De l'autre côté de la rue 5 épisodes 1 à 5 / 5

CHAPITRE 01



Vous vous souvenez il y a quelques temps Alexandre et son cerbère Isabelle arrivaient dans le quartier. Ils s'installaient dans " la maison d'en face " de celle de François.

Là ce n'est pas la suite, c'est juste ce qui se passait alors " De l'autre côté de la rue " … 

. . . . .

C'était un quartier agréable, calme ça se voyait tout de suite, les maison étaient belles et avaient toutes un jardin gazonné qui donnait sur la rue et un jardin privatif de l'autre côté. L'agent immobilier nous avait dit qu'il y avait de nombreuses piscines privées. Il y avait un petit parc ou on pourrait promener nos enfants mais ça, ce n'est pas le genre d'Isabelle.

Le quartier paraissait chic … Tranquille et chic … Et ça, ça plaisait à Isabelle. 

Les déménageurs étaient déjà au travail au moment ou nous arrivions. Pourtant quand Isabelle sortait de la voiture elle commençait à donner ses consignes. 

Isa : Alors vous attendez quoi pour descendre les meubles ? Vous voulez peut être que je vous aide !
Moi : Mais enfin chérie, laisse leur le temps de réagir, ils viennent juste d'arriver. Nous étions juste derrière le camion il n'y a pas dix minutes …
Isa : Raison de plus pour ne pas traîner, et toi non plus ne te tourne pas les pouces, viens avec moi je vais t'expliquer ou je veux voir les meubles.

Je remarquais le voisin de l'autre côté de la rue, il s'occupait de son jardin, la tondeuse était au milieu de son gazon, il était en train de tailler sa haie. Il avait une bonne tête, il nous saluait de la main. Isabelle ne lui répondait pas et allait ouvrir la maison. 

Isa : J'espère que celui-là ne sera pas trop familier et ne cherchera pas à s'incruster. Enfin si c'est le cas je sais comment le garder à distance. 
Moi : Mais enfin chérie, il nous salue c'est tout, tu pourrais lui rendre son salut aussi …
Isa : On a autre chose à faire, ce n'est pas l'heure des mondanités. Toi je te laisserais faire tu sympathiserait avec tous les inconnus. Heureusement que je suis là !

Je répondais à notre nouveau voisin d'un geste rapide de la main, je ne sais même pas s'il l'a vu et je poussais un grand soupir et suivais Isabelle. C'est une femme magnifique mais c'est vrai qu'elle est assez distante avec les inconnus. Mais n'imaginez pas qu'on vit comme des sauvages, on reçoit régulièrement ses amis. Enfin, de temps en temps ...

Il faisait beau, c'est mieux pour déménager. Les voisins devaient tous être au travail, il n'y avait personne dans les rues. Avant notre arrivée la rue était calme mais Isabelle se chargeait de mettre de l'animation. On n'entendait qu'elle.

Isabelle est très organisée, elle sait ou elle veut que les choses soient installées. Je sortais, j'entrais, j'aidais les déménageurs, notre voisin d'en face venait me saluer. Je me présentais, moi c'est Alexandre lui c'est François.

Moi : Nous venons d'acheter cette maison, Isabelle voulait s'installer dans un quartier calme, pour élever nos enfants.
François : Vous avez des enfants ?
Moi : Non pas encore. Mais Isabelle souhaite en avoir deux, un garçon et une fille.
François : On ne choisit pas toujours, en règle générale on prend ce qui arrive.
Moi : Isabelle à l'habitude d'avoir ce qu'elle veut. 

Cette dernière réplique de ma part semblait l'amuser. C'est à ce moment qu'Isabelle arrivait.

Isabelle : Arrête de traîner Alex, on n'a pas que ça à faire.
Moi : Chérie je te présente François notre voisin d'en face, il est venu pour proposer son aide … 
Isabelle : C'est très aimable, mais nous n'avons besoin de rien. Pourriez-vous nous laisser s'il vous plaît, nous sommes très occupés !

François n'insistait pas, il nous saluait, je ne sais même pas si Isabelle l'a remarqué, elle s'était déjà retournée et repartait vers la maison. Je la suivais et tentait de la sermonner. 

Moi : Mais enfin chérie, tu aurais pu être plus aimable …
Isabelle : Tu trouves peut être que c'est le moment pour des mondanités. Tu penses sans doute qu'il n'y a plus rien à faire. Mon pauvre, heureusement que je suis là pour organiser les choses … Remue toi un peu, j'aimerais que la maison soit présentable avant ce soir !

Isabelle est toujours très décidée, elle sais ce qu'elle veut. Le ton de sa voix peut paraître autoritaire, mais c'est juste qu'elle a de la voix.

  Le camion était rapidement vidé. Mais si les déménageurs venaient à se relâcher, ma compagne savait les rappeler là l'ordre. Avec Isabelle on ne se relâche pas … Elle est très active et il faut que les choses avancent. 

Elle me faisait courir, je partais les mains vides, je revenais les bras chargés. Rapidement tout prenait forme, le  gros mobilier était installé en premier, suivait les petit mobilier puis les objets plus petits. Quand les déménageurs partaient le travail n'était pas terminé pour autant. Elle ne cessait de me dire : '' Fais ceci '' puis '' Fais cela '', '' Viens par ici '', '' Viens par là '' … Elle me faisait courir. 

A un moment je me souviens, je m'arrêtais quelques secondes devant une fenêtre. Je regardais de l'autre côté de la rue, j’apercevais mon voisin, François, il a l'air sympa François. Il me faisait signe de le rejoindre en me montrant une canette de bière. Je l'aurait bien rejoint, j'aurais bien fait une petit pause mais … Je lui montrait de la main l'intérieur de la maison et, je ne sais pas comment elle fait mais, Isabelle intervient toujours à ce moment. Elle a un sixième sens pour ça. Elle débarque toujours au moment ou je vois quelqu'un. 

J'entendais sa douce voie qui me rappelait à l'ordre.

Isabelle : Alexandre ! Tu rêves ? C'est pas vraiment le moment ! …

Je n'arrêtais pas, certains objets étaient restés à l'extérieur, les déménageurs n'avaient pas tout rentré, ils avaient sans doute craqué et étaient partis. Je ne vous dis pas comment Isabelle a gueulé au téléphone. Mais bon, c'était payé donc … Sinon je vous garanti qu'elle n'aurait pas payé la facture … 

De temps en temps je jetais un œil vers la maison d'en face, quelquefois j'apercevais  mon voisin, il avait l'air cool.  Je devinais à quoi il pensais. 

Il était venu nous dire bonjour, il s'était fait jeté par l'amour de ma vie qui n'est pas toujours très accueillante quant elle est occupée. Mais ça ne veut pas dire qu'on vit renfermés sur nous même. Comme je vous le disais on reçoit régulièrement des amis à Isabelle, enfin ; de temps en temps. Mais François était venu, et je suis sûr qu'il se demandait comment je faisais pour supporter ça. Mes amis aussi me demandaient comment je faisais pour supporter Isabelle, C'est vrai que  je ne les voyais plus …

La nuit tombait, je ne m'en rendais même pas compte. Peu à peu les lumières s'étaient allumées, les volets s'étaient fermés, Isabelle s'était calmée, le stresse du déménagement se dissipait, tout était en ordre et pendant que je terminais les détails Isabelle préparait le souper. Plus rien de traînait dehors et une agréable odeur de cuisine remontait jusqu'au premier étage. J'étais épuisé et mon estomac commençait à protester surtout avec cette odeur de cuisine. Isabelle cuisine super bien même si souvent c'est moi qui prépare les repas.

Je descendais les escaliers et j'entendais la porte d'entrée se refermer violemment.

Moi : C'était qui ?
Isa : Je ne sais pas, encore les voisins ! Il n'y a vraiment pas moyen d'être tranquille. La femme du voisin je suppose, elle est venu nous proposer un gâteau … 
Moi : Un gâteau ? Mais c'est gentil ça !
Isa : C'est surtout la certitude de prendre dix kilos. Et puis si on veut être tranquille, il vaut mieux garder les voisins à une certaine distance. Je pense qu'elle ne reviendra pas de si tôt …
Moi : Tu as été correcte au moins j'espère.
Isa : Mais enfin trésor, tu me prends pour quoi ? J'ai été très polie, ce qui ne m'a pas empêchée d'être très claire ! On passe à table !

On mangeait en silence. Avec Isabelle on ne discute pas pendant le repas. Elle me laissait nettoyer la table et faire la vaisselle. Elle devait être fatiguée, mon pauvre amour, elle devait être sur les rotules après une journée pareille. Elle n'en laissait rien paraître mais je la connais bien. Elle va aller prendre un bain, se prélasser longuement puis on ira se coucher … C'est encore pas ce soir que je pourrai lui faire un câlin. C'est pas le bon jour !

En plus la journée a été fatigante. '' Dans la semaine il faut savoir garder son énergie '' , elle me dit Isabelle, '' Et puis on n'est pas des bêtes '' , elle dit aussi, '' On n'a pas besoin de se frotter l'un contre l'autre tous les jours '' , qu'elle rajoute ensuite, '' De temps en temps on peut se faire un câlin … ''. 

Oui … De temps en temps !

A l'époque ou je l'ai rencontrée il me semble qu'elle était moins froide, nous étions jeunes, très jeunes. En fait c'est ma première copine. C'est elle qui a fait le premier pas. J'étais un peu timide, les filles me tournaient autour, j'avais des amis … Isabelle est arrivée et elle a mis de l'ordre dans tout ça !

Oui c'est vrai, au début de notre relation elle était plus câline, bien plus câline. Un peu chaude même. J'aimais bien, je me suis séparé peu à peu de mes amis, les filles n'essayaient plus de m'approcher. J'étais comblé, Isabelle était là et elle prenait soin de moi. On a terminé nos études, j'ai une très belle situation et je gagne très bien ma vie. Heureusement, sinon je n'aurais pas eu le crédit pour acheter la maison. 

Isabelle à prévu qu'on se marie pour le printemps prochain. Ce sera plus simple avec les enfants … Et puis dans le cas ou il m'arriverait quelque chose, Isabelle pourra disposer de tout, pour les enfants c'est mieux. Pour le moment la maison est en mon nom.

Il commençait à se faire tard. Je restais un moment à la fenêtre, je regardait mon nouveau décor, l'endroit ou j'allais vivre. Le jardin ne devrait pas demander trop de travail, la route était toujours calme, peu de voitures passaient à cette heure. C'était décidément le cartier idéal. 

Il y avait encore de la lumière dans la maison d'en face. Je voyais le voisin sortir. François serait du genre à traîner le soir ? Je ferais mieux de m'occuper de mes affaires, il va faire un tour, c'est tout. Et puis Isabelle le dit tout le temps, il ne faut pas s'occuper de ce que font les autres. 

Isabelle, je ne l'entendais plus, elle devait être couchée. Je me décidais à la rejoindre dans le lit.

Elle était belle, allongée sous une couverture légère. Sa silhouette était fine, toute en longueur et en finesse. Je restais là encore un moment à la regarder, à l'admirer. J'avais envie de glisser mes mains contre son corps. 

Mes yeux lui caressait tout d'abord l'épaule, si fine, et sa peau si douce. Ma main glissait avec légèreté sur son bras, j'aurais voulu qu'elle se retourne alors et me sourie. Je devinerais un reflet dans ses yeux. Elle passerait sa main sur mon torse, je lui caresserais un sein, lui donnerais un baiser sur les lèvres, dans le cou, elle relèverait la tête d'un signe d'invitation. 

Mes caresses deviendraient plus intenses mais toujours aussi douces. Du bout du nez je la chatouillerais, du bout des lèvres je l'embrasserais avec passion pour le seul plaisir de la sentir vibrer. Je m'attarderais un long moment sur son ventre alors que mes mains se glisseraient dans son dos, la soulèverait avec force et tendresse. Elle me caresserait les cheveux, je la serrerais contre moi, le visage enfoncé dans sa poitrine, concentré uniquement sur la douceur de mes caresses et sur son plaisir. 

Je me glisserait alors entre ses jambes qu'elle refermerait bien derrière moi en les croisant sur mes reins et me tirerait vers elle, je la pénétrerais avec douceur et virilité, je suis bien doté de ce côté là.  Je sentirais sa chaleur, sa douceur intérieure. Je bandais comme un fou, un fou de désirs. 

Elle était belle là allongée sur le lit, sa silhouette parfaitement dessinée sous la couverture fine. Je me penchais sur elle et déposais un baiser sur son épaule.

Isabelle : Ah non pas ce soir, je suis épuisée, laisse moi dormir !

Voilà ! … 

C'est souvent comme ça avec elle.

Bon je fais quoi moi alors dans un cas pareil ? Si je me couche, c'est sûr je ne risque pas de dormir moi. Ce soir là je décidais donc d'aller prendre une douche froide.

Ouai ! Froide la douche c'est pas cool, rapidement je rajoutais un peu d'eau chaude, puis un peu plus … Finalement je prenais une douche chaude. Je me savonnais vigoureusement. Je bandais ferme et je me frictionnais la queue. Mon cœur battait plus vite, plus fort. Je ne me pressais pas de conclure, je prenais bien mon temps. Je me caressais le torse, je pensais à Isabelle, je me masturbais longuement. J'imaginais la douceur de sa peau contre la mienne, la douceur, la chaleur des ses seins …

J'avais le visage d'Isabelle devant les yeux mais c'est celui de mon nouveau voisin qui apparaissait tel un flash ; au moment ou je jouissais !



CHAPITRE 02



Quand j'ouvrais les yeux j'étais parfaitement détendu, parfaitement reposé. A côté de moi Isabelle se réveillait également, elle commençait à avoir quelques réaction. J'ouvrais les yeux au moment ou je la sentais se relever.

Elle s'étirait longuement puis passais amoureusement une main sur mon torse. Elle se blottissait contre moi, tout contre. Je sentais la chaleur de la poitrine contre la mienne et rapidement je bandais. Elle glissait sa main plus bas sur mon ventre, descendait encore et ne s'arrêtait que quand elle touchait la base de mon sexe, la main posée à plat sur mon bas ventre, ma queue fièrement relevée par dessus, elle me souriait en me regardant dans les yeux et s'allongeait sur moi. 

La veille nous avions bien travaillé, la maison était presque rangée, il n'y avait rien à faire, c'est sans doutes pour cette raison qu'Isabelle se détendait un peu. C'était presque inespéré mais j'en profitais. Avec Isabelle il faut toujours savoir profiter d'une opportunité. 

Je la prenais dans mes bras, la couvrait de baiser. J'aurais bien aimé me laisser aller un peu plus, l'embrasser sur tout le corps, me glisser entre ses cuisses, l'embrasser sur ses seins, son ventre et plus bas encore … Mais avec Isabelle il faut toujours rester très classique et les acrobatie de ce genre ne plaisaient pas à Isabelle. Je restais très classique. 

Les baisers c'est sur la bouche, les caresses c'est un peu sur la poitrine et dans le dos, sur le ventre à la rigueur mais trop bas … Je lui caressais doucement les fesses en prenant bien soin de ne pas glisser un doigt entre. Ce n'est pas classique !

Elle était  particulièrement câline ce matin là. Aurions-nous décidé de faire un premier enfant, le garçon comme prévu ?

Elle s'était totalement allongée sur moi, sa poitrine s'écrasait contre mon torse. Elle le faisait exprès, l'extrémité de ses sein me chatouillait mes tétons, je bandais ferme, elle se glissait sur moi et s'enfonçait sur moi. Elle était en position de dominante, me souriait. C'est elle qui avait décidé, c'est elle qui décide toujours de toutes façons …

Je l'enlaçais fermement. La serrait dans mes bras et l'embrassais avec tendresse. Elle se donnait entièrement à moi. C'est pas tous les jours que j'ai une telle chance, j'en profitais. D'habitude c'est elle qui prend la direction de tout, et là  pour une fois elle se donnait …

C'est alors que j'ai eu une panne, je veux dire une panne sexuelle. Brusquement je réagissais que en fait, elle était juste en train de se faire faire un enfant. J'étais là pour la féconder, rien de plus. Brusquement je débandais !

C'est vrai ça, je ne voulais pas avoir d'enfant moi, enfin pas tout de suite. Et puis elle aurait pu en parler … Mais Isabelle ne parle pas, elle décide et agit.

J'avais envie de hurler … 

Isabelle : Tu n'as pas l'air en forme mon amour, qu'est-ce qui t'arrive ? 

Elle insistait, c'était bien ça, ma panne semblait la contrarier au plus haut niveau. Normalement elle avait encore quelques jours pour parvenir à ses fins. Une femme n'est véritablement féconde, enfin ne peut véritablement être fécondée que pendant quelques jours pendant son sicle. J'ai tout de suite su quand cette période a pris fin. Du jour au lendemain elle est redevenue plus froide, comme à son habitude. Mais elle était tellement belle !

Je ne pouvais plus la toucher pendant plusieurs semaines, au niveau du sexe c'était … Zéro … Déjà que c'était pas tous les soir la folie érotique, elle semblait me faire payer ma panne.

Je reprenais le cours de ma vie, boulot, boulot, boulot,  avec sa régularité du métronome. Mon voisin me faisait rire, il était souvent dans son jardin au moment ou j'arrivais à la maison. Il doit être du genre distrait.

Il a vraiment l'air sympa mais il est distrait, je l'ai vu l'autre semaine il a tondu son gazon deux fois en quatre jours … Il était marrant, il avait un grand sourire en poussant sa tondeuse, il m'a salué. Il lui arrive aussi de sortir la poubelle le mauvais jour. 

Je le vois tous les soirs quand je rentre du boulot, c'est devenu une habitude, le plus souvent il est à sa fenêtre sur son ordinateur. Apparemment il aime travailler en regardant dehors, son bureau est installé juste devant sa fenêtre. Souvent je le vois quand je regarde vers sa maison. Je ne sais pas ce qu'il fait comme boulot, il doit travailler à domicile, il faudra que je lui demande un jour. Un jour ou on pourra parler ...

J'aimerais bien faire sa connaissance un peu plus mais il y a Isabelle, je ne sais pas comment elle fait, à chaque fois que je tente d'entrer en contact avec quelqu'un elle apparaît sans prévenir. Ce doit être un sixième sens. Ça devient agaçant par moment. Je suis fou amoureux d'elle mais j'aimerais bien, de temps en temps ; juste de temps en temps … 

Avec le voisin on parvenait … de temps en temps … à échanger  quelques mots … 

… Ça va toi aujourd'hui ? … 
… Tu ne devrais pas tondre ton gazon aujourd'hui, il pleut ...

Ou encore.

… C'est pas le jour pour les poubelles …

En plus il est rigolo, je ne sais pas ce qu'il m'a raconté un jour ou le l'ai vu au supermarché. Il était venu acheter un ordinateur, l'ancien avait pris l'eau. On pourrait m'expliquer ce que ça veut dire ça ? Comment un ordinateur peut-il prendre l'eau? Ces appareils ne sont pas prévus pour marcher sous la douche ou dans la baignoire. 

On a un peu discuter au supermarché, il m'a parlé d'Isabelle, je lui ai un peu parlé de nous, depuis quand je connais Isabelle, depuis quand on est ensemble.

J'ai fait très attention à ce que Isabelle ne nous surprenne pas, elle n'aime pas que je parle avec des inconnus. Remarquez elle n'aime pas non plus que je parle avec des gens connus, mes amis, ceux que j'avais dans le passé. Ou encore le voisin  … Il n'y a aucune chance pour qu'on invite François à la maison. 

Je lui ai parlé de tout et de rien, il avait compris comment je vivais, comment nous vivions Isabelle et moi. Isabelle a été ma première copine, la seule fille avec qui je suis sorti, la seule fille avec qui j'ai eu des relations intimes. Pourtant quant j'étais plus jeune, au lycée, les filles me tournaient autour, jusqu'au jour ou Isabelle est arrivée et a fait le ménage.

Je me souviens même lui avoir dit que ce devait être plus cool d'être célibataire.

Je ne sais pas comment j'ai pu lui raconter ça mais il l'avait un peu deviné. Isabelle n'est pas très facile à vivre. Il ne m'a pas dit de mal d'elle, il n'a pas intérêt. Mais c'est vrai, il avait raison, elle n'es pas très chaleureuse avec les gens qu'on ne connaît pas. Et elle ne lie pas facilement le contacte avec les gens, les voisins par exemple. 

Finalement Isabelle est réapparue derrière une gondole, j'ai salué mon voisin, elle ne nous avait pas vu.

Il n'a pas traîné pour disparaître je ne sais ou, il ne voulait pas être vu par Isabelle. Elle revenait et critiquait le boucher qui n'était pas assez rapide, pas assez précis, il n'avait pas coupé la viande comme elle le voulait. 

Isabelle : On n'arrive décidément jamais à se faire servir comme il faut !
Moi : Quelque chose ne vas pas mon amour !
Isabelle : Le boucher, il est bon à rien, je lui avais demandé des tranches fines !
Moi : Tu aurais sans doutes mieux fait de les couper toit-même. 

Je lui avais dit cette dernière phrase sur un ton agacé. Elle l'a remarqué et n'a pas apprécié.

Isabelle : Tu te moques de moi maintenant ?


Isabelle : Et puis ne m'appelle pas mon amour !

Encore une fois elle était froide et désagréable. J'étais fou amoureux d'elle mais par moment je me demandais comment je faisais pour la supporter. Il n'était pas rare qu'elle me parle sur un ton sec. 

La tendresses que j'avais connu d'elle et que nous avions partagé à l'époque ou nous commencions à sortir ensemble me semblait tellement loin par moment qu'il me semblait que ça n'avait été qu'un rêve.

Elle était tellement belle !

Elle ne me souriait plus, enfin plus souvent. Quand on recevait sa famille, elle devenait une hôtesse d’exception. Elle était alors attentive, attentionnée, souriante. Ces jours là je la retrouvait souriante. 

Elle était tellement élégante !

Ces jours là je ne la reconnaissais pas. Agréable, même avec moi. Elle passait entre nos invités, s'assurait que tout allait bien, que personne ne manquait de rien. Elle d'habitude autoritaire qui aime se faire servir devenait discrète et assurait le service avec une efficacité incroyable.

J'aurais aimé que ces jours là soient plus nombreux, plus fréquents. Elle se déplaçait avec douceur et fluidité. Elle était tellement merveilleuse dans cette robe qui savait si délicieusement montrer ce qu'il y avait de plus beau en elle … Sa silhouette !

A la maison, nous arrivions tôt. Les courses étaient rapidement rangées à leur place. J'entreprenais de prendre Isabelle par la main. Je la tirais vers moi …

Isabelle : Mais qu'est-ce qui t'arrive ?
Moi : Tu sais ma chérie, il y a bien longtemps qu'on ne s'est pas retrouvés …
Isabelle : Pas retrouvés ? Mais enfin on est tous les jours ensemble !
Moi : Tu sais bien de quoi je veux parler. On est toujours ensemble mais …
Isabelle : Ecoute Alexandre ! … Je suis très fatiguée ce soir … Après souper je vais me coucher sans tarder.  

Le souper terminer, elle montait se coucher, je rangeais la table, faisais la vaisselle, rangeais proprement la cuisine. Je montais à mon tour, je n'avais même pas envie de regarder la télé ou de traîner. 

Elle dormais déjà, elle devait en effet être très fatiguée. Son visage était doux, plus doux que dans la journée. Elle avait un léger sourire qui, un instant, me faisait penser à la Joconde, c'était ma Joconde. Je restais là à la porte de la chambre à l'admirer. J'avais tellement envie de la prendre dans mes bras et de lui faire l'amour. 

J'avais tellement envie de douceur, de tendresse ? Je voulais un câlin !

Finalement je prenais une douche froide.

Au début je me sentais saisi par l'eau froide. Ensuite je me frictionnais vigoureusement, je me savonnais. Je coupais l'eau et je me savonnais. Rapidement je bandais. Je me frictionnais la queue avec du savon et je frissonnais de plaisir. J'étais fou de désir, dans la chambre à côté il y avait une fille magnifique, belle comme un ange, sexy comme un démon … Mais froide comme un glaçon !

Je passais ma main sur mon gland, d'abord avec douceur puis avec plus de force. Je faisais une pause, je ne voulais pas conclure trop vite, puis je recommençais. Je respirais fort, lentement mais fort, je remplissais bien mes poumons, refermais ma main sur mon sexe, le massais plus fort, faisais durer le plaisir. Ce n'est pas de cela que j'avais envie, j'avais besoin d'autre chose.

Le contact d'une peau sur la mienne, contre ma main. La peau humaine est toujours douce au contact. Le contact des lèvres sur ma peau, je me souvenais des baisers que me donnais Isabelle à l'époque ou nous nous sommes rencontrés, à l'époque ou elle faisait ce qu'il fallait faire pour me séduire.

Depuis tant de choses ont changé, elle a fait le vide autour de moi, je n'ai plus d'amis. 

J'avais besoin d'un peu plus de délire dans le sexe. Plus jeune mes copains se vantaient de leurs conquêtes, moi j'étais moins dégourdi. Tout le monde me disait que j'étais de loin le plus craquant, le plus sexy, le plus beau …

Je me regardait dans le miroir, c'est vrai que je ne suis pas trop moche, je me trouve même plutôt mignon, un instant je me disais '' Si j'étais une fille je serais amoureuse d'un mec aussi bien foutu ''. C'est pas des conneries je vous jure, je vous montrerais bien une photo mais … Je fais du sport et je suis musclé et bien proportionné. Je le vois souvent dans le regard des filles que je croise, à chaque fois qu'une fille me regarde pour être précis, un petit truc dans le regard et un large sourire qui quelquefois ne cache pas qu'il se voudrait charmeur. 

Je me demande pourquoi je suis incapable d'aborder une fille, et finalement il faut bien reconnaître, moi, les filles, en fait je ne les regarde pas. J'ai tout ce qu'il faut à la maison, Isabelle est tellement belle.

Mais ce que je voulais maintenant, ce qui me manquait de plus en plus c'était un peu plus de délire sexuel, enfin ... un peut plus … juste un peu … juste un tout petit peu !

J'étais perdu dans mes pensées, mes mains parcouraient mon corps, ce n'était plus seulement pour me laver, c'était devenu des caresses que je m'accordais pour le plaisir. Je me frictionnais la queue de plus en plus vite, en refermant la mains fermement, avec force ou avec douceur. Je sentais un plaisir monter tout doucement au  travers de ma queue.

Brusquement ma respiration devenait irrégulière, je tremblais, je me contractais et je jouissais, j'éjaculais au travers de la salle de bain... Un jet de plus d'un mètre. J'étais essoufflé, je me sentais mieux mais ce qui me troublait c'est qu'au moment ou j'ai joui, c'est un visage amical, que j'ai eu comme un flash devant les yeux, un visage souriant, toujours souriant et sympathique …

Le visage de mon voisin François !

Je restais là sans bouger quelques instants en me demandant ce qui s'était passé. J'aurais du voir le visage d'Isabelle, mais non !

C'était le visage de mon voisin qui était apparu et ce n'était pas la première fois !

Je rouvrais l'eau et me rinçais. Je reprenais mes esprit, toujours un peu perplexe. C'est vrai que François à un visage très sympathique, il a toujours le sourire, il a l'air … 

Je l'aime bien finalement, mais c'est pas lui que j'aime et au moment ou je joui sexuellement c'est pas son visage qui devrait apparaître devant mes yeux.

Je me séchais et revenais vers la chambre, en passant devant la fenêtre, il y avait du monde qui entrait chez mon voisin. Il reçoit du monde lui ! J'aurais bien aimé avoir une vie sociale moi aussi, ça aussi ça me manquait. J'aurais bien aimé faire partie de ce groupe et moi aussi avoir des amis, ce n'est qu'à deux pas de chez moi, une route puis un jardin à traverser mais c'est pourtant si loin !

Il y a des moments comme ce soir là ou je me sens seul. Dans la chambre à deux pas, dans le lit, dort une créature de rêve, une beauté rare, une beauté comme il y en a peu. Mais c'est aussi une beauté froide qu'il ne faut pas toucher, qui ne se laisse pas toucher.


Je me suis glissé dans le lit en faisant bien attention à ne pas la réveiller. J'ai mal dormi cette nuit là !



CHAPITRE 03



Les jours qui ont suivi cette soirée étrange je croisais mon voisin tous les soirs quand je rentrais du boulot, on parvenait à échanger quelques mots … Il a vraiment un visage sympathique, il avait toujours le sourire, et son sourire était contagieux. Je rentrais chez moi et moi aussi j'avais le sourire.

J'aimerais vraiment qu'on devienne amis !

Je rentrais alors chez moi et retrouvais la soupe à la grimace ! Isabelle est très belle mais elle manque de charme. La première fois qu'on la voit on ne peut qu'être séduit, mais quand on la connais les choses peuvent finir par changer. Elle est belle, elle n'est que belle !

Plus le temps passait, plus je me posais des questions sur ma relation avec Isabelle. Tous mes potes, il y a quelques années, à l'époque ou j'ai commencé à sortir avec Isabelle, avaient déjà eu plusieurs flirts. Pas moi ! Je me demande si c'est bien normal ?

Les filles me tournaient bien un peu autour mais je me demande si ça ne venait pas de moi en fait. J'étais incapable d'aborder une fille, trop timide ou je ne sais pas … Je n'étais donc jamais sorti avec une fille avant Isabelle, pourtant tout le monde me disait qu'avec ma gueule je n'avais qu'à me pencher pour ramasser toutes les filles que je voulais. Peut être que en fait, finalement, c'est moi qui ne voulait pas ?

Quand j'étais chez moi, depuis la fenêtre je pouvais voir la maison de mon voisin. Il recevait du monde lui ! Il ne se passait pas une journée sans qu'il ne reçoive de la visite. Il avait des amis. Rapidement je repérais ceux qui venaient le plus souvent.

Il y en avait une qui venait souvent, c'était une voisine, elle habitait un peu plus loin dans le quartier. Ils devaient avoir une relation particulière entre eux. Je remarquais aussi je vendeur du supermarché, celui qui s'occupe du rayon informatique et électroménager.

Ils avaient l'air très proches !

Ne vous imaginez surtout pas que j'espionnais mon voisin mais, sa maison était juste dans l'axe de nos fenêtres, et tout en faisant le ménage. Isabelle tient absolument à ce que la maison soit parfaitement bien tenue. Tout simplement de ma maison on voyait parfaitement la façade de la maison d'en face et qui entrait ou sortait, et c'est vrai que mon voisin François recevait souvent du monde, il avait beaucoup d'amis.

Nous, Isabelle et moi, n'avions reçu personne depuis qu'on avait aménagé, j'en soufrais mais je ne pouvais rien dire à Isabelle. Avec Isabelle on ne parle pas, on ne se plein pas, on suit son programme !

Je me remémorais souvent, quand j'étais seul, les premières années avec Isabelle. Je les avais vécues comme dans un rêve, c'était ma première copines, on a flirté pendant plusieurs années, on restait sage. Isabelle est toujours très sage, elle est très réfléchie, un peu trop peut être ! Je me demande si elle ne réfléchit pas également quand on s'embrasse, quand je la tient dans mes bras … Mais c'est vrai que ça, ça arrive de moins en moins souvent. A part l'autre jour ou elle voulait se faire féconder.

Maintenant que j'y pense, je me dis que oui, Isabelle réfléchit toujours, elle calcule toujours. Nous devions avoir environ dix sept ans quand nous avons commencer à sortir ensemble mais à dix huit ans je pense que je devais être le seul puceau de ma classe, de mon groupe.

Personne ne s'en doutait. Ils devaient penser que je n'aimais pas parler de ma vie privée, d'ailleurs c'est le cas. Eux souvent frimaient, se vantaient de leurs conquêtes féminines, moi je ne disait jamais rien sur le sujet. C'est vrai que j'étais avec la plus belle fille de toute l'école, elle était tellement canon que mes camarades m'enviaient. S'ils avaient su …

La relation sexuelle entre nous n'était pas nécessaire, Isabelle à donc manœuvré, pour que je ne sois pas trop exigent. Ça a marché, elle savait être câline mais elle n'était pas vraiment portée sur le cul. C'est une femme de tête et comme chacun sait, une femme de tête c'est pas une femme de cul. Enfin c'est ce qui se dit !

Pour ce qui est du cul … Je n'avais pas encore vingt ans, ça ne faisait pas trois ans que nous étions ensemble quand elle s'est décidé. Notre relation était déjà entrée dans une routine triste et ennuyeuse, j'y repense et je me dis qu'elle devait avoir peur que je ne me lasse. J'étais son choix, j'étais un premier choix, là je parle de la qualité pas du numéro dans l'ordre d'apparition. ( Bein oui quoi, je n'étais pas le premier pour elle mais je suis craquant … )

C'est donc sans prévenir, sans qu'on n'en ait parlé, Isabelle ne parle pas comme je vous disais. Ses parents étaient absents, soir là, c'était un samedi, je m'en souviens très bien.

Elle avait préparé un repas romantique, une bouteille de champagne de la cave de son père. C'était le grand soir.

À la fin du repas, elle n'a pas parler de ranger la table, je n'ai pas relevé le détail ce jour là. Elle était plus douce que d'habitude, plus câline. Elle m'a pris par la main et avec des gestes lents et un sourire hypnotiseur m'a entraîné dans sa chambre.

Là ce fut une explosion de douceur et de tendresse. Elle m'a d'abord pris dans ses bras, s'est collée à moi en comprimant bien sa poitrine contre la mienne. Ses baisers étaient chauds, ses lèvres étaient suaves, sa langue plus indiscrète que jamais.

Je ne vous raconte pas comment c'était dans ma tête, ma cervelle était en ébullition, mon cœur battait à m'en faire éclater les côtes. Heureusement je n'avais pas besoin de parler, je pense que j'aurais été incapable d'articuler sans bafouiller. Elle s'approchait encore de moi et je tombais à la renverse sur son lit.

Elle se laissait tomber sur moi, ses mains se glissaient rapidement sous ma chemise, les boutons sautaient les uns après les autres. Ses lèvres suivaient, elle me couvrait de baiser dans le cou, sur le torse. Je ne savais pas quoi faire, j'étais un peu empoté. Je lui caressais les cheveux.

Elle prenait l'initiative, ouvrait son corsage et ce sont ses seins que je sentais contre mon torse, ils s'écrasaient contre moi, je finissais enfin par réagir et refermais mes bras sur elle. J'étais heureux, enfin, ce moment attendu, espéré, arrivait … Enfin  … Ou alors c'était tout simplement un moment nécessaire pour me faire sortir définitivement de l'âge de l'enfance, pour me permettre de rejoindre tous mes camarades de mon âge dans l'âge d'homme.

Je la retournais sur le dos, l'embrassais sur la bouche puis mes lèvres se promenaient sur tout le reste de son corps, elle gémissait de plaisir.

C'est vrai que je ne l'ai plus entendu gémir de la sorte depuis ce jour là.

Je l'embrassais goulûment sur les seins, elle me laissait faire, elle ne me laisse plus faire maintenant. C'était il y a bien longtemps, c'était, il n'y a pas trois ans ! Elle était là allongée sur le dos, dans mes bras, avec une grande maladresse je lui retirais son corsage, elle était torse nue. Elle était belle, plus belle que jamais ; désirable, plus désirable que jamais. Elle était dans mes bras, elle était à moi !

Avec le cœur un peu serré, je glissais une main sous sa ceinture, elle ne repoussait pas ma main mais ouvrait sa jupe, je me penchais vers elle et déposais des baisers sur ses hanches. Elle me laissait faire.

Ma main glissait entre ses cuisses, je n'ai plus le droit de le faire ça maintenant mais ce soir là elle m'encourageait. Ma ceinture s'ouvrait à son tour, et ce n'était pas moi ! Deux mains se posaient sur mes fesses, je veux dire, directement sur mes fesses, sur ma peau. C'était la première fois qu'on me caressait ainsi à cet endroit, je bandais. En fait je bandais depuis un long moment déjà mais c'est seulement à ce moment la que j'en ai vraiment pris conscience.

Quelques instants plus tard nos vêtements étaient éparpillés dans la chambre et nos deux corps collé l'un contre l'autre avec cette douceur, cette chaleur brûlante que la peau dégage, cette chaleur qui ne brûle pas mais qui pourtant nous consume de bonheur.

Mes bras l'entouraient. Ses bras me retenaient. Mes mains la caressait partout ou elles pouvaient aller. Ses mains découvraient mon corps, découvraient des partie de mon corps que j'étais seul à connaître.

Ma queue s'écrasait contre son ventre, contre mon ventre. Elle écartait les cuisses. Fallait-il aller vite, fallait-il prendre son temps ? Je glissait ma main sur son sexe, j'y rencontrais sa main, elle m'avait devancé, elle écartait les cuisses un peu plus encore, je me mettais en position.

Elle me glissait un '' Viens ! '' dans l'oreille, j'obéissais, je me glissais en elle. Un peut de résistance, à peine … On m'avait dit que … Mais il est vrai que Isabelle ne résiste pas quand elle l'a décidé, et quand elle ne l'a pas décidé, là, il est inutile d'insister !

C'était doux, c'était chaud, c'était humide. Son souffle était fort, son étreinte était ferme. Avant que je ne comprenne ce qui se passait elle repliait ses deux jambes sur mes fesses et me serrait contre elle. Je me retirais avec douceur, on m'a dit qu'il faut bouger dans ce sens.

Ses jambes me retenaient mais me laissai assez de liberté pour que je puisse commencer les mouvements de va et vient de rigueur. On m'a dit en effet que …

Elle gémissait comme elle ne gémit plus maintenant, elle se cambrait comme elle ne se cambre plus désormais, elle se donnait comme elle ne se donne plus, comme elle ne s'est plus donnée depuis.

Elle calculait !

Oui, déjà elle calculait.

Cette étreinte à été la plus folle de ma vie, nous roulions l'un sur l'autre, je me retrouvais au dessus d'elle en prenant plus grand soin de ne pas l'écraser avec mes quatre vingt kilos. Non je ne suis pas gros, je suis grand et musclé ! Dans l'autre sens ses cinquante cinq kilos étaient légers sur mon corps, tellement léger …

Mes mouvement devenait irréguliers, plus rapides et plus irréguliers, je sentais le plaisir monter en moi, Isabelle me stimulait par des gémissements de plaisir, je ne comprenait pas tout ce qui se passait mais j'ai joui comme jamais, puis j'ai senti mon sperme se rependre autour de ma queue qui était bien enfoncée en elle. Je relevais le torse, je la regardais dans les yeux, je lui souriais, elle me souriait.

Je retombais sur elle toujours en faisant très attention à ne pas l'écraser, je roulais sur le côté, je l'entraînait avec moi, me retrouvais sur le dos, Isabelle allongée sur moi. Au moins là je ne risquais pas de l'écraser, et moi je n'avais rien à craindre de ce côté là.

Elle s'abandonnait complètement, ne bougeait pas, ne tentait pas de se relever, j'étais toujours en elle, nous étions bien , moi fou de bonheur, elle abandonnée et offerte.

Abandonnée et offerte, elle ne s'offre plus désormais et ne s'abandonne plus non plus.

Depuis les années ont passé, c'était il y a … Moins de trois ans. Sommes nous déjà devenus un vieux couple ?

Ce jour là j'ai vraiment cru que j'avais atteint le bonheur. Ne vous méprenez pas en me lisant, j'aime Isabelle, je l'aime et ne désire que son bonheur mais du bonheur j'aimerais bien en avoir aussi un peu et avec elle le sentiment qui se développe un peu plus chaque jour c'est l'ennui !



Il y a quelques temps mon voisin m'a fait rire … Il est maboul !

Isabelle devait s'absenter deux semaines, je savais que je me sentirais seul mais je ne m'inquiétais pas, je savais que j'avais besoin d'être un peu seul, pour changer. J'étais en train de préparer la voiture d'Isabelle, quand j'ai entendu une voix qui sortait d'un buisson.

'' Tu pars en voyage ? '' : je ne m'y attendait pas, j'ai sursauté, c'était François … Je me retournais et lui demandais s'il jouait aux espions … Il m'a alors répondu un truc bizarre … '' J'ai un peu peur d'avoir la trouille à cause de ta copine !''.

Peur d'avoir la trouille ! Voilà une expression que je ne connaissais pas. Ah je ne vous dis pas, c'est un cas mon voisin, il est gentil, il est sympa, mais il est maboul ! A la seconde ou Isabelle apparaissait sur le pas de la porte, il avait disparu. Elle s'assurait seulement que la voiture était prête et rentrait de nouveau, il réapparaissait dans un autre buisson … Il commençait vraiment à me faire rire, avec lui on ne doit pas s'ennuyer. J'ai l'impression qu'il est tout en conneries.

Je lui proposais de nous voir pour prendre un verre mais il avait disparu avant que j'ai terminé ma phrase, Isabelle était en effet sortie de la maison, il l'avait vu arriver avant moi. Isabelle montait dans sa voiture, pas d'épanchements ni d'adieux à n'en plus finir. Elle démarrait et disparaissait pour deux semaines. Je crois qu'on ne s'est jamais quitté aussi longtemps depuis qu'on est ensemble !

Je le cherchais alors dans les buissons, je l'appelais et finalement j'entendais sa voix qui m'appelait depuis la fenêtre de chez lui … Il est maboul mais il est discret et sait se faufiler comme un lézard. J'avais deux semaines de libertés, je savais qu'il fallait en profiter, je courais vers sa maison, je me sentais plus libre que d'habitude, j'avais le sourire, je me sentais bien.



CHAPITRE  04



Deux bières … Trois bières … L'ambiance se détendait, je me sentais, je ne sais pas comment dire, libre. Libre, c'est ça je me sentais libre. De plus je ne buvais pas souvent, même pas une bière le soir ou en rentrant du boulot, aussi les quelques bières que François m'a proposé me montaient vite à la tête.

On n'avait jamais eu le temps d'avoir une discussion, une vraie discussion. J'apprenais qu'il n'était pas marié, que la fille que j'avais d'abord prise pour sa femme est une amie c'est tout. Elle vit avec une colocataire à un patté de maison plus loin.

Je lui racontais ma vie plus longuement, Isabelle à l'âge de dix sept ans puis, bientôt le mariage. Lui il travaille dans l'édition, il fait des traductions, c'est pour cela qu'il est si souvent chez lui, il travaille à domicile.

Ça me faisait un bien fou de me retrouver avec quelqu'un avec qui discuter sans avoir à m'inquiéter si Isabelle allait arriver, elle m'envoyait un message me disant que le voyage se passait bien, comme prévu. Le programme, toujours le programme, avec elle tout est programmé.

Quand la sonnette de la porte a retenti, j'ai senti comme un désagrément de la part de François, c'était Adèle, la voisine que j'avais prise au début pour sa femme. Je n'ai pas entendu ce qu'ils se sont dit mais j'ai vu Adèle entrer presque en force, balancer un coup de rein à François qui s'est retrouvé contre le mur et je l'ai distinctement entendu alors lui dire : '' Pousse-toi de là ou je te marche dessus ! Tu ne t'imagines pas qu'un homme peut m'arrêter ! ''.

On devinait que Isabelle n'était pas la seule à avoir un caractère très fort. Celle là aussi, il ne fallait pas se mettre sur son chemin, mais … Elle avait l'air amusante. Contrairement à Isabelle, elle n'essayait pas d'imposer sa volonté, elle ne disait pas ce qu'on devait faire. Il suffisait de faire pareil avec elle pour que tout se passe bien. François et elle semblaient très proches, ils semblaient très amis ; mais pas amants.

Elle était taquine et tout de suite me mettait à l'aise. François, elle l'appelait Truc, c'était pour l'embêter de toutes évidences. Il n'avait pas eu le temps de refermer la porte qu'elle était déjà installée à côté de moi, tout à fait à son aise, charmante mais pas charmeuse contrairement à Isabelle qui est charmeuse mais pas charmante. Elle avait entendu parler de moi et de ma femme. Tous les copains de '' Truc '' avaient entendu parlé de moi et de ma femme.

François restait sur le même ton taquin, quand il revenait dans le salon il invitait son amie à s'installer alors qu'elle l'était déjà depuis un bon moment !

La suite devenait un peu surréaliste. Il lui proposait de prendre un verre, elle réclamais un petit Bordeaux. Il lui répondait qu'il n'avait plus de vin, elle en sortait une bouteille de son sac à main et envoyait François chercher un verre dans la cuisine.

Elle n'oubliait pas de préciser qu'il était à la bonne température … '' Eh oui je passais par là par hasard, j'ai vu de la lumière, ça fait longtemps que j'ai pas vu mon copain Truc, si j'allais voir ce qu'il devient depuis hier soir ''.

Je ne me trompais pas sur leurs relations, ces deux là s'entendaient très bien, ils étaient de très bons amis et ne se taquinaient qu'avec tendresse.  En tout cas une chose était sûre, si Adèle à un caractère aussi fort qu'Isabelle, avec elle on rigolait bien. Ils me faisaient rire, et je sentais que Adèle appréciait me voir ainsi avec un large sourire. C'est elle qui était venu nous proposer un gâteau le jour de notre arrivée. Je commençais à mieux comprendre, elle avait déjà rencontré Isabelle.

François m'inquiétais un peu ce soir là, quand on sonnait de nouveau à la porte il avait l'air ronchon, il devait sans doutes être fatigué. C'était une amie, la colocataire d'Adèle, Sophia. Elle n'était pas venu les mains vides, elle avait un gros gâteau. En fait c'est elle qui avait fait le gâteau qu'Adèle nous avait apporté.

Il y avait aussi Thierry qui suivait avec deux bouteilles de vin. C'était des cris de surprise. Ils sont étonnants les amis à François. En fait il n'y avait là aucune surprise.

Adèle : Mais Sophia comment as-tu su que j'étais là, je n'avais pas prévu de m'arrêter ?
Sophia : Mais je n'en savais rien ma chérie .

Puis en se retournant vers moi !

Sophia : Dans son SMS elle m'a dit d'emmener un gâteau, j'en ai toujours un prêt d'avance, ou cas ou. Tu comprends pourquoi on n'a pas la taille fine de ta femme … Qui au passage n'a pas voulu de mon gâteau. Tu vas voir je les fais très bien !

Elle disparaissait dans la cuisine et revenait avec des verres et des assiettes pour tout le monde. Ils étaient tous habitués à la maison et faisaient comme chez eux. Adèle faisait le service, Thierry ouvrait les bouteilles qu'il avait rapporté avant de s'installer dans le fauteuil en face de moi. Il est rigolo Thierry, il ne fait pas beaucoup de bruit, il écoutait tout ce qui se disait et surtout ce que je disais. Il avait l'air pendu à mes lèvres.

François avait l'air un peu dépassé par la situation, il devait sans doute être fatigué car c'étaient ses amis qui étaient là et j'avais remarqué qu'il les recevait souvent. Il se faisait entendre en parlant plus fort que les autres.

François : Bon, les enfants si on commandait des pizzas avant qu'il ne soit trop tard !

Tout le monde lui répondait en criant '' Ouéééé '', j'en faisais de même, rapidement on choisissait chacun ce qu'on voulait, seule Adèle choisissait de se faire livrer une salade …

Sofia : Une salade ! ? … Ma pauvre chérie, tu espères encore perdre du poids ?
Adèle : Connasse, je fais ce que je veux d'abord. Et puis tu peux te moquer, c'est un peu de ta faute …
Sofia : Mais tu n'est pas obligée de manger tout ce que je cuisine !

Les pizzas arrivaient une demie heure plus tard, l'ambiance était chaleureuse, ça me faisait un bien fou. Adèle avait sa salade mais reprenait deux fois du gâteau … Et c'était tard dans la nuit que je me retirais en premier. Le lendemain il y avait le boulot et à cette époque je n'étais pas habitué à traîner le soir.

François : Ça va ? Ça s'est bien passé, bonne soirée ?
Moi : Super bonne soirée, je te remercie, c'était génial. Tu ne peux pas savoir ! J'aimerais bien qu'on remette ça un autre soir.

J'étais ému, ça me rappelait l'époque ou j'avais encore des amis. Avant que je ne rencontre …

François : C'est rien, on prend un verre, des copains passent, une pizza le gâteau de Sofia, le régime loupé d'Adèle … Et voilà.
Moi : Avec Isa ça ne se passe pas comme ça !
François : Tu ne peux pas te permettre ce genre de soirée ?
Moi : Elle programme tout, elle à tout programmé pour les quarante prochaines années, et ça ne sera pas facile de caser une soirée comme ça dans son emploi du temps, enfin après son retour.
François : Alors il faut en profiter avant son retour, tu passes quand tu veux !
Moi : Je ne voudrais pas déranger !
François : Tu ne déranges pas ! Et puis dis-toi que Adèle elle ne se pose pas ce genre de question !

Je lui disais ce que je pensais des ses amis, combien je les trouvaient super. Adèle et Sophia avaient été particulièrement gentilles avec moi. Vraiment géniales.

Moi : Elles ont l'air très proches, elles sont parentes ?
François : On peut le voir ainsi ? En fait elles sont mariées … Ensemble … Tu aurais vu la fête que c'était ce mariage !
Moi : Ensemble ? Tu veux dire que ?
François : Ouai !

Je le laissais là, je serais bien resté toute la nuit, je n'avais pas passé une soirée comme celle là depuis tellement longtemps. En fait je n'avais jamais passé une soirée comme celle là !

En le quittant j'avais envie de l'embrasser, de le prendre dans mes bras et de l'embrasser !

Amusé je me disais dans ma tête … '' Alors comme ça, les voisines … ''. Et Thierry lui aussi je suis sûr qu'il est gay, il m'a regardé pendant toute la soirée. J'étais amusé de la situation. Mais François ?

Je suis rentré chez moi, j'ai pris une douche rapide, et quand je sortais de la salle de bain, je voyais par la fenêtre que mes nouveaux amis rentraient eux aussi se coucher. J'avais bien mangé, c'est vrai que Sophia cuisine divinement, son gâteau était une merveille c'est pas avec ça que Adèle va réussir son régime.

Dans ma tête, je me sentais bien. J'avais un grand lit pour moi tout seul. Elle n'était pas là et ne reviendrait pas avant deux semaines. J'avais de nouveaux amis, je revoyais leurs visages, Adèle et sa femme Sophia, Thierry qui en pinçait pour moi, j'en étais sûr maintenant et François …

François était devenu comme un rayon de soleil, il était le visage amical que je voyais tous les soirs quand je revenait du boulot. Il avait toujours le sourire, toujours un mot gentil et sa distraction m'amusait. Mais comment un ordinateur peut-il prendre l'eau ?

Je m'endormais rapidement.

Il faisait beau, un temps magnifique qui permet de faire un barbecue dans le jardin. Je me sentais bien, il y avait tous les gens que j'aime autour de moi, François, mon voisin. Thierry qui était venu avec son mari que je ne connaissais pas. Sur la table il y avait un énorme gâteau que je savais délicieux, juste à côté un autre énorme gâteau que je savais lui aussi délicieux. Sophia et Adèle les avaient apporté.

Les saucisses grillaient, d'autres amis réguliers que je ne connaissais pas étaient venus aussi. Les entre-côtes avec leurs herbes aromatique parfumaient le jardin. C'était une très belle journée d'été, de fin d'été, je ne sais pas, je ne sais plus. Je somnolais sous un parasol.

Nos invités étaient partis, je restais seul avec François, je le regardais il faisait le tour de la piscine, tiens j'avais oublié qu'il y avait une piscine, il venait vers moi. Il est bien foutu mon voisin, il a une belle silhouette, il est musclé, il n'y a pas que son visage qui est beau, agréable à regarder. On voyait qu'il faisait du sport, ses épaules étaient larges ses cuisses étaient épaisses et ses bras étaient forts.

Il s'asseyait sur le sol à côté de moi. Il me prenait la main, je la portais à mon visage et y déposais un baiser. Il me répondait par un sourire. Il a un très beau sourire, pas seulement amical …

Il me rendait alors mon baiser mais cette fois ci, c'était sur la bouche. Je sentais la douceur de ses lèvres, il y avait ce petit chatouillis, sa barbe naissance. Vous avez sans doute que les filles n'en ont pas, mais François lui, en a, il a une petite barde très régulière bien que légère et je me disais qu'il gagnerais à se laisser pousser la barbe. Même si comme il était là, il était trop sexy.

Je passais une main sur sa nuque et tirais son visage vers le mien. Je me souvenais alors qu'en fait ce n'était pas la première fois que j'étais attiré par un garçon, au milieu du second sicle d'étude, il y avait dans mon groupe un garçon extraordinairement beau, je ne pouvais pas détourner mon regard de lui en sa présence, il a vraiment fallu que je prenne sur moi … Puis elle est arrivée, elle ne l'a jamais su mais elle n'a pas fait le ménage seulement avec les filles, avec les garçons aussi. J'avais refoulé ce souvenir jusqu'à cette nuit là !

Il glissait sa main dans ma chemise, sous ma chemise et me caressait avec une grande douceur, je frissonnais, je frissonnais amoureusement. A mon tour je lui ouvrait sa chemise et couvrais son torse de baisers, je goûtais à sa peau, mais j'en connaissais déjà le goût et je l'aimais.

Je me relevais, François s'allongeait sur le gazon, il retirait sa chemise, je retirais la mienne et m'allongeais sur lui, sa peau était brûlante, douce, brûlante mais ne brûlait pas. Je l'embrassais sur tout le corps, mes lèvres descendaient vers son ventre, son nombril. J'ouvrais sa ceinture, sa braguette, il ne portait pas de sous vêtements, il n'en porte pas.  Il bandait, sa queue était de même taille que la mienne, je la prenais dans ma bouche.

Il soulevait son bassin pour m'aider à baisser son pantalon. Je lui caressais alors les cuisses, l'intérieur, l'extérieur de ses cuisses. Je lui caressais les couilles, il me caressait les cheveux et gémissait de plaisir pour m'encourager. J'étais avec François depuis … Je ne sais plus en fait mais j'étais avec François et j'étais bien. Nous avions beaucoup d'amis même si je ne les connaissais pas tous …

Je glissais mes mains sous ses fesses, je devais le chatouiller je le sentais qui rigolais. Là, avec lui je pouvais glisser un doigt entre ses fesses, il me laissait faire, il aimait bien lui. Je bandais à l'idée de l'enculer car je savais que ça se terminerait comme ça, ensuite c'est lui qui me prendrait …

Je me relevais brusquement, me réveillais et restais un peu hagard sur mon lit les yeux grand ouvert …

'' Bein mince alors, François est amoureux de moi ! ''



CHAPITRE 05



Pendant toute la journée, j'avais pensé à mon voisin. François est amoureux de moi et je ne l'avais pas deviné. Mais comment j'ai fait pour ne rien voir ? A plusieurs reprises j'ai cru le croiser, il n'oserait pas venir me voir au travail …

Les idées se bousculaient dans ma tête.  Bon j'étais célibataire, bien foutu, j'avais une bonne situation, j'étais un bon parti finalement ! Pourquoi un mec ne pourrait pas tomber amoureux de moi ?

Non mais c'est vrai quoi !

Et puis je ne suis pas célibataire. Je l'avais complètement oubliée celle là, elle était partie depuis la veille au soir et déjà j'avais oublié que je n'étais pas célibataire. Ça ne me dérangerait pas qu'il vienne me voir au boulot, je l'aime bien moi mon voisin. Hier j'ai passé une soirée comme je n'en avais jamais passé. C'était génial, et puis pourquoi je veux qu'il soit amoureux de moi ? Non ! Il est amoureux de Thierry !

Le soir quand j'arrivais chez moi, pour la première fois depuis quelques semaines François n'était pas dans son jardin occupé à ceci ou à cela, à sortir la poubelle le mauvais jour, à tondre le gazon pour la deuxième fois en trois jours, à …

Je regardais alors vers sa maison, je le voyais, le saluais. Il me saluait à son tour et je restais là, je ne savais pas quoi faire. François est amoureux de Thierry, moi je suis hétéro et je ne fais pas de rêves comme celui de la nuit dernière ! Ah oui ce rêve que j'ai fait la nuit dernière … Mon dieu !

J'étais tétanisé, je n'osais plus bouger. François n'est pas amoureux de moi, c'est moi qui suis amoureux de lui!  Oui mais non ! Moi je suis amoureux de … Isabelle … j'avais presque oublié son nom à celle là, je suis fou amoureux d'elle, on va avoir deux enfants, un garçon et une fille, c'est prévu, elle l'a programmé et ce qui est programmé …

Je finissais par me dire que finalement je n'irais pas voir mon voisin ce soir là : '' Je suis fatigué, j'ai traîné hier soir ! '' … '' On se reverra un autre soir, il devrait pouvoir le comprendre ! '' …

En fait je ne sais pas si lui pourrait comprendre quelques chose à mes délires que j'ai dans ma tête (oui je sais le pléonasme … mais là j'étais dépassé), mais moi je ne comprenais plus rien à mes propres pensées. Je décidais de passer sous la douche en me disant … '' On verra après ''.

Il y a des moments ou tout semble s'accélérer, ou les choses sortent de tout contrôle. Pour moi c'est à ce moment là que ça a commencé, j'avais l'impression que tout à commencer à se barrer en couille, comme on dit !

J'étais couvert de savon quand on sonnait à la porte. '' C'est François ! Je fais quoi ? … '' . Ne cherchez pas à comprendre je paniquais tout seul sous la douche, et je ne sais même pas pourquoi ! C'est vrai ça, François est amoureux de Thierry, Adèle est amoureuse de Sophia et moi je suis fous amoureux de … Et merde c'est la deuxième fois que j'oublie son prénom !

Je glissais la tête par la fenêtre, c'était pas François c'était Adèle. Elle pouffait de rire en me voyant les cheveux recouverts de shampooing.

Adèle : On se fait une petite bouffe en face, on t'attend !
Moi : Oui mais non … Je ne sais pas …
Adèle : Qu'est-ce qu'il raconte lui ? (puis en criant ) Ne bouge pas j'arrive !

Là j'étais dépassé, je me penchais un peu plus par la fenêtre, elle avait disparu. J'entendais alors sa voix, très forte juste derrière moi, je sursautais.

Adèle : Mais c'est que tu es mignon toi ! On en mangerait, enfin ceux qui aiment bien sûr, je te rassure c'est pas mon cas …

Je me retournais, je ne savais plus ou me mettre, j'étais à poil et recouverts de savon.

Moi : Mais Adèle …

Elle avait déjà disparu. J'entendais sa voix qui se déplaçait dans la maison, elle faisait ses commentaires, je ne sais pas ce qu'elle racontait, je terminais ma douche rapidement. Le moins qu'on puisse dire c'est que Adèle n'est pas timide !

Elle passait de nouveau la tête par la porte, je sursautais mais c'était mieux j'avais la serviette autour de mes hanches.

Adèle : T'es pas encore habillé toi. Mais tu es pire qu'une gonzesse et je sais de quoi je parle j'en ai une à la maison ! Je veux te voir en bas dans deux minutes chrono.

Deux minutes plus tard j'étais en bas,  je ne comprenais plus ce qui se passait mais je préférais obtempérer. On arrivait devant la maison de François, elle sonnait, la porte s'ouvrait, c'était François, j'étais hypnotisé par son sourire. Adèle rentrait en force (comme elle en a l'habitude), François préférait s'écarter il ne regardait que moi, je ne regardais que lui.

On me présentait Joël, le vendeur au rayon informatique du supermarché.

Moi : Tu pourrais m'expliquer ce que ça veut dire '' un ordinateur qui prend l'eau '' ?
Joël : Je ne sais pas comment il a fait mais je te jure, l'ordinateur était plein d'eau, j'ai réussi à sauver le disque dur, c'est tout !

Décidément François est plein de surprise. Je comprenais rapidement que tout ses amis étaient gay. Ce n'était pas une surprise, François aussi était gay, et là aussi ce n'était pas une surprise.

Ce soir là encore on a passé une soirée géniale, ils sont tous super sympa, il ne se posent pas de question, ils n'ont pas de programme dans la vie, il la prennent comme elle vient. Pour eux, vivre, c'est prendre la vie comme elle vient, passer de bons moment avec des amis et tout simplement profiter du moment présent. Et le moment présent était agréable.

J'ai aimé ces deux semaines, elles ont passé trop vite. Les meilleurs choses ont une fin. Finalement Isabelle revenait. Elle était plus belle que jamais, je tombais dans ses bras. Je savais qu'elle allait reprendre le contrôle de ma vie et je le redoutais.

Après une rapide accolade, je vidais le coffre de la voiture. J'avais pris soin de garder la maison propre mais ça ne lui suffisait pas. Je n'avais pas encore posé les bagages par terre que déjà quelque chose ne lui plaisait pas. Elle commençait à faire des critiques. Elle avait passé deux semaines dans sa famille et c'est certainement pas là qu'elle avait pu gueuler ou tout diriger comme ici. Elle devait avoir du temps à rattraper.

Dans le salon, elle remettait chaque vase, chaque objet à sa place, ne les déplaçant parfois que de quelques millimètres, le ton montait, elle commençait à me casser les oreilles.

Moi : Isabelle ! Tu sais que tu me fatigues par moment !
Isabelle : Pardon ? Tu dis quoi là ?
Moi : Tu me fais chier ! ( là je hurlais ) j'ai passé deux semaines calmes, tu es là depuis dix minutes et tu me fait chier. J'en ai marre de t'entendre toujours critiquer, toujours tout régenter, toujours tout décider.

J'avais craqué !

Je jetais les valises sur le sol. Elle me regardait avec des yeux injectés de sang, c'est en tout cas l'impression que j'avais, je lui tournais le dos et sortait de la pièce. Elle me suivait en hurlant, elle m'engueulait comme elle ne l'avait jamais fait et pourtant je vous jure qu'elle sait gueuler. Nous faisions le tour de la maison, toutes les lumières étaient allumées, elle qui ne supporte pas qu'on sorte d'une pièce sans éteindre la lumière.

Rapidement nous hurlions tous les deux. C'était la première fois que je lui tenais tête. Je me sentais mal, très mal. Elle sortait de la maison furieuse '' Débrouille toi tout seul, dans deux jours tu viendras ramper à mes pieds, quand tu auras compris que tu as besoin de moi !'' . Sa voiture démarrait bruyamment.

J'étais en larmes, je sortais de ma maison la tête basse, il y avait de la lumière chez François et c'est en ne pensant à rien que je m'y rendais. J'allais sonner quand la porte s'est ouverte. Ils étaient tous là, mes nouveaux amis. Ils me faisaient rentrer, je leur racontais mais ils avaient entendu les cris et se doutait de ce qui se passait.

Adèle m'invitait à passer la nuit ici, chez Truc. Pardon je voulais dire chez François, mais c'est à cause d'Adèle ... Elle l'appelle toujours Truc aussi, c'est pour le taquiner !

J'avais oublié ce que c'est que d'avoir des amis, ils me réconfortaient, me soutenaient, peu à peu je retrouvais un semblant de sourire, je me sentais déjà mieux. Je suis resté trois jours, pendant tout ce temps je n'ai pas cherché à prendre contact avec Isabelle mais ça ne l'a pas empêché de revenir. Je n'ai pas rampé devant elle. Elle s'était calmée, ce n'était pas mon cas, une rancune naissait en moi pour tout ce qu'elle m'avait fait subir mais nous décidions de laisser à notre couple une seconde chance !

Quelques jours plus tard, je revenais du boulot, François était dans son jardin, on se saluait.  Je traversais la rue et commençais à prendre des nouvelles. Nous discutions depuis quelques minutes quand la porte de ma maison s'ouvrait.

Isabelle : ( Sur un ton sec ) Alexandre … Tu peux venir tout de suite j'ai quelque chose à te dire !
Moi : ( Sur le même ton ) Tu ne vois pas que je suis en train de discuter avec notre voisin … Ça ne peut pas attendre dix minutes ?

Paf ! Encore une fois la porte claquait, Isabelle ne rajoutait rien.

François : C'est  une impression ou bien ?
Moi : C'est pas une impression, elle s'est un peu détendue un moment mais … Chassez le naturel il revient au galop ! Un moment j'ai cru que …

Je continuais à discuter avec François. Un peu plus tard, il faisait nuit, j'étais devant la porte de François, elle s'ouvrait … Pour une fois il était seul.

François : J'ai cru entendre des cris …
Moi : On s'est encore engueulé, elle est partie.
François : Ne t'inquiète pas elle va revenir !
Moi : J'espère bien que non ! C'est fini ! Depuis sept ans que je ne vis plus, ça suffit . Si elle revient ce sera pour reprendre ses affaires, sinon je les envoie aux bonnes œuvres …

J'étais remonté mais pas seulement remonté, c'était fini, vraiment fini. François n'y croyait pas, il me disait qu'on efface pas sept ans comme ça mais là je savais que je ne pourrais plus la supporter .

Nous avons discuté jusque tard dans la nuit, il m'invitait à passer la nuit chez lui.

Je ne pouvais pas dormir pourtant la chambre d'amis est très agréable et je commence à la connaître. Je me tournais, me retournais … Pas moyen de dormir. François occupait toutes mes pensées, j'avais son visage devant les yeux, son sourire. J'enviais sa vie, il était tranquille, personne pour lui dire ce qu'il pouvait faire ou ne pas faire. Il avait des amis, moi je me souvenais en avoir eu …

Il était là juste à côté, dans la chambre d'à côté … Et si … Je me levais, j'étais nu. Oui je me doute bien ça doit vous choquer un peu, je n'avais pas pris mon pyjama, bein oui d'habitude je dors avec … Euh … Mais ici, je dors nu, pas le choix.

Donc je disais … J'étais nu. J'ai pas vraiment l'habitude de me promener à poil dans la maison ( c'est pas désagréable finalement ) aussi je commençais à bander mais juste un tout petit peu. Il faisait nuit noire, j'arrivais dans le couloir, mon cœur battait tellement fort que j'avais peur de réveiller toute la maison. Il n'y avait que moi et François … Il ne va pas se réveiller parce que mon cœur bat trop fort ?

C'était un peu embrouillé dans ma tête, '' mais qu'est-ce que je fais là à poil au milieu du couloir ? ''. J'entrouvrais la porte de sa chambre. Il était là, paisiblement allongé dans son lit, il dormait. Je ne bougeais plus, je ne respirait plus, mon cœur résonnait dans toute la pièce. Je ne sais pas ce qui m'a pris mais j'entrais, sans faire de bruit. '' Et s'il ne voulait pas ? Et si ça ne lui plaisait pas ? Et si, et si … ''.

J'étais pris par une fièvre, je ne savais plus vraiment ce que je faisais mais je ne pouvais plus m'arrêter. Je me glissait dans le lit de François, par réflexe je ne faisais pas de bruit, pour ne pas le réveiller sans doute … Le mieux aurait été dans ce cas de ne pas venir, de rester dans mon lit. En fait j'avais terriblement envie qu'il se réveille et qu'il me prenne dans ses bras, et que …

A cet instant j'ai du louper un épisode, mais c'est ce qui a du se passer, j'étais dans ses bras, on s'embrassait avec passion. J'étais allongé sur lui, il avait refermé ses bras sur moi. Son torse était fort, je l'avais remarqué depuis le premier jour, il fait du sport tout comme moi, et finalement on se ressemble.

Il me renversait sur le dos, c'est lui qui était maintenant allongé sur moi, il me caressait les couilles, ça moi je n'avais pas osé, pas encore osé. Il me couvrait de baiser, sa main, ses lèvres, sa langue me caressaient avec douceur, je frissonnais. Je n'avais pas souvent connu d'étreinte aussi passionnée même les premiers temps avec … J'ai encore oublié son nom, mais c'est pas grave, je ne devrais plus avoir à l'utiliser !

Il me mordillait doucement, c'était génial, surtout sur les tétons. Je tremblais de plaisir, à chacune de ses caresses je tremblais de désirs. Je lui rendais tous ses baisers, toutes ses caresses et finalement j'osais lui caresser le sexe. Je prenais sa queue dans ma main, le masturbais doucement, je lui caressais les couilles. C'était bizarre ça pour moi, c'était la première fois mais c'est ce que je cherchais depuis toujours. J'aurais fini par m'en rendre compte si je n'avais pas rencontré … euh … et merde ! L'autre là ! … Quand elle est arrivé, elle m'a fait entrer dans le moule, j'ai fait comme tout le monde. Il faut dire aussi qu'elle est vraiment très belle et qu'elle sait comment obtenir ce qu'elle veut !

François se penchait sur moi et sans prévenir me suçait la queue, je sursautais mais je le laissai faire. L'autre fille ne m'avais jamais fait un truc comme ça, c'était agréable, j' ai cru que j'allais défaillir. C'était tellement bon, sa langue tournait autour de mon gland, ses lèvres se refermaient et caressaient ma queue sur toute sa longueur. Il se retirait et me masturbait, sa salive servait de lubrifiant, c'était génial. Je lui posais mes mains sur la tête, c'était la première fois que je tenais la tête d'un homme dans une telle situation, ses cheveux étaient doux, courts, c'était différent de ce que je connaissais mais c'était bon, très bon. Son visage s'écrasait contre mon ventre, au début j'étais un peu gêné mais peu après j'appuyais sur sa tête. Tout doucement je vous rassure, je ne voulais pas l'embarrasser.

Il se relevait et m'embrassais sur les lèvre. Je tentais de lui faire plaisir comme il m'avait montré. Bon je manquais un peu de pratique mais je savais que ça viendrait, j'avais un bon professeur et il me plaisait de plus en plus. Je n'étais plus gêné du tout, je m'abandonnais, je me donnais, je me donnais de tout mon cœur.

Je prenais sa queue dans ma bouche, lui caressais le gland avec la langue, je prenais bien mon temps, j'y mettais tout mon cœur. Je glissais le bout de ma langue dans le petit trou à l'extrémité de sa queue, enfin j'essayais … il frémissait de plaisir, j'avalais sa queue sur toute sa longueur. Je peux vous dire que c'est pas facile la première fois. Je devais être un peu maladroit, par moment il me retenait, et poussait un soupir qui n'exprimait pas que du plaisir. Il me donnait quelques conseils et m'embrassait à chaque fois.

Il se retournait, et me disait juste : '' Vas y prends moi ! '' . Il s'allongeait alors sur le ventre, je le serrais dans mes bras, je bandais comme un fou, mon cœur battait encore plus fort. Il me donnait du gel, il en avait dans un tiroir. Je suivais ses conseils. Je me lubrifiais bien la queue, son cul, puis je poussais doucement mon bassin contre lui.

Je sentais son anus résister, je le sentais se contracter, il respirait fort, il gémissait, je ne savais pas si c'était bon ou douloureux pour lui mais il m'encourageait, je poursuivais … Puis un moment j'ai senti son anus s'ouvrir, se dilater, il n'y avait plus de résistance, ma queue s'enfonçait dans son cul. Il râlait , il me gueulait : '' Doucement , vas y doucement ! ''. Je ne bougeais plus, il respirait fort, j'attendais un signe de sa part pour continuer.

Je l'ai entendu sangloter quand mon ventre s'est écrasé contre ses fesses, j'appuyais, je forçais contre son cul. Mes couilles étaient écrasées entre mes cuisses et ses fesses. C'était bon, il tremblait de plaisir, je le serrais fort contre moi. Je me retirais et je m'enfonçais de nouveau. J'accélérais le mouvement, il m'encourageait, il râlait de plaisir. Je le sentais trembler.

Son corps était fort, ça me changeait, la fille, elle est toute petite, toute menue, je fais quatre vingt kilos elle cinquante cinq mais là c'est un solide gaillard que je tenais dans mes bras. Je bougeais de plus en plus vite, le plaisir montait en mois, il retournait la tête et on s'embrassait encore, sa langue caressait la mienne quand j'ai joui dans son cul.

J'ai alors donné quelques coups de bassin involontaires qui lui ont arraché des cris de plaisir, je le branlais en même temps et il a juté, il a joui lui aussi.

On a joui en même temps, il s'est effondré sur son lit, je me suis effondré sur lui. J'étais heureux.

La première fois qu'on a inversé les rôle je l'ai senti passer, il m'a fait mal, il a fallu s'y reprendre à plusieurs reprise pour que je parvienne à encaisser sa queue, il est bien monté, on fait la même taille. Mais on a eu le temps de recommencer et pas qu'une fois …

Dès le lendemain j'emménageais chez lui. Mon ex ( j'ai encore oublié son non à celle là, ça doit être un acte manqué, il faudra que j'en parle à mon psy quand j'en aurai un !) mon ex donc n'en a rien su.

Quelques jours plus tard elle est venu récupérer ses affaires et surtout le contrôle de son jouet ( moi ) mais c'était trop tard, il y avait entre nous quelques chose de cassé. La magie, pardon je voulais dire sa sorcellerie ne marchait plus sur moi.

Je me souviens lui avoir proposé de l'aidé à remplir son coffre et il me semble avoir rajouté : '' comme ça tu seras repartie plus vite ''. Elle a encaissé sans broncher, je la reconnaissais bien là, elle n'est pas '' broncheuse ''. Elle est repartie, toujours digne, la tête droite. On ne s'est jamais revu.

La maison était à moi, j'ai une très bonne situation et pour ce qui est de François je ne vous dis pas, il gagne encore plus d'argent que moi. Ça nous donne un niveau de vie très supérieur à la moyenne. J'ai mis la maison en location, une agence s'occupe de tout les locataires, nos nouveaux voisins ne savent pas que je suis leur propriétaire. Je trouve que c'est plus simple, nos relations ne sont donc basées que sur le voisinage, ils sont absolument charmants.

Voilà …

Ah si j'oubliais un détail … On prépare une super fête à tout casser pour le mois prochain …

On va se marier ! Alors si vous passez dans le coin … Passez nous voir ! …



N'hésitez surtout pas à me laisser une commentaire et à me retrouver sur Twitter …  @CharlyChast


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