L'hôtel du désert Ep 03 : Johnny

 L'hôtel du désert

Ep 03 : Johnny




Brice était fatigué de cette situation, rien ne bougeait. Johnny était retourné dormir, ou cuver dans ses appartements, Alice se montrait, elle avait mis une jupe, comme si elle voulait séduire. Ici, il n'y avait que Brice et après la nuit passée il était déjà conquis. 


– Tu es sûr que ton frère sera vraiment capable de me réparer ma voiture ? Demandait Brice .

– Il n'a pas toujours l'air sérieux mais je te jure que pour ce qui est de réparer, il est capable de faire des prouesses. Je ne sais pas comment il fait, c'est un don ! Il est vraiment capable de tout réparer !


Quelques jours plus tard, rien n'avait changé, toujours cette poussière, toujours cette chaleur dans la journée, la nuit il faisait frais, froid, très froid même avant l'aube. Le soleil était toujours violent et même si un nuage passait par là, on savait qu'il ne pleuvrait pas.


Alice arrivait sur une moto de sport, c'était une truc réparé à la manière de l'enseigne de l'hôtel qui clignotait de nouveau. Elle était couverte de rouille, mais semblait bien marcher.


– Tu viens faire un tour, j'en ai une deuxième dans le garage. Proposait Alice à Brice.

– C'est Johnny qui l'a réparé ?

– Comment tu as deviné ?

– J'ai reconnu son style. Répondait Brice.


Brice rigolait. Sans plus traîner il sautait sur l'autre moto et suivait Alice. Ils se sont bien amusé ce jour là. Ça changeait d'attendre que le temps passe devant la télé ou de passer le temps à shooter sur des cailloux pour se calmer les nerfs. 


Brice n'était pas habitué à ce genre de véhicule, au départ il était maladroit et préférait ne pas faire le fou, il prenait le temps d'avoir la moto en main. Les motos n'avaient pas de plaque d'immatriculation mais dans cette région il n'y avait personne pour le vérifier, ils n'avaient pas non plus de casque mais c'est ça la jeunesse, on ne s'inquiète pas pour si peu !


Rapidement, au fil des jours, Brice apprenait à bien contrôler ce genre d'engin et quelquefois Johnny se joignait à eux. 


Un jour Johnny lui avait proposé de descendre dans la canyon. Brice supportait de plus en plus mal de ne rien faire et acceptait sans hésiter. Un sac à dos sur l'épaule, un sac de couchage, quelques conserves et une bonne réserve d'eau chacun, ils prenaient la route vers les montagnes.


Il faut parcourir quelques kilomètres en direction de la montagne pour arriver au canyon. Oh, ça n'a rien à voir avec le Grand-Canyon mais c'est joli tout de même. Un immense trou dans le sol qui courait sur des kilomètres, tout au fond un fleuve ou pour être plus plus précis une rivière suivie par un liseré vert, un lac et une zone verte, la seule zone verte dans ce décor de terre. 


– C'est là bas que nous allons ! Expliquait Johnny.


Brice avait un peu peur à ce moment, juste devant lui il y avait une falaise et c'est tout en bas qu'ils allaient. Heureusement Johnny connaissait bien le coin, il y avait un chemin assez large qui permettait de descendre sans prendre de risques particuliers. En une heure ils y étaient. 


Au fond du canyon la température semblait plus élevée encore ou alors c'était les kilomètres parcourus en plein soleil. Johnny poussait des cris de joie et courant vers le lac et jetait ses vêtements, quand il arrivait à l'eau il était à poil et plongeait sans hésiter. 


Il ressortait la tête de l'eau pour inviter Brice à le suivre, mais lui était déjà à poil et plongeait à son tour. Les deux garçons nageaient, plongeaient, l'eau était douce et fraîche. Ils restaient dans l'eau pendant un long moment. Les deux garçons s'amusaient, nageaient, s'arrosaient et finissaient par se retrouver à l'ombre, sous les arbres. Ils ne bougeaient plus, et profitaient d'un peu de fraîcheur. 


Ça le fait à beaucoup de personnes, surtout s'ils n'ont pas eu de rapports depuis un moment. C'était le cas de Brice même s'il lui était arrivé de se retrouver dans les bras d'Alice. Mais à lui aussi ça lui faisait cet effet de se retrouver nu. Il bandait. 


Johnny le remarquait et en riait, Brice au début se sentait un peu confus mais quand il remarquait que Johnny bandait aussi il se détendait, n'essayait même pas de le dissimuler. 


C'est Johnny qui a commencé. Allongé sur le dos sur une serviette de plage, à l'ombre, il se masturbait tout doucement. Il se caressait la queue tranquillement sans aucune gêne. Brice regardait, il était à quelques mètres en face, ne loupait rien et bandait de plus en plus.


Il finissait par céder à la tentation et à son tour se caressait la queue avec douceur. Le but n'était pas de jouir ou de juter. Pour aucun des deux.


Ils savaient, bien sûr, que c'est comme ça que ça allait se terminer cette affaire mais ils n'étaient pas pressés. Ils profitaient simplement du moment. 


Ils se caressaient la queue tout en regardant l'autre, s'astiquaient la queue plus fermement puis plus doucement. Johnny se relevait sans rien dire et venait s'allonger juste à côté de Brice qui le regardait sans réagir.


Sans prévenir, sans rien demander, Johnny se penchait sur Brice et lui prenait la queue dans la bouche. D'abord surpris, Brice se raidissait puis laissait faire. Au bout de quelques instants il lui caressait même la tête. Pour Brice c'était la première fois qu'un mec lui faisait ça mais pour Johnny c'était pas la première fois, oh non, certainement pas. Il suçait avec trop d'expertise.


Il avalait la queue de Brice sans difficulté, elle était de belle taille sans pour autant rentrer dans les records, et rentrait facilement sur toute sa longueur. Elle s'écrasait avec douceur dans la gorge de Johnny qui gémissait de plaisir. Son visage s'écrasait sur le ventre de Brice qui en profitait pour bien écarter les cuisses et laissait faire. 


Johnny caressait le corps de Brice, il commençait par le ventre puis remontait sur le torse, avec son autre main il caressait les couilles de Brice, ses cuisses et le masturbait. 


Johnny faisait durer le plaisir un long moment, un très long moment et il relevait la tête il pouvait deviner le plaisir qu'il avait donné à Brice à la tête qu'il faisait. Cette expression sur son visage était mitigée, le plaisir était grand et c'était un homme qui le lui donnait. Johnny approchait son visage de celui de Brice pour déposer un baiser sur ses lèvres. 


Brice avait un réflexe de recul, Johnny continuait son mouvement et quand les lèvres se touchaient Brice rendait son baiser à Johnny avec toutefois une légère hésitation au début. 


Johnny couvrait ensuite Brice de baisers et de caresses. Tout y passait, les bras, le torse, le ventre, les cuisses … Il chevauchait Brice, attrapait un peu de gel dans sac. 'C'était donc prémédité cette affaire' se disait Brice qui laissait son camarade lui lubrifier la bite. 


Johnny se mettait en position, la queue de son amant pointée et appuyée sur son anus. Il se penchait encore une fois sur le visage de Brice, le prenait dans ses deux mains, avec les pouces il lui caressait les paupières. Il faisait preuve d'une grande, d'une très grand douceur. Brice soupirait de plaisir.


Lentement, imperceptiblement Johnny appuyait ses fesses contre le bas ventre de Brice. Brice ouvrait de grand yeux, il voulait voir le visage de son amant à ce moment, au moment un peu fou ou l'anus de Johnny se dilaterait, se distendrait, entourerait avec force le gland de Brice.


Pour lui c'était nouveau, c'était magique, chaque sensation était nouvelle. Il sentait sa queue entourée avec force et douceur à la fois. Il sentait les entrailles de Johnny glisser contre son membre, c'était chaud, c'était doux, c'était brûlant de douceur. 


Johnny avait relevé la tête en arrière, il faisait une grimace qui fascinait Brice, il avait la bouche ouverte comme s'il criait, comme s'il hurlait mais ne faisait aucun bruit. 


Brice sentait chaque millimètres glisser contre son gland, il sentait sa queue envahir le ventre de Johnny puis il sentait le poids de Johnny, les fesses de Johnny s'appuyer sur son ventre. Un gémissement que Johnny ne pouvait retenir avant de soulever ses pieds et de les glisser sous les épaules de Brice.


Johnny s'était empalé sur la queue de Brice, il appuyait de tout son poids et faisait toujours cette grimace terrible. Il respirait fort, Brice le relevait et s'appuyait sur ses coudes. Jusqu'à ce moment il n'avait rien fait, il avait laissé faire. Il se relevait encore, assis sur ses fesses il repliait ses jambes en position du tailleur.


Johnny réagissait vivement à ce mouvement et s'accrochait au cou de Brice tout en repliant ses jambes dans son dos. Là il gémissait le petit Johnny, puis en basculant son bassin d'avant en arrière il glissait à Brice … '' Vas y fais comme moi ''… 


Brice s’exécutait et en un instant il sentait le corps de Johnny se serrer contre lui. Johnny gémissait maintenant, il gémissait fort même. Fébrilement il embrassait Brice dans le cou, sur l'épaule et amplifiait les mouvements de Brice avec ses propres mouvements. 


Par moment Johnny contractait ses cuisses et se relevait là il sentait la queue de Brice ressortir en partie, mais quand il décontractait ses muscles il la sentait s'enfoncer bien à fond, il tremblait. Il faisait chaud mais il tremblait. Par moment Brice avait l'impression que son amant pleurait, il gémissait seulement et c'était du plaisir.


Brice découvrait de nouveau plaisir et rapidement il y prenait goût. Ses mouvement devenaient plus violents. Il prenait le contrôle de la situation, penchait Johnny en arrière et relevait le bassin, il s'appuyait sur ses genoux, Johnny se cramponnait et refermait ses cuisses dans le dos de Brice en les serrant de toutes ses forces.


Johnny se retrouvait sur le dos, sur lui le corps de Brice, en lui la bite de Brice qui s'agitait et lui ramonait le cul. Face à lui le visage et le sourire crispé de Brice.


Il tirait ce visage vers lui et les baisers devenaient passionnés et totalement incontrôlés. Brice se relevait, attrapait les jambes de Johnny et passait ses chevilles sur ses propres épaules.


Là en position de force il continuait à pilonner le cul de Johnny de toutes forces et le plus vite possible. Après tout c'est lui qui avait commencé !


Johnny se tordait dans tous les sens, Brice ne lâchait pas et continuait. Johnny gémissait puis criait et enfin hurlait au moment ou il jutait, à ce moment il jouissait. 


Brice était fasciné, il ne se calmais pas, les plaintes, les suppliques de Johnny qui lui demandait d'arrêter ne le calmait pas il continuait encore de longues minutes avant de jouir et de juter à son tour. Un dernier coup de bassin particulièrement violent contre les fesses de Johnny et Brice s'écroulait, en sueur, à bout de souffle, sur le corps de Johnny. 


Là ils étaient deux à trembler, à frémir, à gémir. Encore quelques baisers, Brice se relevait, il regardait le sourire de son ami, lui tendait la main pour l'aider à se relever. C'est en se tenant la main qu'ils se dirigeaient tranquillement vers le lac.


– Je me doutais que toi aussi tu aimais ! Lui disait Johnny.

– Et comment tu savais toi, même moi je ne savais pas ! Répondait Brice

– C'était la première fois ?

– Bein oui ! Pas pour toi en tout cas !

– Non pas pour moi, ça c'est sûr !


Il ne se sont pas rhabillé pendant les deux jours qu'ils ont passé autour de ce lac. Ils n'ont vu personne non plus. La nuit ils dormaient dans les bras l'un de l'autre. 


Brice ne comprenait plus tout à fait la situation et par moment se demandait même s'il n'avait pas rêvé le jour ou il avait surpris Johnny et Alice ensemble. Johnny était attiré par les garçons, ça ne faisait aucun doute. Lui c'était pas pareil, lui il ne se faisait pas défoncé le cul … Lui !


Ils s'amusaient comme des fous, faisaient des courses de moto à poil, ils passaient tout leur temps à poil. Ils se baignaient à poil, il se faisaient des câlins …  À poil !


Quelques jours plus tard, quand il se sont rhabillé, Brice ne savait même plus dans quel sens se mettait un T-shirt. Bon j'abuse un peu, ou plutôt c'est lui qui abusait quand il demandait à Johnny de l'aider. Il voulait un dernier câlin avant de partir peut être …


Finalement les motos les ramenaient facilement, c'est qu'il sait vraiment réparer Johnny. A les voir au début Brice pensait qu'elles ne rouleraient pas plus de cent mètres, en fait elles roulaient très bien. 


Le soleil tapait fort quand ils arrivaient à l'hôtel. Il y avait un gros camion sur le parking. Johnny allait directement voir ce qui se passait. C'étaient les pièces commandées qui étaient livrées.


– Eh Brice ! Je crois que je vais pouvoir réparer ton épave … Criait Johnny !

– Tu as tout reçu ? Ça faisait un moment que j'y croyais plus.

– J'ai commandé des pièces d'occasion, des pièces neuves auraient coûté trop chère.

– Mais il y a de la circulation sur cette route, on ne croirait pas ! Disait Brice en regardant le camion.

– En temps normal il y a beaucoup de circulation. Un bus passe dans un sens tous les deux jours, il s'arrête le soir ici pour faire une escale. Ça nous fait environ soixante dix ou quatre vingt couverts. Un autre bus passe dans l'autre sens tous les jours également, autant de couverts pour les trois autres soirs … Il y a aussi les camions de marchandise, là par contre c'est surtout le midi.  L'hôtel ne marche pas vraiment mais le restaurant oui. 

– Depuis que je suis là j'ai vu personne. S'étonnait Brice.

– Il y a des grèves un peu partout en ce moment, plus de camion, plus de bus … Ça ne devrait pas durer mais on peu dire que tu as choisi le moment pour faire ton voyage toi !


Johnny rangeait les pièces auto dans le garage.


– Ça va aller ? Demandait Brice.

– J'espère, ça te dérange si je regarde ça demain, là je suis fatigué. 


Un peu plus tard le chauffeur du camion reprenait la route, il nous confirmait que la circulation devrait reprendre. Les syndicats semblaient trouver un accord avec les compagnies de transport. 


Brice retrouvait Alice et Johnny les rejoignait pour le souper. Rien n'avait changé, l'enseigne clignotait, la nuit était sombre et calme. Ce soir encore la route resterait désertique.




N'hésitez surtout pas à me laisser une commentaire et à me retrouver sur Twitter …  @CharlyChast 


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