La ceinture 02 L'achat du passager

La ceinture 02

L'achat du passager

L'immense camion avançait lentement … Il entrait sur la zone de stationnement. Quatre remorques étaient accrochées, la zone de stationnement était parfaitement étudiée pour recevoir ce genre de véhicules, il n'était en effet pas possible de faire des manœuvres trop compliquées, un simple demie-tout serait rapidement devenu acrobatique. L'ensemble mesurait pas loin de cinquante mètres de long.

Le poste de pilotage ressemblait à un petit appartement, mais un tout petit. L'espace pour dormir était suffisant et confortable mais en dehors de ça c'était vraiment petit. La cabine de pilotage avait tout le confort nécessaire sauf une télévision, ça c'est interdit pour des raisons de sécurité. La télévision et un jeu vidéo était présent dans l'espace nuit.

Romain positionnait le véhicule comme il fallait, il savait y faire, il devait bien avoir fait des milliards de kilomètres, enfin des milliards peut être pas mais son premier million de kilomètres parcourus était déjà loin. Il fermait le véhicule, allumait les organes de sécurité et confiait son convoi aux bons soins des robots qui allaient vérifier les niveau ainsi que le bon fonctionnement du véhicule.

Il descendait et se rendait à la station service, on appelle toujours ces bases de cette manière. Un restaurant, un magasin, un cinéma, un hôtel et tout ce qu'il fallait pour se détendre se reposer et s'approvisionner en tout ce dont on pouvait avoir besoin. Toutes les réparations nécessaires pouvaient être effectuées sur place également.

Romain connaissait bien le chef de la police locale, il le voyait avec son second le sous officier Caracas. Il allait les saluer.

– Mais qu'est ce que tu deviens vieille bourrique . S'exclamait le chef de la police, l'officier Renand, en saluant Romain. Ça fait un moment que tu n'es pas passé dans le coin.

– J'étais en Afrique du nord.

– Monsieur Romain . Rajoutais Caracas en saluant très poliment le nouvel arrivé.

Suivaient les échanges de politesses, et comme les deux policiers allaient se mettre à table, Romain, tout naturellement se joignait à eux. Ils échangeaient les nouvelles, ce que chacun devenait, ce qui se passaient puis Caracas demandait …

– Dites moi Monsieur Romain, vous êtes toujours seuls depuis que votre dernier passager vous a quitté ?

– Oui, le petit Toby, je me souviens bien de lui. Il a pris la direction d'un hôtel dans un autre Oasis. Mais pourquoi tu me demandes ça ?

Caracas racontait alors la discussion qu'il avait eu avec Kevin, il racontait son arrestation, sa condamnation rapide pour ne pas dire expéditive. Il rajoutait …

– Je suis allé discuté avec ce petit gars, il m'a fait pensé … à moi il y a douze ans.

Suivait un certain silence.

– Il a fait une demande ? Questionnait Renant.

– Je lui ai dit de le faire …

A ce moment Renant recevait un message sur son téléphone.

– Il vient d'en faire la demande, il ne cesse de répéter '' Je veux devenir passager ''. déclarait Renant

– Et vous me le faites à combien ce petit gars ?

– Je dirais dix mille … Répondait Renant.

– C'est honnête. Répondait Romain.

Romain avait déjà eu plusieurs passagers dans le passer. À chaque fois il avait créé des liens d'affection réelle avec eux et à chaque fois il les avait libérés quand c'était possible pour qu'ils puissent continuer leur vie. Caracas s'en souvenait bien, douze ans plus tôt c'est Romain qui l'avait acheté, il serait probablement mort sans cela.

Ensuite Romain l'avait libéré, au bout de cinq ans, il avait été alors adopté par l'officier Renant. Il ne lui restait plus désormais que trois ans pour redevenir libre et continuer sa carrière dans la police. Carrière qu'il savait déjà mener avec autant de justice que d'humanisme.

Ensuite Romain avait acheté le jeune Toby, il était jeune Toby, il n'avait pas vingt ans, lui aussi condamné à vingt ans, condamnation commuée à dix ans. Libéré par Romain un an plus tôt, il terminait sa peine en employé semi libre à la tête d'un hôtel du groupe Oasis.

– Tu sais qu'il devra être proposé aux enchères. Faisait remarquer Renant.

– Il n'y a pas grand monde ici ce soir … Lui répondait Romain.

– On peut organiser les enchères en moins d'une heure, on sera dans la légalité et comme il n'y a presque personne à l'heure qu'il est.

Il était en effet très tard dans la nuit. Nos trois amis décidaient de se rendre au poste de police.

Au moment ou l'officier Renant arrivait dans la salle des cellule, Kevin lui demandait juste avec une petite voix,un peu comme une supplique.

– Je veux devenir passager, M'sieur. Je veux pas aller en Sibérie, je ne veux pas mourir …

– On a peut être une solution à te proposer. Rajoutait Renant.

– Voulez-vous que je m'occupe des formalités officier Renant, Monsieur Romain ?

Caracas ouvrait la cellule et conduisait le jeune Kevin à la douche.

– Je te préviens, Mr Romain est un saint, il a été mon conducteur il y a quelques années, si je suis encore en vie, si j'ai un avenir, si je ne suis pas en train de moisir dans une prison chaude d'Amérique Latine, c'est grâce à lui. Tu lui fais un mauvais plan et je te tue !

Voilà qui est clair se disait Kevin. Il se déshabillait et entrait dans la douche. Caracas le regardait faire, il l'admirait. C'est vrai que Kevin était plutôt mignon, il n'était pas vraiment musclé, il était très mince et il avait une très belle queue. De belle taille, pas tu tout ridicule sans pour autant être de grosse, trop grosse taille.

Caracas savait qu'il avait tout le temps qu'il voulait, sans prévenir il retirait son uniforme et lui aussi se retrouvait à poil.

Kevin lui tournait le dos et n'avait pas remarqué qu'il était à poil. En fait Kevin bandait et ne voulait le montrer, une certaine pudeur que personne ne lui reprocherais et surtout pas Caracas.

Caracas entrait dans la douche et délicatement il posait sa main sur l'épaule de Kevin. Celui-ci sursautait et se retournait. Finalement Caracas devait constater que Kevin avait une belle queue, il était toujours un peu triste dans ce genre de situation, ce n'était pas la première fois pour lui et il était toujours un peu triste dans cette situation à l'idée de penser qu'il faudrait l'enfermer pour de nombreuses années.

Il avait bien accepté sa situation, il avait même appris à en jouir mais justement il jouissait avec la queue des autres et il trouvait la queue de Kevin attirante, il aurait voulu pouvoir la garder et il devrait l'enfermer.

Le deux jeunes hommes se regardaient dans les yeux et sans attendre Caracas se mettait à genoux et prenait la queue de Kevin dans la bouche avec délectation. En une toute petite seconde il l'avalait jusqu'à la garde. Kevin n'en revenait pas, il ne s'attendait pas à ça, surtout après avoir été enculé par un garde quelques heures plus tôt.

Caracas y mettait tout son cœur, la queue de Kevin glissait avec fluidité jusqu'au fond de sa gorge. Il écrasait son nez sur le ventre de son partenaire et le caressait avec passion. C'est lui qui tirait et retenait son camarade, et Kevin ne savait plus comment réagir.

Kevin retenait la tête de Caracas, il ne cherchait pas à le repousser mais il ne savait pas quoi faire, il lui semblait que c'était trop. C'était tellement agréable, tellement bon et tellement inattendu.

Caracas se relevait et prenait Kevin dans ses bras. Ils se caressaient l'un l'autre. Les mains de Caracas glissaient comme une caresses exquise sur tout le corps de Kevin et les mains de ce dernier découvraient le corps de Caracas. Elles insistaient particulièrement sur son sexe, sa cage de chasteté.

– Ça fait mal ? Demandait Kevin.

– Non ! Et en plus en s'y fait, on s'y fait même très bien.

– Tu le portes depuis combien de temps ?

– Un peut plus de douze ans …

– Et tu n'as jamais regretté ?

Caracas faisait non de la tête avec un sourire ravie.

Les deux corps se caressaient, glissaient l'un contre l'autre. Caracas avait une peau totalement dépourvue de poil, mais l'épilation était une mode très répandue aussi Kevin ne se posait pas de question, il avait lui-même un système pileux très léger.

Leurs baisers étaient de plus en plus chauds.

– Vas y prend moi ! Demandait Caracas en se retournant.

Kevin bandait bien ferme à ce moment, et la pression était au plus fort dans la cage de Caracas. Elle se relevait, et se balançait de haut en bas au rythme des battements de son cœur.

Il s'appuyait contre le mur, Kevin n'attendait pas. Il prenait position et en un coup violent poussait sa queue bien à fond.

Caracas poussait un râle de plaisir, le ventre de Kevin s'écrasait bruyamment contre les fesses de Caracas, il se retirait rapidement et revenait avec force.

Il commençait à lui limer le cul, sans doute prenait-il conscience qu'il ne pourrais pas recommencer avant bien longtemps. Il se lâchait, il ne retenait plus ses coups de bassin. Sa queue glissait avec force autant qu'avec fluidité sur toute sa longueur bien à fond dans le cul de Caracas.

Les deux jeunes hommes semblaient y prendre beaucoup de plaisir. Kevin en profitait, Caracas se régalait. Kevin retenait avec force son compagnon dans ses bras, il l'embrassait dans le cou, Caracas tournait la tête en arrière et leurs baisers devenaient torrides.

Les gémissements de l'un se mêlaient maintenant aux gémissements de l'autre. Et les coups devenaient de plus en plus violents.

Kevin ralentissait brusquement les coups qu'il portait contre le cul de son partenaire. Il se retirait totalement et revenait bien à fond avec une force incroyable. Caracas se relevait sur la pointe des pieds par réflexe de défense, même s'il avait une certaine habitude, là c'était un peu violent quand même.

Kevin changeait de rythme, il recommençait à limer le cul de Caracas avec force et régularité, c'est à ce moment qu'il jouissait, il éjaculait généreusement dans le corps de Caracas.

C'est quand il s'est retiré, quelques instants plus tard qu'on aurait pu le voir, une grosse quantité de liquide blanc coulait du cul de Caracas. Un autre flux de liquide blanc coulait aussi mais de sa cage à bite.

Les deux jeunes hommes ne bougeaient plus, il respiraient fort. Puis lentement, il se lavaient de nouveau, il terminaient de se laver, bon d'accord, il reprenaient à zéro, c'était mieux.

Un peu plus tard, Caracas avait remis son uniforme.

– Toi tu te sèches bien, tu restes à poil et tu me suis.

Ils revenaient dans le bureau ou l'officier et Romain les attendaient.

– Ce que j'ai toujours aimé avec Caracas c'est qu'il est très pointilleux pour de qui est de l'hygiène. C'est pour ça que les douches durent si longtemps avec lui ! Faisait remarquer malicieusement Romain.

Avec l'officier, il avait jeté un coup d’œil par la porte entrouverte. Les enchères traînaient depuis plus de trois quart d'heure et aucune proposition ne se faisait entendre.

L'officier tendait à Kevin un dispositif de chasteté en titane, il prenait soin de bien vérifier la taille. Et on le laissait faire.

Kevin hésitant passait ses couilles une par une dans l'anneau. Il ne bandait pas mais c'est vrai que, après ce qu'il venait de faire avec Caracas, c'était plus facile. Sans traîner il glissait sa queue dans le dispositif et enclenchait le dispositif.

On laissait Caracas vérifier si tout était en ordre puis l'officier sortait la pince à riveter. C'est comme ça qu'on l'appelle, c'est pas tout à fait ça mais le principe y est. Ça servait à verrouiller la cage d'une manière très sécurisé, il faudrait un dispositif spécial pour l'ouvrir à partir de ce moment .

Pendant que Kevin découvrait ce nouveau dispositif, nouveau pour lui bien sûr. Tout le monde surveillait l'horloge. Une heure était passée, les enchères étaient close, aucune proposition n'étaient arrivées, Romain payait la mise à prix. Il avait remporté les enchères.

Caracas, sortait les vêtements réglementaires pour les porteurs. Il y avait obligation de porter un pantalon moulant qui laissait bien, très bien même, apparaître le dispositif et aucun sous vêtement. Pour le reste c'était plus libre. Lui même portait un pantalon de ce genre, simplement il était aux couleurs de l'uniforme, mais sans la veste longue on voyait du premier coup d’œil ce qu'il avait sur la queue. Kevin se trouvait désormais dans la même situation. Il enfilait le T-shirt prévu et les chaussures.

Romain s'approchait de Kevin, lui caressait son dispositif, lui tâtait les couilles …

– Tu me suis, on va aller t'acheter des vêtements plus chauds, l'hiver va être froid, ensuite je te paye un restau.

Caracas et son chef les regardaient partir, ils semblaient satisfaits d'avoir évité à ce gamin les horreurs d'un camps de Sibérie.

A suivre

N'hésitez surtout pas à me laisser un commentaire et à me retrouver sur Twitter … @CharlyChast