Un soir

UN SOIR


Je n'ai jamais vraiment aimé ce genre d'endroit mais il y a des jours ou on éprouve ce besoin irrépressible. On vient alors, quelquefois la boule au ventre mais on vient ... 

C'était la mie-saison, il ne faisait pas froid et il avait cessé de pleuvoir depuis un bon  moment. La nuit était tombée, entre les poteaux, des ombres glissaient silencieusement. De l'autre coté du fleuve on voyait les lampadaires se refléter sur l'eau, quelques péniches glissaient poussées par un ronronnement lointain. Je regardais la lumière danser dans leurs sillages. Une ombre s'approchait, je ne voyais pas son visage. Je sentais cette odeur de cigarette froide …

Non, ça je n'aime pas, je lui disais juste '' Non '' en remuant la tête de gauche à droite, il n'insistait pas, il repartait. Je n'avais pas vu son visage et il n'avait certainement pas vu le mien. C'est mieux comme ça. Si on se voit plus tard on ne se reconnaîtra pas … C'est mieux !

Le plus souvent après on n'échange même pas nos prénoms, on se sépare, au mieux on se salut. Quelquefois il arrive qu'on se revoit. Certains ne veulent pas remettre ça, on m'a dit un jour '' Je ne le refait jamais deux fois avec le même ! '' …  C'est charmant !

D'autres fois, c'est plus rare mais tout arrive, on discute. On s'échange alors nos prénoms et si on se revoit on se salut alors … Souvent on remet ça ! Surtout si on avait pris la peine de discuter un long moment … Un lien aurait-il alors pu se créer ?

Il arrive mais c'est encore plus rare qu'on continue la discussion devant un café … Là c'est sûr on s'échange nos téléphones, nos prénoms et nos noms … Il n'est pas rare alors qu'on se revoit chez l'un ou chez l'autre … Il arrive même quelquefois que la relation dure quelques temps.

Mais ça c'est rare. Le besoin qui nous a conduit jusqu'ici est le plus souvent une simple pulsion et si on ne parvient pas à l'assouvir on en repartira qu'un peu plus frustré, contrarié, agacé. 

En général dans ces cas la je termine dans un bar mais pas devant un café. Si j'ai envie d'insister c'est dans un bar privé que je me termine. C'est alors plus facile de ne pas rentrer seul. Sinon c'est plus facile de rentrer seul, mais là il ne faut pas conduire !

La route passe au dessus, entre les poteaux qui la soutiennent les ombres se multipliaient . Elles se déplaçaient en silence, d'un poteau à l'autre, d'une ombre à l'autre. Des murmures, quelquefois un éclat de voix, mais sinon des murmures. Une ombre passait à coté de moi, une main me caressait l'entre jambe, je laissais faire. Il s'arrêtait juste à coté, j’apercevais un reflet de lumière dans ses yeux. On  avait la même taille … 

Il me regardait sans rien dire un court moment. Puis tendait la main et me tâtait l'entre jambe, je bandais ferme, il passait alors sa main derrière ma nuque me tirait vers lui et me disait … 

'' Suce moi la queue ! ''

J'étais venu pour ça, je m'exécutais, je m'accroupissais devant lui, je lui ouvrais la braguette, il me caressait les cheveux pour m'encourager, je baissais son slip, c'était une bonne surprise, il en avait une belle …

Rapidement il bandait, je lui caressais tout d'abord la queue sur toute sa longueur, j'aime bien les grosses queue et là j'étais gâté. Je ne sais pas si je le reverrais celui-là, aussi j'avais l'intention d'en profiter. Je posais mes lèvres sur son gland et le caressais du bout de ma langue, il semblait apprécier. Ses deux mains me caressaient les cheveux et me retenaient la tête. 

Ma langue se régalait de son gland, je la faisait tourner autour en insistant à chaque passage sur son orifice lui arrachant déjà quelques gémissements. Je prenais son gland dans ma bouche, il appuyait fermement sur ma tête, je résistais. Doucement, il faut savoir prendre son temps, il appuyait moins fort me laissant de temps de m'adapter, c'est vrai qu'elle était belle et de bonne taille. Il était circoncis, c'est rare et j'aime ça, moi je ne le suis pas mais j'aime ça quand même. 

Il avançait son bassin puis le reculait, à chaque mouvement il enfonçait un peu plus sa queue dans ma bouche, je le laissais faire et ne résistais que quand il y allait un peu trop fort. J'avais décidé que cette bite là, je me la prendrais en entier dans la bouche … Enfin j'allais essayer ! Je bandais à mort !

J'avais passé mes mains derrière le haut de ses cuisses, je le tirais vers moi et avançais ma tête pour tenter d'avaler sa queue. Il avançait son bassin et poussait sur ma tête, je résistais de moins en moins. Sa queue s'enfonçait de plus en plus et par moment me chatouillait la glotte … A ce moment il faut bien synchroniser sa respiration si on ne veut pas vomir, je résistais juste assez pour pouvoir synchroniser ma respiration et tout se passait bien.

Les mouvements de son bassin devenaient plus amples, plus réguliers, je respirais bien à fond puis je le laissais s'enfoncer. A chaque mouvement je le sentais s'enfoncer plus profond … Je me demande comment ma braguette a fait pour résister …

Un mouvement violent et mon nez s'écrasait sur son bas ventre ! Il me retenait, je me contrôlais, je poussais encore plus même un instant puis je tentais de me dégager, un peu d'air sinon je vais … Il me relâchait, me laissait récupérer, j'avais sa bite qui se relevait juste devant mon visage, je la caressais un moment avec la main … 

Quand je relevais le regard je devinais son visage penché vers moi, il devait me sourire …

'' Tu fais ça bien, on m'a pas souvent aussi bien sucé …''

Sa bite se relevait à la verticale, il appuyait dessus pour la rabaisser à l’horizontale, son gland juste devant ma bouche, il avait une main juste derrière ma tête …

'' Allez, on y retourne, ouvre la bouche … ''

Je m’exécutais, il appuyait alors rapidement sans prévenir et avançait fermement son bassin, j'avalais tout et mes lèvres se retrouvaient à la base de sa queue, j’étais pris par surprise mais je résistais, en vain, j'avalais, je le tirais vers moi, il avançait et reculait son bassin, ma bouche restait collée sa queue bien enfoncée jusqu'à ma gorge suivait son mouvement, je me concentrais et j'arrivais à me contrôler, il gémissait, ma queue se manifestait de plus en plus dans mon pantalon, je bandais toujours aussi fort . La situation n'était pas confortable mais j'appréciais . Au bout de quelques instant je me retirais rapidement, j'étais à la limite … Il gémissait toujours . Il se retournait sur le coté et continuait à se masturber . Son souffle était fort et régulier . Encore quelques gémissements et il éjaculait . Je regardais le sperme gicler , un premier jet qui retombait un peu plus loin dans le noir  était suivi par un second puis un dernier moins violent … 

Il restait là sans bouger, se secouait la queue, reprenait son souffle puis remontait son pantalon …

'' Dis donc, tu fais ça bien toi, je te paye un verre ? ''

Bien sûr j'acceptais !

On se retrouvait dans un bar près du centre ville. Je pouvais le voir un peu mieux en pleine lumière. Il avait une bonne tête. Je le trouvais plutôt sexy. On discutait un moment …

C'était une de ces rencontres rares, on n'échangeait pas seulement nos prénom mais aussi nos téléphone. Lui John, moi Thierry. On se reverra ça c'est sûr ! Enfin j'espère.

Je ne loupais rien de ses gestes, de ses sourires, de ses regards … En moins d'une heure je tombais sous le charme … Il fallait qu'on se revoit ! Quand il se levait pour aller aux toilettes je ne loupais rien de sa silhouette, la bosse qui apparaissait à son entre jambe cachait bien ce qui s'y trouvait tout en laissant soupçonner une surprise, et maintenant moi je savais que c'était une grosse surprise !

Quand on s'est séparé on se serrait la main. Je l'aurait bien pris dans mes bras mais ce n'était pas l'endroit … On se souriait, il me faisait un clin d’œil, un dernier sourire et on se séparait . 

Je rentrais sans traîner ce soir là. J'avais encore en tête cette rencontre. Je m'assurais encore une fois que j'avais son numéro de téléphone … J'oserais l'appeler ? Oui mais dans quelques jours, pas trop tôt, il aurait l'impression que je le poursuit. Pas trop tard non plus, il m'aurait oublié …

J’arrivais chez moi et je me remettais ma cage de chasteté, j'avais décidé il y a quelques semaines que je ne me masturberais plus. J'avais décidé que mon plaisir serait toujours partagé, plus jamais solitaire …

C'était machinalement que j'avais passé l'anneau principal et que j'y avais fixé la cage après y avoir glissé ma queue … Je ne bandais plus à ce moment mais quelques instants plus tard je ressentais la pression, ma queue manifestait, elle réclamait un plaisir … Un plaisir que je ne lui donnerais pas, que je ne me donnerais pas !

Quelques jours plus tard, dans l'après midi je recevais un message . C'était John . Il me proposait une rendez-vous dans le bar ou nous avions déjà bu un verre … J'acceptais sans hésiter … De retour chez moi, je me précipitais sur ma table de nuit, j'en sortais la clée de mon dispositif et je me libérais … Je ne bandais pas tout de suite … Je prenais une douche et j'en ressortais avec une forte érection mais je savais me retenir … 

C'est pas toujours facile de résister quand on a la clée à portée de main. On peut se dire qu'on n'a de compte à rendre à personne. Que c'est un choix et que je peux si je veux … quand je veux … Mais en effet c'est un choix et depuis plus de sept semaines je m'y tiens. Et comme je n'avais rencontré aucun partenaire depuis plus de sept semaines …

Je me préparais, j'étais tout beau, tout propre, prêt à me faire défoncer le cul, je suis surtout passif et j'ai comme l'impression que lui il est surtout actif … C'est cool, avec un peu de chance on devrait pouvoir s'entendre.

A l'heure prévue j'arrivais. Il était là, son verre était encore plein, il ne devais pas être là depuis bien longtemps. A mon arrivée il se levait pour me saluer et me serrer la main … On s'échangeait les formules habituelles de politesses. Ma bite explosait dans mon pantalon … On discutait, je n'attendait qu'une chose … Qu'il me propose de passer à l'acte.

Il était actif, exclusivement actif il me disait … Et moi serais-je disposé à être passif ? … Exclusivement passif ! Il me disait en rigolant que ma bite ne l’intéressait pas, ma bouche oui, oh ça oui après y avoir goûte on a envie d'y retourner … Mon cul … Pourquoi pas mais ma bite et mes couilles on pouvait les enlever ça ne le dérangeait pas … Par contre moi si … Non, non on n’enlève rien . Je garde tout et j'y tiens beaucoup … Ça le faisait rire ! 

Il me proposait alors une truc qu'il trouvait rigolo, me disant que par contre si j'étais vraiment passif ça pourrait m'amuser aussi … Un jockstrap, j'avais vaguement entendu parler de ce truc. Un sous vêtement qui laissait le cul bien à l'air et tenait bien ce qu'il y avait devant … Il me glissait alors un petit paquet, un enveloppe en papier kraft, et m'invitait à aller l'essayer … 

J’hésitais quelques minutes et me rendais dans les WC pour faire un essais … Ça avait l'air cool ce truc, il était un peu juste en taille mais c'était encore mieux. Ça me faisait une belle bosse devant et mon cul était complètement à l'air … Je n'avais pas de miroir pour me regarder mais je me disait que je devait être sexy …

Je revenais avec un grand sourire, il le remarquait … On allait chez lui, il habitait dans un quartier proche.

Il me demandait de me déshabiller, il voulait voir ce que ça donnait … Je me retrouvais rapidement à poil, mon slip dans la poche de mon pantalon. Il regardait avec plaisir … Me disait '' Bon comme ça, ça va, il ne sera pas nécessaire d'enlever quelque chose '', il rigolait, il plaisantait … Je lui répondait toujours pareil '' Non, non on ne retire rien … '' . Il me prenait alors dans ses bras !

Il me tirait vers lui et m'embrassait. Ça devenait intéressant cette histoire ! Il me caressait sur tout le corps en me malaxant fermement les fesses. Je glissait mes mains sous son blouson, soulevais sa chemise et lui caressais le dos. Sa peau était douce, je n'avais touché que sa bite et ses fesses mais le reste de son corps était d'une grande douceur . Il était d'une grande douceur, il me serrait dans ses bras et continuait à me caresser avec tendresse et fermeté !

Rapidement son blouson tombait, suivait sa chemise. Je n'avais pas encore vu son torse … Il était bien bâti le gars, j'en profitais, il appréciait ! Je me mettais à genoux devant lui et déboutonnais son pantalon, il bandait déjà bien quand je commençais à lui sucer le gland … Je sentais ma queue qui se manifestait une fois de plus mais c'était efficace son truc, j'avais une bosse bien dure mais qui restait parfaitement confinée ...

Pris d'une véritable fièvre j'avalais son gland puis plus profond la moitié de sa queue. Il appuyait sur ma tête … Pendant un long moment il me limait la bouche me retenant la tête fermement et enfonçant sa queue de plus en plus profond avec de violents mouvements de son bassin. J'ouvrais grand ma bouche et j'encaissais. Wouah, pas toujours facile ! Mais j'encaissais et il appréciait !

Il me relevait, me prenait dans ses bras, m'embrassait et me retournait, d'une mains il me penchait en avant, je me laissait faire … Il me lubrifiait abondamment le cul et sans attendre plus appuyait sa bite juste sur mon cul, poussait, je gueulais, il poussait encore plus fort, je gueulais vraiment mais ne lui demandais pas d'arrêter. Je sentais sa bite me pénétrer, mon cul se dilatait comme jamais, ça faisait mal mais j'en voulais , sa queue je la voulais. Ça faisait mal, ça faisait même vraiment mal quand son bas ventre heurtait mes fesses. Il me relevais et me serrait contre lui …

Il commençait des mouvements de vas et viens doucement au début et rapidement plus fort, très fort et rapide, très rapide … Il me faisait mal mais je le laissais faire. Il me basculait contre le mur, s'appuyait contre moi et continuait à me limer le cul … Rapidement il ne se retenait plus, je hurlais, il posait sa main sur ma bouche pour me faire taire ! Je le laissais faire ! Je serrais les poings. Je serrais les dents. Mes muscles étaient tendus. Je devais être tout rouge. Je ne sais plus si je pleurais …

Son souffle devenait plus fort, plus rapide, ses coups de reins aussi, il commençait à pousser des gémissements, je sais que là je pleurais, ça ne le calmait pas, il continuait sans aucune retenue … C'est en poussant un cri dans mon oreille qu'il jouissait dans mon cul … Encore quelques mouvements qui ressemblaient presque à des convulsions … J'avais le souffle coupé. Il s'appuyait un moment contre moi … Il finissait par se retirer en m'arrachant quelques gémissements supplémentaires … Il appuyait son menton sur mon épaule et me donnait un baiser dans le cou.

A plusieurs reprises il m'avait caressé la bite à travers le jock mais sans jamais insister, presque par hasard, presque par erreur …

On a recommencé ce genre de soirée à plusieurs reprises. Puis, avec le temps c'est devenu une habitude … C'était pour moi un plaisir intense et pourtant incomplet et plus le temps passait plus c'était incomplet … En rentrant chez moi, la première chose que je faisais c'était de remettre mon dispositif de chasteté et c'était la dernière chose que je faisais avant de le retrouver …

Rapidement on se voyait deux fois par semaine quelquefois trois … Il m'appelait avant, on se retrouvait chez lui ou chez moi. C'est plus confortable que sur les quais du fleuve, juste sous la sortie de l'autoroute …

Plus de quatre semaines plus tard. Je ne m'attendais pas à le voir quand il frappait à ma porte. Je le laissais entrer. Il me demandait si je portais le jock et quand je lui répondait que non il me demandait alors de le faire avant que … Je retirais alors mont-shirt, baissait mon pantalon … Il me regardait en rigolant et en me disant que si je voulais sa quéquette soit je mettais le jock soit je retirais ma bite (il disait ça pour rire) … Je baissais mon slip … Il regardait avec des yeux tout ronds et visiblement il appréciait … Un grand sourire se dessinait sur son visage … Ce soir là il était déchaîné, il m'a pris dans tous les sens et plusieurs fois de suite, dans la nuit il me réveillait en me caressant les couilles avant de me retourner et de m'enculer une fois de plus … 

Au petit matin il me laissait en me disant qu'il avait un projet pour moi ! … 

Le week-end je le retrouvais chez lui, il me demandait de me déshabiller, je m'exécutais et m'installais sur un fauteuil les jambes bien écarter pour qu'il puisse regarder, il semblait apprécier … Il allait dans sa cuisine et en revenait sans rien dire avec une sorte de pince dans la main. Je reconnaissais l'objet immédiatement. Il me demandait d'écarter les cuisses, je lui obéissais … Il se penchait vers moi, retirait mon cadenas et sans dire un mot, sans que je ne dise un mot … Il actionnait sa pince à riveter et refermait mon dispositif d'une manière permanente ...

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