Les règles du jeu Ep03 Et la défaite

 

Les règles du jeu Ep03

Et la défaite



Bon ça je ne le savais pas encore. Mes camarades devaient s'en douter, c'était la première victoire depuis … j'ai eu du mal à avoir l'info je vous jure … mais depuis au moins trois ans ! Personne ne voulait me le dire, il a fallu insister.


Là c'était un jour de victoire. Nous avions gagné ! Rien d'autre ne comptait. Après tout ça on a fait une descente dans un restaurant de la ville. Là on a picolé, on a chanté, on a dansé, il me semble qu'on a mangé aussi.


Il fallait nous voir, on ne passait pas inaperçu, sur la glace on avait de l'allure, on était large, carré, bâti comme des sumos. Mais tout ça c'était l'épaisseur des vêtements. Une fois qu'on les avait retiré on était tout de suite plus élégant.


On était tout de même bien costaud. On avait du muscle, des bras larges, des cuisses épaisses. Mais par rapport à la silhouette qu'on montrait sur la glace on était tout mince d'un coup.


La presse ne s'y trompait pas, on était courtisé. Moi je commençais juste aussi je ne connaissait pas grand monde et aucun journaliste sportif ne me connaissait. Mais dans les jours qui suivaient je pouvais constater que déjà plusieurs d'entre eux m'avaient remarqué.


Je n'avais pourtant rien fait d’héroïque, je m'étais fait piétiné une bonne demie douzaine de fois, j'avais servi de paillasson. On m'avait aussi, très joyeusement tabassé à coup de pieds, éclaté contre la vitre je ne sais combien de fois ou encore écrasé entre deux joueurs adverses massifs et sans les vêtements de protection, je vous jure que j'aurais été couvert de blessures, de coups et de gros bobo et hématomes divers. Là non, je ne vous dis pas que je n'avais rien senti mais rien de bien grave.


Rapidement on se remettait au travail. Le week-end suivant il y avait un nouveau match. La saison commençait, quelques semaines plus tard on me disait qu'on aurait trois ou quatre match par semaine. Les choses devenaient sérieuses.


Le week-end arrivait rapidement et très vite on se retrouvait dans l'ambiance. Cette nouvelle équipe était de toute évidence plus sérieuse que la première. Je ne me souviens même pas avoir vu la boule.


Mais j'ai vu des étoiles partout autour de moi !


Quand trois mec mes sont tombé dessus, me coinçant contre la vitre, ils m'ont fait le coup plusieurs fois. Je ne sais pas combien de fois je me suis fait piétiner, un moment j'avais l'impression que nos adversaires s'essuyaient les pieds sur moi.


Il y en avait un qui semblait trouvé amusant de se laisser tomber distraitement sur moi, distraitement mais lourdement. Il était grand et lourd. Ah ils ne manquaient pas d'imagination nos adversaires. Ils attrapaient un d'entre nous et le lançaient contre nous en le faisant glisser sur la glace, ils avaient la technique, le pauvre glissait contre ses camarades et tout ça se terminait par un jeu de quille, et pendant ce temps un joueur de l'équipe adverse emmenait la boule dans son but …


Ils nous ont écrasé, ridiculisé, humilié ! Et quand je dis écrasé c'est pas une manière de parler. La foule des spectateurs était en transe, tout le monde hurlait, un moment j'ai cru que le plafond allait me tomber sur la tête, non, ce n'était que le gardien de but adverse.


On se retrouvait sous les douches, on était calmé, on retirait nos vêtement et on restait sous la douche le plus longtemps possible. On avait tout de même quelque hématomes, pas grave mais on avait des traces sur le corps. Et surtout on entendait l'équipe adverse comme un grondement au travers des murs, ils réclamaient leur lot. Et vous le savez, leur lot, c'était nous !


On se retrouvait dans le salon comme la dernière fois mais là c'était l'autre équipe qui avait la bite à l'air, qui bandait, qui fièrement se caressait la queue en nous regardant avec un air farouche.


Il était grand le mec qui me saisissait la main, il me tirait vers lui. Je commençais à comprendre les règles du jeux et je commençais aussi à y prendre goût, même si là j'en menais pas large. Il m'embrassait, je me sentais rassuré par sa douceur, il n'avait pas de poils sur le corps, une barbe bien sûr et des cheveux mais son corps était totalement lisse, et sa peau terriblement douce.


C'est doucement qu'il appuyait sur ma tête, c'est lentement que je m’accroupissais devant lui, je levais les yeux vers lui et le regardais dans les yeux.


C'était une étrange impression, c'était le maître que je regardais. Son regard était bienveillant, mais il attendait son prix, son lot et je devinais que je devais être à la hauteur, je n'avais pas le droit à l'échec. Mon cœur battait très fort. Touts les gestes que nous faisions étaient lents et retenus. Je ne me retenais pas par contre de lui donner des baisers sur le torse et sur le ventre.


Il me souriait doucement, son sourire aussi me rassurait, il était réconfortant. C'est un moment terriblement intense, on ne connaît pas la suite. Sera-t-il doux tendre, ou hyper violent ?


Au moment ou son pénis en érection arrivait au niveau de mon visage, je me demandais si ce joueur faisait partie de ceux qui m'avaient piétiné et s'était essuyé les chaussures sur moi. J'avais peut être été son paillasson et maintenant je serais sa pute, son vide couilles.


Je prenais sa queue dans ma bouche.


Je n'étais pas vraiment un habitué même si ce n'était pas la première fois. Beaucoup de jeunes hommes comme moi avaient déjà à mon âge tripoté une queue qui n'était pas la leur mais plus rares étaient ceux qui était allé jusqu'à la sodomie.


Je n'avais essayé qu'une fois et ça avait été très douloureux. Là j'étais comme hypnotisé, j'avais peur, terriblement peur mais je le voulais. Et puis c'était le règlement, je le connaissais, je le savais, je le suçais avec précaution, je ne lui voulais que du plaisir.


Ma langue glissait lentement sur son gland, il me caressait les cheveux. À côté de nous il y avait une certaine folie, nous on était calme, concentré sur son plaisir. Certains à côté étaient presque hystérique.


Il appuyait sur ma tête et m'obligeait à avaler sa queue plus profond. Il relâchait puis reprenait, il appuyait un peu plus et sa queue entrait encore un peu plus. Il était joueur et s'en amusait, je l'entendais rire.


Quand il me lâchait je continuais à sucer, il continuait à râler de plaisir,me donnait de petits coups de bassin. Sa queue alors s'enfonçait jusque dans ma gorge, je sursautais mais encaissais.


Je relevais les yeux et c'est son visage bienveillant que je voyais, il avait un sourire d'ange. Il me relevais, avec une main, un doigt même, je suivais le mouvement. Il m'embrassait, me faisait pivoter et me caressait les fesses. Il voulait être plus tranquille et m'entraînait dans un coin en retrait, me faisait signe de m'appuyer contre une table, rapidement il me lubrifiait le cul. Là je tremblais de trouille, je paniquais un peu. Mais il était resté doux depuis le début.


Là il prenait position et appuyait sa queue contre mon cul, il poussait, ça résistait, il poussait plus fort. Je ne voulais pas chercher à résister et rapidement mon anus s'ouvrait. J'ai hurlé.


Il a alors mis sa main sur ma bouche, j'avais du mal à respirer. Il poussait encore plus et je sentais sa bite glisser en moi, elle me dilatait les entrailles et là je vous jure que je la sentais. Ça faisait mal. Ce n'était que la deuxième fois dans ma vie que je me faisait défoncer le cul et la dernière fois je n'avais pas tenu le coup.


Là je sentais que je n'avais pas le choix. C'est vrai qu'il ne m'avait pas demandé mon avis. Mais c'est vrai aussi que j'étais consentant. Son ventre s'écrasait contre mes fesses. Je me sentais mieux, je me disais que ça se terminait, il allait jouir et tout se terminerait.


C'est ce que je me disais … Dans ma tête … Il gardait la position un moment puis lentement se retirait. La sensation était violente, mais il restait plein de tendresse et de douceur. Il poussait de nouveau. De nouveau la douleur se réveillait, de nouveau je sentais sa queue s'enfoncer.


Je ne savais pas jusqu’où il s'enfonçait, je manquais d'air. Je gémissais et ce n'était pas que de plaisir, ce n'était pas de plaisir pour être précis, j'avais une grosse queue dans le cul qui s'enfonçait et ressortait avant de recommencer.


C'était un peu fou. C'était douloureux mais en même temps je ne voulais pas qu'il s'arrête. Douleur, absence totale de plaisir mais il y avait une autre sensation qui semblait me dire de continuer et de continuer encore. Un peu comme si mon instinct me disait que plus tard, avec le temps c'est un plaisir intense qui viendrait, que ça ne ferait plus mal du tout.


( Ça vous a fait la même chose à vous ? Note de l'Auteur )


J'étais perdu dans mes pensées, en fait je ne pensais plus à rien, et je ne me rendais pas vraiment compte qu'il accélérait le mouvements. Il se retirait plus vite, il revenait et me défonçait avec plus de force. Son ventre finissait par claquer contre mes fesses, de nouveau j'ai hurlé.


Puis je me suis mis à trembler, je ne contrôlais plus mes muscles. Je râlais, je gémissais. Je vous garantis que ce n'était pas de plaisir. Mais j'en voulais encore, j'en voulais toujours plus.


Il m'en donnait.


Un autre mec arrivait et me mettait sa queue dans la bouche, sans me demander mon avis, c'était la règle. Je l'avais accepté et même si j'avais du mal à suivre, du mal à encaisser … j'en voulais encore plus et je suçais avec délectation cette queue qui se présentait à moi.


Il appuyait sur ma tête, l'autre me donnait des coups de bite dans le cul et finissais par juter. Je l'ai deviné à ses gémissements, et les quelques coups de bassin qu'il me donnait étaient très violents.


On me libérait le cul, mais le second continuait à me tirer vers lui et m'enfonçais sa queue bien à fond. Je faisais des bruits gutturaux incontrôlables. Ce n'était pas vraiment confortable.


Un autre mec me défonçait le cul, là, je n'ai pas pu voir qui c'était. Il devait être plus petit que le précédent, il me faisait moins mal. Ce n'était pas agréable mais là, ça pouvait aller.


Je priais pour que ça se termine.


Mais j'avais perdu la notion du temps. Quand je recevais une grosse dose de sperme dans la bouche, le gars me lâchait. Je relevais la tête. Autour de nous tout se calmais. Tout le monde avait tiré son coup, enfin tous ceux qui le pouvaient. Et derrière moi, le gars avait disparu, je ne saurais jamais qui c'était.


La fièvre sexuelle retombait et les participants disparaissaient les uns après les autres. Comme la semaine précédente on se retrouvaient par équipe dans nos quartiers.


Ce n'était pas la même fièvre que la semaine précédente. On était perdant, on s'était tous fait défoncé le cul et plus même. Je commençait à me rendre compte que je n'avais pas choisi la meilleure équipe, c'était sans doute pour cela que le recrutement avait été aussi facile.Mais ce jeux avait fini par me prendre aux tripes, je ne voulais pas quitter l'équipe, je voulais continuer.


Je ne prenais pas encore conscience que nous n'étions pas près de gagner un tournois, on était nul ! On terminait tout de même au restaurant, on termine toujours au restaurant


C'est ce jour là que j'ai repéré un paparazzi qui nous suivait, il ne se cachait pas vraiment, tout le monde l'avait repéré. Il n'avait pas arrêté de me photographier.


Tu es en train de devenir une star ! Me faisait remarqué un de mes camarades en me montrant du regard le photographe.

Mais enfin je suis tout nouveau, et je n'ai pas fait grand chose sur la glace.

Tu n'as pas encore compris les règles du jeux. C'est toi qui t'es fait le plus piétiné depuis ton arrivé.

Ah c'est ça le but du jeu ?

Non mais c'est ce que les spectateurs viennent voir.

Il faut se faire piétiner, écraser, en prendre plein la gueule quoi ?

Tout à fait ! Me répondait-il avec un large sourire.


Je n'avais décidément pas tout compris à ce jeux. Pour les vainqueurs c'était la gloire mais pour les perdants aussi. Une autre gloire mais une certaine gloire tout de même.


Décidément je n'avais toujours pas compris les règles du jeux !



A suivre



N'hésitez surtout pas à me laisser un commentaire et à me retrouver sur Twitter … @CharlyChast

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