PHILIPPE EP 43 : Oui je le veux

 PHILIPPE

EP 43 : Oui je le veux



J'ai très mal dormi cette nuit là. J'ai fait des cauchemars. Je rêvais que Juliette n'était pas venu à mon mariage. Je m'étais fait engueuler par mon père parce que comme c'était elle la marié, c'était de ma faute, j'avais tout saboté.


Je me suis réveillé plusieurs fois.


Ensuite j'ai rêvé que le père c'était Victor, ils m'avaient trompé tous les deux. Victor portait  une cage fictive et c'est lui qui avait fait un gosse à Juliette … et c'est moi qui devait épouser Juliette rien que pour faire plaisir à mon père. 


Bref, j'ai passé une nuit terrible et le lendemain je ne savais plus ou j'étais.


J'étais déjà sous la douche au moment ou mes camarades se réveillaient. Je revenais dans la chambre, chacun se levait l'un après l'autre et passait sous la douche. On frappait à la porte, c'était un valet de chambre qui apportait le petit déjeuner. Tout allait très vite, je devais me marier quelques heures plus tard et je ne savais plus ou j'étais. 


Mon oncle Luc est passé, il n'est pas resté bien longtemps, juste histoire de m'encourager et m'assurer qu'il s'occupait du reportage télé.


Il était suivi par mon oncle Bob, qui tentait de me réconforter.


– Franchement Philippe ton idée avec Juliette était vraiment stupide. Tu laissais faire, ton père te déshéritait, ton grand père et nous prenions les choses en mains et en ce moment tu serais libre comme l'air. Là tu as tout compliqué.

– Bein oui je sais. Bein oui je sais. Bein oui je sais !

– Soit mignon Philippe, essaye de ne plus faire de conneries, à chaque fois ça complique tout !


Mes camarades n'ont pas vraiment compris ce que nous racontions mais ça c'était pas bien grave. On nous apportait les costumes. 


Il faut dire qu'on avait fière allure, on prenait soin l'un de l'autre, chacun ajustait le nœud papillon de l'autre, la mèche de cheveux, le col … Quand on descendait les escaliers, on croisait mon père qui montait dans la chambre pour voir ou on en était. Il ne cachait pas son plaisir de nous voir ainsi, on était vraiment superbe dans nos costumes de dimanche.


Tous les proches étaient déjà là, et les flash des appareils photo s’enclenchait. Là je me disais que ce n'était que le début. À partir de là je ne contrôlais plus rien. Je suivais le mouvement. Je recevais des tapes amicales sur le dos, sur l'épaule, on me poussait dans une voiture, elle démarrait, je ne sais même plus laquelle c'était.


On arrivait à la cathédrale, il y avait une foule immense, mes oncles étaient là, je pouvais apercevoir mon oncle Luc avec son micro devant la bouche. Bob s'occupait des invités. Mon grand père semblait dans son élément, il recevait les plus hautes autorités de la planète, mais c'est vrai qu'il les connaissait tous.


Tout ce joli monde entrait dans le bâtiment. Mon père venait me prendre par le bras et on attendait dans une salle, je ne sais même pas laquelle, comme je vous dit, je ne savais plus vraiment ou j'étais. On attendait que tout le monde prenne place.


J'avais envie de me sauver, de courir dehors et de partir le plus loin possible, le plus vite possible. Mais c'était trop tard pour renoncer, on m'aurait rattraper. Mon destin s'écrivait. Je ne serait pas l'héritier de la compagnie, je ne serais pas le maître du monde, je serai un des hommes les plus riches du monde, et ce serait déjà très bien.


Je me souviens qu'à un moment je marchais vers l'hôtel, mon père était à côté de moi, j'avais l'impression que j'allais défaillir. C'était comme dans un rêve. Je m'arrêtais et je me retournais vers ma droite, il y avait Juliette. C'était comme dans un cauchemar. Un peu comme ces cauchemars que j'avais fait toute la nuit, d'ailleurs à ce moment je me demandais si je rêvais pas encore.


Le prêtre me faisait tout un discours, puis … Mon père me glissait à l'oreille '' Maintenant Philippe tu réponds … Oui je le veux '' .


– Oui papa … OUI JE LE VEUX...


J'entendais un grand soupir de soulagement, c'était mon père.


Je me souviens avoir entendu Juliette prononcer la même phrase, mais il me semble qu'on n'avait pas eu besoin de la lui souffler, à elle. Ensuite on me donnait une bague, je tentais de la passer mais elle était trop petite. Je recevais un coup sur l'épaule et la voix de mon père '' Espèce de crétin d'idiot, c'est pour Juliette !'' . C'était l’alliance pour Juliette … Je me disais aussi … 


Puis Juliette me prenais la main, heureusement je n'ai pas eu le réflexe de la retirer, ça aurait fait désordre. Je ne comprenais pas tout de suite ce qu'elle faisait, elle me passait l'alliance … Une autre alliance, bein mince alors elle en avait une aussi … 


Mon père me glissait dans la main une petite boite rouge, très jolie. Je l'ouvrais, il y avait la clé de mon dispositif de chasteté. Là j'ai fait un grand sourire, je me disais ' Ah je vais pouvoir me libérer, finalement ça  n'aura pas duré longtemps ! '. Puis mon père, de nouveau, me glissait à l'oreille ' Tu la donnes à ta femme abruti d'andouille !' …


C'est vrai j'aurais du m'en douter, ça aurait été trop beau. Je ne me souvenais plus vraiment de ce que je devais dire aussi je bafouillait en donnant la petite boite à Juliette. Elle la prenait, la passait à je ne sais plus qui à sa droite  …


Ça y est, j'étais marié.


Je ne résistais pas, je ne résistais plus et je suivais, on me poussait dans un sens, on me tirait dans l'autre, on me serrait la main, on me félicitait et je ne sais quoi encore. A ce moment j'étais en pilotage automatique.


Je me souviens j'étais bien installé sur un fauteuil très confortable, j'étais un peu comme si je somnolais. La nouvelle Madame Brosso était je ne sais ou et je m'en moquais. 


C'était fait, j'étais marié. Je ne réalisais pas vraiment encore mais j'étais marié. Ce n'était plus qu'une question de temps, un très gros crédit me serait accordé, à vie. Ça aurait été mieux si je n'avais pas été obligé de me marier pour l'avoir mais bon. Je me disais, '' Ce qui est fait est fait ! ''.


Un garçon d'une très grande beauté arrivait.


– Vous allez bien Monsieur Brosso ?


Par réflexe je retournais la tête pensant voir mon père ou mon grand père derrière moi. Non c'était bien à moi qu'il s'adressait. 


– Mon papa ou mon papy ?

– Pardon ?

– C'est mon papa ou c'est mon papy que vous voulez voir … Monsieur Brosso ?

– Mais êtes bien Monsieur Brosso ? Vous êtes bien le marié ?

– Oui c'est vrai, j'oubliais, on doit être au moins trois ou quatre ici à pouvoir se faire appeler comme ça … Monsieur Brosso … Je n'oubliais pas mon oncle Luc.

– Puis-je vous suggérer de vous reposer un peu, il y a un salon juste à côté.


Soit le mec était gonflé et totalement irresponsable,  un peu comme moi, soit il savait des choses sur moi, des choses que mon père voulait voir rester secrètes. Je le suivais dans le salon. Il faut préciser que la suite des festivités se passaient dans un hôtel, si ça c'était passé à la maison ça aurait fait longtemps que je me serais réfugier dans ma chambre.


J'entrais, il refermais la porte à clé derrière moi. Je m'inquiétais, je me retournait, il avait déjà ouvert son pantalon.


– Maintenant tu me suces.


Finalement il devait savoir des choses sur moi … J'ai pas fait de manières. Je suis tombé à genoux juste devant lui et je l'ai sucé goulûment, il avait une belle queue et la veille au soir Gabriel et Victor m'avait tellement chauffé la cervelle que je ne demandais que ça. Je me disais seulement dans ma tête ' Il va m'enculer, il y a intérêt qu'il m'encule ou je crise !'.


Pour le moment sa queue entrait avec fluidité dans ma bouche, s'écrasait dans ma gorge, tapait fort au fond de ma bouche après avoir bien écarté la glotte. J'y suis allé directe, j'étais en manque, j'étais pris d'une véritable frénésie. Sa queue était de belle taille mais je la voulais, j'écrasais mon visage sur son ventre, je retirais mon visage puis je revenais avec convictions.


C'est lui qui finalement était obligé de me calmer.


– A poil, retourne toi, je vais t'enculer.


C'est toujours avec la même frénésie que je retirais tous mes vêtements. Il en faisait de même mais d'une manière moins … hystérique. Je prenais position et lui offrais mon cul. Il semblait surpris de ma réaction, il me trouvait rapide mais il n'imaginait pas ce que c'était que de porter un dispositif de chasteté sur une longue période. Je le portais déjà depuis … la veille.


Il était surpris mais il assurait. Il se lubrifiait et me défonçait le cul aussi directe que je l'avais sucé. J'ai hurlé, mais il ne s'est pas arrêté sur ce détail. Il m'avait enfoncé la queue jusqu'à la garde, il avait donné un violent coup de bassin, son ventre avait claqué sur mes fesses et aussitôt il se retirait pour recommencer. 


Je râlais, je gémissait, je gueulait,  j'en redemandais. Il a continué à me limer le cul pendant un long moment, il accélérait et devenait très violent ou alors il se calmais et y allait avec douceur. C'était alors des mouvements amples et lents. Je jouissais, je jouissais enfin. Ça faisait déjà tellement longtemps que je n'avais pas pris mon pied. Je portais ce truc depuis déjà tellement de temps. 


C'est vrai que ça remontait à la veille.


Il me serrait fort dans ses bras, il me caressait, il me tripotait les couilles, ma frénésie était contagieuse. Lui aussi devenait totalement fou et il criait aussi au moment ou il jouissait en moi.


Quand il s'est retiré j'avais joui et à ce moment je jutais. Je respirais fort, je me sentais bien. Il m'avait réveillé finalement,  je me sentais un peu plus alerte et je me sentais bien mieux quand  je retournais voir nos invités.


Un serveur passait avec un plateau, je prenais une flûte de champagne, mon père arrivait quelques secondes plus tard me prenait mon verre des mains et en mettait un autre.


– Quand tu picoles toi ça peut dégénérer !


Je me retrouvais avec une flûte de limonade dans la main. J'étais vexé, c'est fou ça je n'avais même pas droit à une flûte de champagne le jour de mon mariage. Enfin c'est vrai quoi, mais je bois jamais et je pense que je n'ai jamais été ivre … Enfin presque … Ou alors pas souvent …


Heureusement j'ai des alliés. Le serveur de tout à l'heure, mais si, celui qui m'avait enculé dans la salle d'à côté … Il avait vu la scène et rapidement il passait avec un plateau, il faisait un échange discret et je me retrouvais avec un verre de champagne, il repartait avec ma limonade. Et c'était comme ça jusqu'au repas … 


Je rigolais un peu quand on passait à table, ce qui intriguait visiblement mon père. Juliette était assise juste à côté de moi. Je me souviens qu'à un moment je me suis demandé ce qu'elle faisait là mais ça m'est revenu. On venait de se marier !


Vous savez c'est terrible un repas de mariage, on a le temps de digérer le dernier plat en attendant le suivant. C'est long. Il y avait des trucs à manger mais je remarquais qu'il n'y avait plus aucune bouteille contenant plus ou moins d'alcool à proximité et si je demandait un peu de vin, on me servait du Caca Cola. Je n'insistais pas j'avais vite compris que mon père devait y être pour quelque chose.


Il paraît que j'ai été odieux, il paraît que je ne me suis presque pas occupé de ma femme. Mais c'est pas ma faute, il n'y avait rien à faire, je n'arrivais pas à retenir ce que Juliette faisait ici ! 


Oui je sais, j'ai honte ! On était mariés.


À un moment n'en pouvant plus je me suis levé, pour aller me laver mains. C'est ce qu'il faut dire, on ne dit jamais je vais faire pipi quand on est à table … Et encore moins faire caca … 


En fait j'avais surtout envie de me retrouver seul. Ils me fatiguaient tous. J'entrais dans la salle de bain mais au moment ou j'allais refermer la porte, un des serveur entrait en force, c'était le même que plus tôt. Il était suivi par deux de ses collègues.


Il me plaquait contre le mur.


– Tu sais ce qu'on veut, tu as aimé tout à l'heure ! A poil !


Là j'étais intimidé mais je m'exécutais rapidement. Ils en avaient fait de même, et j'avais aussitôt six mains qui se promenaient sur moi, qui me tripotaient les couilles, qui me caressaient les épaules, qui me tripotaient les couilles, qui me caressaient les fesses, qui me tripotaient les couilles …


Vous avez compris, c'est surtout à mes couilles qu'ils en voulaient.


Un des trois s'allongeait sur la moquette, sa queue se relevait avec vigueur. 


– Maintenant on s'assoit ! Me disait un des autres.


J'avais le feux au cul mais j'avais aussi le feu dans ma tête. Je me suis assis sur sa queue. Il me tirait vers lui, je me retrouvais allongé sur son corps. Il relevait son bassin par à-coups, et à chaque mouvement j'en prenais plein le cul. Son camarade que je ne connaissais pas s'allongeait sur moi, il m'écrasait, m'embrassait et me caressait. Puis sans prévenir, sans me demander mon avis il tentait de me pénétrer.


Là j'ai un peu paniqué, il y avait déjà du monde mais il s'en moquait. Il a forcé, j'ai crié. Il a poussé plus fort, j'ai hurlé. J'ai lâché, mon cul s'est dilaté, c'était effrayant, je dirais même terrifiant. Ce n'était pas vraiment douloureux mais c'était violent. 


Il est entré, je l'ai senti glisser lentement en moi. Puis ils bougeaient tous les deux de concert. C'était le pied, à chaque mouvement c'était la panique mais c'était vraiment le pied. Le troisième s'est accroupi et il a glissé sa queue dans ma bouche. 


J'avais la cervelle en feu, je l'ai sucé sans me posé de question. Sa queue glissait dans ma gorge, les autres glissaient dans mon cul. J'ai joui pendant tout le temps que ça a duré, j'avais jamais rien vécu de pareil. Ils ont joui en moi tous les trois, chacun leur tour. 


J'étais sonné. Je me suis relevé, ils m'ont aidé.


– T'es un bon coup toi ! Me disait l'un.

– On remet ça quand tu veux. Rajoutais un autre.


C'est tout propre et entièrement remis en état que je revenais à table. Je m'inquiétais un peu. Combien de temps avais-je été absent ? Une heure ? Deux ? …


Finalement pas tant que ça, on apportait le plat suivant … 


A suivre 



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