Le voisin d'en face ( épisodes 1 à 5 / 5 )

LE VOISIN D'EN FACE 01



Le quartier était agréable, de belles maisons avec chacune un jardin, un bel espace de gazon devant  qui donnait sur la rue. Le jardin privatif était derrière la maison. Un certain nombre d'entre elles avaient une piscine, des arbres un peu partout, un parc un peu plus loin, quelques bancs et un espace pour les enfants.

Un quartier tranquille … Un peu chic mais pas trop …

La maison en face de la mienne était inoccupée depuis quelques temps, le jardin restait négligé depuis plusieurs semaines mais l'écriteau '' A VENDRE '' avait été retiré, plusieurs personnes étaient venues visiter mais je n'avais aucune idée de qui avait finalement acheté. 

Les nouveaux occupants seraient bien ici, dans un quartier ou on se sentait en sécurité, il n'y avait jamais d'agression et en été il n'était pas rare que les habitants s'attardent sous le porche à discuter avec les voisins en buvant un verre. On oubliait souvent de verrouiller les portes mais on ne déplorait jamais aucun vol.

C'était une belle journée, les voisins étaient tous au travail, il n'y avait presque personne dans la rue, j'étais en train de tailler ma haie, je venais de tondre la pelouse devant ma maison quand un camion s'arrêtait juste devant de l'autre côté de la rue. Un groupe d'hommes bien carrés, comme je les aime, en descendait. Il ouvraient l'arrière du camion et se préparaient, leurs uniforme portant la marque d'une grosse société de déménagement annonçait clairement l'arrivée de nouveaux voisins.

Quelques instants plus tard, une voiture s'arrêtait. Un homme en sortait, jeune, vingt cinq ans tout au plus, enfin dans mes âges quoi, il prenait le temps de regarder autour de lui. Il regardait dans ma direction, je le saluait de la main, il me rendait mon salut avec une sourire.

Par la portière passager une femme sortait à son tour de la voiture, elle était élégante et même si je ne distinguais pas ce qu'elle disait, j'entendais clairement qu'elle parlait, elle n'arrêtait pas de parler. Elle s'adressait aux déménageurs et le ton de sa voix semblait sec. Elle s'adressait à son compagnon sur le même ton. Un court instant elle regardait dans ma direction, je la saluait également, en guise de réponse elle détournait le regard et se dirigeait vers la maison d'un pas rapide. Je pouvais voir que mon nouveau voisin poussait un grand soupir avant de la suivre.

Rapidement je me présentais aux voisins, Le voisin Alexandre me serrait vigoureusement la main. Sa compagne s'appelait Isabelle. 

Alexandre : Nous venons d'acheter cette maison, Isabelle voulait s'installer dans un quartier calme, pour élever nos enfants.
Moi : Vous avez des enfants ?
Alexandre : Non pas encore. Mais Isabelle souhaite en avoir deux, un garçon et une fille.
Moi : On ne choisit pas toujours, en règle générale on prend ce qui arrive.
Alexandre : Isabelle à l'habitude d'avoir ce qu'elle veut. 

Je souriais à cette réplique. Elle arrivait …

Isabelle : Arrête de traîner Alex, on n'a pas que ça à faire.
Alexandre : Chérie je te présente François notre voisin d'en face, il est venu pour proposer son aide … 
Isabelle : C'est très aimable, mais nous n'avons besoin de rien. Pourriez-vous nous laisser s'il vous plaît, nous sommes très occupés !

Je la saluait, et me retirait. Alexandre avait l'air navré du comportement de sa compagne, je le voyais à son regard. Et quand j'étais un peu plus loin je l'entendais …

Alexandre : Mais enfin Isa, tu aurais pu être plus aimable …
Isabelle : Tu trouves peut être que c'est le moment pour des mondanités. Tu penses sans doute qu'il n'y a plus rien à faire. Mon pauvre, heureusement que je suis là pour organiser les choses … Remue toi un peu, j'aimerais que la maison soit présentable avant ce soir !

Les ton de sa voix était très sec et très autoritaire !

Le reste de la journée, le camion se vidait, ma voisine sortait régulièrement de sa maison et depuis mon salon, ma fenêtre était grande ouverte, je l'entendais. Je ne distinguais pas ce qu'elle disait, mais j'entendais le ton sec et autoritaire de sa voix. C'était sans doute le stress de l’aménagement.

Le camion était rapidement vidé et les déménageurs commençaient à se relâcher un peu. La voix de ma voisine devenait subitement plus forte et encore plus autoritaire, de toutes évidence il ne fallait pas se relâcher en sa présence. Je commençais presque à m'inquiéter …

Le reste de la journée je n'ai pas entendu une seule fois la voix de mon voisin mais il est vrai qu'il lui aurait fallu parler fort pour couvrir la voix de sa compagne ! Il allait et venait, partait les mains vides et revenait les bras chargés de cartons, colis, petits mobiliers. Il avait une bonne tête, de temps en temps il jetais un regard dans ma direction. Un moment je lui présentais une canette de bière en signe d'invitation, il me répondait alors d'un geste de la tête en me montrant l'intérieure de la maison et levait les épaules avant de rentrer. J'avais reposé la bière, et je voyais Isabelle sortir sur le seuil de la maison au moment ou il entrait. J'entendais encore le son de sa voix, sec et autoritaire toujours, je ne sais pas ce qu'elle lui a dit mais elle n'avait pas l'air de parler gentiment. Elle regardait dans ma direction, je lui faisais un salut de la tête, elle rentrait sans répondre …  

'' Ma foi cette dame est tout à fait charmante … '' : C'est ce que je me disais dans ma tête ''… Mais comment il fait pour la supporter ?'' .

J'étais dans mon salon, la fenêtre était ouverte, il faisait  beau, le voisin allait et venait, il avait sur lui un T-shirt qui laissait voir sa musculature. Je me disais qu'il devait faire du sport, il était mince mais musclé, son pantalon en jeans très bien ajusté ne dissimulait pas non plus … Un très beau cul ! 

En fin d'après midi je bavais en le regardant de loin, il était quant même pas mal le mec ! J'en aurais bien fait mon quatre heure ! Bon il fallait que je m'y fasse … Il était hétéro ! Hétéro et en plus pour l'approcher il y avait un cerbère, un cerbère qui portait du Chanel mais un cerbère quand même ! … Je peux vous garantir que si elle devait me coincer dans le coin d'une rue de nuit je me sauverais en criant … Et je ne vous promet pas d'avoir l'air virile dans un cas pareil !

La nuit ne tombe pas encore trop tard en cette saison, les déménageurs étaient partis, le calme était revenu dans la maison d'en face, les lumières s'étaient allumées derrière les fenêtre, dans le salon en premier, puis au premier derrière les fenêtre d'une chambre, puis derrière les volets clos … Un voiture devant le garage restait la dernière marque de la présence de nouveaux occupants. 

Chez moi les fenêtres aussi étaient refermées, les volets étaient clos. Je revoyais le visage tout à fait accueillant de mon nouveau voisin, son sourire, son torse sous son T-shirt, et … Ses fesses que son pantalon mettait en valeur. Les derniers voisins à traîner avaient terminé leurs discussions et s'étaient eux aussi réfugiés devant leurs télé, il me semblait qu'il était un peu tôt pour aller se coucher … On sonnait à la porte …

Mon cœur battait fort soudainement, je me précipitais vers la porte, m'arrêtais un instant devant le miroir de l'entrée pour voir si je présentais bien et ouvrais la porte … C'était Adèle, une voisine et amie.

Adèle : Salut ma grosse, je te dérange pas …

Elle entrait …

Adèle : Tu as vu ce qui s'est installé devant chez toi … ? Oui bien sûr que tu as vu, commère comme tu es c'est obligé et en plus ça c'est passé juste devant chez toi …

Elle avait un plat recouvert d'aluminium dans les mains …

Moi : J … 
Adèle : J'ai voulu leur souhaiter la bienvenue aussi j'ai fait un gâteau, mais tu aurais vu ça … Je me suis fait jeté … J'ai jamais vu ça … Elle a ouvert la porte … Tu l'as vu la fille en face …
Moi : Oui, j...
Adèle : Elle est magnifique, c'est tout à fait mon genre, une beauté froide. Mais quand tu t'approches elle est tout de même vraiment froide … 
Moi : M …
Adèle : Tu as remarqué toi aussi … Oui je suis bien d'accord !

Adèle avait posé son plat sur la table de la salle à manger et était parti vers la cuisine …

Adèle : Remarque … Toi tu auras surtout remarqué le mec ? Non ? Il est comment le mec ? 
Moi : Il a …
Adèle : C'est surtout elle qu'on entend, lui je l'ai à peine aperçu, tu crois qu'ils sont ensemble, tu crois qu'ils sont mariés, peut être que ce sont juste des copains...
Moi : Non je ne …
Adèle : Et puis tu as vu comment elle s'habille … ? Un tailleur Chanel pour déménager … ? Quelle classe … J'adore … 

Elle revenait de la cuisine avec trois assiettes petites cuillères et un couteau …

Adèle : Bref je te raconte, je te le fais court … J'apportais un gâteau donc, elle a ouvert la porte, et … '' C'est très gentil mais nous sommes un peu fatigués, un gâteau ?! Mais enfin vous n'y pensez pas ! '' … Et elle m'a fermé la porte au nez !
Moi : Tu sais …
Adèle : Je te dérange pas ? Je sais que tu as l'habitude de dormir tard, mais je te dérange pas j'espère sinon il faut le dire … 
Moi : Pas du t …

Elle s'était installé et commençait à couper le gâteau, j'en profite pour dire qu'elle cuisine divinement ! Je ne disais plus rien enfin pendant un moment je n'essayais plus, elle parlait largement pour deux, une fille lui avait claqué la porte au nez, la pauvre … 

Adèle : J'ai laissé un message à la maison, pour que ma femme ne s'inquiète pas , elle viendra nous rejoindre un peu plus tard j'espère … Ça te dérange pas ? Non ça te dérange pas ! 

Je n'essayais même plus de lui répondre, je regardais le gâteau et je salivais d'avance … On sonnait à la porte …

Adèle : ( en hurlant , et elle a de la voix la bougresse, je sursautais ) Tu peux entrer Sophia on es au salon …

C'était bien Sophia. Elle entrait.

Sophia : Salut les filles ! 

Elle venait me faire la bise.

Sophia : On me dit qu'il y a du nouveau dans le quartier. Je suis venue aux nouvelles …

Sophia s'installait à côté de moi, on attrapait une assiette et une part de Gâteau. Adèle continuait à parler, on ne savait pas trop de quoi, on ne l'écoutait plus. Je racontait à Sophia tout ce qui c'était passé dans la journée...

Sophia : Et c'est la voisine qui a mis Adèle dans cet état ?
Moi : Mais ma chérie tu imagines, une fille lui a claqué la porte au nez !
Sophia : La pauvre ! Elle n'a pas l'habitude !
Moi : Mais elle va s'en remettre !
Sophia : Il ne faut pas s’inquiéter pour ça ! On reprend encore une part de gâteau ?

Adèle : Voilà donc ce que je me disais après … Vous en pensez quoi ?

Sophia et moi nous regardions puis … En cœur : '' Tu as tout à fait raison ma chérie … ''

Adèle reprenait et nous on se régalait …

Il n'était pas tard quand les deux filles me laissait, j'avais encore le visage de mon nouveau voisin devant les yeux et furieusement envie de baiser.

Je descendais vers la rivière, il y a là un lieu de drague pas trop mal fréquenté, on se balade entre les arbres, on se trouve un petit recoin, et … On consomme sur place. 

Dans le noir les silhouettes apparaissaient, disparaissaient. On se jaugeait, on s'observait, je suivais une hombre qui disparaissait puis une autre, puis enfin je l'apercevais … C'était lui, c'était mon voisin … Je le voyais à peine, mais je reconnaissait cette silhouette, un court instant son visage apparaissait, je reconnaissait son sourire.

Je m'approchais, en fait je n'étais pas surpris, avec une femme aussi agréable il fallait bien qu'il se détende un peu le pauvre. Mais s'il n'était pas de la région comment connaissait-il le coin ? Quelle importance, il était là à quelques mètre. On était à quelques mètres, à quelques pas, à se toucher … 

Je sentais sa main qui frôlait la mienne, j'étais aux anges, je lui rendais ce contact et lui caressais les bras. Sa main remontait rapidement et me caressait le torse, je passais ma main sur son coup et le tirais vers moi. On s'embrassait avec tendresse, avec douceur, on se laissait aller avec passion … C'était pas lui !

Je ne m'arrêtais pas pour autant. Je glissait une main sous sa chemise, il avait la peau douce, chaude. Ses baisers étaient chauds et passionnés également, on se serrait l'un contre l'autre et je sentais une grosseur juste au niveau de son entre-jambe. Rapidement je m'accroupissais, lui ouvrais son pantalon et avalais sa queue, il était en forme la gars, bien foutu, bien monté ...IL me caressait la tête et me guidait, il donnait de petits coups de bassin et sa bite s'enfonçait bien à fond, il poussait des gémissements de plaisir. C'est toujours le visage de mon voisin que j'avais devant les yeux. 

On inversait les rôles, je lui caressait les cheveux et j'imaginais que c'était Alexandre … On a quand même le droit de rêver ! Merde ! … Ça ne se produirait jamais mais c'est lui que j'avais envie d'imaginer à côté de moi. Je revoyais son sourire, son torse, ses muscles très visibles sous son T-shirt, c'était ses cheveux que je caressais, c'était sa musculature que je caressais, c'était son visage qui était appuyé contre, tout contre mon ventre et c'était sa bouche qui suçait ma queue et c'était son cul que je revoyais bien moulé dans son pantalon, il avait un beau cul et c'est à son cul que je  pensais quand mon partenaire de passage se retournait et se penchait en avant. C'était le cul de mon voisin que je défonçais ce soir là, je me laissais aller, je ne retenais pas mes coups de reins, je l'entendais gémir, jouir et c'est sur son épaule que je me penchais et que j'embrassais juste après avoir joui. 

Même si …

C'était pas lui !



LE VOISIN D'EN FACE 02



Jaime ces matins douceur, il était là, juste à côté de moi, je me retournais vers lui et passais ma main par dessus son dos, je le serrais dans mes bras, il me caressais la main. Alexandre était d'une grande douceur, pas seulement bien bâtis il était bien monté aussi, il était bien viril, je me blottissais tout contre lui et je somnolais encore un petit moment.

Alexandre se retournait, il me donnait un baiser … Sur l’œil … Je me tortillais un instant et en me rapprochant je lui rendais son baiser … Sur la bouche … 

Il me tenait dans ses bras, nous étions enlacés, il était sur le dos et j'étais allongé sur lui, de sa main il me caressait le dos, un petit peu les fesses aussi … Je l'embrassais dans le coup, sous l'oreille, il aime bien quand je l'embrasse dans coup, quand le lui suce le lobe de l'oreille … Il relevait la tête, je n'avais pas ouvert les yeux, je l'embrassais sous le menton, doucement, sur la gorge, je le sentais frissonner il n'avait pas non plus ouvert les yeux.

Il avait toujours, tout comme, moi les yeux fermés et me rendais désormais mes baisers sur l'épaule, dans le coup, sur la bouche. Il s'était retourné et c'est lui qui désormais était allongé sur moi, j'étais sur le dos. Il me mordillait doucement les tétons, me caressait sur tout le corps, ses mains se promenaient sur moi depuis mes épaules, mes tétons, mon ventre mes hanches, le haut de mes cuisses et arrivait à ma bite qui se redressait fièrement. Sa bouche suivait ce parcours me couvrant de baisers avant de me sucer la queue. Il savait y faire le bougre, sa langue tournait autour de mon gland, puis ma bite entrait, il penchait la tête et rapidement avalait ma queue sur toute sa longueur. 

Il savait y faire … C'est pas avec sa femme qu'il avait appris ça ? Je lui caressais les épaules et la tête, je ne le guidait pas, je le laissais faire, il savait ce qu'il faisait, j'étais aux anges, je ne me souvenais plus du moment ou tout ça avait commencé. Mais j'étais bien, tellement bien, je sentais le plaisir monter en moi. Il me suçait d'une langue experte, je voyais son visage qui se rapprochait du mien, je sentais sa langue sur mon gland, il m'embrassait avec tellement de tendresse … 

Il se retournais sur le dos, et me laissait faire, j'enfonçais ma queue bien à fond dans sa gorge, je sentais son visage entre mes cuisses. Je l'embrassais avec douceur puis je me laissais aller, je l'embrassais avec passion, nos deux langues se mélangeaient, je donnais des coups de bassin de plus en plus fort et je me penchais également sur son sexe, il avait un belle grosse bite, bien raide, bien droite, je la prenais dans la bouche, je la suçais bien à fond, nos deux langues se caressaient dans ma bouche et je sentais ma queue au fond de sa gorge …

La porte s'ouvrait violemment … C'était sa femme Isabelle qui entrait … Elle avait un visage à faire peur, encore plus froide et plus antipathique que d'habitude …

Je hurlais … 

Je me réveillais … Merde ! Ce n'était qu'un rêve, un beau rêve qui se terminait en cauchemar … La vache … Pourtant j'étais bien, j'étais tellement bien … J'allais jouir … Je bandais … J'avais éjaculé … Mais la dernière image que je gardais était le visage d'Isabelle … C'était pas drôle et le réveil était violent !

Je me levais presque de mauvaise humeur, ronchon, ce rêve avait si bien commencé … 

Les jours qui suivaient n'apportaient rien de vraiment nouveau. Les rares fois ou j'apercevais la voisine je sentais sa crispation au moment ou elle finissait par me rendre mon salut. Mon voisin lui entrait et sortait à heure fixes aussi je m'arrangeais pour me trouver dans mon jardin à ces moments précis.

Non … ! 

Voyons je ne le surveillais pas … ! 

Certainement pas … ! 

J'avais seulement installé mon bureau juste devant la fenêtre pour pouvoir profiter du soleil, la saison était belle ! Je faisais la cuisine et la vaisselle avec la fenêtre ouverte ce qui me permettait d'entendre l'arrivée d'une voiture … Vous ne vous imaginez pas que je le guettais ? Allons ! ...

Bon mais je parle, je parle et il va être dis sept heurs trente, il faut que je trouve un prétexte, le gazon … Je vais tondre le gazon … Non il pleut et je l'ai déjà tondu il y a deux jours … Et c'était pas la première fois cette semaine … Un prétexte pour me retrouver dehors … Euh … Je vais sortir la poubelle … Ouai je ne l'ai pas encore sortie cette semaine … !

J'arrivais devant chez moi en traînant la poubelle au moment ou Alexandre se garait dans son allée. Synchronisation parfaite !

Moi : Salut Alexandre ! Ça va aujourd'hui ?
Alexandre : Oui et toi, ( il me saluait de la main ), mais tu es décidément très distrait … Les poubelles c'est pas ce soir ! Allez salut, bonne soirée !

Je revenais vers ma maison en traînant toujours la poubelle, bon d'accord j'avais un peu l'air con mais j'avais un grand sourire béat … J'étais content ! … Et merde il pleut et j'ai laissé les fenêtres ouvertes …

Je croisais de nouveau Alexandre au supermarché dès le lendemain.

Alexandre : Tiens tu t'achètes  un nouvel ordinateur.
Moi : Oui j'ai eu un petit problème avec l'ancien … Il a un peu … Comment dire … Pris l'eau … Et un peu cramer … On a sauvé le disque dur mais c'est tout ce qu'on a pu faire …

L'ordinateur était sur le bureau, le bureau devant la fenêtre et la fenêtre ouverte … Et la veille … Il pleuvait … Joël au magasin s'était un peu foutu de ma gueule, il m'avait dit de ne plus prendre ma douche avec mon ordinateur, il avait même rajouté … '' Tu as de la chance d'avoir un portable, avec un ordinateur de bureau tu risquais l'électrocution … Je suis mord de rire ! '' … Il disait … 

Bon Joël c'est un branleur, je lui aurais bien répondu … '' Je t'encule moi Joël ! '' … Mais il y avait du monde et en plus ça lui aurait fait plaisir ! Il ne perd rien pour attendre … 

Alexandre n'était pas tranquille, il regardait toujours si sa femme ne réapparaissait pas … Naïvement je …

Moi : Isabelle n'est pas là ?
Alexandre : Elle est au rayon boucherie !
Moi : Elle est pas du genre facile ?
Alexandre : Facile ?
Moi : Elle à pas l'air cool quoi !
Alexandre : Non c'est vrai, elle est pas toujours facile !
Moi : Il y a longtemps que vous êtes ensemble ?
Alexandre : Ça fait sept ans, on était encore au lycée. Depuis elle ne me lâche plus. Il y a des jours quand je revois de vieux amis, je me dis que la vie doit être plus cool quand on est célibataire …
Moi : Tu revois tes copains ?
Alexandre : Oui, on voit souvent des amis … Enfin des amis d'Isabelle !
Moi : Et vous êtes mariés depuis longtemps ?
Alexandre : En fait, on n'est pas encore mariés. Je crois qu'elle revient, bon je te laisse …

Il était adorable, elle en avait de la chance cette Isabelle et elle ne savait sûrement pas à quel point. Il avait une voix douce et masculine, bien posée, un regard franc, un visage agréable, souriant et bien viril … Il n'en aurait pas fallu beaucoup plus pour que je tombe amoureux moi ! 

Je restais caché derrière un rayon pour éviter que Isabelle ne me voie, et je passais à autre chose, j'avais des courses à faire …

Bon l'ordinateur c'est fait … Il me faut quoi d'autre … Des nouilles ? Du riz ? C'est vrai qu'il a une bonne tête Alexandre … Il a un beau cul aussi ! Et  puis il a toujours le sourire … Perdu dans mes idées je faisais le tour du supermarché et j'approchais des caisses … Dans mon caddy il y avait … Un ordinateur portable … 

Moi : ( dans ma tête ) Mais j'ai rien acheté à manger moi ?! Bon il faut que j'y retourne …

Je faisais demi tour, je ne sais pas, il y a des jours comme ça … On part faire quelque chose et finalement on ne le fait pas et on fait autre chose ou même on ne fait rien. J'apercevais de nouveau Alexandre, il avait l'air tout seul, je m'approchais … C'était pas lui ! … Ouai ! Il va falloir que je prenne une douche froide en rentrant moi … 
Finalement j'achetais des raviolis en boite … Je savais plus ce qu'il me fallait … Quand j'arrivais chez moi, Alexandre était en train de vider le coffre de sa voiture … Il jetais un regard dans ma direction, il me souriait, il a de beaux yeux Alexandre …

Un instant je me noyais dans son regard et j'étais transporté par son sourire, je distinguais parfaitement les muscles de ses épaules sous l'étoffe soyeuse de sa veste … Et paf dans ma tête, je deviens poète en plus ! Je restais là un instant, sans bouger, il regardait une deuxième fois dans ma direction, il me faisait un geste de la main puis rentrait chez lui.

Je me ressaisissais … La vache … Heureusement que je ne suis pas amoureux moi, il est hétéro et en plus il est presque marié, et en plus … Il y a bobonne qui monte la  garde, si je l'approche elle va me dévisser la tête celle là … 

Bon je vais prendre une douche froide moi !

Je laissais couler un peu la douche, Brrr, j'attendais qu'elle se réchauffe. Oui je sais j'ai parlé d'une douche froide mais … Bon … On aime son confort ! Je me glissais doucement sous la douche en apnée, toujours en apnée quand je met la tête sous la douche … L'eau ça sert pas à boire, en tout cas pas quand elle est pure, l'eau ça sert à se laver … 

L'eau coulait sur mon corps, j'imaginais que je n'étais pas seul, j'imaginais qu'un garçon se glissait discrètement derrière moi, j'imaginais une main qui me caressait le dos, doucement … Puis un baiser … Dans le coup … Juste en haut de l'épaule … Je penchais la tête sur le côté pour mieux ressentir les caresses, les lèvres, et un tout petit guili-guili de la langue … Je bandais vigoureusement et je me caressais le manche en insistant longuement sur l'extrémité, sur le gland. Je décalottais à chaque mouvement, une bonne dose de savon et je m'astiquais fermement, je respirais plus fort soudainement … Encore quelques mouvement du poignet et … J'arrêtais tout mouvement !

Je sentais une main me caresser le torse, ( bon d'accord c'était la mienne ! ) et j'imaginais ce garçon qui s'était glissé dans mon dos me caresser, avec expertise sa main se promenait sur mon ventre, remontait vers les tétons, puis plus haut jusqu'à la base de mon coup et redescendait vers le bas de mon ventre, son bras frottait contre le coté de mon corps. Il me caressait la bite qui se dressait toujours fièrement, il m'astiquait à son tour la manche après avoir bien savonner, il refermait fermement la main autour de mon gland puis remontait jusqu'à la base de ma queue, je frémissais de plaisir. Ensuite il … 

Bon ça va je sais … '' JE '' … Bon j'étais tout seul là sous la douche … Mais j'imaginais Alexandre, juste derrière moi, j'imaginais sa queue se relever entre mes cuisses. J'ai dis Alexandre ? Je voulais dire le garçon, Joël par exemple. L'autre branleur qui m'a vendu l'ordinateur … Ce ne serait pas la première fois avec lui ... 

Je me savonnais longuement sur tout le corps, j'ouvrais même les yeux sous l'eau … ( Oui bon ça va je sais … Ce n'est qu'une douche ! Mais bon ... ) et en plus j'ai bu la tasse … 

J'entendais sonner à la porte …

Alexandre ! C'est Alexandre … Je ne sais pas ce qu'il veut … Un geste maladroit, je coupais l'eau chaude … Finalement la douche froide, je l'avais ! Je hurlais …

Moi : J'arrive Alexandre !

Je descendais les marches quatre par quatre et j'arrivais à la porte, une serviette autour des hanches encore tout dégoulinant d'eau … froide ! J'ouvrais la porte, c'était Adèle …

Adèle : Hé non … C'est pas Alexandre … !

Elle entrait … 

Adèle : Alors ça y est tu as conclu. Tu es un rapide toi ! Il est comment au lit ! Et tu as réussi à passer outre le cerbère ! Mais comment tu as fait ? Je ne l'ai jamais vu moi ton … Alexandre  … Enfin je l'ai juste aperçu quoi ! Moi c'est surtout sa femme que j'ai remarqué ! Si tu veux tu me branches avec elle ! Comme ça je pourrai lui tenir compagnie quand …

Je remontais dans ma salle de bain me séchais complètement, je m'habillais rapidement et redescendais … Adèle s'était installée, elle était toujours en train de parler.

Adèle : Remarque moi c'est pareil, je vois une jolie fille, nos regards se rencontrent et ça y est je suis amoureuse … Par contre je n'arrive pas souvent à conclure aussi vite … Toi tu es un champion … 

Je passais dans la cuisine rapportais une bouteille de vin et deux verres, je revenais dans le salon !

Adèle : Ceci dit, si je me trouve une copine, il faudrait que je fasse attention moi … Avec Sophia … C'est elle qui se transformerait en cerbère … Et là … Ou là là … 

Je servais les deux verres …

Adèle : Remarque … Moi j'aime bien vivre dangereusement … Mais toi mon boubou, tu n'es pas du genre aventurier toi … Et avec la voisine, à voir comment est la voisine … C'est toi qui vit dangereusement, et tu n'est pas aussi résistant que moi !

Je dégustais le vin, il était juste à la bonne température … Une merveille … 

Adèle : Non mais franchement tu as vu comment elle est … Elle t'arrache le bras d'un coup de mâchoire … 

Ce qui est bien avec Adèle c'est que si on n'a rien à dire ou si on ne veut pas parler, elle fait la discussion toute seule …

… 

Moi : Adèle !
Adèle : Oui, je t'écoute, vas y raconte moi tout !
Moi : Il n'y a rien entre mon voisin et moi !

Adèle : …

Moi : Bein oui, on a un peu sympathiser, il est adorable, il est cool, il a un sourire à tomber, on peut se noyer dans ses yeux, des yeux … Une musculature de rêve, un cul, tu as vu son cul ? Mais je ne suis pas amoureux de lui !

Adèle : J'y crois pas ! 
Moi : Mais si. Là tu délires …
Adèle : On sonne chez toi, et tu cris son nom, tu m'as dit l'autre jour que tu le voyais partout, et à entendre comment tu parles de lui … Tu veux me faire croire que tu n'es pas amoureux de lui ? …

Moi : Bein oui quoi ! ( avec une toute petite voix ) … 



LE VOISIN D'EN FACE 03



Les jours se suivaient, je parvenais toujours à croiser mon voisin au moment ou il arrivait du boulot, on échangeait quelques mots … Et je rentrais content … ! 

… Heureusement que je ne suis pas amoureux !

En fait plus les jours passent plus c'est l'horreur. Je pense que si , je suis amoureux … Il est trop craquant, quand il bouge c'est toujours avec élégance, ses mouvements sont harmonieux, son sourire est à tomber, et quand je vois ses yeux … 

Mais bon, il est hétéro ! Il est complètement hétéro ! Les plus beaux mec c'est toujours des hétéros. Et c'est pas Adèle qui va me contredire … Elle m'a dit la même chose pour les filles. Bon moi les filles, moi je m'en fou un peu mais enfin … Quand elles sont avec des mecs canons … Comme c'est le cas pour Alexandre … Je me dis quand même que c'est du gâchis …

La nature est mal faite. C'est pas juste … C'est trop injuste ...

Bon là, Ok , je joue mon Caliméro là … Mais comme il n'y a personne, que je suis tout seul je me venge sur les lecteurs qui ont le courage de lire mes élucubrations … Y a pas de raison ! 

On sonnait à la porte. Je sursautais, c'est … ? Non c'est pas lui pas la peine que je me mette la cervelle en huit. C'est pas lui, et pourquoi ce serait lui ? D'abord ! Il n'y a aucune raison que ce soit lui ! C'est sûrement Adèle qui vient aux nouvelles. Bein quoi je suis pas la seule commère du quartier ! Elle aussi elle sait jouer les commères … J'allais ouvrir … C'était Joël !

Joël ! Mais oui, le branleur qui m'a vendu l'ordinateur l'autre jour … 

Joël : Alors ma grosse il marche encore ton nouvel ordinateur ? Tu ne l'a pas essayé dans la baignoire ? Oua , oua , oua , je suis mort de rire … Mais comment tu as fait avec l'autre ? Il était rempli d'eau !
Moi : Mais tu vas encore te moquer de moi !
Joël : J'ai vu Adèle, tu as un nouveau copain ?
Moi : Non !
Joël : Oh mon pauvre boubou, tu vas raconter tout ça à ton vieux pote Jojo … Elle m'a dit que c'était un hétéro. Tu l'a rencontré ou ? Tu le vois souvent ? Il est comment ? Il est marié en plus ! T'es trop fort toi !

Il entrait, se dirigeait directement dans le salon et se laissait tomber sur le canapé …

Moi : Vas y entre et installe toi … Ah c'est déjà fait !
Joël : Tu es ronchon toi ! Ça va j'ai compris, tu es amoureux et l'amour n'est pas réciproque … T'as rien à boire ?
Moi : Arrête de m'appeler Boubou, c'est uniquement Adèle qui m'appelle comme ça !

Je revenais quelques instants plus tard avec une bouteille de vin et deux verres ...

Moi : Je t'ai déjà dit que tu était un branleur ?
Joël : Oui il me semble que tu me le dis pratiquement à chaque fois qu'on se voit !
Moi : Je confirme ! Tu es un branleur !
Joël : Merci, c'est mignon, moi aussi je t'aime beaucoup, et puis toi aussi tu es un branleur !

La discussion commençait bien et se prolongeait tard dans la soirée.

Au moment ou je terminais de verser la seconde bouteille, l'ambiance était devenue progressivement plus joviale … Je lui avait tout raconté, il avait compati ! Joël avait mis un peu de musique, il se levait et commençait à danser en se déhanchant et en prenant des pose suggestives pour me faire rire. Je me levais et en faisais de même, on dansait, on se trémoussait, on rigolait et finalement on se retrouvait dans les bras l'un de l'autre, on se frottait l'un contre l'autre. On jouait, l'un faisait semblant de s'éloigner et l'autre le rattrapait, lui ouvrait grand les bras et l'autre venait se caler juste entre ses bras. 

Je me blottissait tout contre lui, lui donnait un baiser sur la bouche, puis le prenais dans mes bras et l'embrassais dans le coup, sur la gorge, juste sous le menton. Il se laissait faire le petit malin puis, l'alcool aidant, même si on a pas toujours besoin d'alcool, loin de là … Bref, l'alcool aidant je l’entraînais dans ma chambre en le tirant par la main, vous pouvez me croire j'avais pas besoin de tirer bien fort …

On se retrouvait allongés sur mon lit, je le chevauchais et je commençais par lui ouvrir la chemise et à l'embrasser sur le torse. Il se laissait faire en me caressant les cuisses en s'attardant sur le haut de mes cuisses, entre mes cuisses, doucement puis plus fermement. J'étais penché sur lui, il remontait ses mains et ouvrait à son tour ma chemise, j'aime bien comment il caresse, il à les mains douces … C'était lui le garçon que j'imaginais dans ma douche ? En tous cas, ce ne serait pas la première fois … Il m'a déjà fait le coup et je vous jure que je n'ai jamais appelé au secours ! Et ce soir s'il y en avait un qui devait demander grâce, ce ne serais pas moi !

Il me caressait les épaules et faisait tomber ma chemise, il se relevait et me couvrait de baisers, j'en profitais pour lui retirer aussi sa chemise. Nos deux corps se touchaient et se caressaient l'un l'autre par ce contact. Il était chaud, il était doux, il était fort. Je ne retenais pas mes gémissements de plaisir … Pour l'encourager, façon de lui dire encore, oui vas y … Il en faisait de même !

Nous étions allongés l'un à côté de l'autre, un contre l'autre, tout contre. Les pantalons étaient tombés eux aussi. Nous étions nus, ses mains se promenaient sur mes fesses, mes doigts lui caressaient la bite. Nos bouches restaient collées l'une à l'autre, d'une main il me retenait la tête, d'une autre je lui caressais les cheveux. 

Il m'embrassait sur la bouche, puis descendait vers mon coup, ensuite mes tétons, mon ventre, mon nombril et quand il arrivait à ma bite qu'il n'avait pas cessé de caresser, il passait délicatement sa langue tout autour de mon gland avant de prendre ma queue dans sa bouche, bien à fond. Je le connais bien, je l'ai déjà pratiqué et je sais à quel point il est expert dans ce domaine. Il me suçait la queue comme il sait si bien le faire. Je continuais à l'encourager en lui caressant les cheveux. Je le guidais avec la main même s'il n'avait pas vraiment besoin d'être guidé, il connaissait son affaire !

On inversait les rôles, j'aime la douceur de ses mains sur mes cheveux, j'aime sa bite ferme et de belle taille, j'aime sentir son gland sur ma langue, j'aime sa queue qui rentre dans ma bouche, j'aime cette sensation quand il me l'enfonce jusqu'à la gorge, même si ça coince un peu quelquefois … J'en redemande et il le sait, il se laissait faire, par moment je sentais son bassin se relever légèrement. 

Je m'allongeais sur le ventre, il se plaçait au dessus de moi, j'aime la chaleur de son corps, le poids de son corps, ses baisers qu'il sait me donner entre les deux omoplates, je tournais la tête sur le côté et quand il approchait le visage pour m'embrasser sur la bouche, je sentais la pression de sa bite contre mon cul, je sentais mon cul se dilater, se distendre, se dilater, se remplir, se faire envahir … Sa queue s'enfonçait dans un mouvement lent et ferme … Je gémissait de plaisir … Je sentais mon souffle dans mon oreille et il gémissait lui aussi.

Il terminait par un coup de rein et je poussais un cri ! Il se retirait doucement puis revenait toujours avec une extrême douceur et une grande fermeté. Je sentais la force de ses muscles contre moi. Il me tenait de plus en plus fermement et progressivement accélérait le mouvement. Son vas et vient devenait plus rapide, plus violent, son ventre frappait mes fesses à chaque mouvement. A chaque mouvement il se laissait retomber sur moi de tout son poids. Son souffle devenait plus fort, plus rapide, je le suivais, je sentais le plaisir monter. Ma prostate manifestait. Mon ventre se contractait, un peu comme des convulsions. 

Je jouissais violemment, sans les mains j'éjaculais au moment ou Joël râlait de plaisir, au moment ou lui aussi jouissait dans mon cul. Essoufflé il se laissait retomber sur moi m'écrasant de tout son poids. C'était très agréable, c'était chaud, c'était doux, c'était fort !

On restait encore un moment sans bouger, sans rien dire. Lentement sa bite débandait, lentement et ne ressortait de mon cul que quand elle était devenue suffisamment molle. Il me faisait un gros câlin, un gros baiser dans le coup … On finissait par se relever, faire un rapide passage dans la salle de bain puis on revenait se coucher … 

Joël : Dis moi ! Ton voisin, tu es vraiment accro ?
Moi : Non ! Il me plaît bien c'est tout ! Il est bien foutu et à une bonne tête ! Mais il n'y a rien de plus.
Joël : Tu es sûr ?
Moi : Mais pourquoi tu me demande ça ?
Joël : Tu sais comment je m'appelle ?
Moi : Tu t'appelles Joël espèce de petit branleur !
Joël: Alors pourquoi tu m'a appelé Alexandre ?
Moi : … 

Cette nuit là Joël, le branleur, restait dormir chez moi. Ce n'était pas la première fois mais, pour autant que je me souvienne … C'était la dernière fois … Enfin dans mon lit en tout cas … Et avec moi !

Les jours continuaient dans la monotonie habituelle, tous les jours je croisais mon voisin par le plus grand des hasards. C'était à chaque fois totalement inattendu, mais c'était à chaque fois toujours à la même heure … Et si il y en a qui ne me croient pas ! Je les attends à la sortie … bon je continue …

Mais c'est que ça me rendrait presque ronchon cette histoire ! Depuis maintenant plusieurs semaines que mes voisins s'étaient installés, c'était pour moi une frustration. Ces instants, ces contacts quotidiens et fugaces étaient chacun un moment de bonheur, un sourire, le sourire d'Alexandre … Un regard, les yeux clairs comme un ciel de printemps d'Alexandre. Un salut, les gestes légers et élégants d'Alexandre ... 

Bon je suis mordu moi. C'est parce que je ne l'ai pas sauté ! Bon ce soir je sors en boite, j'en connais une bien décadente, et je saute sur tout ce qui bouge … Ça devrait me défouler et me remettre les idées en place …

Le voisin arrivait ! Mais qu'est ce que je fous moi ! Je suis dans ma cuisine, j'ai loupé l'heure ! Je regardais par la fenêtre ! C'est moi ou il est encore plus mignon que d'habitude … Ah là là, bon ce soir je tue la voisine et demain j'épouse le voisin … Oui mais il ne voudra peut être pas m'épouser si je tue sa copine … Il y a des mecs comme ça qui sont susceptible … Faudrait que j'arrête de me dire n'importe quoi moi dans ma tête ! Mais il fait quoi là, il ressort de sa maison, il retourne à la voiture, il ouvre le coffre, il y met des bagages … ? 

Mais il ne va pas déménager ! Je vais voir ce qui se passe ! Bon il y a le Cerbère mais … Même pas peur ! Enfin si un peu quand même ! Mais il faut que je sache … Discrètement un peu en rasant les murs … Oui je sais, j'étais ridicule ! … Je me faufilais entre les buissons et j'approchais.

Moi : Eh ! Tu pars en voyage ?
Alexandre : ( il sursautait, il ne m'avais pas entendu approcher ) Mais tu joues à quoi là, tu te prends pour un espion ? 
Moi : Non mais ! C'est que j'ai un peu peur d'avoir la trouille … Ta copine …

Alexandre pouffait de rire.

Alexandre : Tu es un cas toi ! Elle part en voyage, elle s’absente pour deux semaines …

Elle apparaissait à la porte et je me dissimulait sous un buisson, elle ne m'avait pas vu. J'entendais Alexandre …

Alexandre : Allons bon il a disparu ! Décidément c'est un cas, il à l'air gentil mais c'est un cas !
Isabelle : Alex ça va être prêt ?
Alexandre : Bien sûr mon amour, le plein est fait, les pneus sont vérifiés, la voiture est … Bon elle ne m'écoute même plus elle est rentrée …
Moi : Elle est rentrée ?

Il sursautait …

Alexandre : Tu es vraiment un cas toi ! 
Moi : Et tu vas te retrouver tout seul pendant deux semaines ?
Alexandre : Bein oui ! Remarque on pourrait se voir pour boire un verre si tu veux … Mais tu me promets de prendre tes médicaments …

Je pouffais de rire à mon tour !

Moi : Non c'est pas ça, c'est seulement ta copine …
Alexandre : Attention, la revoilà …

Discrètement je revenais à ma maison. Depuis ma cuisine je remarquais Alexandre qui jetais un œil dans les buissons, sans doutes pour vérifier si j'étais encore là. Je le voyais hocher la tête de gauche à droite et je devinais ses pensées …

'' Celui-là , c'est un cas ''

Il est trop mignon … Sa copine prenait le volant, ils s'embrassaient rapidement, avec Isabelle il n'y a pas d'épanchements … Alexandre reprenait ensuite ses recherches dans les buissons, je l'appelais depuis la fenêtre de ma cuisine en lui montrant une petite bouteille de bière. Il me faisait un signe de la main et se dirigeait vers ma maison en courant avec légèreté et élégance, ses pieds semblaient ne plus toucher le sol … Ou alors c'est moi qui ne touchais plus le sol.




LE VOISIN D'EN FACE 04



Deux bières … Trois bières … L'ambiance se détendait. Il avait rencontré Isabelle quand ils étaient encore au lycée. C'était sa première copine … J'y croyais pas ! Moi ma première copine je ne sais même plus comment il s'appelait ! Bon il y a eu des filles aussi, pas beaucoup mais il y en a eu au moins, je sais pas mais, je dirais … Au moins … Une !

Ouai c'est quand j'étais jeune, à vingt ans, quelques verres dans le nez, et on fait un peu n'importe quoi … C'est vrai ça une fille quoi ! … Enfin revenons à notre hôte … Alexandre … Je dis notre hôte, c'est une façon de parler …

Sa première copine, il avait à peine dix sept ans … La vache ! Je sais pas comment il a fait. C'est vrai quoi, il est craquant, c'est le mari rêvé pour n'importe quel homme normalement constitué … 

J'ai pas dit une connerie là ? Bon c'est pas grave ! … 

En plus lui, il est cool, là ça fait bien une heure qu'on discute et il est cool. Bon je me lance je vais lui faire une proposition … On va voir.

On sonnait à la porte.

J'allais ouvrir à moitié ronchon, mais qui c'est qui vient me faire chier à l'heure qu'il est et un soir pareil ? C'était Adèle, ça faisait longtemps !

Moi : Adèle tu tombes mal, il est là si tu pouvais revenir un peu plus tard ou un autre jour …
Adèle : Et louper ça ? Non mais tu rêves ?

Elle me repoussait fermement .

Adèle : Pousse-toi de là ou je te marche dessus ! Tu ne t'imagines pas qu'un homme peut m'arrêter !

Ça c'est sûr, si un homme essaye de l'arrêter un jour je ne voudrait pas être à sa place ! C'est pas qu'elle est pas méchante Adèle mais … Comment dire ? … S'il devait y avoir un combat entre elle et ma voisine je ne sais pas sur laquelle il faudrait parier, je ne sais pas laquelle arracherait le bras de l'autre à coups de dents en premier …

Enfin à part ça, elle est absolument adorable. Je n'avais pas fermé la porte que je l'entendais dans le salon …

Adèle : Alors c'est toi le nouveau dans le quartier ? Tout le monde ne parle que de vous, tu n'est pas avec ta femme ? Moi c'est Adèle, je suis une très bonne copine à … truc … 

J'arrivais dans le salon, elle était déjà installée juste à côté d'Alexandre.

Moi : Mais vas y Adèle entre et installe toi, tu es ici chez toi !
Adèle : Mais c'est que je le sais bien et pourquoi tu crois que j'ai pas attendu pour entrer ? 
Moi : Tu veux prendre un verre ? …
Adèle : Un petit Bordeaux ce sera parfait.
Moi : J'ai plus de vin.

Elle ouvrait son sac à main et en sortait une bouteille …

Adèle : Tu as encore des verres ? Ou bien …

J'allais chercher un verre. 

Adèle : Ne t'inquiète pas il est à la bonne température ! Je passais là par hasard et je me suis dit … Tiens si j'allais voir mon vieux copain …
Moi : Truc ou François ?
Adèle : Ça doit être ça ! Ça fait tellement longtemps que je ne l'ai pas vu !
Moi : Au moins depuis hier soir …

Alexandre ne se trompait pas sur notre relation et voyait tout de suite que nous nous taquinions amicalement, il en riait de bon cœur. Entre deux mots Adèle sortait sont téléphone envoyait un message. On la surnommait la Lucky-Luck du SMS, elle fait ça plus vite que son ombre, on n'avait à peine le temps remarquer quelque chose … La discussion continuait, on faisait connaissance mais quelques instants plus tard on sonnait à la porte …

Toujours en ronchonnant j'allais ouvrir. C'était Sophia, la femme d'Adèle, elle avait un gâteau dans les mains …

Sophia : Adèle m'a dit de ne pas venir les mains vides … 

Elle entrait aussitôt, et je voyais alors Thierry, un ami, il s'était caché derrière elle, il écartait les bras en brandissant deux bouteilles de vin … On se faisait la bise et là encore je n'avais pas le temps de refermer la porte que j'entendais des grands cris de surprise de la part d'Adèle qui faisait aussitôt les présentations … Des cris de surprise ! Tu parles, et le SMS c'était quoi ?

Bon je ne sais plus ou j'en étais moi … 

Ah oui je voulais faire une proposition à Alexandre … Bon et bien on sera plus nombreux, c'est tout ! Je passais dans le salon, les bouteilles étaient débouchées, Sophia revenait de la cuisine avec deux verres et Thierry s'était installé dans un fauteuil juste en face d'Alexandre qu'il ne lâchait plus des yeux. 

Moi : Bien il commence a se faire un peu tard si on commandait des pizzas. 

Ma proposition était reçue avec enthousiasme par un grand '' Ouééééééé '' .

En moins d'une demie heure, les pizzas arrivaient, l’ambiance était tout simplement géniale, une bonne bande de copains qui se font un petit repas surprise, pizza , pinard et pour finir un gâteau … Tout le monde avait le sourire, Alexandre était tout simplement radieux, il rayonnait, il était tellement beau. Thierry ne le lâchait pas des yeux et il était lui aussi sous le charme. Bon là il va falloir se calmer, s'il s'approche un peu trop c'est moi qui vais lui arracher le bras d'un coup de dents … Ouai bon avec les fille je ne suis pas de taille mais Thierry il est tout petit, la preuve il avait réussi à se cacher derrière Sophia … 

La nuit était bien avancée quand tout le monde se retirait. Alexandre en premier, je le raccompagnais à la porte …

Alexandre : Merci pour cette soirée, c'était … Super, vraiment super, j'aimerais bien qu'on remette ça un autre soir !

Il avait l'air ému. 

Moi : Tu sais, c'est rien, on prend un verre, des copains passent, un pizza, et … Voilà ! C'est … C'est quand tu veux !
Alexandre : Avec Isa c'est pas si simple !
Moi : Tu ne peux pas te permettre ce genre de soirée entre copains ?
Alexandre : Avec elle tout est programmé à l'avance, et je pense qu'elle a déjà programmé les quarante prochaines années, ça ne sera pas facile de caser une soirée comme ça à nouveau dans son emploie du temps, enfin après son retour …
Moi : Et bien pour le moment elle n'est pas là … Alors tu passes quand tu veux, on se boit un verre, une pizza ou autre chose, des fois on se fait des nouilles … 
Alexandre : Je ne voudrais pas déranger !
Moi : Tu ne déranges pas ! Et puis dis-toi que Adèle elle ne se pose pas se genre de question !
Alexandre : Adèle ! Elle est super ! Et Thierry, il est marrant il ne m'a pas lâché des yeux de toutes la soirée. Au fait Sophia et Adèle … Elles sont parentes, j'ai cru comprendre qu'elles vivaient dans la même maison ?
Moi : Oui si on veut, en fait, elles sont mariées …
Alexandre : C'est ce que j'avais cru comprendre, elles sont toutes les deux mariées, et leurs maris, on ne les a pas vus …
Moi : Non, euh, en fait, c'est pas tout à fait ça … Elles sont mariées … Ensemble … J'étais au mariage et je te dis pas la fête que c'était …
Alexandre : Euh … Ensemble … tu veux dire que …
Moi : Ouai ! Voilà, c'est ça !
Alexandre : Ah ! Bon et bien je te laisse, on se refait une soirée comme ça un autre jour ?

J'ai failli l'embrasser, il était trop mignon … Et il était ému, ça devait être sa première soirée décontractée entre copains depuis qu'il vivait avec son cerbère … J'avais vraiment envie de le prendre dans mes bras et de l'embrasser ! Enfin … !

Peu après tout le monde se retirait.

Thierry : Il est craquant ! Si tu en veux pas tu me le dis, moi ça m'intéresse …
Sophia : Mon pauvre ne t'attache pas, tu n'as aucune chance !
Adèle : Ne l'écoute pas mon Boubou, je crois que tu as toutes tes chances, si tu veux je me charge du cerbère, on pourrait l'éliminer et l'enterrer dans le jardin …
Moi : J'y ai pensé mais si on se débarrasse de sa copine comme ça il ne voudra plus m'épouser … 

Finalement c'est un peu fatigué que je montais me coucher, fatigué mais heureux. J'entendais encore le son de sa voix qui ne pouvait pas cacher son émotion quand il me remerciait … J'avais son sourire devant moi, ses yeux dans les miens, en passant devant un miroir je remarquais que je souriais d'un air béat. La vache ! J'avais pas l'air futé ! Mais bon, j'étais content !

Cette nuit là, j'ai bien dormi. Mes rêves était pleins de douceur, je me réveillais à plusieurs reprises pendant la nuit et chaque fois j'avais le visage d'ange de mon voisin Alexandre devant les yeux, à chaque fois son sourire brillant me réconfortait. Je me rendormais rapidement et paisiblement ! Au petit matin j'étais en forme. 

Je me réveillais tôt, il faisait encore nuit, en face la lumière de sa chambre s'éteignait et c'est la lumière de la salle de bain qui s'allumait … Je l'imaginais, il se glissait sous la douche, il avait fait couler l'eau avant pour qu'elle soit chaude, comme moi, il laissait l'eau couler sur lui, il prenait une savonnette, je l'imaginais se frotter le corps, j'imaginais la mousse blanche du savon recouvrir ses épaules, son torse. De ses mains il se frictionnait, un gros paquet de mousse se formait au niveau de son sexe, on ne pouvait presque plus voir sa queue, il se lavait les fesses, et la mousse glissait, l'eau coulait, il se retrouvait tout propre, tout nu tout propre. Il sortait de la douche s'essuyait, ses cheveux en pagaille lui donnait un air de poète. Il devait se regarder un moment dans le miroir pour se raser, il se souriait et enfin il sortait de la salle de bain, a poil. Sa copine n'était pas là il en profitait, il pouvait se promener à poil dans la maison. J'imaginais sa queue qui se balançait entre ses cuisses, il bandait un moment peut être. J'imaginais sa queue se relever, se balancer devant lui à l'horizontal de droite à gauche …

Ces images dans ma tête ne me laissaient pas indifférent ! Je bandais ferme, j'avais pris ma douche également, j'étais à poil, ma bite se dressait fièrement et se balançait de gauche à droite à chacun de mes mouvements. J'en profitais et ne faisais rien pour me calmer. Bien au contraire, j'imaginais Alexandre qui entrait dans la cuisine, je veux dire ma cuisine, j'étais là, je regardais sa maison par le fenêtre au dessus de l'évier. Il entrait dans la pièce. Il s'approchait de moi, il me donnait un baiser dans le coup, ça me chatouillait et je me tortillais en rigolant mais je le laissais faire. Il passait sa main sur mon ventre, me pinçait doucement les téton, ma queue se redressait encore un peu plus et devenait encore plus ferme … 

Je sentais sa queue qui se relevait entre mes cuisse et se glissait entre mes fesses. Je frémissais, je le laissais faire. Il continuait à me donner des baisers dans le coup et sur les épaules. Je passais ma main sur son avant bras, sa peau était douce et il avait un léger duvet, il n'était pas vraiment poilu, juste un léger duvet blond, discret et doux. 

Il me tirait vers lui et me serrait fort, je penchais la tête en arrière. Je le sentais, il cherchait le chemin … Il ne cherchait pas bien longtemps, rapidement il poussait sur mon anus, il poussait doucement, fermement. Je respirais à fond et me détendais. Je le laissais faire, son souffle était fort, et j'entendais ses gémissements dans mon oreille puis la pression devenait forte, si forte … Elle était suivie par une impression de déchirure, un peu de douleur, beaucoup de bonheur, beaucoup de plaisir quand la douleur se dissipait. 

Suivait un intense plaisir quand sa queue s'enfonçait, quand sa queue remplissait mon cul. Il se retirait doucement et revenait. Je gémissais de plaisir. Il continuait, un peu plus rapide, il respirait plus fort dans mon oreille, et encore plus rapide, je gueulais de plaisir, il ne se retenait plus et les mouvements devenaient plus rapides et plus violents, je me cramponnais à l'évier d'une main et de l'autre je me branlais … Alexandre me serrait contre lui, il se lâchait, ses coups de bassin devenaient violents et son ventre claquait contre mes fesses. Je me branlais, c'est le visage d'Alexandre que j'avais devant les yeux. Ses caresses  , c'étaient les miennes et je m'imaginais dans ses bras, on devait s'y sentir bien. Quand je jouissais, quand j'éjaculais le plaisir était intense et c'était comme si Alexandre me lâchait. Il avait disparu, j'avais un peu arrosé le robinet et j'avais encore le souffle court.

En face j'apercevais mon voisin qui sortait de chez lui et montait dans sa voiture, il jetais un œil dans ma direction, il ne pouvait pas me voir, il démarrait  et partait au boulot. 



LE VOISIN D'EN FACE 5



La journée avait été longue, chaque heure j'avais croisé Alexandre, des dizaines de fois. Un silhouette mince et musclée, une couleur de vêtement, une épaule fine et carrée, une mèche de cheveux châtain clair, un avant bras dénudé avec un fin duvet blond … Et … C'était Alexandre que j'avais devant les yeux. C'était Alexandre que je croisais, que je frôlais, qui me parlait et même quelquefois à qui je répondais … 

La journée était longue, elle n'en finissait pas. Je ne pouvais plus penser. Ce soir viendrait-il me voir ? Viendrait-il boire un verre ? Oserait-il ? Et moi, oserais-je aller l'inviter ? … 

J'étais rentré, il était encore tôt et c'était la première fois depuis quelques semaines que je ne me précipitais pas pour croiser mon voisin au moment ou il arrivait du boulot … Je ne savais plus quoi faire. J'étais accro, j'étais mordu, je le voyais partout. Il arrivait à l'heure, comme tous les jours … Il garait sa voiture dans son allée, comme tous les jours … Il regardait ver ma maison, me voyais et me saluait de la main … Je lui rendais son salut … Je restais là tétanisé, n'osant bouger, n'osant lui faire un geste d'invitation. Comment cette histoire pourrait-elle se terminer ?

Sophia avait sans doutes raison, je n'avais aucune chance. Il était hétéro, il était en couple, il allait se marrier avoir deux enfants, un garçon et une fille. Son programme était déjà prévu par sa copine pour les quarante prochaines années … Je ne pense pas qu'il y avait de place pour moi dans ce programme !

Je n'avais rien prévu pour le souper … Mais si il me restait la boîte de raviolis. Ça devrait suffire …

On sonnait à la porte …

Je ne savais pas comment réagir, c'est qui ? Et si c'était … Alexandre ...Je fais quoi ? 

On sonnait de nouveau …

Bon ! J'allais ouvrir … Finalement c'était Sophia, elle avait un grand plateau recouvert d'aluminium dans les mains. Je lui souriais et la faisait entrer … Suivait Joël, je l'avais pas vu venir celui là, il portait aussi un grand plateau recouvert d'aluminium, en passant à côté de moi il me donnait un rapide baiser sur la bouche …

Joël : Salut ma grosse !
Moi : Vas y entre … Connasse !

Pour toute réponse, il rigolait !

Suivait encore Thierry, lui il portait un panier avec des bouteilles … Je ne l'avais pas vu venir celui là non plus … C'est vrai qu'il est tout petit lui ! ...Il suivait le mouvement … Tout ce joli monde s'installait dans mon salon, Sophia retirait l'aluminium, ils avaient préparé un repas surprise … 

Moi : Bon, les filles … Vous m'expliquez ce qui se passe … Adèle ! Elle est pas là Adèle ? 
Thierry : Elle est parti inviter ton voisin …

On sonnait à la porte.

C'était Adèle, et juste derrière elle … Alexandre. En fin d'après midi, j'avais pas le moral mais là le sourire me revenait soudainement ! Comme à son habitude Adèle entrait sans que je puisse l'en empêcher, Alexandre la suivait, il avait l'air amusé de cette situation.

Ce soir là Alexandre devait comprendre que que tous mes copains étaient gay pas seulement Sophia et Adèle … Il apprenait également que j'étais gay aussi. Ça ne semblait pas le déranger ! En fin de soirée quand il rentrait chez lui il ne faisait pas la bise qu'aux deux filles mais également à Thierry, à Joël et aussi a moi ! J'avais retrouvé le moral !

Les deux semaines passaient vite. C'est un nouveau groupe d'amis qui s'était formé en peu de temps. Trop peu de temps, on se voyait presque tous les soirs, je redoutais le retour d'Isabelle … Le soir de son retour mes amis étaient venu me soutenir le moral … Nous savions tous qu'Alexandre ne nous rejoindrait pas. Il manquait quelqu'un ce soir là … Le moral était au plus bas et c'est l'un après l'autre que nous jetions un œil par la fenêtre, en direction de la maison d'en face. 

Les lumières y étaient toutes allumées, des ombres se déplaçaient d'un pièce à l'autre, on croyait deviner la silhouette d'Isabelle, suivait celle d'Alexandre … Quand les volets se fermaient on croyait entendre des éclats de voix … Mais il fallait se souvenir que Isabelle avait de la voix, beaucoup de voix …

Thierry : C'est elle qui parle comme ça ?
Moi : Elle ne parle pas seulement tout le temps, elle parle aussi très fort !
Sophia : Elle est pire que Adèle … C'est tout dire !
Adèle : Merci, ça fait plaisir. 

On se taisait tous, on écoutait … Un hurlement, c'était pas un mot prononcé très fort, c'était un hurlement … Suivait une porte qui claquait, la porte d'entrée claquait. On tournait tous les yeux vers la maison d'en face … Alexandre était devant sa maison et c'était d'un pas décidé qu'il venait vers ma maison ! On échangeait des regards interrogatifs. Il avait la tête penchée en avant.

Au moment ou il allait frapper à la porte j'ouvrais, on était tous à la porte pour le recevoir. Il avait la tête baissée, il était en larmes ! Je m'écartais pour le laisser entrer, en face une voiture démarrait et accélérait violemment ! 

Alexandre : C'est Isabelle … On s'est un peu … Engueulés !
Moi : Il y a quelque chose qui ne va pas ?
Alexandre : Oui ! C'était la première fois qu'on s'engueulait !
Sophia : C'était pas la première fois que tu faisait autre chose que ce qu'elle t'avait dit de faire ?
Alexandre : Oui mais je ne vois pas le rapport, j'ai rien fait de mal !
Sophia : Il y a des filles comme ça … Si tu suis sans broncher, tout se passe bien … Tu peux me croire bonhomme je sais de quoi je parle !
Adèle : Merci ça fait plaisir, pouffiasse !
Sophie :  Mais c'est pas de toi que je parle ! Mais c'est quelque chose ça ! Je parle d'une fille et aussitôt Madame pense que je parle d'elle …

La dispute continuait et Alexandre arrivait à retrouver un peu le sourire à les entendre, elles en rajoutaient et ça se voyait. On en rajoutait tous un peu et il finissait par oublier un peu, juste un peu, ses soucis …

Alexandre : Isabelle est partie, j'ai pas vraiment envie de rentrer chez moi ce soir …
Adèle : Tu peux dormir ici si tu veux !

Il la regardait …

Alexandre : C'est pas François qui devrait me le proposer ça ?
Adèle : Oh mais si tu attends que Truc il ose t'inviter … Tu devrais commencer à le connaître …
Moi : Sans problème, tu peux dormir ici si tu veux. 
Adèle : Il y a une chambre d'amis, et tu verras on y dort très bien.

Le lendemain matin, j'étais dans ma cuisine, je venais de prendre ma douche mais je m'étais habillé … Alexandre entrait dans la cuisine, dans ma cuisine, lui aussi était habillé. On prenait notre petit déjeuner et la discussion tournait autour de …

Alexandre : Ça fait sept ans que nous sommes ensemble ! 
J'ai jamais eu d'autres copines …
Au boulot j'ai un copain qui me dit que c'est pas normal !
Tu en penses quoi toi ?
Tu t'en souviens de ta première copine ?
Moi : Ma première copine … Voyons … Non je ne sais plus comment il s'appelait !

Alexandre rigolait à cette réponse … On se préparait et on partait au boulot. Alexandre me remerciait de mon soutient, je l'invitais à rester aussi longtemps qu'il voudrait.

Trois jours plus tard Isabelle était de retour. Alexandre rentrait chez lui et la vie reprenait son rythme, monotone et plus triste, soudainement plus triste. On se croisait tous les jours, on se saluait et on prenait le temps de discuter. Isabelle semblait le lâcher un peu. Un mois plus tard, un soir , nous étions sur le trottoir à discuter …

Isabelle : ( Sur un ton sec ) Alexandre … Tu peux venir tout de suite j'ai quelque chose à te dire !
Alexandre : ( Sur le même ton ) Tu ne vois pas que je suis en train de discuter avec notre voisin … Ça ne peut pas attendre dix minutes ?

Paf ! Encore une fois la porte claquait, Isabelle ne rajoutait rien.

Moi : C'est  une impression ou bien ?
Alexandre : C'est pas une impression, elle s'est un peu détendue un moment mais … Chassez le naturel il revient au galop ! Un moment j'ai cru que … 

On continuait à discuter, il se confiait, en fait dans son couple ça n'allait plus du tout … Un peu plus tard, malgré la distance et la route qui séparaient nos maisons j'ai encore entendu des cris, et des hurlements. Ce n'était pas seulement une voix féminine qui se faisait entendre. Une voiture démarrait et accélérait bruyamment. Il faisait nuit et le temps que je me rende à la fenêtre et il n'y avait plus rien à voir, on sonnait à la porte. J'allais ouvrir rapidement, c'était Alexandre.

Il n'était pas mal en point comme l'autre jour mais il faisait quand même une salle tête. 

Alexandre : Elle est partie !
Moi : Entre !
Alexandre : On s'est encore engueulés et elle s'est barrée. C'est vrai quoi ! On ne voit jamais personne, on n'a pas d'amis, jamais une soirée tranquille comme avec toi et tes copains …

Il continuait encore un long moment, il vidait son sac, comme on dit … Sept ans … Il avait vécu sept ans à ne rien décider, à ne rien dire, sans même avoir le droit de donner son avis … Il avait fait comment pour tenir ? Deux heures plus tard.

Moi : C'est une crise, on efface pas sept années comme ça. 
Alexandre : Non, c'est fini, on a rompu, elle ne le sait pas encore et dans quelques jours elle va revenir. La bouche en cœur. Avec son allure méprisante et supérieure elle décidera de nouveau du moindre de mes gestes … Je ne peux plus le supporter !

Il était tard quand on terminait la discussion … Je lui proposais de dormir ici, il ne refusait pas, il n'avait pas envie de passer la nuit dans une maison vide, surtout la sienne.

Je ne dormais pas cette nuit quand la porte de ma chambre s'est ouverte. Je n'ai pas fait de bruit quand une ombre s'est glissée dans ma chambre. Je n'ai pas crié, je n'ai pas sursauté quand un corps s'est glissé dans mon lit, je me suis retourné vers lui, comme ces mouvements qu'on fait quand on dort. Je gardais les yeux ouverts et mon cœur battait fort. Je l'ai vu, il n'a pas vu que mes yeux étaient ouverts, il n'a pas vu tout de suite que je lui ouvrait les bras. Il s'est glissé à côté de moi, doucement pour ne pas me réveiller … Il n'osait plus bouger quand j'ai passé mon bras par dessus son torse, quand je me suis glissé à mon tour tout contre lui, il n'osais plus bouger mais il me caressait doucement le bras et me rendait mon baiser, avec hésitation au début puis avec passion … 

Sa peau était douce, je passais ma main contre son torse, ce n'était pas un rêve, c'était encore bien mieux. Je ne pouvais pas voir ses yeux, mais un faible reflet de lumière sur sa cornée me confirmait qu'il me regardait dans l'obscurité, tout comme moi je le regardais, même si je ne le voyais pas. Je passais mes doigts sur son visage, ses yeux se refermaient sous la caresse de mes doigts, son nez semblait remuer, je devais le chatouiller, ses lèvres s'entrouvraient et il me suçait les doigts avec la langue, me mordillait aussi avec douceur.

Mes doigts continuaient alors à découvrir le reste de son corps, il était timide c'était sa première fois avec un homme mais il apprenait vite et me suivait, il répétait mes mouvements, il découvrait lui aussi mon corps.

Nous nous enlacions et nous roulions l'un sur l'autre, il était comme je l'avais espéré, doux, fort, câlin et ferme. Sa queue était fièrement relevée contre son ventre, contre mon ventre. Nos deux sexes se touchaient, se caressaient. Je passais une jambe entre ses cuisses et attrapais sa jambe et notre jeux commençait à ressembler à un combat ! 

Un combat ou les deux participants terminent gagnants ou alors c'est qu'ils ont perdu tous les deux … Un combat ou les coups portés ne sont pas destiner à faire du mal, des étreintes, des caresses, des baisers.

J'embrassais son torse, son coup, ses épaules, ses lèvres, je me penchais , je caressais sa queue et je la prenais dans ma bouche. Je passais ma langue doucement autour de son gland. Il posait ses deux mains sur ma tête, hésitait à me guider. C'était sans doute la première fois qu'on lui faisait ça. Je ne pense pas que sa copine … Non je ne pense pas !

Comme je m'en doutais, il était bien monté, mais c'est sans difficultés que j'avalais sa queue sur toute sa longueur, jusqu'au fond de ma gorge, je l'entendais gémir de plaisir, je le sentais se contracter, se détendre et de nouveau se crisper et trembler. Pour faire durer le plaisir je relevais la tête, il était allongé sur le dos, je m'allongeais sur lui et le couvrais de baisers, nos langues se mêlaient … Je manquais de souffle, mon cœur allait exploser, je tremblais, je frémissais à son contacte, c'était tellement bon, tellement inattendu.

D'un mouvement rapide et avec force il me retournait, je ne résistais pas et me retrouvais sur le dos, il était à son tour allongé sur moi, me couvrait de baisers, je le couvrais de caresses. Ses baisers descendaient le long de mon corps, il commençaient sur ma gorge, continuaient sur ma poitrine puis sur mon ventre, je riais, il me chatouillait et c'était très agréable, il descendaient encore et finalement sa langue parcourait ma queue, s'attardait sur mon gland puis, pour la première fois il tentait de sucer une queue, il s'appliquait mais il manquait de pratique et je sentais les dents … Je le retenais de la main,il insistait mais je le retenais … 

Je le retournais de nouveau, et me retrouvais au dessus de lui. Je lubrifiais sa queue, il me laissait faire. Doucement en le regardant dans les yeux je m'empalais sur sa bite, doucement, lentement. Je ne voyais pas son visage mais je le devinais, je devinais son sourire d'habitude rayonnant, je devinais ses yeux et je me noyais dedans. Centimètre après centimètre sa queue pénétrait dans mon cul, centimètre après centimètre je la sentais me remplir et le plaisir montait, je gémissait plus fort que lui. Il me caressait, j'avais les jambes repliées , les pieds contre ses hanches et je commençais à me balancer, me soulevant et me laissant retomber, je jeux semblait lui plaire il suivait mes mouvement et les amplifiait avec un mouvement du bassin. 

Rapidement je ne gémissait plus, je gueulais, je gueulais de plus en plus fort, ses mouvement devenaient plus violents, ses caresses plus fortes …

J'éjaculais, je jouissais par le cul et par la queue en même temps. Ses mouvement ne faiblissaient pas, je sentais mes muscles se contracter, c'était intense … Je l'entendais il râlait plus fort, sa respiration devenait saccadée … 

Il gueulait de plaisir, il jouissait à son tour. Les mouvements de son bassin se calmaient, il se laissait retomber sur le dos, je me laissais retomber sur lui ! On restait là, sans bouger, livrés au plaisir de se toucher, de se caresser, de s'embrasser … On s'endormait plus tard chacun dans les bras de l'autre.

Le lendemain matin, je préparais le petit déjeuner. Alexandre entrait dans ma cuisine, nous étions habillés … On ne va tout de même pas se balader à poil tous les jours, et puis, il fallait aller travailler … 

J'ai dit le lendemain ? Je dois me tromper … C'était le lendemain d'un autre lendemain du lendemain de … Enfin c'était bien plus tard … Le temps avait passé si vite !

Isabelle avait fait la gueule pendant plus d'une semaine, et l'avait ensuite harcelé de SMS auxquels il n'avait pas répondu. Entre nous je les ai lu et je peux vous le dire … C'est  une garce manipulatrice ! 

Ensuite elle était passée pour prendre ses affaire … Et surtout reprendre le contrôle de son jouet … Peine perdue, il ne pouvait vraiment plus la supporter et quand elle a commencé cette scène mémorable de la pauvre fille abandonnée par son méchant amant, c'est avec beaucoup de calme qu'il a simplement proposé de lui porter ses bagages jusque dans le coffre de sa voiture  … 

La maison était à lui, en fait c'est surtout lui qui rapportait l'argent à la maison. C'est bien car avec mes revenus qui sont conséquents ça nous fait un niveau de vie … Je vous dis pas ! 

On a mis la maison en location, en passant par une agence pour ne pas être dérangés, les locataires ne savent même pas qu'il est le propriétaire. C'est un couple … Je veux dire un homme et une femme … Ils sont sympas … On les reçoit régulièrement … 

Voilà …

Ah si j'oubliais un détail … On prépare une super fête à tout casser pour le mois prochain … 

On va se marier ! Alors si vous passez dans le coin … Passez nous voir ! … 

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