GROUPE DE VACANCES 11 Ep 11 : COMME DES VOLEURS

 GROUPE DE VACANCES 11

Ep 11 : COMME DES VOLEURS 



Nous arrivions à la terrasse ou se tenait le premier homme que nous avions repéré. Lui aussi il était balaise et n'avait pas l'air commode. Ils nous regardaient d'un air menaçant …


– Videz vos poches ! Vous n'avez pas d'arme ? Qu'est ce que vous foutez là ?.


– Vous n'avez pas le droit, ne me touchez pas ! Râlait Antoine semblant se rebeller.


Il recevait aussitôt une gifle comme celle qui m'avait calmé un peu plus tôt ... Il ne bougeait plus une oreille ! Je lui faisait signe de ne pas insister on n'était pas de taille !


On vidait nos poches, nos papiers, téléphones, clés … Les deux hommes regardaient en détails le contenu de nos poches … Antoine voulait protester mais je lui disais de ne rien faire !


– Tenez vous tranquilles et tout se passera bien ! … Antoine … Jérémy … Vous pénétrez souvent chez les gens pour faire des cambriolages comme ça … Nous demandait

– Moi, j'ai jamais vu des cambrioleurs aussi nuls ! Rajoutait son collègue.


Ils éclataient de rire …


– En plein jour, sans même essayer de se cacher … Continuait un des hommes.

– On appelle la police tout de suite ou on attend le retour de Monsieur Le Conte ?

– On va attendre, il ne devrait pas tarder …

 

– On n'est pas des cambrioleurs !  … Bafouillait Antoine.


– Toi tu la fermes, tu joues pas les rebelles et tu ne bouges pas ou je t'en colle une !


Ils continuaient à rigoler  … 


On restait assis sans bouger et sans rien dire pendant un bon moment ! 


– Alors vous venez souvent chez les gents ? Comme ça, par effraction ! Nous demandait celui qui semblait être le chef, le ton de sa voix était plus calme.

– On voulait sonner mais, il n'y a pas de sonnette ! Lui répondais-je.

– Vous vouliez voler quoi ?

– On ne voulait rien voler ! On est déjà venus, pendant les vacances, il y a trois mois … Je suis venus aussi trois mois plus tôt ! Répondais-je.

– Et vous êtes venus … En repérage ? Il ne voulaient pas nous croire.

– Pas en repérage, on n'est pas des voleurs ! On est venu avec un groupe pendant deux semaines ! Insistait Antoine.

– Une sorte de colonie de vacances ! Rajoutais-je.

– Alors vous devriez savoir qu'on ne reçoit que sur rendez-vous … C'est pour ça qu'il n'y a pas de sonnette !

– Quand on est venu il y en avait un qui avait les clés !


Les deux gardes se concertaient … Le gardien quittait la salle, le chef restait avec nous …


– Ne faites pas les marioles, je suis capable de vous neutraliser tous les deux … Mais bon, c'est vrai que vous n'avez pas l'air bien dangereux …


Une heure passait, le chef des garde nous autorisait à nous lever, nous servait à boire, il nous dit que de toutes façons il y avait d'autres gardes, que si on faisait les cons on n'arriverait pas jusqu'à la sortie sans être rattrapés. On parlait un peu, je lui décrivait l'organisation des salles du château et il devait reconnaître que, en effet, je connaissais les lieux, que j'étais déjà venu …


Brusquement, il se levait et me lançait en me montrant du doigt … 


– Toi, lève toi et baisse ton pantalon !


J'hésitais … Antoine pouffait de rire en entendant une telle réflexion ! Le chef insistait sur un ton plus fort, plus autoritaire. Je me levais et sans aucune conviction je baissais mon pantalon, je n'avais pas de sous vêtements … Antoine ricanait …


– Quand à toi, arrête de ricaner bêtement et fait pareil …


Là c'est moi qui ricanait …


– Ça va Djé, c'est pas drôle !


J'avais le pantalon baissé et je me marrais. Antoine n'avait pas non plus de sous vêtements, on n'avait pas l'air fin tous les deux, le pantalon sur les chevilles … Un autre garde qu'on ne connaissait pas arrivait et commençait à rigoler franchement en nous voyant. Là on commençait à être gênés et pourtant on en avait vu d'autre … 


– Il veulent me faire croire que ce sont des habitués des lieux ! Ils sont marrants ! 

– Des cambrioleurs ! Répétait le garde.

– Si c'est le cas, ils ne sont pas doués … Mais  '' … à ce point là … La connerie ça devient gênant … '' ! Répondait l'autre en rigolant.


Les deux gardes rigolaient de bon cœur … 


– On leur montre ? Proposait l'un à son collègue.


En rigolant le garde faisait oui de la tête. Ils nous faisaient face tous les deux et sans aucune hésitation, sans aucune gêne apparente baissaient leurs pantalons … Nous étions pétrifiés … Ils portaient tous les deux un dispositif de chasteté, mais pas comme celui que nous avions porté, en métal comme celui de Greg ! On regardait ça la bouche ouverte, l'air pas vraiment futés … La scène pouvais paraître cocasse. Quatre hommes se faisant face avec le pantalon baissé, deux portaient un dispositif de chasteté et les deux autres commençaient  à bander … 


Voyant notre réaction, le chef nous dit de nous rhabiller et nous remontions tous nos pantalons … 


– Attention les jeunes, ici c'est érection interdite … Si j'en voix un qui bande … Tazer !


Les deux gardes riaient joyeusement … Le téléphone sonnait, le chef répondait, le ton changeait tout de suite … Monsieur Le Conte était arrivé ! Il était dans son bureau et voulait savoir ce qui se passait. Les gardes redevenaient sérieux, ils ne semblaient pas tendus ni inquiet mais ils ne rigolaient plus. Le chef quittait la salle nous plaçant sous la garde de son collègue. 


Il revenait un petit moment plus tard … 


– Monsieur Le Conte veut voir les deux garçons … Il m'a dit de ne pas appeler la police … Pas pour le moment ! … 


On se sentait soulagé  ! Nous passions devant, les gardes nous suivaient, ils pouvaient constater que nous connaissions les lieux mais bon, on en avait déjà parlé, et on arrivait devant la porte du bureau … Le chef frappait, une voix lui disait d'entrer, il ouvrait la porte et avançait … 


– C'est bon, faites entrer les deux garçons et laissez, nous … Je pense qu'ils ne représentent aucun danger … Ordonnait celui qui devait le Monsieur Leconte.


On entrait ! On ne connaissait pas ce bureau, cette salle était une des salles qui restaient fermées pendant le '' groupe de vacances ''. Au fond de la salle un grand bureau, derrière, des fenêtres qui donnaient sur le parc et assis au bureau un homme qui pourrait facilement être notre grand père. Il présentait bien, très classe, très bien habillé … il nous regardait d'un air sévère !


– Alors on se livre a des cambriolages en plein jour … Sans prendre la peine de se cacher … Si vous espérez en faire votre profession les jeunes, il vous faudra faire des progrès !

– On n'est pas des voleurs ! Lui répondais-je.

– En fait on est déjà venus !

– Mais aux dernières vacances on n'a pas pu !

– On était en rattrapage !


… 


– Donnez moi une bonne raison de ne pas appeler la police !



On ne savait pas quoi dire, on se regardait d'un air pathétique . 


– S'il vous plaît, ne faites pas ça, mes parents vont me tuer … Je préfèrais encore que ce soit un de vos gardes … Mais c'est vrai on est des habitués …

– Des habitués ? Et vous voudriez que je vous laisse partir ?

– On préférerait … oui ! Répondais-je.

– Mais pourquoi êtes vous venus ? Insistait Mr Leconte.

– On voulait savoir qui organisait '' le groupe de vacances ''

– On a participé, moi une fois … Lui deux fois ! Reprenait Antoine après moi.

– Alors vous devriez savoir qu'il y a une formalité à remplir … 


Le chef des gardes entrait avec un plateau recouvert d'un couvercle argenté volumineux … Il se plaçait en retrait au milieu de la salle et attendait !


– C'est une formalité simple, vous devriez connaître … Non ? … Une proposition simple, vous dites oui, vous dites non … Dans ce dernier cas c'est la police ! Vous dites oui, on se revoit dans un an et on en reparle … Vous aurez alors le choix de dire non ! Nous proposait Mr Leconte.


Le chef des gardes soulevait le couvercle … Il y avait deux dispositifs de chasteté, en métal, comme celui que portaient les gardes ou encore Greg … 


– Bien sûr vous devez répondre '' oui '' tous les deux, sinon la proposition de tient pas !


Antoine et moi, on se regardait. Bon d'accord d'un certain côté notre enquête avançait mais d'un autre côté, c'est pas comme ça qu'on avait vu les choses … En fait on ne les avait pas vu du tout … On ne s'attendait à rien de spécial … Un geste de la tête du haut vers le bas … On prenait chacun un dispositif … Le Conte nous observait … D'un geste de la main il nous faisait signe de procéder … 


– Et vous ! Vous en avez un peut être ! Sinon de … Tentais-je.


Je recevais une gifle et je me retrouvais à moité sonné ! Le garde, il ne plaisantait pas !


Finalement, on procédait … On baissait notre pantalon, après la gifle je ne bandait plus du tout, Antoine non plus. Il m'a dit plus tard que cette gifle l'avait calmé, comme s'il l'avait reçu lui-même ! Le dispositif était un peu différent du notre quelques mois plus tôt … Le système de fermeture était incorporé, il n'y avait pas de cadenas . Il suffisait de le refermer … clic … et il était verrouillé !


– Et bien Antoine et Djé. C'est bien comme ça que tout le monde vous appelle Jérémy ? Désormais vous pouvez rester si vous le souhaitez … Vous garderez ce dispositif pendant un an … Peut être que cela va vous motiver dans vos études … Le premier trimestre était bon Djé, le second excellent … Le troisième dramatique !!! Et quand à vous Antoine, votre potentiel est remarquable, vous avez tout ce qu'il faut pour réussir … Mais voilà, vous vous dispersez !!!


Mr Le Conte ne nous avait même pas laissé le temps de remonter nos pantalons et nous étions là, la bouche ouverte, l'air idiot, enfermés dans un dispositif de chasteté avec le pantalon sur les chevilles à recevoir une leçon de morale par quelqu'un que nous n'avions jamais vu et qui semblait tout savoir sur nous ! On remontait nos pantalons et on suivait le garde qui nous conduisait à une chambre … 


– Je vous l'avais dit, les jeunes, ici c'est érection interdite … Le souper sera servi dans une heure ! Nous répétait le garde en rigolant.


Dans les escaliers, en montant, je remarquais par la fenêtre que ma voiture était garée devant le château … Ils sont décidément bien organisés, Monsieur Le Conte savait tout de nous … C'était forcément lui qui organisait tout ça ! Notre chambre était dans un angle deux grandes fenêtres ouvraient vers le parc, une troisième vers la façade du château, de là je pouvais voir ma voiture … Toutes nos affaires avaient été montées dans la chambre, nos papiers et même les clés de la voiture étaient soigneusement posés sur une table au milieu de la chambre … 


De notre chambre on pouvait voir toutes les arrivées et justement une voiture avançait dans l'allée bordée d'arbres, elle se garait à côté de la mienne, un jeune homme en sortait …


Je hurlais '' C'est Greg '' 


C'était Greg qui sortait de la voiture et entrait dans le château Antoine s'était précipité et l'avait vu aussi !


On frappait à la porte, Antoine et moi nous regardions sans savoir quoi faire … On frappait de nouveau … 


– Oui … Entrez  …


Un homme qu'on pouvait supposer être un employé de maison entrait, il nous saluait … 


–  Monsieur Djé, Monsieur Antoine. Je m'appelle Charles et Monsieur Le Conte m'a chargé de prendre soin de vous, si vous le voulez bien je serai votre valet de chambre. Ici nous nous habillons pour souper … Je vous apporte deux costumes qui devraient être de votre taille. Nous verrons demain si des retouches sont nécessaires … Pour ce soir ça devrait aller ! Souhaitez-vous que je vous aide à vous habiller ?


Antoine et moi nous regardions médusés, bluffés ! Une heure plus tôt nous étions traités comme des voleurs et maintenant on avait un valet de pied à notre service ! On avait atterri dans un monde de fous !


Charles continuait.


– Si vous avez besoin de quelque chose, n’hésitez pas à m'appeler. Je serai ravis de vous aider dans tous les domaines ... ! 


Il avait remarqué notre désarrois et se retirait en nous donnant quelques conseils … Qu'on avait juste le temps de prendre une douche et de nous habiller … Qu'il ne fallait surtout pas être en retard Monsieur Le Conte est pointilleux sur les horaires … Qu'il reviendrait nous apporter des chaussures, il nous demandait notre taille … Il viendrait nous chercher un peu avant de passer à table ! … Il était adorable plus vieux que nous mais ne devait pas dépasser les trente ans. Il avait un physique de sportif, belle carrure … C'était d'ailleurs le cas de toutes les personnes que nous avions vu jusque là ! 


Ne sachant plus quoi dire ni quoi faire on se décidait à prendre notre douche … 


– C'est peut être la solution tu disais ! Faisais-je remarquer à mon camarade.

– En tout cas, la solution elle nous est imposée désormais !

– En fait, j'en avais envie mais j'en avais peur également !

– Tu avais peut être peur d'en avoir envie !

– Ou envie d'en avoir peur !


On rigolait ! On récupérait de toutes nos émotions ! Bien sûr on ne comprenait plus rien, mais bon, Greg était dans les murs et il nous expliquerait, c'est sûr !


On était à poil de retour dans la chambre quand on frappait à la porte ! Antoine gueulait '' Entrez '', je lui fit signe '' T'es fou on est à poil '', c'était trop tard, Charles était entré ! On tentait de se dissimuler avec notre serviette … Mais voyant notre gène …


– Ne soyez pas embarrassés j'ai l'habitude de voire des hommes nus avec un dispositif de chasteté, ici tout le monde en porte un ! J'en porte moi-même un depuis maintenant plus de trois ans sans interruption ! Si vous le permettez je vais vous aider à vous habiller !


Il nous mettait à l'aise, on avait oublié les sous vêtements, mais Charles nous dit que de toutes façons avec nos dispositifs on ne risquait pas de réactions déplacées … Il ajustait nos tenues, faisait notre nœud de cravate … On était parfait, un peu en avance, il nous suggérait de descendre en nous disant que nous ne devions surtout pas être en retard, mais on avait le droit d'être en avance … il nous invitait à attendre dans la bibliothèque … 


Je me retournait vers mon camarade Antoine et …


– Antoine, on est habillé comme pour une soirée de gala, dans une maison somptueuse, avec un valet de chambre, traités comme des seigneurs … Il n'y a pas deux heures on était traité comme des voleurs … Pourrais-tu me dire à quel moment j'ai arrêté de comprendre ce qui se passe ? J'ai l'impression d'avoir loupé un épisode … 


Antoine pouffait de rire !


– Bon moi non plus je ne comprends plus rien ! Mais c'est cool ! Sauf peut être le truc qu'il nous à obligé à porter ! Je ne pensais pas y revenir … Il a bien dit … UN AN …


La porte s'ouvrait. Greg entrait et venait vers nous avec un grand sourire.   Il était suivi du chef des gardes lui aussi en tenue de gala  … Greg venait nous embrasser amicalement pour nous saluer .


– On vient de me raconter votre aventure … Ça m'a beaucoup fait rire ! C'est ça la curiosité ! Mais j'espère que vous n'avez pas trop flippé ! Mon oncle à beaucoup d'humour, il est un peut particulier … Non ?




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