Jeune adulte 07 Romantique

 Jeune adulte 07

Romantique ( ou presque )



Je me sentais alors comblé, vidé. Il m'avait tellement dilaté le cul que je le sentais encore en moi, je vous jure que ça a duré. Je l'ai senti pendant un moment, pendant plusieurs jours en fait. 


J'étais retourné, complètement retourné. Ce plaisir physique intense était possible. Non seulement je pensais que le fait de porter un dispositif de chasteté devait me limiter au niveau du plaisir mais je n'avais  jamais ressenti un tel plaisir, une telle intensité. Je n'avais jamais connu que la masturbation et la dernière fois ça commençait déjà à dater.


Là j'avais cru mourir de plaisir. Le plaisir continuait à monter par étape, et à chaque étape le plaisir montait encore plus haut, Thomas faisait une pose, je me détendais mais quand il reprenait le plaisir qu'il me donnait montait encore d'un cran.


J'étais en sueur, allongé sur le dos, à côté de moi il y avait le corps chaud et doux, mon cœur battait à tout rompre et c'est lentement que je récupérais. Tomas était à côté de moi, lui il avait l'air en forme, en pleine forme. Par moment il s'amusait avec ma cage, il me tripotait les couilles, il avait un large sourire, ça le faisait rire ce genre de chose.


– Tu habites dans quel coin ? Lui demandais-je.

– En ce moment j'habite chez un ami, mais il va falloir que je déménage.

– Et tu veux aller dans quel quartier ?

– Là ou je vais trouver.

– Et tu cherches ?

– Oui mais le problème c'est que personne ne veut me louer, vu mon métier. Bon au pire je peux toujours aller à l'hôtel, j'en ai les moyens …


Je le regardais, son visage était doux, il avait la virilité de l'adulte bien macho et la douceur de l'enfant. Il était vraiment beaux, il avait une barbe naissante, pas de doute il était masculin, très masculin mais en dessous de son menton il n'y avait plus le moindre poil.


Je passais le dos de mes doigts sur son torse, ça y est je commençais à récupérer, je pouvais de nouveau bouger le bras … 


– Et cette douceur, c'est naturel ?

– Épilation électrique définitive !

– Sur tout le corps ?

– Sur tout le corps ! C'est apprécié dans mon métier.

– Et tu fais quoi comme métier ?


Il me regardait et éclatait de rire puis il me caressait le visage avec une incroyable douceur avant de me donner un baiser sur les lèvres. Je luis souriais, et réitérais ma question. 


– Et tu fais quoi comme métier ?

– Moi, je fais l'amour … Je suis un professionnel !


J'ai compris, c'était une manière de me dire qu'il était prostitué. Ça me faisait de la peine, ça ne m'a pas choqué comme j'aurais pu le croire mais ça m'a fait de la peine. Ce garçon magnifique n'était pas pour moi, ou alors je devrais le partager. Mais comment pouvais-je avoir de telles idées, je m'étais choqué moi-même. 


Là mes pensées étaient un peu confuses. Je venais de me faire défoncer le cul comme je n'aurais jamais pu imaginer la veille seulement et déjà j'avais envie de garder ce garçon pour moi, rien que pour moi. C'est ça le coup de foudre ?


Je me blottissais contre lui et il refermais un bras autour de moi. Je me sentais bien, mais une toute petite inquiétude pointait, je redoutais le moment ou on devrait se séparer. 


– J'AI FAIM ! S'exclamait-il soudainement en se relevant, je sursautais.


Il ne nous a pas fallut longtemps pour nous retrouver tout habillés. 


– Je t'invite au restau ! Tu veux manger quoi ? Chinois, Italien … Moi j'aime bien les italiens, j'en ai connu un qui était terrible mais bon là je crois que je change de sujet.


Je rigolais il me faisait rire, j'étais sous le charme. J'étais amoureux !


Finalement on a terminé dans un chinois. On a parlé de tout un tas de choses, mais surtout de moi. On a parlé de logement, mais surtout du mien. On a parlé de boulot mais surtout de ce que je préparais et de mes études. Il était fuyant, il ne parlait pas vraiment de lui. Si je lui posais une question simple, il répondait mais si c'était un peu trop long ou personnel, il devenait rapidement évasif.


Je finissais par apprendre qu'il habitait chez un copain mais sans toutefois parvenir à connaître quelle était leur relation. Il devait bientôt déménager. Il se prostituait mais ne m'en disait pas d'avantage. Il me disait seulement qu'il était professionnel de l'amour. 


Il avait bien sûr des clients qui portaient un dispositif de chasteté mais ne voulait pas m'en dire plus.


– Tu sais, me disait-il, il y a neuf pour cent des hommes qui portent un dispositif comme le tien. On est au milieu d'une ville de soixante mille habitants. Soit un dixième de la moitié, on ne doit pas compter les femmes, ça nous fait trois mille hommes qui portent ou qui porteront un tel dispositif.

– On n'est vraiment que neuf pour cent ? On nous dit qu'on est quatre vingt dix pour cent.

– Eh oui, c'est très surévalué ! Ça me laisse tout de même quelques centaines de frustrés qui peuvent devenir des clients potentiels.

– Tu n'as que des clients qui portent un tel dispositif ?

– Oulala non ! Heureusement ! Mais j'en compte quelques dizaines parmi mes habitués...


C'est à peu près tout ce qu'il acceptait de me confier. J'ai bien un peu insisté, questionné, qui sait, peut être que je les connaissais … Mais là il m'expliquait …


– Et le secret professionnel, tu en fais quoi ?

– Il n'y a pas de secret professionnel dans ton boulot ! Répondais-je en rigolant.

– Non mais une sorte de close de discrétion !


Puis il me donnait un baiser sur les lèvres, comme pour me faire taire !


Ensuite il est passé chez son copain pour récupérer ses affaires, il laissait la valise dans sa voiture, eh oui il avait une voiture. Une voiture de gigolo, une petite voiture de sport décapotable. Ça lui allait bien, le côté sportif, je veux dire, je vous le dis, j'étais accro ! Et me retrouvait dans un bar. Pour moi, c'était une situation toute nouvelle. Je n'avais pas l'habitude de sortir dans des bars …


Il est arrivé avec plusieurs journaux dans les mains, il m'en donnait un en me disant. '' Allez on me cherche un logement ! ''.


Le temps passait vite et on ne trouvait rien, il lui faudrait des garanties et avec le métier qu'il faisait c'était pas gagné. Il gagnait beaucoup d'argent pourtant, c'est vrai qu'il était luxueux, beau, musclé, grand, légèrement bronzé mais là encore c'était comme les poils qu'il n'avait plus, c'était artificiel. Mais je vous jure il était craquant, sous la douche il était beau comme un dieu !


Je lui ai proposé de s'installer chez moi !


Je ne me posais même pas la question de savoir si c'était une bonne idée ou pas, je crois qu'à ce moment je ne pensais à rien. Mon cœur battait très fort mais mon cerveau était en pause. Je ne pensais plus qu'à lui, le plaisir d'entendre sa voix tous le matin, la joie de le voir tous les matins, le bonheur de partager la douche avec lui … tous les matins … 


Mon cerveau avait buggé je vous dis.


Il a accepté avec joie. Et on terminait notre bière, c'était la première fois que j'en buvais, c'est rudement bon ! Puis on revenait à la maison dans sa voiture. C'est génial ce genre de voiture, c'est très bas sur roues, on a l'impression de rouler très vite, surtout qu'il conduisait réellement très vite et les cent trente sur route de campagne, on a vraiment l'impression d'y être. Il m'a fait faire un tour. 


Ensuite on s'est retrouvé chez moi. J'étais content de sa présence, j'étais content mais pas très réaliste. J'avais oublié que je ne vivais pas seul dans cet appartement, mais bon … Je ne me demandais même pas comment allait réagir mon petit frère, je vous avais dit que j'avais bu une bière … En fait j'en avais bu plusieurs et je pense qu'à ce moment j'étais un peu ivre. Mais j'étais content de moi !


Jusqu'au moment ou il me disait.


– Bien il va falloir que j'aille travailler !

– Ce, ce soir ? Maintenant ?

– Bein oui !


C'est là que j'ai compris en quoi consistait son métier. C'est là que j'ai réagi. A ce moment j'ai pensé à mon frère, comment allait-il réagir ?


– Tu veux venir avec moi ? Me demandait-il puis il continuait. Allez je te sors, tu n'as jamais du aller ou je vais …


Quelques instants plus tard, on était dans l'ascenseur. On prenait sa voiture et on roulait pendant plus d'une heure. Les effets de la bière se dissipaient et je commençais à m'inquiéter.


On arrivait dans un endroit qui ne ressemblait à rien, il y avait des voitures partout, lui ne suivait pas les autres, il prenait l'entrée privée. Un garde se précipitait en faisant des gestes pour le dissuader mais quand il l'a reconnu il l'a salué et lui a ouvert le passage. C'était un habitué.


Il avait un large sourire avant même de sortir de la voiture. On entendait de la musique très fort. Thomas sortait de la voiture et déjà se dandinait, déjà il dansait. Je le suivais et je n'étais plus du tout sûr de moi. Je me demandais si je n'aurais pas mieux fait de rester à la maison.


On arrivait à l'entrée, il faisait la bise au garde qui était à l'entrée et faisait un gros câlin au rottweiler qui remuait la queue de plaisir de le revoir, ensuite il me présentait, le garde me faisait la bise également et nous laissait rentrer. Le gars au guichet criait de joie en le voyant et lui sautait au cou. Là encore on me présentait et là encore on m'embrassait, sur les lèvres cette fois …


J'étais un peu perdu par les coutumes locales. 


Je me retrouvais au bar et j'avais un verre devant moi sans savoir ce que c'était, je l'ai bu !


Je regardais un peu partout, il y avait des couples, des garçons uniquement. D'ailleurs il n'y avait pas une seule fille dans toute le boîte.


Thomas avait disparu, je buvais mon verre, le second verre, aussitôt un verre terminé j'en trouvais un autre devant moi. Je le buvais. 


Au bout d'un moment je décidais de faire le tour de la boite de nuit, je me sentais mieux, prêt à partir à l'aventure. Je me sentais sûr de moi et prêt à faire la fête comme un fou. Dans la salle d'à côté, il y avait la piste de danse, pendant la partie des slows il y avait des couples, beaucoup des garçons étaient torse nues. C'était chaud, ils se tenaient bien serrés l'un contre l'autre et s'embrassaient.


Puis suivait une partie un peu plus rythmée, il y avait une sorte d'estrade, un homme montait sur scène, il était jeune, super bien foutu, il avait une chemise ouverte et un pantalon de jeans avec un gros ceinturon. Il commençait à danser avec élégance et provocation. Il se caressait l'entre jambe.


Un autre homme arrivait, je ne le voyais que de dos, direct il caressait l'entre  jambe, le premier le prenait par le cou et le tirait vers lui, ils s'embrassaient. Le second arrivé se retournait … C'était Thomas !


Il se caressait et nous faisait un strip-tease dans les règles. Un strip-tease intégral. Son partenaire le caressait en même temps. La chemise tombait, puis c'était le pantalon qui tombait puis c'était son partenaire qui tombait à genoux devant lui et lui suçais la queue. Il s'y prenait mieux que moi le gars, rapidement la queue de Thomas entrait dans sa bouche. 


Thomas retenait alors sa tête et lui balançait de violent coups de rein. Le gars encaissait, Thomas lui en donnait et lui en donnait encore. Le gars se relevait et Thomas lui retirait tous ses vêtements et c'est entièrement nus que les deux hommes se mettaient à danser, ils avaient gardé leur chaussures et leurs chaussettes. Je me suis alors dit que les chaussettes, ça habille son homme !


Ils se tenait l'un contre l'autre en même temps qu'ils dansaient, ils s'embrassaient et ils se caressait. C'est Thomas qui se faisait sucer par intermittence, c'est lui qui avait la plus grosse. Son partenaire se retournait dans ses bras, il se retournait face au public. Sur la piste de danse tout le monde continuait à danser et à remuer, j'en faisait de même. Je suivais le mouvement, je faisais comme tout le monde.


Sur la scène il y avait  un homme nu, il était magnifique et on voyait se relever la queue de Thomas entre ses jambes. Elle était toujours aussi grosse, je la sentais encore dans mon cul. Ils se tournaient et on pouvait les voir de profil, rapidement Thomas prenais position, la queue bien en face de son anus, bien dans l'axe et pendant que tout le monde dansait et remuaient … Thomas poussait fort et sa queue s'enfonçait dans le cul de son partenaire … 


Tout le monde hurlait à commencer par celui qui se prenait cette queue énorme jusqu'à la garde en un seul mouvement rapide et décidé. Thomas le serrait contre lui et continuait à lui donner des coups de bassin avec régularité.


Puis j'avais l'impression qu'ils dansaient. L'un avançait, l'autre reculait me ventre de Thomas claquait contre les fesses de son partenaire. Enfin on n'entendait pas à cause de la musique mais on le devinait. 


La queue de Thomas entrait et sortait de plus en plus vite dans le cul de son partenaire il hurlait mais là encore on n'entendait rien. Le spectacle durait un petit quart d'heure puis les deux artistes se retiraient.


Ils revenaient plus tard et dansait sur une de ces petites estrade qui se déplace, je ne sais pas comment ça s'appelle. Ils étaient toujours nus et n'en pouvant plus je m'approchais de Thomas, je lui caressais les cuisses et remontais ma main jusqu'à ses couilles. Il m'a regardé, s'est penché et m'a embrassé. 


Après ça, on m'offrait des verres au bar, toute l'équipe était aux petit soins pour moi, tout le monde pensais que j'étais son petit copain. Peu importait s'il était professionnel de l'amour, j'étais son régulier, je n'étais pas un client pour lui, ils me traitaient tous comme un des leurs …



A suivre



N'hésitez surtout pas à me laisser un commentaire et à me retrouver sur Twitter … @CharlyChast


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

INDEX

                       Textes et fictions sur le thème de la chasteté masculine, gay.                                         PAGE D'ACC...