circuler en dehors de la Ceinture. On y trouvait aussi des restaurants routiers mais aussi gastronomiques. Pour vous donner une idée … Le grand restaurant pouvait servir deux milles repas en même temps pour le service aux heures des repas mais il assurait un service permanent. Et le parking, je ne vous dis pas, le parking, il y avait des voiturettes automatiques pour le traverser …


Pour la route elle même, c'était une autoroute à dix voies, plus deux voies réservées à la maintenance. Les camions sont suivis, par un dispositif de géolocalisation et ne roulent que là ou on les autorise, en cas de besoin, l'autoroute peut donc offris deux voies supplémentaires.


Comment le rat était-il arrivé à entrer sur la Ceinture ? Ce n'était pas vraiment la question, c'est surtout pour ce qui est d'en sortir que c'est difficile mais pour entrer il n'y a pas vraiment de contrôle.


Quelques jours plus tard donc, guidé par la faim, le rat ressortait. Il n'était pas facile à suivre, il faut dire qu'il ressemblait à n'importe qui. En fait il passait totalement inaperçu.


On le repérait dans l'un des supermarché. Oui ' … un des … '. En fait l'Oasis était une petite ville, il y avait même des logements. Pas d'école par contre, c'était un lieu de travail, il n'y avait pas de femmes, c'était un monde d'homme.


Personne ne se faisait remarquer, il ne fallait surtout pas l'alerter, on savait qu'il était rapide, qu'il était habile, on savait qu'il pouvait disparaître au milieu d'une foule ou dans un recoin un peu moins bien surveillé.


Une fois de plus il a repéré les gardes, il n'a pas paniqué, il s'est glissé dans la foule de client, s'est faufilé vers la sortie, a sauté par dessus une caisse. Là tous les gardes se sont mis à courir. Le caissier n'a même pas eu le temps de réagir. Il faut dire qu'il était rapide le petit. Il sortait du supermarché, et fonçait comme un fou, il se glissait entre deux voitures et jetais un œil derrière lui quand une portière s'ouvrait. Il s'écrasait contre elle et c'est complètement sonné qu'il s'étalait sur le sol.


Cinq gardes très énervés gros comme des gorilles lui tombaient sur la couenne. Lui qui faisait son mètre soixante cinq. Il se retrouvait menotté, et sans plus réagir, là il était calmé, et c'est sans toucher le sol qu'il se retrouvait au poste de police.


Tu nous a fait courir bonhomme. Lui disait un des policiers.


Le pauvre jeune était totalement sonné, il avait mal partout, et ce n'était pas à cause de la portière de la voiture. Il pissait le sang, il avait le cuir chevelu ouvert et c'était peut être le choc contre la portière, peut être …


Vous l'avez bien abîmé ! Faisait remarqué l'infirmier qu'on avait appelé.

Eh, c'est pas nous, il s'est fracassé la tête contre la portière !

Oui, bon ! On va dire que c'est la portière ! Concluait l'infirmier.


Puis commençait l’interrogatoire.


Il avait dix neuf ans ! Il refusait d'en dire plus ! Un mètre soixante cinq, cinquante neuf kilos. Il était petit et mince, mais il compensait par la vitesse, il courait vite et sautait haut.


Il s'appelait Kevin. Par la suite on a trouvé l'endroit ou il dormais, il s'était confectionné un recoin dans la salle de la chaufferie de l'hôtel, là au moins il ne risquait pas d'avoir froid.


Mais dans l'immédiat il allait se retrouvé logé dans une geôle. Ce n'était pas confortable, ni bien chauffé, ni mal chauffé. Mais là il resterait sage. Les milliers de personnes qui passaient tous les jours dans L'Oasis pourraient dormir tranquille, la peur pouvait disparaître. De toutes façons presque personne n'avaient entendu parler de cette histoire.


L'arrestation s'était passée dans la soirée. C'était son moment préféré, il pouvait plus facilement disparaître sur le parking, entre les camions, les phares et la chaleur des moteurs rendaient les caméras presque aveugles, y compris les caméras infra-rouge.


Le lendemain matin, c'était l'officier de l'ordre de ce tronçon de la Ceinture qui arrivait. C'était juste une formalité, juste une condamnation à prononcer. Le dossier était déjà prêt, la sentence aussi.


Il ne fallait que cinq minutes et quelques éclats de rire pour condamner le jeune Kevin à vingt ans de prison. La zone d'emprisonnement pour ce tronçon était la Sibérie. L'hiver y est mortel et l'été l'est tout autant.


Kevin gardait la tête basse, il ne faisait aucun bruit. Il pleurait ! Mais il pleurait en silence. Il se disait qu'il allait disparaître de ce monde, l'hiver approchait et qu'il ne survivrait probablement pas jusqu'au printemps. Sa course se terminait ici et sa courte vie aussi.


On le reconduisait à sa cellule. Il n'a rien mangé ce jour là.


Une des gardes venait le voir un peu plus tard, il n'y avait presque plus personne au poste.


Alors tu pensais aller jusque ou comme ça ?


Kevin gardait les yeux au sol et ne répondait rien.


Tu sais ! Je peux t'aider !


Kevin ne voulait pas répondre il savait ce que cela voulait dire. Il savait que le garde ne l'aiderait pas.


Pour ça il faut être bien gentil avec moi.


En disant cela il ouvrait son pantalon, et le faisait tomber sur ses chevilles. Il avait une grosse queue, une très grosse queue qui prenait un peu plus de volume. Elle se relevait doucement.


Kevin relevait les yeux, ça ne le laissait pas indifférent, il savait que le garde ne lui viendrait pas en aide, que le garde ne cherchait que son plaisir. C'était un monde d'homme, et il fallait bien trouver un moyen pour se faire plaisir. Et de telles relations entre hommes, ici, n'avaient rien de scabreuses.


Ce n'était pas une première pour le jeune Kevin. Somme toutes il aimait bien. Il bandait en voyant ça. Comme il n'avait pas de sous vêtements, ça se voyait bien et ça amusait le garde qui s'approchait.


Kevin approchait lui aussi contre les barreaux de la cellule et prenait doucement, d'un air absent, cette énorme queue qu'on lui tendait. Il l'avalait avec douceur, il passait lentement sa langue sur le gland de son geôlier.


C'est vrai qu'il y prenait du plaisir le jeune Kevin. Et peut être devait-il se dire, ce gardien l'aiderait un peu.


Le gardien aimait bien cette situation, il savait en profiter et en abuser et il n'avait jamais tenu sa promesse. Lui il prenait son plaisir et quand ce serait terminé il remonterait son pantalon, refermerait sa braguette et retournerait dans son bureau pour y terminer sa nuit de garde. Simplement il serait un peu plus décontracté.


Il passait une main entre les barreaux et tirait avec force la tête de Kevin vers lui, il tirait fort, il appuyait fort et Kevin n'était pas en position pour résister. Il prenait la queue du gardien bien à fond dans la gorge. Là il voulait résister, c'était un réflexe mais il ne parvenait pas à se dégager, il devait subir.


Le garde avait passé sa seconde main entre les barreau et retenait avec force la tête de Kevin avec les deux mains. C'est lui qui prenait la direction des opérations, il enfonçait fermement sa grosse queue dans la gorge de Kevin qui n'avait plus d'autre choix que d'encaisser. Il ouvrait la bouche autant que possible, il encaissait, il ne cherchait même plus à se dégager, il avait renoncé. De même qu'il avait renoncé à fuir, il tentait de retenir les coups avec ses mains sur les barreaux. Ce n'était pas vraiment efficace.


Sans lui laisser le temps de réagir, le gardien passait les menottes à Kevin et l'attachait au barreaux. Kevin ne comprenait pas tout de suite ou il voulait en venir.


Tu es rapide mon petit bonhomme et je ne voudrais pas que tu te sauves.

Et comment je pourrais me sauver ? Demandait bêtement le jeune Kevin.


Sans répondre le garde retirait son uniforme et tous ses vêtements avant d'ouvrir la cellule, il entrait et se penchant sur son jeune prisonnier lui tirait le pantalon vers le bas découvrant ainsi ses fesses.


Il lui lubrifiait généreusement le cul avant d'y enfoncer sa queue bien à fond. Kevin a hurlé. Le garde était bien monté et y allait avec conviction, ça ne devait pas résister et ça n'a pas résisté.


Kevin se retenait toujours aux barreaux, il était balancé d'avant en arrière, le garde n'était pas un tendre et ne retenait pas ses coups. Il tirait Kevin vers lui en le tenant fermement par les hanche et en avançant son bassin avec force puis le repoussait et se retirait. Il recommençait aussitôt, il avait envie de se faire plaisir et gémissait, il ne se retenait pas et il ne lui fallait que dix minutes avant de jouir dans le cul de Kevin.


Kevin était sonné, pourtant il semblait avoir récupéré de la portière dans la tête. Mais là c'était autre chose. Il était sonné !


Le garde s'essuyait et se rhabillait, sans rien dire il repartait. Il laissait Kevin attaché aux barreaux et le cul à l'air mais prenait bien soin de verrouiller la cellule.


Avec une main seulement Kevin n'arrivait pas à remonter son pantalon comme il voulait et restait à moitié allongé sur le sol, toujours le cul à l'air.


Une bonne demie heure passait et c'était un autre policier qui arrivait, le plus jeune, celui qui accompagnait le chef de la police. Pour commencer il ouvrait les menottes de Kevin.


Je suis le sous officier Caracas et je te le dis. Il ne faut pas que tu ailles en Sibérie !

Et je fais comment moi pour éviter ça maintenant ?

Demande à être Voyageur …

Allons bon, c'est quoi ça.

Tu demandes à entrer au service d'un conducteur, tu l’accompagneras dans sa tournée, tu auras une remise de peine. Finalement tu n'est qu'un voleur de pommes. Et ensuite une vraie vie est possible, tu te sauves la vie.

Et on fait comment ?

Tu dis juste ' Je veux devenir passager !' .

Et c'est tout ?

Bon il faut qu'un conducteur accepte de te prendre, de t'acheter.

Wouaouw !

Bien sûr il y a un prix à payer.


Le je jeune policier ouvrait sa veste, Kevin remarquait une forme étrange au niveau de son entre-jambe. Il semblait porter un truc et son pantalon était particulièrement moulant.


Le jeune policier ouvrait son pantalon et montrait son dispositif de chasteté à Kevin.


C'est ça le prix à payer . Demandait-il.

Et je te jure que c'est mieux que la Sibérie ! Concluait le policier, j'en sais quelque chose, j'y suis passé pendant une semaine.



A suivre




N'hésitez surtout pas à me laisser un commentaire et à me retrouver sur Twitter … @CharlyChast

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