Le Correspondant

LE CORRESPONDANT


En fait on ne s'était jamais vu. Ça faisait quelques mois, depuis le début de l'hiver qu'on avait commencé à discuter mais par clavier interposé uniquement. Un commentaire laissé sur un film porno, une réponse posée quelques jours plus tard, quelques fantasmes communs et finalement on discutait régulièrement. Je portais une PK CTC par intermittente, c'est une réédition du modèle prototype, il est très confortable et très joli, en métal argenté brillant comme un miroir.

Comment ça, vous ne connaissez pas ? Bon je vous le fait court. C'est un dispositif de chasteté masculin distribué par la PK Companie. Une nouvelle mode et pour moi un fantasme de longue date. J'en porte un depuis l'an dernier, je m’entraîne à le garder de plus en plus longtemps, le but est de découvrir et d'explorer de nouvelles sensations. Ça marche bien, ça me change de mes branlettes quotidiennes. Ouai là ça fait vraiment de nouvelles sensations. J'aime bien !

J'avais donc commencé en vous disant … '' En fait on ne s'était jamais vu '' … Lui c'est Alain ! Moi c'est Claude. Je commence à bien le connaître, même si je n'ai jamais vu sa photo ni entendu sa voix ! Je sais qu'il est plus jeune que moi, mais je ne connais pas son âge, je sais dans quelle ville il habite mais c'est une grande ville … Timidité farouche doublée d'une certaine prudence, quelquefois justifiée à notre époque, mais bon c'est une autre histoire. C'est vrai quoi ! Moi je ne suis pas un satyre et puis de toutes façons, c'est trop petit chez moi pour que je puisse séquestrer quelqu'un … ( bon la je rigole ) …

lui aussi il partage ce même fantasme et il a aussi acheté une dispositif de ce genre, c'est un modèle en résine, couleur ambré et transparent, j'en ai vu en photo, c'est très joli également !

On échange beaucoup, souvent des soirée entières. Il est amusant, et finalement, de phrases en suggestions, puis de suggestions en propositions, puis de propositions en défit puis … Finalement on s'est échangé nos clés en se les envoyant en porte restante. ( toujours le prudence, un peu la trouille de se faire peur en échangeant nos adresses ). 

J'ai donc ses clés depuis maintenant quatre semaines, et il a les miennes depuis le même moment. Le moment ou tu glisses la lettre dans la boite au lettres est un moment très fort. À la seconde ou l'enveloppe disparaît dans la fente, tu pers le contrôle sur une partie de ton corps. J'ai passé cinquante jours avec ce dispositif sur moi mais je dois avouer que à ce moment j'avais comme un nœud à l'estomac. Bien sûr, on n'est pas vraiment prisonnier, enfin pas vraiment … Bon le dispositif est bien foutu, c'est des petits jeunes qui l'ont inventé, j'ai pas tout compris, ils se dirigent vers une carrière d'ingénieurs ou de sportif professionnels, là je n'ai pas tout compris. Enfin bref, c'est pas le problème … Je voulais dire, le dispositif est très solide et il n'est pas donné, si je veux vraiment le retirer sans la clé il faut que je le découpe. Vu le prix que je l'ai payé … J'ai pas vraiment envie de faire ça et en plus il est solide … C'est une ultime solution !

Pour lui c'est pareil remarquez, sauf que le sien coûte moins cher, il est en résine.

Ça fait donc un mois que j'ai perdu le contrôle de ma queue, et je ne sais plus combien de fois je me suis demandé : '' Mais pourquoi j'ai fait ça moi ? '' …

Je ne vous dis pas, c'est pas facile tous les jours, surtout le matin. Enfin dans le corps, physiquement, le plus dur c'est le matin. Je bande souvent très dur, mon dispositif se relève, sinon il pendouille mollement dans la journée, sauf quand j'ai une pulsion. Vous avez peut être vu ces photos ou on voit un mec bander avec un dispositif de chasteté. Sa queue bande fermement et repousse le dispositif, dans un même temps l’anneau tire sur la peau des couilles qui suivent alors le mouvement. La moitié de la bite est en fait ressortie du dispositif, seul l'extrémité est encore dedans, ça ne semble ni confortable ni très efficace. En fait le mec peut parfaitement retirer sa queue du dispositif, seules les couilles restent coincées, ne pouvant pas passer entre la cage et l'anneau cock-ring de maintient.

Et bien là c'est pas du tout pareil, l'entrée de la cage est d'un diamètre intérieur plus  petit que le reste de la cage, la longueur est parfaitement adaptée aussi quand on bande avec ce genre de truc sur soi la queue reste parfaitement coincée dans la cage, elle repousse bien un peu le dispositif qui se relève, mais elles ne peut pas ressortir du dispositif et ne parvient à le repousser que vraiment très peu. Tout le matos reste bien confiné sans pour autant devenir inconfortable … Enfin un peu quand même mais à peine !

Oui il ne faut pas rêver, si ce n'est pas douloureux mais alors pas du tout, c'est tout de même bien présent dans la tête, on le sent tout le temps le truc … Le matin ou quand on bande ferme on ne sent que ça mais dans le reste de la journée, c'est dans la tête que ça se passe et là, à moins d'avoir à se concentrer c'est dans la tête à chaque seconde !

Quatre semaines pendant lesquelles j'avais une cage à bite dans la tête. J'avais surtout envie de me branler. On doit se dire que plus le temps avance plus c'est dur. En fait je ne sais pas si c'est vrai, enfin complètement vrai. Au bout de quatre semaines par moment je ne dis pas ! Mais par moment, pas tout le temps. En fait le moment le plus dur pour moi c'est quelques jours après avoir verrouille le truc. La dernière fois c'est une heure après que je commençais à regretter, que j'avais vraiment envie de me faire plaisir, pourtant je m'étais fait plaisir juste avant. Le lendemain j'étais en manque et le surlendemain c'était pire. C'est deux matinées ont été très difficiles. 

Vous connaissez le proverbe : '' Érection du matin … '' ? Non ? C'est normal c'est moi qui l'ai inventé ce matin là et j'ai pas encore trouvé la suite …

Alain me dit souvent la même chose quand on parle. Je dis, quand on parle, en fait on ne parle pas, on écrit. On a fini par se mettre d'accord, j'habite au bord de la mer et il aimerait bien passer un petit séjour à la mer. Il y a plusieurs plages naturistes dans le coin, j'ai jamais osé porter mon truc à la plage, j'ai vu personne qui en portait jusqu' là, si on me pousse un peu, je ne sais pas si je vais oser …

On est presque en été, il fait un temps magnifique et il fait chaud tous les jours, je ne travaille pas et Alain sera en vacances à partir du week-end prochain … On a finalement décidé de faire un pas en avant … Il vient passer ses trois semaines de vacances chez moi. Je vais enfin savoir à quoi il ressemble le lascar. Et ça fera cinq semaines sous clés samedi matin.

Le jour annoncé, on sonnait à la porte, j'avais fait le ménage vous vous imaginez bien, et c'est tout guilleret que j'allais ouvrir.

Lui : Salut, moi c'est Alain.
Moi : Claude. Entre.

Il entrait, on se faisait la bise. Il était plus jeune que moi, une génération pas plus, il avait une bonne tête, il était plus grand que moi, il était mince et avait une silhouette élancée. Il était imberbe, c'est pas comme moi, je suis du genre nounours …

On était tous les deux un peu intimidés, on ne savait pas quoi dire, pas quoi se dire … 

Moi : Je te propose un café, un thé, un chocolat, une bière ?
Alain : Euh … oui !

Je le regardais en rigolant doucement …

Alain : Un café, ça sera parfait. Je m'installe …
Moi : Fais comme chez toi. Met toi à l'aise !

On prenait un café tout en faisant connaissance, cette fois ci c'était avec la voix et le regard. Il avait l'air un peu intimidé, je l'étais aussi, mais …

Moi : On n'a pas décidé de la manière dont on allait procéder.
Alain : Procéder ? 
Moi : Oui procéder ! Qui retire le dispositif ? Les deux ? Pour combien de temps ? Sous quelles conditions ? …
Alain : Ah ouai ! Ça !

Je le regardais, l'air interrogateur !

Alain : Ouai ! Bein là il y a un problème ! Tu vas pas gueuler j'espère !
Moi : Pourquoi tu m'as raconté des conneries, tu ne le portes pas ?
Alain : Si je le porte, comme je t'ai dit mais … 
Moi : Mais … ?
Alain : J'ai oublié d'emporter tes clés ! Je les avais posées sur ma table basse, dans mon salon et … Elles y sont encore ! Remarque, personne ne va y toucher, elles y seront toujours quand je rentrerai à la maison !

Je le regardais incrédule !

Moi : T'es un marrant toi ?
Alain : Ça me fait plaisir que tu le prennes bien !
Moi : Parce que en plus c'est pas des conneries ?
Alain : Bein non !
Moi : Mais tu est vraiment un enfoiré toi ! Donc je vais devoir garder mon dispositif encore combien de temps moi ?
Alain : Bein …
Moi : Mais je vais me venger moi tu vas voir …
Alain : Tu vas faire quoi ?
Moi : Bein toi aussi tu vas garder ton truc ! 

Je le regardais dans les yeux.

Moi : Tu le portes bien au moins ?
Alain : Oh ça oui je le porte … Mais tu vas me le faire porter … Longtemps …
Moi : En plus tu en rajoutes.
Alain : Je ne l'ai jamais porté aussi longtemps moi !
Moi : Moi non plus !
Alain : Aaaaaah !
Moi : Il fallait y penser avant !

En fait cette annonce n'avait pas jeté un froid comme on aurait pu y penser, elle avait brisé la glace.

Moi : Baisse ton pantalon, je voudrais voir un truc …

En rigolant il s'exécutait …

Alain : Tu me montreras aussi !

Je prenais les clés dans un tiroir juste à côté de moi et les faisais jouer dans le cadenas, la première ouvrait bien le dispositif … La seconde aussi … Ouf !

Alain : Mais tu fais quoi là ?
Moi : Je vérifie que tu ne m'a pas truandé ! Ces cadenas spéciaux sont livrés avec deux clés et il n'y a aucun moyen d'en obtenir d'autres … Je vérifie !
Alain : Je vois que la confiance règne !
Moi : Normal, tu es un marrant toi !
Alain : Fais voir toi maintenant !

Je baissais mon pantalon a mon tour. Plus personne ne parlait. Il regardait mon dispositif, il passait une main sur ma poitrine, me caressait doucement les tétons. Il avait le sourire, c'est vrai qu'il m'avait prévenu qu'il aimait bien la fourrure et la mienne est bien fournie. Sa main descendait sur mon ventre passait sur le côté de mon corps, s'attardait sur mes hanches, frôlait mes reins pour continuer à descendre enfin vers mon dispositif de chasteté qui se relevait alors avec force. Ma queue poussait de toutes ses forces mais restait confinée, bien en place, obligée à rester sage. C'était inconfortable.

A mon tour, je posais une main sur ses hanches, je lui caressais le ventre, passais ma main sur son dispositif de chasteté, je prenais ses couilles dans ma main et serrais un peu. Il relevais la tête et faisais une grimace, un peu comme s'il poussait un cri, mais au ralenti. Je serrais ses couilles dans ma main mais je sais que je ne lui faisais pas mal, j'y allais doucement. Je le tirais vers moi et le prenais dans mes bras. Il ne résistait pas me serrait également dans ses bras. On échangeait alors un baiser, tout doucement au début puis passionné.

On se serrait l'un contre l'autre, il y avait de la tendresse. J'avais envie de le libérer mais … Il allait me libérer lui peut être ? L'enfoiré ! Je sentais sa peau contre la mienne, elle était douce et lisse. Il passait sa main dans ma fourrure ( je donne dans le genre nounours je vous ai dit ). 

Je l’entraînais dans ma chambre, nous avions de toutes façons décidé de dormir ensemble. Je le repoussais sur le lit et me laissais tomber sur lui et là ce n'était plus que caresses, douceur, baisers. J'avais une envie folle qu'il me suce la queue et à voir la manière dont sa langue s'attardait sur mes couilles il devait aussi en avoir envie.

Voilà il est puni, il n'aura pas droit à ma quéquette ! Mais enfin qu'est-ce que je raconte moi ! C'est moi qui suis puni je n'aurai pas droit à ma quéquette et c'était pas prévu ça. J'étais en manque et je me frottais encore plus fort contre lui, ou c'est lui qui faisait ça peut être. 

Il n'y avait pas de sexe entre nous à ce moment ( Bein oui on était tous les deux sous clé, dans un dispositif de chasteté ) Il faut suivre un peu ! Bon excusez moi, je sais bien que vous suivez mon histoire mais c'est vrai ça , j'étais un peu agacé à ce moment. J'étais en manque, mon dispositif devenait difficile à supporter à ce moment et je sentais cette pression infernale du cock-ring sous mes couilles, les ouvertures sur les côtés qui me semblaient me couper la peau, c'était presque douloureux et vraiment désagréable.

Contre ma peau il y avait la douceur de la sienne, la finesses de sa silhouette, ses mains, sa bouche, c'était doux. Contre ma peau il y avait aussi son dispositif de chasteté qui appuyait contre mon ventre, ce n'était pas très agréable, j'avais envie de le lui retirer mais je n'en ferai rien, ça lui apprendra, c'est lui qui a commencé après tout. Contre ma peau il y avait enfin ma cage, ma PK, cette pression épouvantable autour de ma queue, à la base de mon sexe. C'était l’horreur, je voulais le retirer mon truc, je voulais pouvoir me branler, l'obliger à me sucer et pour finir l'enculer sans ménagement, sans lui demander, de force, bien à fond. Je voulais l'entendre hurler même si ce n'était pas de plaisir.

Je le couvrais de baiser avec toute la tendresse que je pouvais manifester et je le sentais vibrer dans mes bras. Son souffle était fort, le mien aussi. Cent fois ma main passait sur ses fesses, cent fois un doigt se glissait entre ses fesses, cent fois mon doigt s'est attardé sur l'ouverture de son petit trou du cul, il me regardait alors avec des yeux tristes avec le souffle court. Il voulait dire : '' Vas y !'' mais je n'en faisais rien, je faisais monter le désir et à voir la tristesse dans son regard il montait, il montait très haut même. Je partageais ma frustration, celle que sa distraction me donnait.

Il en faisait de même, il faisait comme moi, il me copiait le bonhomme ! Longuement il me suçait les couilles tout en me massant le trou du cul, il me laissait l'impression qu'il allait franchir cette frontière de l'intimité plus sérieuse, plus délectable, plus jouissive encore que tout ce qu'on pouvait se faire à ce moment, mais lui non plus n'en faisait rien ! 

Je ne me faisait pas prier pour lui sucer les couilles, pour lui mordiller la peau un peu partout et en particulier sur les tétons, je lui arrachait alors de petits gémissements, de petites plaintes. Il passait alors un bras derrière ma tête et me serrait contre lui.

Je le sentais trembler, je le sentais vibrer, je tremblais et vibrais également, nous avions le souffle fort et court, nos cœurs battaient à tout rompre et peu à peu nos caresses redevenaient plus lentes, moins fortes, plus douces …

J'étais allongé sur le dos, il était allongé sur moi, d'une main je lui caressais les fesses, d'une main il me caressais les couilles. On échangeait un baiser et pendant un long moment on ne bougeait plus. Son souffle redevenait plus lent, je le sentais se détendre. Un instant j'ai même cru qu'il dormait, c'était un instant agréable. 

Ma queue me faisait presque mal, mais je me calmais également, je respirait plus lentement mais je sentais ma queue qui se contractait à chaque battement de mon cœur, mon sexe qui se balançait au même rythme.

Il relevais la tête, me donnait un baiser sur le torse.

Alain : C'est galère !
Moi : Ce truc, c'est une recherche de nouvelles sensations ?
Alain : Oui !
Moi : Et là, ce ne sont pas de nouvelles sensations qu'on explore là ?

Il pouffait de rire.

Alain : C'est pas ce que j'avais prévu !

Je rigolais à mon tour.

Alain : Mais toi tu as ma clé ?
Moi : Oui !
Alain : Et tu me libère quand ?
Moi : Quand tu m'auras libéré !
Alain : Oui mais … Non … C'est pas ce que j'avais prévu ça !
Moi : Moi non plus ! Mais c'est comme ça ! C'est toi qui l'a cherché !
Alain : Pffff ! Je n'ai jamais porté ce truc aussi longtemps.
Moi : Moi non plus !
Alain : Ça fait déjà cinq semaines, trois à venir avant la fin des vacances …
Moi : Et combien encore après ?
Alain : Tu déconnes !
Moi : Je pense que je vais t'infliger une pénalité mais je ne sais pas comment je vais la calculer. Déjà une semaine de plus, ensuite … Disons une journée de plus par semaine à partir de maintenant.
Alain : Tu abuses !
Moi : Chaque semaine entamée sous clés sera terminée sous clés
Alain : Tu abuses !
Moi : En plus les clés je ne te les enverrai pas par la poste.

Il relevait la tête comme s'il n'avait pas compris la phrase.

Moi : Je te les remettrais en main propre.
Alain : On fera comment ?
Moi : Soit tu viendras les chercher, soit j'irais te les porter !

Il ne disait plus rien et me serrait dans ses bras avec force. Au mieux j'aurais porté le dispositif neuf semaines au mieux il le portera onze ...

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