PHILIPPE EP 44 : Nuit de noces

 PHILIPPE

EP 44 : Nuit de noces



Je me sentais mieux. L'ambiance chauffait grave. Mon père me regardait de plus en plus de travers. Il faut dire, là je vous fait une confidence ne le répétez pas, mais mon barman préféré de l'hôtel me changeait régulièrement mon verre de Caca Cola contre un verre de pinard, il avait subtilement échangé mon verre à eau plein contre un verre de vodka plein … Ça ne rafraîchit pas pareil mais je vous jure ça fini vite par faire rigoler.


Je ne me souviens plus vraiment ce qui s'est passé après, on m'a dit que je racontais n'importe quoi, que je chantais, que je  jouais avec la  nourriture. J'ai un vague souvenir ou je tentais d'envoyer des morceaux de légumes dans le décolleté de de la femme de je ne sais plus quel président en utilisant une cuillère comme catapulte. À un moment je voulais même me mettre à poil pour bien montrer à tout le monde ce qu'on m'avais fait faire … Bref, ça avait dégénéré !


Ça se terminait donc en plein milieu du repas, dans ma chambre, et on m'excusait auprès des invités en leur expliquant que l'émotion m'avait tellement retourné que je ne me sentais pas très bien. Juliette continuait à faire la fête, elle ne buvait pas de toutes façon, dans son verre de champagne, il n'y avait que de la limonade. C'était préférable dans son état.


Mon père était furieux, mon grand père rigolait tout ce qu'il savait, mon oncle Luc justifiais ma disparition par une baisse de tension, et Bob faisait semblant de n'avoir rien vu ! 


Finalement je crois que je m'étais encore fait remarquer.


On ne m'a pas dérangé de la nuit. Personne n'est passé me voir. Plus personne ne s’intéressait à moi, pourtant c'était moi le marié. Mon grand père est bien passé en tout début de soirée, ils n'étaient pas encore arrivés au dessert. Ensuite plus personne n'est passé me voir. 


Je me suis reposé un moment mais comme je m'ennuyais je décidais de sortir de ma chambre pour voir s'il n'y avait pas moyen de rigoler un peu. Je me dirigeais vers le parc de l'hôtel. La nuit était claire. J'avais le feux au cul.


On avait fait tout ce qu'il fallait  pour me calmer de ce côté là, mais ça ne suffisait pas. Je m'étais bien pris deux queue dans le cul en même temps et je me sentais tout drôle. Je me sentais terriblement bien mais ça ne m'avait pas calmé. J'en voulais encore, ce devait être le port de la cage. Plus d'un de mes camarades m'avait dit que le seul fait de la porter leur donnait des envies incontrôlable … 


Bein c'était mon cas.


Je repensais à ces deux garçons qui m'avaient enculé un peu plus tôt, ils était mignons, ils n'était pas si mal foutus que ça, et bien montés, en tout cas pas ridicules. Je les avais encaissé tous les deux et là. Un seul m'aurai bien plu, mais un bien monté si possible. 


J'arrivais rapidement dans un coin sombre du parc. On pouvait voir des silhouettes d'hommes qui allaient ici et là, ils se frôlaient, s'arrêtaient discutaient entre eux. Parfois ils se touchaient. Je surprenait une petite discussion.


– Tu veux quoi ?

– Un coup de bite dans le cul.


Au moins c'était directe. Le second homme tâtait le sexe du premier.


– Ah je vois que tu porte un dispositif, toi aussi, dommage.


C'était rapide, directe mais rapide. Un homme m'approchait.


– Salut.

– Salut ! Répondais-je.

– Si tu veux te faire défoncer ta rondelle, je suis ton homme.


Il me tâtait les couilles et me faisait un large sourire. 


– J'aime bien les mecs qui portent un de ces trucs, ils sont chauds du cul.


Je m'accroupissais sans hésiter et je lui ouvrais son pantalon, bien sûr lui ne portait pas. Il avait une queue de traille modeste, pas petite mais je dirais pas grosse non plus. Elle entrait facilement dans ma couche, il appuyait sur ma tête. Je me disais que dans mon cul ce serait peut être un peu court mais on ne sait jamais. 


Je le suçais goulûment et je l'entendais gémir, il appuyait sur ma tête, me donnait des coups de bassin. J'encaissais avec un certain plaisir. Avec ma langue je lui donnais les caresses les plus intimes que je connaissais. Et même si j'étais encore jeune à l'époque, je peux vous garantir que j'en connaissais.


D'autres personnes passaient, certains s'arrêtaient pour regarder, certains touchaient. Des mains se promenaient sur mes couilles, quelquefois elles insistaient lourdement sur ma cage. Un autre arrivait et sans prévenir appuyait sur ma tête, je me trouvais alors obligé d'avaler cette belle petite queue, j'y arrivais sans difficultés. Mon visage s'écrasait sur le ventre de mon inconnu. 


C'est là qu'il éjaculait généreusement dans ma bouche. Il me retenait la tête et m'envoyait plusieurs giclées de sperme. 


– Maintenant tu avales.


J'avalais, je lui suçais la queue que je laissais toute propre. Il refermait son pantalon et s'en allait.


Il n'y avait plus personne autour de moi. Je continuais ma promenade. Dans un coin, un peu plus tard je rencontrait un homme, il se masturbait et je remarquais tout de suite qu'il était bien monté, je tendais la mais, il écartait les siennes.


Rapidement je commençais à le branler, il se laissait faire. Quelques secondes plus tard j'étais à genoux et je le suçais avec avidité. Il était bien monté et il me plaisait, j'avais surtout envie de me prendre sa queue dans le cul.


Je ne me pressais pas et quand je sentais qu'il était bien chaud, je baissais mon pantalon et me retournais. Voyant cela il me prenait pas les hanches et me tirait vers lui. Sans préliminaires il se lubrifiait rapidement, enfonçait sa queue dans mon cul, puis se lâchait. Il me donnait des coups de bite d'une violence incroyable. J'étais bien ouvert, il le voyait et se lâchait.


Les coups tombaient, un autre homme s'approchait et comme j'étais penché en avant il en profitait pour me glisser sa queue dans la bouche sans me demander ce que j'en pensais. Je prenais et je suçais avec délectation cette queue. 


Un par devant, un par derrière, je me retrouvais dans mon élément, le manque provoqué par le port prolongé de ce dispositif de chasteté me rendait à moitié fou.


Ça faisait déjà plus de vingt quatre heures !


Le mec devant moi s'amusait avec ma bouche, il écrasait mon visage contre son ventre et sa queue entrait jusqu'à ma gorge, il prenait bien son temps. Un plaisir naissait rapidement dans mon ventre et rayonnait dans tous mon corps. J'étais bien je jouissais, je jouissais longuement, je ne jutais pas mais je jouissais.


C'est à ce moment que j'ai reçu quelques giclées de sperme dans la figure, le mec secouait sa queue et repartait. C'est un peu plus tard que l'autre, celui qui m'enculait jouissait, les derniers coups de bassin était encore plus violents. Il me lâchait, je tombais sur le sol, je me sentais terriblement bien. C'était incroyable, j'étais enfin calmé. 


Je me relevais, il n'y avait plus personne autour de moi, je remontais mon pantalon et revenait à l'hôtel en titubant.


Je rasais les murs, j'entendais la musique, ils en étaient au bal ou pas loin, je ne me faisais surtout pas remarquer, je me glissait dans ma chambre sans croiser personne. Je me déshabillait rapidement en jetant mes vêtements autour de moi avant de me glisser dans la baignoire. 


Je me suis endormi dans la baignoire et je ne me réveillais que quand l'eau était froide. Là je sortais, j'étais tout propre et je m'effondrait dans mon lit. C'est là que le valet de chambre venait m'apporter mon petit déjeuner. Mes vêtements avaient été ramassés et il y en avait d'autre tout propres sur un fauteuil.


J'étais à poil dans mon lit, parfaitement présentable, on ne voyait que le haut de mon torse quand mes amis arrivaient, Victor était déjà habillé, Gabriel suivait, lui aussi était déjà habillé. Je mangeais, on discutait quand Juliette entrait sans frapper elle avait l'air de très mauvaise humeur. Voyant cela mes deux camarades préféraient se retirer rapidement.


– TU N'EST VRAIMENT QU'UN PAUVRE CON !


Et ce n'était que le début, elle m'a engueuler, elle m'a traité de tous les noms, ce n'était pas la sortie de la veille qui la mettait en colère, je me rendais vite compte que personne n'était au courant, en tout cas pas elle. 


Non c'était ma sortie de scène qui l'avait mise en colère, lors du repas de la veille. Elle hurlait, elle gueulait, elle m'insultait. 


– LA CLÉ QUE TU M'AS DONNÉ HIER,  ET BIEN JE TE JURE QUE TU N'EST PAS PRES DE LA REVOIR. ALORS ÇA NON ! ÇA NE RISQUE PAS !


Là je restais coi. Ma tranche de brioche dans la bouche. Ah j'avais oublié de vous dire que même si elle m'engueulait depuis un moment, ça ne m'avait pas coupé l'appétit. 


Elle ressortait en claquant la porte. 


Je n'avais pas le temps de réagir et c'était mon père qui entrait comme un fou, à son tour il m'engueulait. 


– ESPECE DE PETIT CON ! MÊME LE JOUR DE TON MARIAGE, TU N'EST PAS CAPABLE DE RESTER SÉRIEUX …


Et avec lui c'était parti pour un long moment, quand il ressortait de ma chambre mon chocolat était froid … Heureusement pour nous la presse était sous contrôle, mon tonton Luc avait largement édulcoré l'histoire. Ce que vous avez pu lire dans la presse, vous pouvez l'oublier, il n'y a presque rien de vrai. Mon père a apprécié cette manière d'agir de la par de mon oncle, mais il est resté homophobe.


Il a tellement hurlé, gueulé dans les jours qui ont suivi que même mon grand père à été obligé d'accepter ses décisions. On m'a bloqué mon héritage. Bien sûr mon grand père et mes oncles me couchait sur leur testament et un jour tout serait réglé, je savais que tout se calmerait et que tout se terminerait bien un jour, plus tard, mais dans l'immédiat c'est mon père qui avait le dernier mot. 


On nous envoyait en voyage de noces jusqu'à la prochaine rentrée en fac deux mois plus tard. En fait on m'envoyait chez mes oncles. C'est mon père qui l'avait demandé, autant vous dire qu'il devait vraiment être en colère. J'avais interdiction de sortir et de me montrer en public.


Juliette s'installait chez mes parents. Elle y était traitée comme une princesse. Ma mère l'adoptait littéralement comme sa fille. Et vous pouvez me croire, elle appréciait le luxe la Juliette. Elle s'accordait quelques sorties en public, elle. Avec ma mère par exemple, on la voyait au spectacle, au restaurant, à des expositions … Surtout celles qui étaient financées par ma famille. 


Elle restait toutefois très discrète, et ne répondait jamais aux journalistes. Elle jouait la princesse, elle souriait et saluait. Ma mère devait être sur toutes les photos ou elle apparaissait. 


On m'a sorti de ma retraite à plusieurs reprises pour qu'on nous voit ensemble, Juliette et moi. Je ne vous dis pas, les consignes étaient claires et je n'avais pas intérêt à ne pas les suivre. On venait me chercher en avion privé, mon tonton Luc suivait avec une équipe réduite de tournage, on me montrait, on me filmait puis on me ramenait. 


Mon père était à cran !


Il fallait sauver la face. A cette période je n'avais pas de carte de crédit, si je voulais acheter quelque chose, je demandais. Heureusement mes tontons sont très généreux, ils se contentaient de me soutenir et de m'aimer, mon grand père aussi, mais mon grand père se faisait plus distant.


Quelques années plus tard nous apprenions sa maladie. Enfin ça c'est une autre histoire.


Mon tonton Bob m'avait demandé de ne plus faire de conneries, c'était loupé et il avait raison. A chaque fois ça complique tout !


Deux mois plus tard, je rentrait à l'université PK, mon père préférait me laisser l'appartement promis, il craignait que je ne passe mes soirées à faire le mur, ce ne serait pas mieux. Je faisais ' Biologie Végétale ' et il valait mieux pour moi que je réussisse mes examens … Vous savez, j'ai eu mon doctorat … C'est que je suis plus futé que  j'en ai l'air finalement !




A suivre, mais pas tout de suite …




N'hésitez surtout pas à me laisser un commentaire et à me retrouver sur Twitter … @CharlyChast


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