PHILIPPE EP 42 : Il faut y passer

PHILIPPE

EP 42 : Il faut y passer



Oui il faut y passer, c'est ce que je me disais. Il faut y passer … Et puis de toutes façons c'est pas pour toujours. A partir des prochaines vacances je pourrai le retirer à chaque fois, puis de toutes façons, je ne le garderai pas trop longtemps. Ensuite je vais divorcer, mes parents s'occuperont, pourvoiront à tous les besoins de Juliette et de notre enfant. 


Bien sûr je m'occuperai de mon fils, régulièrement je viendrai le voir régulièrement. A noël par exemple … 


Et puis si c'est une fille ce sera pareil. 


On lui laissera l'héritage moi je garderai juste une petit peu de revenu pour pouvoir vivre. Mon grand père m'a souvent dit que je ne manquerais de rien quoi qu'il arrive. Et mes deux tontons Luc et Bob sont pareil, il ne me laisseront pas dans la misère. 



J'avais comme une boule dans l'estomac. Gabriel n'était pas convié à la cérémonie, selon le protocole il faut soit être concerné ou être porteur soi-même. Victor l'était lui, c'est pas pour rien si c'était le chou-chou de mon père. 


La cérémonie se passait dans la bibliothèque, la salle était assez grande pour recevoir tout le monde. Non mais vous vous rendez compte, il y aurait tout un tas de témoins. Mes proches bien sûr, ma famille. Mes tontons n'étaient pas encore arrivés mais ne croyez surtout pas que ça devait déranger mon père. Moins il les voyait plus il était content. Et s'ils étaient invités c'était uniquement parce qu'il n'avait pas le choix !

Il y aurait aussi le Révérend Péna (on l'appelait Péna jouir ) enfin quand il n'était pas là, quand il était là, on préférait ne pas l'appeler, et ne pas se faire remarquer non plus. C'était un proche de mon père, ils étaient fanatiques tous les deux, et c'est lui qui devait célébrer mon mariage.


Les filles n'y étaient pas. Je veux dire par là qu'il n'y avait pas de filles, pas de femmes. C'était une  histoire d'homme. Je me doute bien que vous ne devez pas reconnaître le protocole auquel vous êtes habitués. C'est normal, il n'y a pas vraiment de protocole, chacun fait un peu comme il l'entend. Le seul point vraiment commun à tous les protocoles c'est que les enfants n'y participent pas. Pour les filles c'était interdit. Et pour les garçons qui n'en portaient pas aussi.


Tout le monde était présent dans la bibliothèque, il y avait le représentant de la PK qui apportait l'objet. C'était un peu plus pompeux que la première fois pour mes seize ans mais là c'était pour  un pré-mariage … On tentait de faire ça bien, de donner un côté solennel !


Enfin bref, moi j'avais surtout envie que tout ça se termine. J'entrais dans la bibliothèque, Victor était avec moi pour me soutenir. J'étais reçu sous les applaudissements. Là je vous jure rien qu'à l'idée de montrer ma quéquette à tout monde, je ne bandais plus mais plus du tout là.


Et puis de toutes façons, je m'était bien vidé les couilles une heure plus tôt. On ne sait jamais. Vous connaissez la chanson, '' La bandaison papa ça ne se commande pas !''.


Tout le monde me saluait et m'encourageait, finalement  c'était bon enfant  cette affaire. Je traversais la salle, mon père m'attendait au fond, il y avait avec lui sa Sainteté Pénard, pardon, je voulais dire Péna ( ne lui répétez pas que je l'appelle comme ça surtout ), et à gauche de mon père le représentant de la PK.  C'est lui qui commençait.


– Bien nous allons procéder, Monsieur Philippe accepter vous de porter un dispositif PK sans contrainte ?


En effet on ne pouvait pas nous contraindre, nous encourager, nous inciter, mais pas nous contraindre. Pour ma part on m'avait largement incité, c'est vrai … 


Mon père m'avais promis de m'empoisonner la vie si je disais non, mais par contre si je disais oui, j'aurais droit à un appartement pour moi tout seul, je pourrais disposer de ma liberté d'agir et de vivre. Il avait accepté que je vive dans mon appartement, ce serait plus pratique la fac était juste à côté. Je garderais ma voiture, il ne me surveillerait pas mais le Samedi et le Dimanche je les passerais en famille, avec ma femme … et notre enfant à venir.


J'avais obtenu de pouvoir faire chambre à part. Il trouvait ça plus convenable, moi ça me rassurait. Enfin bref, on avait trouvé un accord qui satisfaisait tout le monde.


J'étais donc largement  incité !


Le représentant PK me présentait un dispositif de chasteté, à ma taille, je ne sais pas comment ils font pour tout savoir. Enfin c'était la même taille que le dernier que j'avais porté. 


Je validait de la tête.


Là j'étais un peu gêné, c'était bien la première fois que je me sentais gêné de montrer ma quéquette à tout le monde mais … Quand il faut y aller ! …


Je prenais une large inspiration et j'ouvrais mon pantalon, je le baissais, juste comme il faut pas trop ce serait de la provocation. Je ne sais pas qui avait imaginé ce protocole mais comme il était complètement barré à l'Ouest, ça devait être mon père. 


– Voulez- vous que je … Allait me demander le représentant PK .

– Je vais procédé moi-même !


Il faut dire que le représentant PK était plutôt sexy et j'avais peur de bander si je le laissais me toucher. Rapidement je passais une couille puis l'autre, je ne me pressais pas, j'ajustais bien la position en tirant sur la peau  puis pour finir je glissait ma queue.


Là j'ai senti comme une légère réaction de ma part, aussi je vous garantis que je n'ai pas traîner pour installer la cage. Mon père à pensé que c'était une manière de montrer ma bonne volonté, en fait c'était juste pour éviter de rester coincé avec une demie dure. Franchement là, j'aurais eu l'air d'un con.


Le représentant PK, contrôlait maintenant que tout était en ordre puis me tendait la clé.


Je verrouillais rapidement en me disant, '' Au point ou on en est autant en finir vite ! ''. Puis je donnais la clé à mon père. Je me retournais alors vers l'assemblée pour que tout le monde puisse constater que maintenant j'étais membre du club. Je prenais le temps de bien regarder tout le monde. Je me souviens que je suis dit … '' Et dire que tout le monde ici, porte un tel dispositif !''.


Je ne faisais pas durer trop longtemps cette scène, je refermais mon pantalon. On m'applaudissait.


Une détonation se faisait entendre, c'était une bouteille de Champagne, d'autres suivaient. On faisait entrer Gabriel, comme je vous l'expliquait il ne portait pas son dispositif en ce moment, il n'avait donc pas le droit d'assister à la cérémonie. 


Un peu plus tard on passait à table. 


Il n'y avait que des hommes et à part Gabriel, tous portaient un dispositif de chasteté. On discutait, on rigolait, on me félicitait, on m'encourageait. On me parlait des obligations du mariage. 


Bref … Je me suis fait chier toute la soirée. 


C'était ma dernière soirée de célibataire, et dans ce milieu, chez mon père c'était comme ça que ça devait se passer. On me faisait quelques cadeaux, une montre, vous savez ces montres qui coûtent  une fortune et qui sont super frime. Un terminal télématique informatique portatif ou si vous préférez une téléphone cellulaire ( mais très haut de gamme ), une gourmette en or … Enfin les cochonneries habituelles. J'avais hâte que la soirée se termine …


Quand finalement on pouvait monter nous coucher sans être impolis, Victor me précédait, et Gabriel me suivait. Pour cette dernière soirée en célibataire, on avait installé deux autres lits dans ma chambre. Nous pourrions passer la nuit sagement, entre copain.


Mon père n'avait plus aucun doute, depuis que j'avais mis enceinte Juliette il savait avec certitude que je n'étais pas gay. Il n'y avait donc aucun risque à me laisser avec des garçons dans ma chambre.


On à d'abord discuté. Puis ça a dégénéré.


– Tu me montres comment ça te va la cage ? Me demandait Gabriel.

– Oh oui, montre ! Rajoutait immédiatement Victor.


Je me mettais à poil sans me compliquer la tête, ma bite prenait toute la place, je ne bandais pas vraiment, ça venait mais à ce moment je ne bandais pas vraiment. Pourtant ma queue prenait déjà toute la place, la cage semblait bien petite, j'avais une certaine expérience et je savais que c'était normal, ceci dit, ça me faisait une drôle d'impression.


J'étais suivi par Victor, je l'avais déjà vu sa cage, je l'avais déjà vu souvent, je l'avais déjà souvent enculé et de toutes façons, je ne l'avais jamais vu qu'avec. C'est ce que mon père aimait chez Victor, il avait accepté de porter le dispositif en permanence


Gabriel nous regardait avec un large sourire et un regard un peu vicieux. 


– Toi Philippe je t'ai enculé tout à l'heure. Maintenant j'aimerais m'en prendre à Victor.

– Et moi je fais quoi ? Demandais-je.

– Toi ? Tu as le droit de nous regarder.


Je sentais la frustration monter en moi, je sentais ma queue protester et prendre du volume. Là ce n'était que le début, elle protestait. 


Gabriel retirait tous ses vêtements, il bandait, il faisait envie. J'avais envie de le sucer, de me la prendre dans le cul. Il m'avait déjà enfilé bien à fond quelques heures plus tôt, et je savais que stimulé comme j'étais, une nouvelle fois ce serait le pied. Mais c'est Victor qui y aurait droit.


Il s'accroupissait devant Gabriel, il en a une belle Gabriel, Victor lui caressait doucement la queue avant de la prendre dans la bouche. Il y allait tout doucement, il prenait son temps. Il caressait longuement la queue de Gabriel, il passait sa langue sur son gland, je voyais Gabriel frémir de plaisir.


J'avais compris, j'avais le droit de regarder, en fait je n'avais que le droit de regarder. Et quand la queue de Gabriel entrait lentement dans la gorge de Victor, entrait lentement de plus en plus profond puis disparaissait, au moment ou le visage de Victor s'écrasait contre le ventre de Gabriel. Je revivais toutes ces soirées ou le frustré ce n'était pas moi. Le frustré c'était l'autre, celui qu'on avait choisi et qui n'avait que le droit de regarder.


Ma queue protestait ferme maintenant, la cage était devenue franchement trop petite. C'était presque douloureux. Je n'en revenais pas d'être dans ce rôle. J'avais toujours dit que ' Moi Jamais ! '. J'avais quelquefois éprouvé un peu de pitié pour le frustré, un tout petit peu c'est vrai, à peine, juste pour me donner bonne conscience … Est-ce qu'il en éprouvait pour moi ? Même un tout petit peu …


Victor gardait son visage bien écrasé contre le ventre de Gabriel, on voyait qu'il en bavait, il devenait tout rouge, puis il se retirait et respirait fort, il reprenait son souffle. Il avait fait de vrais progrès le petit Victor. Il remettait ça pendant encore de longues minutes.


Gabriel ne faisait rien, il laissait faire. Moi j'avais un mal fou à me retenir de participer mais la pression contre ma queue me rappelait que je ne pouvais de toutes façons pas jouer une autre rôle que celui du passif … ou du frustré. Je me résignait, je ne me donnerais pas, on ne me donnerait pas de petit plaisir aujourd'hui, pourtant je me mariais et j'en avais envie et pas seulement envie.


Victor caressait maintenant tout le corps de Gabriel, il y déposait des baisers partout ou il pouvait poser ses lèvres et c'est pas Gabriel qui l'en empêchait. Par moment il remuait et rigolait quand Victor le chatouillait un peu trop.  On pouvait lire le plaisir sur son visage.


Sur le visage de Victor on pouvait surtout lire la concentration, il y avait aussi certainement de la frustration. Mais c'est vrai que depuis le temps il avait l'habitude. On m'avais souvent dit que la frustration peut devenir une source de plaisir. Je restais dubitatif à cette idée. 


Par moment il revenait vers le sexe de Gabriel et lui suçait longuement la queue, par moment et de plus en plus il l'embrassait, partout sur son corps et le caressait longuement. C'est Gabriel qui décidait et au moment ou il voulait, il faisait signe à Victor qui se mettait en position à quatre patte. 


Ils connaissaient très bien les règles tous les deux. Gabriel avait aussi l'habitude de jouer le rôle du passif, mais là comme je vous l'avais dit il avait la queue libre, c'était le début des vacances et de toutes évidences il avait décidé d'en profiter. 


Il se lubrifiait rapidement mais généreusement puis prenait position, il lubrifiait le cul de Victor qui ne cachait une certaine panique, mais une panique qu'il semblait souhaiter. Il ne demandait que ça, il n'attendait que ça, se faire défoncer le cul.


Gabriel se plaçait et poussait, il ne se prenait pas la tête, il était en position, il y avait du gel, il poussait. Victor à retenu un cri, est devenu tout rouge, faisait une grimace à faire peur et la queue de Gabriel s'est enfoncée jusqu'au moment ou son ventre s'écrasait sur les fesses de Victor.


Victor qui avait le visage presque au niveau de la moquette se relevait sur ses bras et ouvrait largement sa bouche, il respirait fort, on voyait qu'il en bavait et moi je bavais d'envie de prendre la place. Enfin celle de Gabriel. Bientôt sous l'effet du manque je rêverais aussi de prendre celle de Victor. C'est ce qu'on m'avait expliqué. Ça me semblait ridicule, j'avais déjà envie de prendre le rôle du passif. Ma queue protestait et me faisait presque mal sous la pression. Je souffrais en silence.


Je les regardais, Gabriel n'était pas plus tendre que moi quand je me lâchais, il y allait de bon cœur et son ventre frappait et claquait contre les fesse de Victor. Lui il hurlait en silence. Il grimaçait et gardait le bouche ouverte, comme s'il criait.


Cette petite séance a duré un bon moment, la frustration était en train de me tuer, mais il paraît que ce n'est qu'une impression. Moi aussi je voulais limer Victor comme un fou, je voulais aussi défoncer le cul de Gabriel, je savais que si on m'avait libéré il en aurait pris plein le cul. Moi aussi je voulais me faire défoncer bien à fond, jusqu'à demander grâce. 


Mon cœur battait fort, très fort, je manquais d'air. Mais je savais depuis le début que ce soir je n'aurais droit qu'à une seule chose … 


Ceinture !


A suive




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